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Comité départemental loup à ANNECY : forte baisse des attaques

J'ai assisté ce vendredi au Comité départemental loup en Préfecture de la Haute-Savoie.

Cette réunion a été l'occasion  :

  • de faire le bilan provisoire des dommages de l'exercice 2010
  • de faire le bilan de la saison d'estive
  • d'analyser le bilan des données récentes
  • de faire le bilan sur la mise en oeuvre du soutien au pastoralisme en présence des prédateuirs

Ce qu'il faut retenir, c'est que nous assistons sur 2010 a une nette baisse du niveau des attaques par rapport aux années 2007, 2008 et 2009 (voir graphiques ci-dessous).

Le rapport du suivi hivernal permet de conclure à une présence minimale de 3 individus sur la ZPP des Glières (contre 9 en 2009).

Au-delà des mesures de protection prises par les bergers, il apparaît donc clairement que le braconnage d'un loup et le prélèvement d'une louve (sur la ZPP des Glières) sont les 2 évènements majeurs qui ont conduits à cette forte baisse des dommages aux troupeaux.

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Commentaires

  • Bonjour,

    Je trouve votre conclusion quelque peu simpliste, car elle insinue que pour résoudre la question des attaques, il suffit de réduire la, population des loups. Comme si, pour faire baisser le chômage, il suffisait de radier des DE.....

    De plus, vous semblez approuver la destruction d'une espèce protégée au regard de ce résultat : la fin justifie-t-elle les moyens?

    Ne serait-ce pas également la conséquence d'une protection plus active des troupeaux par les bergers?

    Quid du bilan de ces mesures sur le département ?

    Comment se fait-il que nous accumulions un tel retard sur nos voisins italiens et espagnols qui cohabitent avec cette espèce, et ont identifié les meilleurs pratiques? La France s'en inspire-t-elle?

    Il semblerait plutôt que nous privilégions la solution simpliste et populiste -clairement électoraliste, quelle que soit la couleur politique du gouvernement d'ailleurs- de l'élimination physique, alors que la pression est toute relative.

    Par contre, pas un mot sur la restructuration de l'élevage ovin, notamment en zone de montagne.

    Sur son déclin inexorable en raison de la concurrence étrangère. Le cœur de l'enjeu est pourtant là : comment aider nos éleveurs, qui concourent aussi à entretenir nos paysages sans qu'on puisse les réduire à des jardiniers, à vivre de leur travail, compte-tenu de leurs contraintes, dont le loup fait partie. Celui-ci est un bouc-émissaire, tellement pratique pour éviter d'affronter le problème de l'avenir de cette filière.

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