Etats généraux de l'Automobile
Alors que l’industrie automobile traverse une crise sans précédent, Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation, organise demain les Etats Généraux de l’Automobile.
Ces Etats Généraux s’ouvriront en présence de François FILLON, Premier Ministre, Jean‑Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, et Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.
Ils rassembleront l’ensemble des acteurs de la filière : constructeurs, équipementiers, sous-traitants et activités avales, élus, organisations syndicales, établissements et pôles de recherche.
Un site Internet dédié est en service :
www.etatsgenerauxdelautomobile.com
Vous pouvez y adresser vos réflexions pour alimenter les propositions pour refonder un véritable pacte automobile pour préserver l’emploi, reconquérir des parts de marché et augmenter la part de la valeur ajoutée d’automobile produite en France.
Je serai présent à cette journée (téléchargez le programme)
Commentaires
Je pense que le tempérament "franchouillard", un rien latin, imposant jusqu'à récemment un culte de la voiture à tout être de sexe masculin dès lors qu'il est en âge de toucher un volant, s'est métamorphosé en rejet pur et simple de l'objet de plaisir qu'on ne voit plus que comme un moyen de transport.
L'automobiliste est devenu pour les médias un pollueur, individualiste, susceptible d'être meurtrier dès qu'il passe en troisième et débile profond s'il roule en 4 X 4.
Le résultat est limpide, on garde sa vieille voiture ou on la change pour un modèle de base à moindre valeur ajoutée pour les fabricants.
Nos constructeurs se lancent sur le marché du 4 X 4, ont une gamme riche sur le marché des monospaces (qui consomment trop car faiblement aérodynamiques) et n'osent plus aborder un haut de gamme gourmand en carburant, pointé du doigt par le lobby environnemental.
A ne lutter sur leur marché que sur le segment "low cost", ils vont devoir encore plus externaliser leur activité au détriment de l'emploi hexagonal pour être performants.
L'Allemagne a pris le problème à l'inverse en incitant fiscalement les consommateurs à monter vers le haut de gamme produit sur place.