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  • Protestations dans l'éducation nationale : en finir avec les idées fausses !

    LES CHIFFRES :

    • 33 : c’est le nombre de grèves nationales dans l’Education nationale depuis 2000.
    • Près de 10% : c’est le pourcentage de grévistes en moins par rapport à la grève du 20 novembre 2007.
    • 410 M€ : c’est la somme consacrée cette année à la revalorisation du métier d’enseignant.

    L’ESSENTIEL :

    • Comme chaque année à la même époque, les mouvements enseignants sont dominés par les revendications catégorielles.
    • C’est l’occasion de rétablir quelques vérités sur notre politique en faveur de l’école et des élèves depuis 18 mois : parce que derrière les idées fausses, il y a de vraies réformes.
    • Qu’on en juge : nous avons effectué une immense réforme de l’école primaire, nous avons créé des services nouveaux pour les familles, nous avons rénové complètement l’enseignement professionnel, nous avons rendu aux enseignants une part importante des économies réalisées par les non-renouvellements de postes … car l’objectif du Gouvernement, c’est une école qui permette à tous les élèves de réussir.

    QU’A FAIT LE GOUVERNEMENT POUR L’ÉDUCATION DEPUIS 1 AN ?

    • Ce gouvernement est celui qui a le plus réformé l’enseignement primaire pour mieux transmettre les savoirs au plus grand nombre : recentrage des programmes sur les savoirs fondamentaux ; évaluation fine des compétences des élèves ; suppression des cours du samedi et utilisation des 2 heures libérées pour un soutien scolaire aux élèves en difficulté ; prise en charge des enfants après 16h dans le cadre d’études dirigées ou d’activités d’éveil, etc.
    • Ce gouvernement a aussi entrepris la réforme du lycée, pour permettre aux établissements de mieux s’adapter aux besoins des élèves et aux lycéens de mieux se préparer aux études supérieures.
    • Enfin, nous avons rénové l’enseignement professionnel, qui n’avait quasiment jamais évolué depuis sa création en 1985. La voie professionnelle doit être aussi valorisante que la voie générale ou technologique. Il n’y a aucune raison de préparer le baccalauréat professionnel en 4 ans alors que tous les autres lycéens obtiennent leur baccalauréat en 3 ans !
    • Depuis un an, les économies réalisées grâce aux suppressions de postes ont permis de financer de nouveaux services pour les familles : stages gratuits de soutien scolaire, accueil des élèves chaque soir de 16h à 18h, stages de langue pour les élèves du lycée. Ce sont 410 M€ qui ont ainsi été injectés dans la revalorisation du pouvoir d’achat des enseignants : heures supplémentaires défiscalisées, versement d’une prime d’entrée dans le métier de 1500 € pour les jeunes professeurs, proposition de mise en place d’un prêt à taux zéro pour accompagner la mobilité des enseignants.

    CETTE MOBILISATION A-T-ELLE ENCORE UN SENS ?

    • Depuis 2000, il y aura eu 33 grèves, soit plus de 4 grèves par an en moyenne dans l’Education nationale ! Il y a dans ce ministère une culture de la grève qui nous empêche de parler des vraies questions qui concernent les élèves. Le slogan est tout aussi rituel : comme il y a cinq ans, comme il y a un an, c’est « plus de moyens ! ».
    • Le 20 novembre 2007, il y a un an, un mouvement de grève qui avait été bien suivi avait rassemblé 38,9% des enseignants du 1er et 2nd degrés. Aujourd’hui, un an après, la moyenne générale des grévistes est d’à peine plus de 30%, soit 9 points de moins que la grève de 2007.
    • Il faut comparer ces chiffres à ceux de l’époque où Jack Lang était aux commandes, entre 2000 et 2002, époque à laquelle aucune réforme d’envergure n’a été conduite, malgré la présence de la fameuse « cagnotte » : le 24 janvier 2002 la grève avait rassemblé 41% des enseignants dans le 1er degré, 35 % au lycée (contre 19% aujourd’hui pour le lycée).

    LES GRIEFS DE L’OPPOSITION SONT-ILS FONDES ?

     

    « Avec moins de professeurs, les élèves seront moins bien encadrés et les classes surchargées »

    • C’est FAUX, ces non-renouvellements touchent en priorité les professeurs qui ne sont pas aujourd’hui devant les élèves. Aussi, ils n’affecteront pas le nombre d’élèves par classe, bien au contraire :
      • 500 postes supplémentaires sont prévus dans le primaire pour ouvrir des classes à la rentrée 2009, tandis que 600 postes supplémentaires sont prévus pour les lycées difficiles.
      • Bien plus, les élèves et leurs familles bénéficieront de nouveaux services (des stages gratuits destinés en particulier aux élèves issus des milieux défavorisés, un accueil après les cours pour les orphelins de 16 heures, 10 000 élèves handicapés de plus accueillis cette rentrée).

