Peut-on parler d'une nouvelle génération d'élus ?
Invité ce mardi en compagnie de 9 autres jeunes élus, identifiés par le Guide du Pouvoir comme incarnant la nouvelle génération d'élus, nous avons longuement débattu sur le thème "Peut-on parler d'une nouvelle génération d'élus ?".
Les 7 élus présents étaient :
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Benoist Apparu (UMP)
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Olivier Dussopt (PS)
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Anne Grommerch (UMP)
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Jean-Vincent Placé (Verts) ==> absent
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Franck Riester (UMP)
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Arnaud Robinet (UMP)
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François de Rugy (Verts) ==> absent
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Lionel Tardy (UMP)
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Yann Wehrling (Modem)
Pour moi, il est clair que l'on ne peut pas parler d'une nouvelle génération d'élus en terme de comportement politique. Ainsi, tous les jeunes députés, élus pour la première fois en 2007, se sont vite fondus dans le moule.
Beaucoup cumulent déjà les mandats et pratiquent la langue de bois, comme leurs aînés. Quand à leur liberté de vote, elle est intimement liée à leur volonté de monter ou non dans la hiérarchie.
Je faisais parti, en 2007, d'un groupe de 14 jeunes députés actifs et motivés de la majorité (baptisé par la presse le G14) dont le but était justement de proposer d'autres réflexions, de peser sur le débat politique ... groupe qui a rapidement disparu face aux différences de positions et aux ambitions de chacun. Depuis, certains membres de ce G14 sont devenus ministres (Benoist Apparu et Bruno Le Maire), d'autres ont perdu leur mandat comme Jean-Frédéric Poisson (qui était député suppléant de Christine Bouttin) ... d'autres, comme moi, ont préféré garder leur indépendance.
Beaucoup, parmi les élus présents lors de ce débat ont été repérés par les médias uniquement par rapport à leur assiduité, leur parcours ou leur spécificité, depuis leur élection :
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Franck Riester a été le rapporteur du très controversé projet de loi Hadopi
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Arnaud Robinet est le secrétaire national de l'UMP, en charge de la réforme des retraites
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Pour ma part, je suis identifié comme le député référent en terme de nouvelles technologies ... en plus d'être l'un des députés les plus rebelle de la majorité ...
Pour le reste, et comme je l'ai souligné lors des débats, peu de jeunes députés ont une réelle volonté ou la possibilité de rompre avec l'image traditionnelle du politique.
Pourquoi ? Tout simplement par ce que le comportement de chaque député est intimement lié à la façon dont il a été élu. Suivant qu'il a été investit officiellement, qu'il a du passer par une primaire, faire des alliances entre les 2 tours, ou suivant la conjoncture politique dans sa circonscription ... il réagit très différement lors de ses votes ... et en terme de présence à l'Assemblée.
Ensuite, son comportement dépend directement de ses ambitions : s'il souhaite être à nouveau investit, ou si sa réélection s'annonce rude, il ne franchira jamais la ligne jaune au moment des votes. S'il souhaite monter dans l'organigramme de l'Assemblée ou de son parti, devenir ministre, se voir confier des rapports ou être nommé rapporteur sur des textes de lois, là aussi il adoptera en toutes circonstances une attitude "neutre" au moment des votes ou dans les médias ...
Combien de fois des députés (et des ministres ...) sont venus discrètement m'apporter leur soutien, lorsque j'ai voté contre certaines mesures présentées par le Gouvernement, tout en s'excusant de ne pas pouvoir s'exprimer (ou voter) de la même façon.
Certes, la communication politique a beaucoup changé, et la nouvelle génération d'élus l'a bien compris : elle utilise massivement les nouvelles technologies, ce qui permet aux électeurs d'être parfaitement informés du travail et des votes de leur député, domaines où la transparence manquait auparavant.
Mais sur le fond, il reste encore beaucoup de travail à la nouvelle génération d'élus pour réellement se prendre en main, penser et voter en conscience ... en clair, pour décider de peser sur les débats et changer les pratiques politiques.
A titre personnel, j'essaie de le faire chaque jour, au travers du mandat qui m'a été confié.
Celà me coûte souvent cher politiquement, mais j'espère garder cette liberté le plus longtemps possible.
Commentaires
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Pour résumer, on peut dire que les parlementaires UMP sarkozystes sont des larbins, pardon, des vassaux et que la séparation des pouvoirs n'existe pas. J'ai bon ?
