J'ai lu avec grand plaisir, depuis Washington (et oui ... internet ne sert pas uniquement à Twitter, mais aussi a faire de la veille), les décrets et arrêtés parus ce week-end au Journal officiel, supprimant quelques comités théodules.
15 comités théodules inutiles disparaissent, dont l'incroyable Conseil Supérieur des musiques actuelles, qui n'a plus d'activité depuis 2007, plus de président depuis 2008, mais qui continait à exister sur le papier, au risque de le voir ressuciter pour faire plaisir à je ne sais quel apparatchick culturel en mal de présidence.
En 2009 déjà, j'en demandais la suppression.
Je suis heureux d'avoir été enfin entendu !
La liste des autres comités théodules supprimés tient, comme d'habitude, de l'inventaire à la Prévert, avec des comités totalement improbables :
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le comité des administrations utilisatrices des informations de la comptabilité générale de l'Etat
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le Comité national de facilitation
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la commission centrale des servitudes aéronautiques
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la commission d'agrément des experts en bateaux de navigation intérieure
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la commission coopération-développement
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la commission consultative de la formation des paysagistes DPLG
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la commission interministérielle relative à tout projet de système informatique élaboré pour la tenue de comptabilités générale analytique ou de gestion
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la commission nationale de toxicovigilance
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le Comité national de toxicovigilance
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le Conseil national pour le développement de la mobilité internationale des étudiants
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le Conseil supérieur de l'infrastructure et de la navigation aériennes
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le Conseil supérieur des musiques actuelles,
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le Conseil supérieur de la sûreté et de l'information nucléaires
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l'observatoire des carrières de la justice
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l'observatoire de la Lecture.
Il y a encore beaucoup de travail, mais je suis heureux de voir qu'une réelle prise de conscience a lieu, et qu'enfin, on agit concrètement.
Cela me conforte dans mon action pour limiter le nombre de comités !