Etat des lieux économique et budgétaire (04 juin 2012)

2011 : objectif de déficit tenu, engagement tenu grâce à la réactivité du gouvernement :

 

Le déficit public s’élève à  soit 5.2% du PIB, contre 7.1% du PIB en 2010. Ce solde est en amélioration de 0.5 points de PIB par rapport à celui prévu dans le programme de stabilité adressé à la Commission européenne au printemps 2011.

 

La Cour des comptes s’apprête à accorder la certification des comptes de l’année 2011.  C’est une preuve supplémentaire de la transparence et de la fiabilité des comptes.

 

2012 : des dépenses tenues, un objectif de déficit à portée de main :

 

Pour 2012, le niveau des dépenses et des recettes à la fin avril sont en ligne avec les prévisions. Les dépenses sont tenues : aucun budget n’a été entamé au-delà du rythme normal d’avancement de la dépense à ce stade de l’année. S’agissant des dépenses sociales, le comité d’alerte de l’ONDAM réuni le 16 avril n’a décelé aucun élément de nature à remettre en cause les objectifs fixés.

Il existe une réserve de précaution de près de 6 Md€ sur l’Etat et les dépenses de santé. 5.4 Md€ ont été gelés afin de donner au prochain gouvernement les moyens d’ajuster la dépense en cours d’année pour faire face aux imprévus.

A ce stade de l’année, l’objectif de 4.4% de déficit en 2012 est à la portée du futur Gouvernement, mais tout relâchement de l’effort, notamment de maîtrise des dépenses, peut mettre son exécution en péril. Avec une prévision de déficit de 4.5 % en 2012 sur la base d’une prévision de croissance de 0.5%, la Commission européenne est parfaitement en ligne avec cette analyse. 

 

Pour 2013, l’objectif de 3% est tout aussi crédible. La prévision de la Commission a été réalisée à politique constante, sans tenir compte des efforts prévus dans le programme de stabilité, faute d’orientation du nouveau Gouvernement. Mais l’objectif d’une augmentation des dépenses limitée à 0,4% sur lequel nous nous sommes engagé est réaliste : en 2011, les dépenses sont restées stables, preuve qu’avec de la volonté politique les dépenses peuvent être tenues. C’est le nouveau gouvernement socialiste qui a  la responsabilité du budget 2013, il vous appartiendra de conduire une politique budgétaire qui préserve les engagements de la France.

 

Des initiatives pour la croissance et la compétitivité prise par le gouvernement de François Fillon qu’il faut préserver :

 

Pendant cinq ans, nous avons semé les germes de la croissance future par un investissement massif sur l’innovation et la recherche, avec l’autonomie des universités, les 35 Md€ alloués aux investissements d’avenir. Nous avons agi sur la compétitivité-coût de nos entreprises en réformant la taxe professionnelle, en préparant 5.4 points de baisse de charges grâce à la TVA anti-délocalisation.

En lançant les accords de compétitivité, nous faisons le pari que le dialogue entre syndicat et direction dans l’entreprise  offrira un cadre plus favorable à l’emploi que des règles fixées uniformément au Parlement.

Enfin, nous avons progressé vers une stabilisation de la monnaie unique grâce à un pacte de stabilité budgétaire qui est aussi un pilier pour la croissance.

11:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : economie, budget | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | | | Pin it! |