    « Les enseignants souffrent du manque de moyens »

    • C’est FAUX, la situation matérielle des enseignants s’est améliorée, en particulier celle des enseignants qui travaillent plus et pour lesquels les heures supplémentaires ont été considérablement revalorisées. Cette année, le Gouvernement va dépenser 410 millions d’euros pour améliorer la condition des enseignants : c’est un effort considérable.

    « Toucher aux RASED, c’est en totale contradiction avec l’objectif de lutte contre l’échec scolaire »

    • C’est FAUX. Xavier DARCOS a jugé qu’il était plus efficace de les réaffecter, pour une partie d’entre eux (3000), dans les classes, où ils seront le plus utiles. Cette évolution du rôle des RASED s’intègre dans le dispositif très ambitieux conçu par le gouvernement pour lutter contre l’échec scolaire. Maintenant, la difficulté scolaire va être traitée comme elle ne l'a jamais été. Du temps est dorénavant prévu dans l'emploi du temps de nos écoles pour que tout élève en difficulté bénéficie d'une aide appropriée.

    « Le Gouvernement méprise l’école maternelle ! »

    • C’est FAUX. Les propos attribués à Xavier Darcos sont sortis de leur contexte, qui visait justement à rappeler que les professeurs de maternelle ne devaient pas se voir confier des tâches de puériculture.
    • Xavier Darcos est le premier des ministres de l’Education Nationale à avoir publié de véritables programmes pour l’école maternelle. En outre, le Gouvernement veut renforcer le rôle éducatif de l’école maternelle, qui doit être un véritable lieu d’éveil et d’apprentissage. C’est pour cette raison qu’il souhaite qu’une réflexion s’engage sur la scolarisation avant trois ans : les enfants de deux ans sont-ils vraiment en âge d’aller à l’école ? Est-ce vraiment le rôle des professeurs des écoles de s’en occuper ? L’hypothèse d’une formule mixte d’accueil des enfants avant trois ans, qui ne serait pas tout à fait l’école mais plutôt une sorte de « jardin d’éveil », doit être étudiée. Il faut vraiment aimer la polémique pour voir dans cette réflexion une remise en cause de l’école maternelle.

    « Le service minimum d’accueil est dangereux et inapplicable»

    • C’est de la pure mauvaise foi ! Il a déjà été appliqué par ceux-là mêmes qui refusent aujourd’hui de le mettre en place. Les arguments soi-disant techniques invoqués par l’opposition sont purement politiciens. Pourquoi les mairies de Paris, de Toulouse ou de Metz seraient-elles moins capables de faire ce qu’ont réussi les maires de Marseille, de Chartres, de Nice ou de Toulon ? Ce refus de se conformer à la loi de la République est d’autant plus incompréhensible que c’est l’Etat qui prend en charge tous les frais inhérents à la mise en oeuvre de ce service d’accueil, en reversant aux communes les retenues sur salaire des enseignants grévistes. Le droit des parents d’élèves à aller travailler est tout aussi légitime que celui des professeurs à faire grève. Personne ne songe à remettre en cause le second, que l’on veuille bien comprendre que le premier mérite également l’attention de tous, y compris des élus socialistes.
  • Les aides aux élèves en difficulté et les RASED

    LES CHIFFRES :

    • 15% : c’est le pourcentage d’élèves qui quittent l’école primaire avec de graves lacunes.
    • 3 000 : c’est le nombre de maîtres spécialisés qui seront « sédentarisés » à la rentrée 2009 dans les écoles.
    • 74% des parents sont d’accord avec la réforme des programmes du primaire (TNS/Savoir Lire).

    L’ESSENTIEL :

    • Parce que chaque élève doit pouvoir, à force de travail, réussir ses études et, au-delà, sa vie professionnelle, le Président de la République a fixé à l’école un double objectif : poursuivre la démocratisation de l’enseignement et élever le niveau général.
    • C’est pourquoi Xavier Darcos a mis en oeuvre des réformes de fond :
      • Les deux heures de soutien hebdomadaires ;
      • Les stages de remise à niveau ;
      • Les nouveaux programmes du primaire et l’évaluation ;
      • L’accompagnement éducatif.
    • Par ailleurs, la réforme des RASED (Réseaux d'Aides Spécialisées pour les Enfants en Difficulté) prévoit de sédentariser 3000 postes de ces maîtres spécialisés dans des écoles en difficulté. Ils remplaceront de fait 3000 enseignants partant en retraite et seront affectés dans une classe.

    LES RASED, C’EST QUOI ?

    • Les RASED (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les écoles primaires.
    • Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des difficultés d'apprentissage (« maîtres E »), des enseignants spécialisés chargés des difficultés d'adaptation à l'école (« maîtres G »), et des psychologues scolaires.

    LA FRANCE EST-ELLE PARTICULIEREMENT TOUCHEE PAR L’ECHEC SCOLAIRE ?

