Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Départ du Critérium du Dauphiné Libéré à FAVERGES

Grande foule pour le départ de la 8ème et dernière étape du Critérium du Dauphiné Libéré entre Faverges (Haute-Savoie) et Grenoble.

Ayant assisté il y a peu à l'Assemblée nationale à un débat sur "le passeport biologique", j'ai profité de la présence de Pat McQuaid, président de l'UCI, pour faire le point sur les dossiers qui en cours :

  • quid de la participation du leader du Critérium du Dauphiné Libéré (Alejandro Valverde) au Tour de France ?
  • quid du cas de Tom Boonen ?
  • quid des difficultés financières d'Astana, l’équipe de Lance Armstrong et Alberto Contador ?
  • point sur les résultats du passeport biologique

Le président de l'UCI a félicité les organisateurs ... et la mairie de Faverges pour la qualité de l'organisation.

P1200165.JPG
P12002041.JPG
P1200212.JPG

Commentaires

  • Lionel Tardy,"maillot Jaune", pour la présence à l'Assemblée,sans dopage...
    Un vrai leader!
    Bravo

  • En cette année 2009, le critérium du Dauphiné Libéré prend son petit dejeuner à Faverges
    Etape du critérium du Dauphiné libéré Faverges 2009Etape : Faverges à Grenoble Départ à 13 heures le Dimanche 14 juin 2009 Faverges Sevrier col de Leschaux col du frêne, Pontcharra , La Terrasse, Saint Bernard du Touvet, St Nazaire Les Eymes, Grenoble pour 146 Km

    On annonce peut-être la présence de Valverde, à moins que ces c.. de ritals, revanchards le suspende pour avoir abusé de la San Pellegrino lors du Tour d'Italie 2008 : Et bien comme Jules, il est venu, Veni , vedi vinci.

    Petit récit de cette journée particulière en Favergie.

    Le centre ville est en effervescence par cette belle journée de juin : un dimanche à la campagne , assurément.

    Les employés municipaux et les bénévoles sont à pieds d'oeuvre . La place Serant arbore de nombreux vélos décorés.(fasse Vélocio, le Dieu du vélo, que l'on en voit plus tout au long de l'année dans les rues de Faverges)

    La caravane multicolore, les voitures de presse, les officiels endimanchés comme pour une première communion, la communion du sport et du business : allo curence.

    Ils ont venus, ils sont tous là, les Champions, les Valverde, les Cadel, les Conquistador, ainsi que les anciens : Thevenet, Boureau, Laurent, et Charly Mottet en maître de cérémonie.

    Le parc Simon Berger grouille, d'autant plus que le repas est offert par la princesse : Impressionnant de voir tout ce beau monde, dont l'auteur de cet article : s'empifrer.

    Je sais à présent ou passent mes impôts payés au conseil régional, et l'argent des banques, qui doivent s'acheter une conduite.

    Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est une belle journée et ce n'est que du bonheur, de voir toutes ces voitures bigarrées affublées de vélos sur le toit.

    Les coureurs , enfin : les voici apparaître au dernier moment, bien à l'ombre dans leurs splendides cars cinq étoiles.

    Ils sont beaux, bronzés et affûtés les forçats du macadam.

    Quand au Glaude : , il réalise sa Ba, en guidant à l'angle de la rue Gambetta et Sadi Carnot, les véhicules de l'organisation : il aurait mieux valu à mon humble avis poster une ambassadrice callypige ou rien, de la Favergie, à distribuer un mot de bienvenue.

    Invité par la direction de course à suivre l'étape .. en voiture, et coopté par la mairie de Faverges, le voilà qui prend place avec Michel Laurent une ancienne gloire du cyclisme des années nonante et Bernard Bourreau , non pas des coeurs, mais de la FFC puisqu'il dirige les jeunes espoirs du cyclisme.

    Le Glaude va essayer de relater, avec un zeste de langue de bois, de langue de vipère et de langue de boeuf, cette journée si particulière.

    Organisation parfaite, quasi militaire : 13 heures zéro zéro au clocher de l'église St Pierre de Faverges, nous voila parti en tête de gondole, pleine gauche, dans les rues de Faverges, sous l'oeil attendrissant de la marée qui a chaussé pour l'occasion, ses bottes de sept lieues.

    La route s'égréne tranquillement alors que je joue les ambassadeurs, en répondant du la main, aux spectateurs qui saluent la caravane, qui s'en tape ..

    Le lac éclabousse d'une couleur bleu caraïbe, les midinettes font bronzer leurs jolies gambettes au chaud soleil de Savoie, ce qui fera monter le mercure sur le chiffre 34 degrés.

    Michel Laurent en expert de la chose cycliste , stoppe la voiture peu après le pied du col de leschaux : "Oh lac suspend ton vol ", mais le premier groupe est déjà à l'assaut. De suite nous collons aux basques des coureurs espagnols : l'allure est soutenue, mais souple, les derniers de l'escouade , un peu à l'ouvrage.


    Le ballet des voitures est hallucinant : " Et vas-y que je te double par la droite, je passe entre deux véhicules, que je double le groupe de coureurs : " La tension est forte, je chie dans mes shorts, mais Laurent lui, en 30 ans de carrière en a vu d'autres.

    Mais qu'on ne s'y méprenne : le ballet obéit à des règles strictes, sous la houlette du directeur de la course.

