Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Coupe du monde de course d'orientation à ANNECY

    La coupe du monde de course d'orientation se déroule les samedi 2 et dimanche 3 octobre à Annecy - Le Semnoz.

    Aujourd'hui se tenaient sur le Paquier les épreuves de course nationale moyenne distance (le matin) et de sprint international (le soir) avec passage dans la vielle ville d'Annecy.

    J'ai participé à l'Orient'Show ERDF organisé par le comité départemental : l'occasion de découvrir cette discipline en grandeur réelle au travers de deux parcours sur le Paquier.

    Demain, place à la coupe du monde longue distance dans le Semnoz (au niveau des Puisots). Vous pourrez admirer sur écran géant les compétiteurs en action et à nouveau vous initier en famille à la course d'orientation (parcours tout public) de 9 heures à 17 heures (village partenaires, stands, animations ...)

    La route du Semnoz sera bloquée toute la journée de dimanche : navette gratuite disponibles au départ du parking du Libellule et du camping du Belvédère.

    Toutes les infos sur www.wcup2010.fr

    P1080770.JPGP1080774.JPGP1080776.JPG 10 - 02oct DL3.jpg

    Coupe du monde Orientation.jpg

  • 6ème salon Equid'Espaces à LA ROCHE-SUR-FORON

    Inauguration ce soir de la 6ème édition du salon Equid'Espaces par Pierre Durand, champion olympique de sauts d'obstacles aux JO de Séoul en 1988.

    Cette manifestation est désormais un rendez-vous majeur du mois d'octobre, qui tient son rang dans le monde des salons équestes français.

    Jusqu'à dimanche soir, au Parc des Expositions de La Roche-sur-Foron, Equid'Espaces propose, dans une ambiance conviviale, un programme très varié où sont déclinées toutes les facettes de l'équitation :

    • vente de chevaux
    • concours
    • matériels
    • spectacles et animations

    Quelques chiffres sur le salon :

    • 110 exposants
    • 400 chevaux
    • 6 carrières d'évolution
    • 25 000 m2 d'exposition
    • 18 000 tonnes de sable
    • 7 300 m2 de pistes
    • 350 boxes sur le site

    L'invité d'honneur de cette année est la Camargue

    P1080717.JPGP1080728.JPG09 - 1 oct Equi'Espace.jpg

  • Projet de loi organique relatif à la gestion de la dette sociale

    Gros débat mercredi matin, en commission des Lois, sur la gestion de la dette sociale.

     

    Une majorité de députés a rejeté, en commission, le vote de l’allongement de la durée de vie de la CADES de 4 ans. Le motif du rejet : on transférait ainsi le paiement des dettes de la période 2009-2011 aux générations futures (paiement de 2021 à 2025).

     

    De quoi s’agit-il :

     

    Compte tenu de la crise économique et des effets sur l’emploi et les recettes de la sécurité sociale, les déficits sociaux cumulés, portés par  l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS), atteindront, pour la seule période 2009-2011, près de 80 Mds€.  

     

    Lors de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2010, le Gouvernement s’est engagé, à la demande des députés du Groupe UMP, à apporter une solution durable au problème de la dette sociale aujourd’hui portée par l’ACOSS.

     

    A la suite des travaux de la commission de la dette sociale (qui comprenant sept députés et sept sénateurs), le ministre des comptes publics, François Baroin, a présenté, le 13 juillet dernier, le projet de loi organique relatif à la dette sociale dont l’objet principal est d’allonger la durée de vie de la Cades de 4 ans.

     

    Ce projet de loi organique est une des pièces maîtresses du schéma de reprise de la dette sociale, qui permettra de reprendre près de 130 milliards d’euros et qui sera intégré au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2011. Ce schéma prévoit ainsi :  

    • un apport de ressources nouvelles à hauteur de 3,2 Mds€ à partir de 2011 (reprise de 34 milliards de « déficit structurel »)
    • un allongement de la durée de vie de la CADES, limité à 4 ans pour reprendre la dette liée à la crise (soit 34 milliards de « déficit de crise »)
    • un apport de ressources et d’actifs du Fonds de réserve des retraites (F2R) destiné à reprendre les déficits de la branche vieillesse de 2011 à 2018, date de la fin de la montée en charge de la réforme des retraites (soit environ 62 milliards d’euros).

    Ce schéma permet de concilier deux objectifs : ramener les besoins de financement de l’ACOSS à des niveaux plus conformes à la mission de l’Agence, à savoir la gestion de trésorerie, mais aussi de prendre en compte les circonstances exceptionnelles liées à la crise économique qui limitent les possibilités d’augmentation des prélèvements obligatoires.

     

    La mise en œuvre de la réforme suppose de modifier l’ordonnance n° 96-50 du 24 janvier 1996, qui prévoit que les nouvelles reprises de dette doivent être accompagnées d’une augmentation des recettes de la caisse, de manière à assurer le non allongement de la durée d’amortissement de la dette sociale. Tel est l’objet de ce projet de loi organique.

