Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Croix du 10 mars 2009

03 - 10mars09 la croix.jpg

Commentaires

  • Dommage que le journaliste de la Croix commence par des affirmations sans sources ni fondements scientifiques.

    En effet, les fluctuations du marché du disque ou du cinéma ont probablement de très nombreux facteurs dont la concurrence du jeu vidéo (aujourd'hui une industrie qui dépasse de loin la musique, et cohabite voire utilise le "piratage" depuis... 30 ans et plus) et des nouvelles chaines de télévision TNT.

    Il est d'ailleurs assez étrange, alors que le monde est en crise partout, que l'industrie du disque réclame au législateur que l'on protège ses revenus qui baisserait injustement. Je peux avoir des lois comme ça moi aussi pour mon business ? Mes clients n'achètent pas, comment les députés pourraient-ils les forcer ? ;-)

    En fait, jusqu'à aujourd'hui, seules des études financées par les 4 majors (et donc teintées de conflits d'intérêts évidents...) ont mis en avant les "pirates" comme facteur principal d'écroulement des ventes de disques.

    Les études indépendantes sont beaucoup moins simplistes, mettant en avant que les oeuvres les plus "piratées" sont aussi les plus vendues.

    De même, le consensus des études indépendantes est généralement que les plus gros "collectionneurs" se répartissent entre faibles revenus (qui ne pourrait dépenser ce qu'il télécharge, de toute façon, et serait donc privé de cette diversité culturelle) et gros consommateur de produits culturels (qui surconsonme par boulimie via le téléchargement, en plus des locations, achats, emprunts en bibliothèque, etc.)

    Enfin, pas besoin d'être grand clair pour comprendre que les ventes de droits ultra-régionalisées des films et séries à l'heure de la mondialisation est une méthode dépassée, qui fait plus de dommage que de bien aux acteurs.

    Les sorties de film de cinéma en simultané dans le monde, qui se multiplient, montrent la voie.

    Enfin, cet argent que perd les maisons de disque est nécessairement dépensé ailleurs -- en concert en particulier, qui ont vu une croissance important ces dernières années.

    Mais, surprise, les maisons de disque ne gagnent rien si un artiste tourne et est vue par des milliers de gens en concert (ça commence à changer avec les contrat 360°).

    En favorisant le disque, on limite la croissance des autres acteurs économiques, ce qui est injuste -- du pure favoritisme, tout simplement.

Les commentaires sont fermés.