    Il faut filer maintenant devant la course afin de prendre de l'avance dans la descente.

    J'en profite pour admirer le magnifique massif des Bauges.

    La foule est à présent plus dense, les cyclistes, et vacanciers se mêlent aux Baujus.

    Tout à coup, un ancien, nous fait signe de stopper.. : " Bandes de nases ", nous insuffle-t-il dans un parfait accent bauju, et sans langue de bois, : " vous n'avez pas honte d'organiser ce balai de bagnoles, pour une poignée de coureurs ".

    Le Bourreau qui a de la répartie, lui répond poliment, alors que moi, l'écologiste primaire, je me laisse glisser au fond du siège, pour me coucher entre les coussins : tant la honte me gagne.

    Il a raison le Marcel , j'ai plus l'impression d'être dans un rallye automobile que dans une course cycliste.

    Michel Laurent me dira, non, plutôt dira à son co-pilote, qu'encore le Dauphiné est une course sympatthique qu'il adore, ce n'est rien, rien qu'une petite course de kermesse à côté du rouleau compresseur du Tour de France.

    Nous sommes à nouveau derrière les échappés qui filent comme la bise, sur le plateau des Bauges devant, en direction du col du Frêne.

    D'ailleurs les coureurs ne freinent pas eux. C'est la peur de ma vie et la plus belle suée que notre chauffeur m'offre dans cette descente abordée tambour battant.

    Ouf : Saint Pierre d'Albigny priez pour nous, voici la RN et le plat.

    Un coureur s'est échappé : il a du couper dans les vignes ce Bernard L'hermite.

    Le taureau de Hambourg, bien posé sur sa machine, mains en bas du guidon, coup de savate hyper puissant, tout à droite, avance comme un TGV, 57 km/h sur le plat et puis 47 km/h sur les longues lignes droites de la vallée menant à La Rochette, puis Pontcharra, vent de face : les initiés apprécieront..

    L'ancien champion, qui nous sert de guide, se délecte d'ailleurs de l'effort et du geste sportif de cet athlète, accessoirement champion du monde du contre la montre.

    En effet, c'est beau, je l'avoue : d'autant plus que je les connais ces longues lignes droites pour les arpenter régulièrement lors de mes bambées vers le sud. Je tairai l'allure que j'adopte alors.

    Mais les coureurs eux, n'ont certainement pas la moindre idée de la beauté des hameaux effleurés sur la droite et sur la gauche de leur route : Se doutent ils un instant que le chevalier Bayard est toujours sans peurs et sans reproches sur son cheval à Pontcharra ?

    La Terrasse, la bien nommée : le thermomètre s'affole, et Bernard en a terminé avec son bel effort.

    La côte menant sur le plateau des Petites roches, est un mur, mur des lamentations pour l'échappé, et tremplin vers la gloire pour une poignée de coureurs plus aptes de part leur morphologie, à passer ce talus, pour reprendre l'expression de l'ancien champion.

    Mais il nous faut filer au devant de la course et rejoindre Grenoble au plus vite.

    La descente vertigineuse vers la capitale du Grésivaudan est l'occasion d'une nouvelle suée.

    Arrivé à bon port, à peine le temps de pisser, boire deux ou trois coca cola offerts par l'organisation, jouer sans vergogne les pique assiettes , au stand de ces voleurs du Crédit à bricoles, les champions sont déjà à l'arrivée alors que Daniel Mangeas n'a toujours pas coupé son micro depuis ce matin à Faverges :

    "Mais débranchez le, putain débranchez le , enlevez lui les piles, au lapin, il n'arrête jamais.., " Quelle gouaille ", il est gentil, mais il me saoule le Daniel ".

    Il ne faudra que 13 minutes pour que le peloton, le reste de la troupe de cyclotouristes pressés et enfin la voiture balais dans laquelle Fanny a voyagé ; n'arrivent : L'affaire sera bâclée en trois heures et 38 minutes pour les éclaireurs, alors qu'il faut trois heures en empruntant les transports en commun pour relier la capitale de la Favergie à celle du Dauphiné.

    En deux enjambées, je récupère la belle, grâce au chauffeur de la voiture balai et Charly Mottet que je remercie.

    Rejoignant les berges de l'isère toutes proches, me voici 5 heures plus tard en Favergie, par pistes cyclables, petites routes, dans un calme bienfaiteur.

    Conclusions : Belle animation, malgré tout, et Belle expérience et merci à Florence L. et bravo à tous les acteurs de la municipalité de Faverges, sans oublier Michel laurent.
    Biclou DL Contact

  • Bravo Mr Tardy pour votre omniprésence.

    Moi ce qui me marque sur les photos que l'on voit ici des coureurs c'est leur mine, soit ils regardent leurs pieds, soit ils font la g., soit ils se cachent derriere leurs lunettes.

    Aucune spontanéité, pas de sourire, tristes ces coureurs ne sont il pas heureux ? Tendus peut etre avant la course ?

    S'ils veulent rester populaires, il leur faut sourire un peu a la vie.

    le glaude

  • Fasse que ce passage des coureurs
    incite la Haute-Savoie et son cg a encore plus de politique en faveur du vélo et de loisir certe mais de deplacements doux du moins pour les petites distances type 1 à 3 km

    claudio de la faverges
    et le biclou.com

Les commentaires sont fermés.