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2ème journée en Finlande (débat sur la stratégie Europe)

L'après-midi a été consacré au suivi de la session mixte entre les 200 députés finlandais et les 17 membres finlandais du Parlement européen, ainsi que les membres du Gouvernement.

Les débats ont porté sur la stratégie Europe 2020 de la Finlande.

Là encore, du jamais vu en France : depuis leur élection, nos 72 députés européens français n'ont encore jamais eu l'occasion de débattre avec les 577 députés français ... alors qu'ici, celà se fait "naturellement" ...

Sachant que de plus en plus de textes que nous examinons sont des transpositions de textes européens ... on devrait prendre exemple !

Celà permettrait à la représentation nationale de donner un mandat clair à nos élus européens et celà leur permettrait, en retour, de nous informer en détail des textes à venir.

Mais là je rêve un peu ...

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Commentaires

  • Effectivement, vous rêvez M. TARDY.

    Parce que sur les 72 députés Français - enfin, ce n'est pas très clair ce truc, nous avons 2 députés "fantômes" : s'en est où ? - européens....4 travaillent réellement.

    Ce n'est pas moi qui le dit...Mais les "confrères" et "consoeurs" de nos bons "députés" ! Il est vrai que contrairement aux partis finlandais, les partis français envoient les déçus du suffrage universel à Bruxelles...Rien d'étonnant qu'ils agissent en "fantômes" !

    Je ne crois pas que les réunions entre parlementaires nationaux et européens changeraient grand chose, puisque les premiers désertent Paris - et après ils s'étonnent : mais comment pouvons nous être sans cesse rabaisser par le Gouvernement qui se prend pour le grand manitou ? - et les deuxièmes ont autant de passion pour leur mandat que Mme DATI qui n'y va que pour gagner 1000 euros la journée !

    Quant aux dossiers "européens"...Ils passent tous, en premier lieu, par la Commission - qui a le pouvoir législatif réel - et par le Conseil des Ministres.

    Peut être le député que vous êtes pourrait il faire venir à Paris pour des auditions musclées - trop molles, cela n'aurait aucun intérêt - les Commissaires européens (à commencer par M. BARNIER), notre "représentant" à l'OMC, notre "représentant" à l'OTAN.

    Cela serait bien plus intéressant de faire semblable réunion qu'un comité parlementaire. Non seulement nos députés ne sont pas présents à Bruxelles, mais en plus ils sont très mal placés.

    La commission économique pourrait peut être demander à M. MERCIER comment il compte "régulariser" la finance. Parce que de beaux discours - M. GAINO écrit très bien - c'est gentil...Mais des actes seraient beaucoup plus parlants justement !

    La commission économique pourrait aussi interroger à M. Alumnia, après l'échec complet de la "stratégie de Lisbonne" - dont les citoyens européens n'ont jamais entendu parler : pourquoi ? What is the question ? - sur ce qu'il compte proposer comme "plan commun pour 2010-2020". Qu'on sache comment on veut, en gros, manger les bons citoyens !

    Au passage, les députés Français pourraient lui demander son soutien pour une suppression de l'article 123 du traité de Lisbonne.

    Dans un monde "concurrentiel" est il normal que seules les banques privées puissent prêter aux Etats ? Alors qu'en donnant la possibilité aux banques publiques de faire la même chose, le gain pour le contribuable serait substantiel ? Sans parler du "libre choix" de l'Etat en la matière ?

    Karel De Kutch pourrait, lui, être interrogé sur comment il compte s'y prendre pour, je cite le patron de Natixis, "sortir l'Union Européenne du monde des bisounours." Car "nous sommes en guerre économique" et "l'Union Européenne se prend pour l'ONU" ! Résultat ? Nous avons "la croissance la plus faible de la planète" !

    Quant à Olli Rehn, puisqu'il est Finlandais, peut être pourriez vous lui rappeler que la France est toujours, même s'il l'ignore, un Etat SOUVERAIN. Et qu'à ce titre, le citoyen que je ne suis, ne donne en aucun cas à la Commission Européenne le droit d'interférer dans les comptes nationaux. Je préfère encore que l'incompétent M. WOERTH gère le budget du pays, et se fasse taper les doigts par la Cour des Comptes, que de voir mon pays tutellisé, à cause d'une "crise" de la monnaie (moi, je m'inquiète beaucoup plus pour le dollars que pour l'euro. Voyons le bon coté des choses : on vend plus d'airbus !) que la Commission Européenne, justement, a été incapable de résoudre (puisqu'il a fallu en recourir aux Etats...Pardon au contribuable) et dont elle est largement responsable (la Commission Européenne est gardienne des traités. A ce titre, elle peut taper sur les doigts des Etats quand il ne respecte pas les critères de Maastricht. Or, sous la main de l'incompétent BARROSO, elle a fermé les yeux en 2004 quand tous les gens un peu connaisseur ont vu qu'eurostat ne publiait pas les chiffres grecs (tiens, tiens!) et quand elle a poursuivi son laxisme budgétaire en faisant n'importe quoi des 17 milliards que notre pays lui verse : comme donner de l'argent à la Turquie pour son adhésion : la cohérence parlementaire nationale est au passage d'une logique folle : officiellement nous sommes contre, mais officiellement nous donnons des milliards pour son adhésion. Cherchez l'erreur... Il faudrait peut être penser à faire preuve d'un peu de courage à l'UMP ! Quand on ne veut pas se marier, on ne prépare pas les bans !

    Précision : les commissaires européens ont un budget pour leur déplacement. Il est donc hors de question de leur fournir le voyage, le gite et le couvert, pour venir se présenter à l'Assemblée Nationale.

    En tant qu'administrateur, ils ont le devoir - et non la possibilité facultative - de rendre compte de leur administration, voire de celle de leur prédécesseur. En tout cas le devoir de proposer des solutions réelles, qui ne soient pas toutes inspirés du lobby RTE.

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