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echec scolaire

  • Les aides aux élèves en difficulté et les RASED

    LES CHIFFRES :

    • 15% : c’est le pourcentage d’élèves qui quittent l’école primaire avec de graves lacunes.
    • 3 000 : c’est le nombre de maîtres spécialisés qui seront « sédentarisés » à la rentrée 2009 dans les écoles.
    • 74% des parents sont d’accord avec la réforme des programmes du primaire (TNS/Savoir Lire).

    L’ESSENTIEL :

    • Parce que chaque élève doit pouvoir, à force de travail, réussir ses études et, au-delà, sa vie professionnelle, le Président de la République a fixé à l’école un double objectif : poursuivre la démocratisation de l’enseignement et élever le niveau général.
    • C’est pourquoi Xavier Darcos a mis en oeuvre des réformes de fond :
      • Les deux heures de soutien hebdomadaires ;
      • Les stages de remise à niveau ;
      • Les nouveaux programmes du primaire et l’évaluation ;
      • L’accompagnement éducatif.
    • Par ailleurs, la réforme des RASED (Réseaux d'Aides Spécialisées pour les Enfants en Difficulté) prévoit de sédentariser 3000 postes de ces maîtres spécialisés dans des écoles en difficulté. Ils remplaceront de fait 3000 enseignants partant en retraite et seront affectés dans une classe.

    LES RASED, C’EST QUOI ?

    • Les RASED (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les écoles primaires.
    • Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des difficultés d'apprentissage (« maîtres E »), des enseignants spécialisés chargés des difficultés d'adaptation à l'école (« maîtres G »), et des psychologues scolaires.

    LA FRANCE EST-ELLE PARTICULIEREMENT TOUCHEE PAR L’ECHEC SCOLAIRE ?

    • La France est l’un des moins bons élèves de l’OCDE et de l’Union européenne, comme le montre l’enquête internationale PIRLS (Programme international de recherche en lecture scolaire) de novembre 2007. Pourtant nous sommes l’un des pays où le nombre d’heures de cours est le plus élevé et où les enfants commencent leur scolarité le plus tôt !
    • Aujourd’hui 15% des élèves qui quittent l’école primaire ont de graves lacunes en lecture, écriture et mathématiques. Or c’est à l’école primaire que l’élève acquiert les bases pour la suite de son parcours scolaire. Ceux qui n’ont pas ces bases sont donc condamnés à l’échec.
    • Cette situation est inacceptable : non seulement parce que c’est une injustice, mais parce que c’est un véritable gâchis pour notre pays. La lutte contre l’échec scolaire doit être le premier objectif de l’école primaire, c’est pourquoi il faut repenser les moyens d’y parvenir.

    LES RASED NE PERMETTENT-ILS PAS D’AIDER LES ELEVES EN DIFFICULTE ?

    • Leur fonctionnement actuel n’est pas satisfaisant. L’action des « maîtres E et G » dans les « RASED » esttrop dispersée et n’est donc pas assez efficace pour venir en aide aux élèves dans la durée. De plus, bon nombre d’écoles ne recourent jamais au service des RASED.
    • En effet, ces maîtres travaillent aujourd’hui généralement selon un mode itinérant : ils ne sont pas attachés à un établissement particulier et sont disséminés sur tout le territoire, au lieu d’être concentrés sur les zones les plus difficiles.
    • Comme cette aide s’exerce sur le temps scolaire, les élèves en difficulté quittent la classe et ne suivent donc plus les enseignements qui s’y déroulent. Et pourtant, ce sont précisément ces élèves qui ont le plus besoin de suivre les cours !
    • Xavier Darcos a souhaité une prise en charge directe et continue des élèves plutôt que des interventions ponctuelles, afin de répondre aux difficultés lourdes.
    • C’est pour cela que 3000 maîtres spécialisés seront « sédentarisés » à la rentrée 2009 dans les écoles.
      • Concrètement, Il s’agit de faire en sorte qu’ils s’installent dans les écoles, qu’ils exercent les fonctions de maîtres titulaires dans une seule classe sans avoir à circuler d’une manière qui n’était pas toujours la plus adéquate. Encore une fois, cela concernera 3 000 maîtres spécialisés sur 11 000. Ils remplaceront de fait 3 000 enseignants partant en retraite.
      • Ils n’enseigneront pas à une classe dans laquelle seraient concentrés les élèves en difficulté de toute une école, mais ils deviendront les maîtres d’une classe ordinaire qui a besoin d’un enseignement soutenu.
      • Ils pourront aussi apporter leur expertise aux autres enseignants de l’équipe pédagogique dans la mise en place des différents dispositifs d’aide et de soutien.
    • Bien évidemment dans ce nouveau cadre, leur qualification de maîtres spécialisés continuera à être reconnue, comme elle l’est aujourd’hui, notamment à travers leur régime indemnitaire propre.

    LE GOUVERNEMENT A-T-IL DES OUTILS POUR LUTTER CONTRE L’ECHEC SCOLAIRE ?

    • Oui. Nous avons mis en place une série d’aides, avec un principe fondamental : une action des enseignants, au bénéfice des élèves en difficulté, hors du temps scolaire.
    • Les 2 heures de soutien hebdomadaires aux élèves en difficulté dans le 1er degré permettent aux maîtres de repérer les élèves en difficulté dans leur classe et de répondre directement à leurs besoins, hors du temps scolaire.
    • Les stages de remise à niveau en CM1 et CM2 comme l’accompagnement éducatif dans les écoles élémentaires de l’éducation prioritaire complètent cette aide individualisée.
      • Ces stages pendant les vacances scolaires par petits groupes, sont un succès : 83 000 élèves ont participés à ces stages pendant les vacances de Printemps 2008.
      • A la rentrée 2008, l’accompagnement éducatif a été étendu à l’ensemble des collèges et aux écoles élémentaires de l’éducation prioritaire, soit 3 730 écoles.
    • Avec les nouveaux programmes mis en place à la rentrée 2008 à l’école primaire, un nouveau système d'évaluation des élèves de CE1 et de CM2 est prévu en français et en mathématiques.
      • L’objectif, c’est de mesurer les acquis des élèves français à des moments clefs de leur scolarité et de donner aux parents toutes les informations auxquelles ils ont droit.
      • Les élèves que l’on repérera comme étant « en grande difficulté » (moins de 33% de réussite), seront la cible privilégiée des heures de soutien ou des stages de remise à niveau.
    • Ces mesures répondent aux besoins des familles : les ¾ des parents sont d’accord avec la réforme des programmes du primaire recentrés sur les enseignements fondamentaux.