Au fait, vous avez lu la presse ? Selon "Le Canard enchaîné", Sarkozy supervise l'espionnage de journalistes - http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/02/selon-le-canard-enchaine-sarkozy-supervise-l-espionnage-de-journalistes_1434560_823448.html
Bravo Lionel, reste indépendant !
Catherine MUHR
"Beaucoup cumulent déjà les mandats et pratiquent la langue de bois, comme leurs aînés. Quand à leur liberté de vote, elle est intimement liée à leur volonté de monter ou non dans la hiérarchie."
Si les parlementaires ne se liaient pas les mains, dès le départ, on n'en serait peut être pas là. Le vrai problème n'est pas "comportemental" à mon sens...Mais bien "humain". Au sens où vos "collègues" (du moins la majorité d'entre eux à vous entendre) sont des courtisans...Non des parlementaires.
Le plus triste, dans l'affaire, étant que le tiers des députés qui bossent, vraiment - selon plusieurs sources concordantes - ne font pas "union" au moins sur certains dossiers !
Ne serait ce qu'en "suivant" bêtement l'ex de leurs prédécesseurs. Il a bien fallu que des députés du Tiers aillent chercher des députés du Clergé et de la Noblesse pour former l'A.N ! Et à mon avis, il y avait beaucoup plus d'opinions différentes au sein même du Tiers, qu'il n'y a de différences frontales entre l'UMP et le PS...Ou à tout le moins entre les "tendances" de l'UMP.
"Depuis, certains membres de ce G14 sont devenus ministres (Benoist Apparu et Bruno Le Maire), d'autres ont perdu leur mandat comme Jean-Frédéric Poisson (qui était député suppléant de Christine Bouttin) ... d'autres, comme moi, ont préféré garder leur indépendance."
Heu...Pantins, vous voulez dire pour les Ministres ? Si c'est çà "progresser"...! Remarquez, sous Louis XIV, certains étaient prêts à donner leur fortune pour apporter le trône perçé au monarque !
M. POISSON a trahi son mandat, il est normal qu'il ait été sanctionné. Même s'il tente de s'amender pour récupérer un siège prochainement. Ce qui manifeste des convictions profondes...Assurément !
Vous dites, être...Vous, indépendant. Je n'en suis pas persuadé. Vous me paraissez être un député sérieux. Et bien un tel député n'aurait pas pu voter la régression des retraites...Ne serait ce que parce que financièrement, cela ne tient pas la route une seconde.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/11/03/retraites-il-faudra-remettre-tout-le-systeme-a-plat_1434727_823448.html
"Pour le reste, et comme je l'ai souligné lors des débats, peu de jeunes députés ont une réelle volonté ou la possibilité de rompre avec l'image traditionnelle du politique."
C'est bien de couvrir vos camarades, M. TARDY. Mais le problème, on le voit bien, est la VOLONTE d'agir. C'est elle qui manque, voilà tout.
Si...Les députés ont la possibilité de rompre avec l'image traditionnel du politique. Prenez M. DOSIERE. Alors oui, il lui a fallu du temps...Mais ses efforts ont permis de le faire reconnaitre comme un député sérieux.
Idem - jusqu'à très récemment - pour M. DE COURSON...Lequel m'a beaucoup déçu sur les retraites.
Parfois, je me dis que les parlementaires d'aujourd'hui ne voient pas leur force ! Qu'ils sont convaincus, on ne sait trop pourquoi, d'être défaits en toute situation.
On ne le dira jamais assez : le personnage CENTRAL de l'organisation politique en France EST le PREMIER MINISTRE. C'est lui qui décide de la politique de la Nation. Bref, sans sa signature...Nada ! Grosse colère présidentielle ou pas !
Je trouve à cet égard que les parlementaires sont navrants : on entend parler des choix de l'Elysée...Mais ceux de la "majorité" qu'elles sont ils ?
C'est quand même important !
Le PREMIER MINISTRE est donc CENTRAL. Pourquoi ?
Parce que même si un homme gagne les présidentielles...S'il se rétame aux législatives et bien son mandat va consister à s'occuper des tombes ! Sauf en cas de situation de guerre.
Bref...La première énorme bétise des parlementaires...C'est de ne pas CHOISIR LEUR PREMIER MINISTRE ! Parce qu'évidemment, si ledit PREMIER MINISTRE sait qu'il ne dépend que du Président, et n'est pas protégé par "sa majorité" que va t il faire ? Sinon le courtisan zélé du Président ?