    • La France est l’un des moins bons élèves de l’OCDE et de l’Union européenne, comme le montre l’enquête internationale PIRLS (Programme international de recherche en lecture scolaire) de novembre 2007. Pourtant nous sommes l’un des pays où le nombre d’heures de cours est le plus élevé et où les enfants commencent leur scolarité le plus tôt !
    • Aujourd’hui 15% des élèves qui quittent l’école primaire ont de graves lacunes en lecture, écriture et mathématiques. Or c’est à l’école primaire que l’élève acquiert les bases pour la suite de son parcours scolaire. Ceux qui n’ont pas ces bases sont donc condamnés à l’échec.
    • Cette situation est inacceptable : non seulement parce que c’est une injustice, mais parce que c’est un véritable gâchis pour notre pays. La lutte contre l’échec scolaire doit être le premier objectif de l’école primaire, c’est pourquoi il faut repenser les moyens d’y parvenir.

    LES RASED NE PERMETTENT-ILS PAS D’AIDER LES ELEVES EN DIFFICULTE ?

    • Leur fonctionnement actuel n’est pas satisfaisant. L’action des « maîtres E et G » dans les « RASED » esttrop dispersée et n’est donc pas assez efficace pour venir en aide aux élèves dans la durée. De plus, bon nombre d’écoles ne recourent jamais au service des RASED.
    • En effet, ces maîtres travaillent aujourd’hui généralement selon un mode itinérant : ils ne sont pas attachés à un établissement particulier et sont disséminés sur tout le territoire, au lieu d’être concentrés sur les zones les plus difficiles.
    • Comme cette aide s’exerce sur le temps scolaire, les élèves en difficulté quittent la classe et ne suivent donc plus les enseignements qui s’y déroulent. Et pourtant, ce sont précisément ces élèves qui ont le plus besoin de suivre les cours !
    • Xavier Darcos a souhaité une prise en charge directe et continue des élèves plutôt que des interventions ponctuelles, afin de répondre aux difficultés lourdes.
    • C’est pour cela que 3000 maîtres spécialisés seront « sédentarisés » à la rentrée 2009 dans les écoles.
      • Concrètement, Il s’agit de faire en sorte qu’ils s’installent dans les écoles, qu’ils exercent les fonctions de maîtres titulaires dans une seule classe sans avoir à circuler d’une manière qui n’était pas toujours la plus adéquate. Encore une fois, cela concernera 3 000 maîtres spécialisés sur 11 000. Ils remplaceront de fait 3 000 enseignants partant en retraite.
      • Ils n’enseigneront pas à une classe dans laquelle seraient concentrés les élèves en difficulté de toute une école, mais ils deviendront les maîtres d’une classe ordinaire qui a besoin d’un enseignement soutenu.
      • Ils pourront aussi apporter leur expertise aux autres enseignants de l’équipe pédagogique dans la mise en place des différents dispositifs d’aide et de soutien.
    • Bien évidemment dans ce nouveau cadre, leur qualification de maîtres spécialisés continuera à être reconnue, comme elle l’est aujourd’hui, notamment à travers leur régime indemnitaire propre.

    LE GOUVERNEMENT A-T-IL DES OUTILS POUR LUTTER CONTRE L’ECHEC SCOLAIRE ?

    • Oui. Nous avons mis en place une série d’aides, avec un principe fondamental : une action des enseignants, au bénéfice des élèves en difficulté, hors du temps scolaire.
    • Les 2 heures de soutien hebdomadaires aux élèves en difficulté dans le 1er degré permettent aux maîtres de repérer les élèves en difficulté dans leur classe et de répondre directement à leurs besoins, hors du temps scolaire.
    • Les stages de remise à niveau en CM1 et CM2 comme l’accompagnement éducatif dans les écoles élémentaires de l’éducation prioritaire complètent cette aide individualisée.
      • Ces stages pendant les vacances scolaires par petits groupes, sont un succès : 83 000 élèves ont participés à ces stages pendant les vacances de Printemps 2008.
      • A la rentrée 2008, l’accompagnement éducatif a été étendu à l’ensemble des collèges et aux écoles élémentaires de l’éducation prioritaire, soit 3 730 écoles.
    • Avec les nouveaux programmes mis en place à la rentrée 2008 à l’école primaire, un nouveau système d'évaluation des élèves de CE1 et de CM2 est prévu en français et en mathématiques.
      • L’objectif, c’est de mesurer les acquis des élèves français à des moments clefs de leur scolarité et de donner aux parents toutes les informations auxquelles ils ont droit.
      • Les élèves que l’on repérera comme étant « en grande difficulté » (moins de 33% de réussite), seront la cible privilégiée des heures de soutien ou des stages de remise à niveau.
    • Ces mesures répondent aux besoins des familles : les ¾ des parents sont d’accord avec la réforme des programmes du primaire recentrés sur les enseignements fondamentaux.