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  • Réunion publique avec Xavier BERTRAND à Meythet

    Chère Amie, Cher Ami,

    A l'occasion de l'entre-deux-tours des élections législatives et afin de soutenir les candidats de la Savoie et de la Haute-Savoie, une réunion publique de Xavier BERTRAND est organisée le :

    Lundi 12 juin à 20 heures

    au Météore

    27 route de Frangy

    MEYTHET

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    Ce sera l'occasion de mobiliser nos troupes en ce moment particulièrement important de notre vie politique.

    Amicalement,

    Lionel TARDY

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  • CHAVANOD : Brocante des sœurs de la Croix

    Brocante des sœurs de la Croix, sur 2 jours, dont les bénéfices seront destinés à l'entretien et au développement de la Maison du Grand Pré à Chavanod

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  • SAINT JORIOZ : Alpsam

    5 h 30 : départ des 237 concurrents de l'AlpsMan 2017 au milieu du lac d'Annecy : 3,8 kms de natation, 183 kms à vélo puis un marathon ... fabuleux

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  • Un député qui travaille...

    La campagne du premier tour des élections législatives s'achève ce soir.

    Je tiens à remercier toutes mes équipes qui ont distribué plus de 66 000 tracts manuellement, dans l'ensemble des boîtes à lettres de la 2ème circonscription de la Haute-Savoie.

    Je tiens également à remercier l'ensemble des candidats sur la 2ème circonscription : la campagne a été loyale, pas d'attaques personnelles, pas d'affiches taguées ... ça change de la présidentielle.

    Bonne chance à tous les candidats pour cette élection.

    Nous confirmons avec Fabienne, notre engagement, si nous sommes élus, de soutenir les textes de lois qui iront dans le sens de l'intérêt général.

    C'est ce que j'ai fait durant mes 5 ans de mandat, en tant que député de l'opposition.

    Quand on est député de l'opposition, on a 3 solutions :

    1) Pratiquer la politique de la chaise vide en attendant un changement de majorité 5 ans plus tard . . cela n'a pas été mon choix

    2) Faire de la politique politicienne : on s'oppose a tout texte de la majorité, quel qu'il soit ... celà n'a pas été mon choix non plus

    3) On essaie d'être constructif ! A partir du moment ou les textes nous sont imposés par la majorité, on fait en sorte de les modifier dans le sens de l'intérêt général en les amendant. C'est ce que j'ai fait durant ce quinquennat en étant le député de l'opposition qui a fait adopter le plus d'amendements : 447 adoptés au total sur 2421 amendements déposés, ce qu prouve ma capacité à co-construire la loi, bien qu'étant député de l'opposition

    Je continuerai de travailler de la sorte, quelle que soit la majorité qui se dégagera de ces élections législatives.

    Merci à tous pour votre soutien.

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  • Point sur les propositions fiscales du gouvernement

    Quelques informations sur la politique fiscale que le gouvernement souhaite mettre en place :

    1) l’augmentation de CSG en contrepartie de la suppression de cotisations salariales 

    2) la réforme de la fiscalité de l’assurance-vie

    3) l’exonération de taxe d’habitation.

     

    1. L’augmentation de CSG en contrepartie de la suppression de cotisations salariales :

    Présentée comme favorable au pouvoir d'achat, l’augmentation de la CSG en contrepartie de la suppression de cotisations salariales va générer des dizaines de millions de perdants, parmi lesquels de très nombreux actifs.

    Dans le détail, Emmanuel Macron propose de supprimer les cotisations salariales à l'assurance maladie : (0,75% pour un rendement de 5,25 milliards d’euros) et à l'assurance chômage (2,4% pour un rendement de 13,3 milliards d’euros).

    Cette mesure serait financée par une hausse de 1,7 point de la CSG (21 milliards d’euros).

    Cette proposition appelle plusieurs remarques :

    a) Les seuls bénéficiaires seront ceux qui payent ces cotisations (les salariés du secteur privé) :

    • leur gain sera à priori de 3,15% du salaire brut, soit pour un salarié payé au SMIC, de 46 € par mois ;
    • ... mais, comme simultanément la CSG augmentera de 1,7 point, ce salarié paiera 24,5 € de CSG supplémentaire et le gain réel sera donc réduit à 21,50 € par mois ;
    • les cotisations étant proportionnelles au salaire, le gain d'un salarié augmentera proportionnellement.

    b) Tandis que les cotisations chômage ne sont prélevées que jusqu'à un certain niveau de rémunération brute, la CSG est prélevée sur 100% du salaire au-delà de ce plafond : à partir d’un certain niveau de revenu, cette mesure fait donc perdre du pouvoir d’achat aux salariés.

    Les cotisations chômage ne sont en effet prélevées que jusqu'à un certain niveau de rémunération brute, équivalente à 4 fois le plafond de la Sécurité sociale, soit 12 872 euros par mois en 2016.

    La CSG, de son côté, est prélevée sur 100% du salaire au-delà de ce plafond. En conséquence, à partir de 12 872 euros par mois l'économie se réduirait et se transformerait même en perte au-delà d'un certain niveau.

    c) Rien n’est prévu en matière d’impôt sur le revenu : or, il est évident que le gain de rémunération sera fiscalisé.

    d) Ceux qui ne paient pas ces cotisations ne bénéficieront pas de leur suppression :

    • les travailleurs indépendants (4 millions de personnes) ;
    • les retraités (15 millions pour le seul régime général), qui paient la CSG2 mais pas les cotisations chômage ou maladie (du moins pour la retraite de base).
      Pour près de 60 % des retraités du régime général, le taux de CSG serait ainsi porté de 6,6 % à 8,3 %. Avec la CASA, les prélèvements sociaux atteindraient 9,1%.
      Ainsi, un couple de retraités touchant chacun une retraite mensuelle de 1200€ verra le revenu de leur foyer amputé de 40€ par mois. Pour les retraités plus aisés, la perte sera accrue proportionnellement.
    • les fonctionnaires (5 à 6 millions de salariés), qui ne paient pas, par définition, de cotisations chômage ;
    • les chômeurs, les personnes en arrêt maladie...

    e) La CSG pèse aussi sur les revenus du capital (intérêts, revenus fonciers, assurance-vie, plus-values...) : cette mesure va donc léser les épargnants.