Au PE, en dépit d'une marge de manoeuvre plus réduite...Les parlementaires européens ont quand même réussi à "exister" aux yeux des commissaires européens. Via le Grand Oral qui A ETE IMPOSE à la COMMISSION...Les traités ne le prévoyant pas, au départ !
Autre énorme bétise : accepter les choix de l'exécutif pour les présidents de groupe. Il faut avouer être sacrément bête pour se lier les mains en partant du principe que le "chef" sera toujours en phase avec la "majorité" ! Certains parlementaires ne doivent pas connaitre Montesquieu..!
Un député de la Nation, en 1789, avait pour nom MIRABEAU. Comme tous les sujets de la Couronne de France, il aimait Louis XVI. Mais il avait compris - et ses collègues avec lui - que pour parler au roi, il faudrait sans doute le secouer un peu. C'est pourquoi il fallait quelqu'un qui soit apte à répondre au "roi". Ce ne pouvait être qu'un député...Protégé par les autres...!
Autre énorme bétise : accepter que le choix des législatures reviennent...A l'exécutif ! Là encore, il est facile de comprendre que la notion de "mandat non impératif" n'a que peu de sens...Dès lors que l'investiture dépend d'une main qui n'est pas de l'ordre auquel on appartient !
Si les députés "de la majorité" avaient un peu de jugeote, ils auraient compris qu'en retirant cette prérogative à l'exécutif, pour la confier, par ex, aux membres élus de l'UMP...On n'en serait pas là !
Pourquoi les 3 Ordres réunis en A.N ont ils trouvé le courage d'affronter Louis XVI ? Parce qu'ils étaient les représentants d'une Nation qui, ils le savaient, les soutiendraient ! Et dont dépendait leur avenir !
Je comprends, effectivement, que les choses soient durs pour un "nouvel élu" de se démarquer, dès lors que les "anciens" continuent de prôner "l'étiquette" en tout lieu.
Et là encore...Si les députés avaient un peu de jugeote, ils n'auraient pas applaudi l'inversion du calendrier, qui renforçait nécessairement leur interdépendance à l'Exécutif.
Mais bon...Quand on ne comprend pas ce qu'est un "contre pouvoir" et qu'on ne veut pas en être un ...
Là encore, le PE - qui a pourtant moins de prérogatives - n'a pas, lui, commis cette bétise ! Il a demandé l'élection de ses membres...AVANT celle de la Commission !
Le truc est franchement hallucinant quand on y pense...Les députés qui ont un pouvoir étendu - via la DDHC arme nucléaire législative - font tout pour le diminuer...Et le PE, qui n'en a pas, fait tout pour grapiller du pouvoir ! Comprenne qui pourra !
Vous dites que le comportement d'un député dépendra de la manière dont il a été élu. J'adhère. Il n'en demeure pas moins, si je puis dire, que même élu "à la sauvette" un élu trouvera toujours le soutien de "sa" circonscription (sinon plus)...Ce qui ne sera pas le cas d'un député au PE...Elu sous un scrutin particulièrement pénalisant pour l'identification.
Or, et le paradoxe est bien là...L'élu qui ne devrait pas se sentir soutenu...Va en permanence faire valoir sa légitimité à la Commission Européenne...Quand celui qui a été élu en France...Va passer, lui, son temps à se priver de ses prérogatives ! Pourtant, l'investiture pour les européennes ou les législatives suit le même fonctionnement...
"Ensuite, son comportement dépend directement de ses ambitions : s'il souhaite être à nouveau investit, ou si sa réélection s'annonce rude, il ne franchira jamais la ligne jaune au moment des votes."
Forcément...Puisque les députés ont été assez bête pour confier le pouvoir d'investir à l'Exécutif ! En le confiant aux membres élus...On n'en serait pas là !
Du reste...La "neutralité" n'est pas le garant d'une montée dans les échelons. C'est, tout au contraire, la présence médiatique...Ou à tout le moins le soutien populaire, qui va forcer la destinée.
Et cela ne date pas d'aujourd'hui. Pourquoi Louis XVI n'a t il pas embastillé la bande d'écervelés se réclamant de la Nation...Comme il aurait pu très bien le faire, via lettres de cachet ?
Parce que l'époque disposait d'une arme nouvelle appelée...La presse ! Et que les députés vont faire en sorte de prévenir les Français des événements ! Bref, là où Louis n'a pas vu l'essort de ce que nous appelons l'opinion publique...Les députés, eux, l'ont vu, perçu, et compris qu'elle les soutenait.
