Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La rentrée scolaire et les chantiers engagés dans l'Education nationale

LES CHIFFRES :

  • 88% : c’est le taux de satisfaction des demandes de dérogation à la carte scolaire cette année.
  • 2000 : c’est le nombre d’auxiliaires de vie scolaire supplémentaires embauchés à la rentrée 2008 pour permettre la scolarisation des élèves handicapés.
  • 1500 euros : c’est le montant de la prime que recevra chaque enseignant titularisé en septembre.

L’ESSENTIEL :

  • Cette rentrée scolaire est marquée par de nouveaux droits pour les élèves et leurs familles. Service minimum d’accueil, soutien scolaire, école primaire, réforme du lycée… telles sont les réformes de fond engagées depuis mai 2007 par le ministre de l’Education nationale, Xavier DARCOS, et qui se poursuivront tout au long de l’année scolaire 2008-2009.
  • Elles mettent en oeuvre le projet présidentiel, celui d’une école plus juste, qui fait progresser les libertés et donne à chacun de plus grandes chances de réussite.
  • Une journée nationale d’action est prévue le 11 septembre, contre les 11 200 suppressions de postes du budget 2008 et les 13 500 annoncées au budget 2009.

NE VAS-T’ON PAS VERS DE NOUVELLES GREVES ?

  • Absolument pas. Contrairement aux prévisions alarmistes, il n’y aura pas plus d’élèves par classe, et leur taux d’encadrement sera même légèrement supérieur. Chaque année, le nombre d’élèves constaté le jour de la rentrée est inférieur aux prévisions : ainsi en 2007, les effectifs du premier degré ont diminué de 960 alors qu’on annonçait une progression de 37 000 élèves.
  • Les non-remplacements porteront essentiellement sur les professeurs qui ne sont pas à plein temps devant les élèves : aujourd’hui nous n’utilisons qu’à 80% les 50 000 enseignants affectés aux remplacements. Nous allons mieux utiliser ce potentiel grâce à la mise en place de l’agence du remplacement dès janvier 2009.
  • Il faut sortir de la seule logique d’augmentation des moyens. L’enjeu, c’est un système éducatif performant. L’école gratuite ne doit pas être une école à crédit : le poids de la dette ne doit pas reposer sur nos enfants.

QUELS SONT LES PRINCIPES FONDATEURS DES REFORMES MISES EN PLACE LORS DE LA PREMIERE ANNEE SCOLAIRE DU QUINQUENNAT ? 

  • Les réformes engagées consacrent de nouveaux droits pour les élèves et leurs familles :
  • Le droit pour les parents de choisir l’établissement scolaire de leurs enfants. La carte scolaire est enfin assouplie : elle datait des années 1960 ! Pour faire face à la demande des familles, lorsque le nombre de places disponibles dans un établissement est insuffisant, nous avons mis en place un système de critères plus justes et plus transparents.
    • Cette année, les demandes de dérogation sont satisfaites dans 88% des cas, preuve que cette réforme répond à un véritable besoin.
    • C’est aussi une réforme qui assure plus de justice pour les élèves issus des milieux modestes, le nombre de dérogations accordées aux élèves boursiers a progressé de 30%.
  • Le droit pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires d’être accueillis dans leur école durant le temps scolaire y compris les jours de grève, grâce à la loi du 20 août 2008.
  • Le droit pour les élèves handicapés de connaître une scolarité normale. Près de 2000 auxiliaires de vie scolaire supplémentaires ont été embauchés à la rentrée, et 200 unités pédagogiques d’intégration ont été ouvertes : elles permettront l’accueil de 10 000 élèves handicapés supplémentaires.
  • Le droit de réussir à l’école quel que soit son environnement de départ, avec l’accompagnement éducatif et les stages gratuits de remise à niveau.
  • C’est parce que nous entreprenons des réformes de fond que nous sommes en mesure d’offrir de nouveaux services aux élèves et à leurs familles.

CES REFORMES VONT-ELLES PERMETTRE DE REHAUSSER LA FRANCE DANS LES CLASSEMENTS INTERNATIONAUX ?

  • Le Président de la République a fixé comme objectif de diviser par 3 l’échec scolaire en sixième : c’est pour cela que nous avons mis en place de nouveaux programmes à l’école primaire, 2 heures de soutien scolaire pour les élèves en difficulté et des stages de soutien durant les vacances de printemps et d’été.
  • Aujourd’hui, la moitié des étudiants redouble avant la fin de la licence. Afin de mieux préparer les lycéens à réussir leurs études supérieures, nous avons entrepris la réforme du lycée – qui entrera en vigueur à la rentrée scolaire 2009-2010 pour la classe de seconde – en concertation avec les enseignants, les chefs d’établissement et les organisations lycéennes.
  • En généralisant progressivement la préparation du bac professionnel en 3 ans, comme pour les baccalauréats généraux et technologiques, nous améliorerons l’insertion des jeunes dans la vie active.

INSTAURER LA SEMAINE DE QUATRE JOURS, N’EST-CE PAS TROP COMPLIQUE ?

  • La semaine de 4 jours est une possibilité offerte aux écoles. Elles peuvent aussi, si elles le souhaitent, organiser leurs enseignements sur quatre jours et demi, une journée ne devant pas excéder 6 heures d’enseignement. La décision appartient aux conseils d’école qui comportent des représentants des enseignants, des familles, et des élus locaux.
  • 1 école sur 3 fait déjà la semaine de 4 jours, sans que cela soit un problème. Cette organisation permet de mieux articuler le temps scolaire avec le temps des familles, notamment des familles recomposées dont les contraintes sont souvent nombreuses en fin de semaine.
  • L’intérêt de la réorganisation des horaires, c’est de ramener le volume d’heures de cours des élèves français (864 heures désormais) au niveau de la moyenne européenne (800 heures) tout en dégageant 72 heures pour proposer un soutien personnalisé aux élèves en difficulté.

LES ENSEIGNANTS ONT-ILS QUELQUE CHOSE A GAGNER AVEC CES REFORMES ?

  • Oui. D’abord, leur pouvoir d’achat va augmenter :
    • Le ministère va dégager 410 millions d’euros pour les enseignants, dont 294 millions au titre des heures supplémentaires défiscalisées et exonérées de cotisations.
    • Les jeunes enseignants recevront dès cette année une prime d’entrée dans le métier de 1500 euros, et chaque enseignant qui fera 3 heures supplémentaires par semaine recevra, en plus de sa rémunération complémentaire, une prime annuelle de 500 euros. Ainsi, un professeur certifié qui accepterait 3 heures supplémentaires (soit 21 heures sur 36 semaines de cours par an) verrait son salaire annuel augmenter de 4400 euros.
  • Ensuite, les modalités de recrutement et de formation des enseignants seront améliorées, avec la généralisation du recrutement au niveau master pour la session 2010 des concours. Par ailleurs, pendant leur première année d’enseignement, les enseignants seront encadrés par des professeurs expérimentés, qui les accompagneront dans leurs classes.

Les commentaires sont fermés.