    2.
    La réforme de la fiscalité de l’assurance-vie :

    44% des ménages ont au moins un contrat d’assurance-vie.

    On dénombre 54 millions de contrats en tout.

    Emmanuel Macron prévoit la création d'un prélèvement forfaitaire unique au taux de l'ordre de 30%, prélèvements sociaux inclus, pour tous les revenus du capital, y compris, donc, de l'assurance-vie, aujourd’hui taxée à 23%.

    Or, actuellement, pour les contrats détenus depuis au moins huit ans, le contribuable peut opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire de seulement 7,5% après un abattement annuel de 9 200 euros pour un couple. A ce prélèvement, il faut ajouter les contributions sociales de 15,5%.

    Ce projet se traduira donc par un net alourdissement de la fiscalité après 8 ans de détention.

     

    3. L’exonération de taxe d’habitation pour 80% des Français :

    Exonérer 80% des Français de la taxe d’habitation tout en garantissant le même niveau de recettes pour les collectivités locales revient à financer cette mesure par le contribuable national, et donc essentiellement par les classes moyennes.

    Sachant que cette mesure représente un coût annuel de l’ordre de 10 milliards d’euros, seules des hausses d’impôts nationaux massives pourront la compenser.

    Celle-ci conduirait par ailleurs à une totale déresponsabilisation des contribuables locaux. N’oublions pas qu’aujourd’hui la taxe d'habitation est de fait largement liée au revenu par le biais des exonérations totales ou partielles.

     

    CONCLUSION :

    Au-delà de ces trois propositions précises, il convient d’ajouter que l’absence de réformes de structure (retraites, assurance-maladie, assurance-chômage) pèsera durablement à la fois sur nos comptes publics et sur la compétitivité de nos entreprises.

    Comme je l'ai toujours fait, je voterai ce qui va dans le bon sens ... mais je garderai ma liberté de parole pour m'exprimer et faire en sorte de corriger les textes de lois qui nous seront proposés, lorsque cela sera nécessaire.

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  • Hausse de la CSG : halte au matraquage fiscal des classes moyennes et des retraités

    Madame, Monsieur,

    Questionné a de nombreuses reprises sur le terrain, je partage avec vous la préoccupation dont vous m'avez fait part. Les ménages français, dont les retraités, ont subi un matraquage fiscal sans précédent sous le quinquennat Hollande : 17 milliards d’euros de hausses d’impôts sans compter la hausse de la TVA.

    Je me suis élevé contre ce matraquage fiscal, lors des différents débats budgétaires, en m’opposant à son vote. S’il faut redresser les comptes du pays, cela ne peut se faire en restreignant toujours plus drastiquement le pouvoir d’achat d’1/4 de nos concitoyens, sur lesquels se concentre l’impôt !

    L’augmentation de la CSG telle que le prévoit le Président Macron est considérable : plus de 21 milliards d’euros.

    Elle touchera principalement les retraités qui paient la CSG et qui ne bénéficieront pas  de l’exonération des cotisations salariales et de chômage, puisqu’ils ne paient pas ces cotisations.

    Ainsi, pour près de 60 % des retraités du régime général, le taux de CSG grimpera de 6,6 % à 8,3 %. Avec la CASA (solidarité autonomie), les prélèvements sociaux pourraient atteindre 9,1 %.

    Pour un couple de retraités avec chacun une retraite mensuelle de 1200 euros, c’est 40 euros de moins par mois. Pour les retraités les plus aisés, la perte s’accroît en proportion.

    Quant à la baisse de la taxe d’habitation, censée compenser la hausse de la CSG, c’est un cadeau en trompe–l’oeil, une véritable escroquerie intellectuelle, car l'Etat devra compenser les recettes diminuées des communes en augmentant les impôts nationaux !

    Il est impératif de stopper ce matraquage fiscal des retraités.

    Dans le cadre de notre projet Les Républicains, les retraités retrouveront du pouvoir d'achat,  avec une baisse d’impôts de 10% pour tous les ménages, une revalorisation  des petites retraites  de 300 euros par an et l'augmentation des pensions modestes  de réversion.

    Ces mesures seront financées, en particulier grâce au recul progressif de l’âge de départ à la retraite à 65 ans.

    Rétablir l’équité dans notre modèle social des retraites  est aussi une nécessité : le système des régimes spéciaux doit être progressivement supprimé, et il importe qu’on aboutisse dans l’équité à un alignement progressif du régime de la fonction publique sur le régime général.

    Le report de l’âge de départ à la retraité à 65 ans s’impose du fait de l’allongement de l’espérance de vie général. Les carrières longues (ceux qui ont commencé à travailler tôt) ne seront pas remises en cause.

    C’est de cette manière que nous pourrons garantir la pérennité de notre système par répartition, la solidarité entre les générations, et maintenir le niveau des pensions.

    J’espère que les éléments que je porte à votre attention répondront à vos interrogations et sachez que je suis déterminé à m’opposer avec vigueur à ce nouvel matraquage fiscal.

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