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Inauguration d'une maison à énergie positive à LA BALME-DE-SILLINGY

Beaucoup de monde pour cette inauguration menée tambour battant par Didier Demercastel (président de chamois constructions, maisons Giraud), en présence du président du Conseil général.

La maison à énergie positive est un espace à température constante, été comme hiver : c'est un retour au château fort en raison de la forte épaisseur des murs (50 cms), mais avec de larges ouvertures :

  • pas de chocs thermiques
  • une hygrométrie constante
  • une consommation minimum d'énergie l'hiver
  • l'été, la maison est rafraîchie sans consommation, grâce à sa très forte inertie et à un apport de frigories naturelles, extérieures à la maison ...

La maison à énergie positive produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme :

  • capteurs photovoltaïques
  • capteurs thermiques
  • dalle rafraîchie par un puit canadien
  • VMC double flux ...
  • l'énergie excédentaire est généralement injectée sur des réseaux électriques ou de chaleur, privés ou publics

Le bâtiment est dans l'Union européenne un goufre d'énergie primaire (40% de l'énergie consommées), devant les transports (30%) et l'industrie (30%). Il est responsable de plus de 40% des émissions totales de CO2.

Les économies d'énergie sont donc un enjeu économique et écologique majeur pour le secteur du bâtiment.

Des maisons passives (et plus rarement à énergie positive) existent par milliers en Allemagne et en Suisse. Reste à les généraliser pour tenir l'objectif du facteur 4, ou du facteur 9 (diviser par 9 les consommations pour un service équivalent), alors que les prix du pétrole et de l'énergie vont inéluctablement augmenter.

Une directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments vise à réduire leur consommation énergétique de 22%. Les gisements d'économie dans le bâtiment ancien sont importants, mais plus difficiles, par contre, un bâtiment à énergie positive peut compenser les pertes de plusieurs bâtiments anciens périphériques, moins bien isolés et moins performants.

Ce concept devrait servir de base dans la réglementation thermique française de 2002 (RT 2020).

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Commentaires

  • On peut comprendre le rôle "régulateur" du mur intérieur en béton de 15 cms. Mais quel celui du mur extérieur également d'une épaisseur de 15 cms en agglo?
    Compte-tenu du surcoût de ce mur ne vaudrait-il pas mieux concevoir la construction uniquement avec une isolation extérieure avec éventuellement un bardage de protection en bois ou dans un autre matériau?

  • Votre remarque est pertinente.

    Le mur extérieur agglos permet une longévité accrue de la construction pour un habitat Durable. Il permet une résistance aux chocs, au temps, aux UV.

    Bien entendu, il peut être remplacé par un bardage bois, une véture quelconque ou un enduit projeté directement sur l'isolant.

    Il est à noter que certains bardages ou vêtures sans entretien peuvent couter plus cher qu'un mur crépi.

    Nous avons disposé entre les différentes couches du mur des enregistreurs de températures. Les résultats sont au-delà de nos espérances et des calculs théoriques.

    Ces courbes de températures seront prochainement publiées sur notre site internet.
    Le mur extérieur n'est donc pas indispensable mais améliore sensiblement les appels d'énergie.

    X. ESTELLON, Chamois Constructeurs

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