Pourquoi vous a t on - en partie - soutenue M. TARDY sur le projet HADOPI ? Parce que vous avez fait appel...Aux internautes ! Et c'est grâce à eux, qui ont relayé vos messages, que vous avez pu exprimer vos griefs ! Même s'ils n'ont pas tous été entendus...Vous avez pu vous exprimer.
Pourquoi vos collègues de Lyon ont ils obtenu une dérogation au travail dominical ? Parce qu'ils ont activé "leur réseau" ! Et fait appel, notamment, au cardinal BARBARIN, qui est très populaire...Or, M. SARKOZY ne pouvait ignorer que "catholiques = électeurs"
Vos collègues de 1789 ne s'y sont pas pris autrement. Ils ont demandé à leurs amis "journalistes" de faire connaiitre les activités de l'A.N. De relayer l'espoir qu'elle véhiculait. Et in fine...Qu'a fait Louis XVI (même trop tard) ? Il a accordé le vote par tête...Et la réunion des trois ordres ! Et même repris un Ministre qu'il n'aimait pas beaucoup.
Tiens...Parlons en de ce Ministre. Qu'a t il fait ? Il a réussi à devenir incontournable ! Comment est il "monté en grade" ? Grâce aux...Français ! Comment ? En leur faisant connaître un rapport détaillé des comptes du pays ! NECKER a si bien sur se servir des "médias" de son époque qu'il est, à ce jour, le seul et l'unique Ministre des Finances dont la popularité a atteint des sommets !
Votre collègue "Copé" est un NECKER en sommeil à mon sens. Il sait bien que M. SARKOZY ne l'apprécie pas beaucoup. Alors que fait il ? Il s'appuie sur "la majorité" ! Il met aisément le bilan de M. BERTRAND au feu..Et tente, vaille que vaille, de devenir l'idole de l'UMP militante. Et ma foi...Il a l'air de plutôt bien se débrouiller !
Bref, d'une certaine manière, M. COPE est l'ex à suivre...En ce qui concerne le rapport de force. S'il a décidé de se servir du Parlement pour lui même...Rien ne vous empêche de faire de même...Pour le Parlement, lui même !
Comment ? En imitant vos collègues du PE - demander à M. LAMASSOURE - ou bien vos prédécesseurs de 1789 !
Le plus dur, maintenant, est d'arriver à faire comprendre à vos collègues qu'ils ont été élu pour FAIRE LA LOI pas pour jouer les moines copistes !
"Celà me coûte souvent cher politiquement, mais j'espère garder cette liberté le plus longtemps possible."
Forcément que vous payez un coût politique...Mais c'est temporaire. Vos collègues sont d'une lâcheté confondante pour la plupart. Alors servez vous en. S'ils ont besoin d'un chef...Allez y.
Après tout, si l'armée française a eu besoin de Jeanne pour comprendre qu'elle était forte et pouvait être victorieuse...Peut être la majorité PARLEMENTAIRE (et non présidentielle ! La France n'est pas les USA !) a t elle besoin que vous donniez l'assault pour vous suivre.
La méthode gagnante pour être médiatique, populaire, et réélu...Vous la connaissez déjà :
1. RESPECTER LE MANDAT QUI EST VOTRE : à savoir respecter les engagements que vous avez pris dans la mesure du possible. (Ex : la France subit une crise économique. Il n'est pas possible de diminuer les impots. En revanche changer d'engagement parce que le Président de la République est lunatique ne marche pas)
2. Avoir des rendez vous médiatiques réguliers : du style..GRAND ORAL des Ministres, à l'ex de ce que fait le PE....Ou M. DOSIERE sur les finances.
3. Vous prenez votre courage à deux mains...Et, au choix :
-vous embrassez MORANO
-vous embrassez DATI
-vous embrassez CARLA
-vous embrassez RAMA
Attention...Un vrai baiser...Limite de cinéma.
Les médias adorant les "passions" fulgurantes...Vous êtes sur que vous serez, le soir même, au JT. Carton gagnant si vous choisissez RACHIDA...Et encore mieux CARLA. Et par la suite, vous aurez un bon "standard" médiatique. Les médias étant toujours avides de rencontrer les gens qui osent. Avec un peu de chance, la ménagère de 50 ans vous ayant vu...On vous réinvitera très, très régulièrement...Pour parler de tout...Et parfois de politique !
N'ayez aucune crainte...Vous ne pouvez pas faire mieux que M. SARKOZY :
-épouser une cousine
-tromper la cousine...Avec la femme qu'on a marié récemment...A un ami (dans le genre trahison !)
-divorcer de la cousine
Pas très catholique ces attitudes d'ailleurs...