FILLINGES : Foire aux bestiaux de la Saint-Laurent
Dauphiné Libéré du 14 août :
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Dauphiné Libéré du 14 août :
Visite au coeur de la vallée de l'Arve de Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation, afin de rencontrer les acteurs de la sous-traitance et du décolletage.
Après un passage par les établissements Baud Industries à Fillinges, la visite s'est poursuivie au SNDEC (Syndicat National du DEColletage) à Cluses, où était organisée une table ronde.
Lionel Baud, président du SNDEC, a rappelé tout l'enjeu des entreprises de décolletage pour la vallée où sur 800 entreprises de sous-traitance, plus de 500 sont spécialisées dans le décolletage.
Après avoir expliqué le rôle du pôle de compétitivité Arve Industries qui regroupe à ce jour 237 entreprises (dont 90% de PME) pour 29 000 emplois et avoir détaillé les actions en cours, le président du SNDEC a fait le point sur les 6 mois de crise de l'industrie du décolletage et s'est félicité des mesures prises par l'Etat suite aux Etats généraux de l'Automobile.
Suite à l'intervention d'un chef d'entreprise sur la lisibilité et la perception au quotidien des mesures adoptées, Luc Chatel a refait un point complet sur le rôle de l'Etat depuis le début de la crise :
La table ronde s'est conclue par la signature du contrat ARVENIR PME/PMI.
Le but de ce contrat est d'accompagner les PME/PMI de la filière décolletage et métiers connexes par la mise en oeuvre de diagnostics stratégiques complétés d'un dispositif financier attractif, leur permettant de mener efficacement des projets de redéploiement stratégique ou de diversification.
Les frais de diagnotics des entreprises éligibles à ce contrat seront, partiellement ou totalement, financés par le Fonds de Prêts Participatifs SEMAPHORE. Ce fonds sera doté de 6 millions d'euros. Il sera accessible pour des projets de 20 000 à 200 000 euros. Il permettra la distribution de prêts participatifs à taux bonifiés, qui pourront être retraités en quasi-fonds propres, par les entreprises bénéficiaires.
Garanti par OSEO et SEMAPHORE, le prêt participatif accordé à l'entreprise ne nécessite donc ni caution bancaire, ni garantie, ni hypothèque, ni nantissement par l'entreprise, ce qui constitue des avantages décisifs dans le contexte recessif actuel.
Fortes de cet engagement, les banques locales interviendront avec effet de levier.
Comme quoi quand les entreprises, les parlementaires, l'Etat et ses services se mobilisent ... on arrive a mettre en place des solutions innovantes pour préserver les emplois.