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  • Le déficit public en 2010 est moins élevé que prévu

    Les chiffres des comptes 2010 des administrations publiques, publiés par l’Insee jeudi 31 mars 2011, revoient les prévisions à la baisse avec un déficit public qui s’élève à 136,5 milliards d’euros, soit 7 % du PIB en 2010.

    Lors de la présentation en septembre dernier du projet de loi de finances pour 2011, la prévision du déficit public pour 2010 avait déjà été révisée à la baisse à 7,7 % du PIB au lieu de 8,5 % prévu initialement. Cet écart reflète essentiellement une reprise plus dynamique de l’économie et de l’emploi et un coût de la réforme de la taxe professionnelle en 2010 moins élevé que prévu, selon Christine LAGARDE et François BAROIN.

    Les chiffres publiés par l’Insee révèlent également une progression maîtrisée de la dépense publique en 2010 à +0,6 % en euros constants. En conséquence, la dette publique à la fin de l’année 2010 s’élève à 1 591,2 milliards d’euros, soit 81,7 % du PIB, contre 82,9 % attendus. Ce chiffre reste néanmoins en hausse de 98,4 milliards sur un an (1 492 milliards et 78,3 % du PIB en 2009).

    Le gouvernement a rappelé son objectif de ramener le déficit public à 6 % du PIB en 2011 et 4,6 % fin 2012, pour passer sous la barre des 3 % en 2013.

  • Le PIB a reculé de 1,2% au 1er trimestre, en France

    Taux de croissance du PIB au premier trimestre en Europe :

    • Allemagne -3,8 %
    • Portugal -1,5 %
    • Italie -2,4 %
    • Zone Euro -2,5 %
    • Belgique -1,6 %
    • France -1,2 %
    • Espagne -1,8 %
    • Pays Bas -2,8 %

    L’économie française affiche de nouveau un recul moindre de l’activité que ses principaux partenaires européens. L’Allemagne continue à largement plomber le PIB de la zone euro (-2% au T1), plombée par une demande domestique atone et l’effondrement du commerce mondial.

     

    En France, le recul du PIB au 4ème trimestre était essentiellement dû au secteur automobile. Presque tous les secteurs contribuent cette fois à la baisse de l’activité économique. Les seules véritables exceptions sont le secteur de la santé et dans une moindre mesure les services aux particuliers.

     

    Le déstockage s’est poursuivi violemment (contribution de -0,8% à la croissance du PIB), même dans le secteur automobile. Il devrait s’atténuer, mais les conjoncturistes attendent une contribution négative des stocks pour le deuxième trimestre.

     

    La consommation a tenu comme attendu (+0,2%), les ménages bénéficiant du reflux de l’inflation et réduisant sans doute légèrement leur épargne. Elle devrait toutefois fléchir dès le deuxième trimestre. L’amplification de la baisse de la production de biens de consommation (-3,4% au T1) renforce ce diagnostic.

     

    L’investissement en logement des ménages a été nettement revu à la baisse au T4 (-2,6% contre -0,3% en première estimation). Ce recul est plus en ligne avec la contraction attendue du secteur immobilier. Le basculement des comptes trimestriels aux mises en chantier en est peut être à l’origine.

     

    Les révisions à la baisse pour 2009 sont également importantes. L’investissement en logement des ménages a été revu à la baisse en raison d’une révision assez massive des loyers (effet qualité des logements inférieur qui fait baisser le volume). En outre, l’Insee a désormais incorporé le changement de structure de la consommation automobile : compte tenu de la hausse des prix du pétrole et du système de bonus-malus, les Français achètent relativement plus de petites voitures que de grosses cylindrées. Auparavant, la consommation automobile était assise sur les immatriculations, sans tenir compte du changement d’habitude.