  • Intervention ce soir à 19 heures 05 dans le journal des Alpes de France 3

    Je serai interviewé ce soir, sur le projet de loi immigration, dans le cadre du journal des Alpes de France 3 (en duplex du siège de France Télévision).

    Nous avons commencé cet après-midi l'examen des amendements liés aux dispositions relatives à la nationalité et à l'intégration :

    • L’article 1er A, issu d’un amendement de Mme Sandrine Mazetier, prévoit un bilan triennal sur la politique française d’immigration, assorti d’un débat parlementaire.
    • A l’article 1er, un amendement du rapporteur recentre le dispositif de raccourcissement de la période de stage préalable à l’acquisition de la nationalité sur les parcours exceptionnels d’intégration.
    • Aux articles 2 et 2 bis, un amendement du rapporteur prévoit de préciser par la voie règlementaire le niveau et la certification de la connaissance de la langue française requise des candidats à la naturalisation et des conjoints de Français souhaitant acquérir la nationalité française.
    • L’article 2 ter, issu d’un amendement du rapporteur, prévoit que les personnes accédant à la nationalité française déclarent leurs autres nationalités et précisent les nationalités auxquelles elles renoncent.
    • A l’article 3, sur proposition de Mme Sandrine Mazetier, il a été décidé que la charte des drois et des devoirs du citoyen français sera remise à chaque jeune Français à l’occasion de la journée d’appel et de préparation à la défense.
    • L’article 3 bis, adopté sur proposition du Gouvernement, complète les dispositions du code civil relatives à la déchéance de nationalité pour y inclure les personnes condamnées pour crimes ou violences ayant entraîné la mort de dépositaires de l’autorité publique.
    • L’article 3 ter, issu d’un amendement du rapporteur, allonge à trois ans les délais dans lesquels le décret de retrait de la nationalité peut être pris par l’exécutif.
    • L’article 5 bis, issu d’un amendement du Gouvernement, oblige les sociétés cotées à inclure dans leur rapport social et environnemental annuel la présentation de leurs actions contre les discriminations et pour la promotion de la diversité. 

    France 3 Alpes jpg.jpg

  • Examen du projet de loi immigration dans l'hémicycle

    L'Assemblée nationale a commencé hier après-midi l'examen du projet de loi sur l'immigration :

    • intervention du ministre
    • intervention des 2 rapporteurs
    • vote sur 2 motions

    ... et 33 orateurs en Discussion Générale (DG)

    L'examen des amendements doit débuter ce mercredi à 15 heures.

    La vidéo de mon intervention en DG ... à 0 heure 15 ce matin

    Dauphine.jpg

  • Audition de Jean-Claude Volot, médiateur de la sous-traitance

    Ce matin, la commission des Affaires Economiques auditionne Jean-Claude Volot, médiateur de la sous-traitance (nous l’avions déjà auditionné le 7 juillet dernier).

    Gros débat et beaucoup de questions sur les conclusions de son rapport sur les relations interentreprises et la sous-traitance.

    Orateur du groupe UMP, je suis intervenu en préambule à l’intervention du médiateur :

    Depuis le lancement des Etats Généraux de l’Industrie, les députés de la commission des affaires Economiques ont souligné, à plusieurs reprises, l’attente des PME concernant des mesures fortes et volontaristes permettant le maintien d’un tissu économique dynamique de nos PME sous-traitantes françaises.

    Monsieur le médiateur de la sous-traitance, il vous a été demandé, le 22 juin dernier, par le Ministre chargé de l’Industrie, Christian Estrosi et le Secrétaire d’Etat, chargé du commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme, des services et de la Consommation, Hervé Novelli, d'examiner les pratiques de la sous-traitance au regard des règles du droit et d’étudier l'opportunité d'engager une modification de la législation qui lui est applicable

    Vous avez ainsi remis le 30 août 2010 votre rapport sur « le dispositif juridique concernant les relations interentreprises et la sous-traitance »

    En synthèse, vous recommandez, dans vos conclusions, de ne pas réformer la loi de 1975 « qui donne toute satisfaction au secteur du BTP, pour lequel elle a été conçue à l'origine », (et qui ne concerne les autres secteurs d'activité qu'à la marge).

    Dans un article du « Moniteur », en date du 31.08.2010, la FFB estime que « Jean-Claude Volot a bien compris la spécificité de notre secteur. Même si tout n'est pas rose dans nos relations de sous-traitance, les textes existant fonctionnent plutôt bien, et il paraît judicieux de réserver les évolutions de la réglementation aux entreprises industrielles ».

    Toutefois, votre rapport préconise de mieux faire appliquer les textes et constate que l'arsenal juridique existant permet déjà de lutter contre la plupart des mauvaises pratiques rapportées par les sous-traitants.

    Vous proposez au gouvernement une démarche en plusieurs étapes :

    Tout d’abord, il s’agirait de compléter le dispositif actuel par des sanctions appropriées.

    En effet, votre rapport passe en revue l’ensemble du dispositif législatif en vigueur en matière de sous-traitance (code civil, loi de 1975, articles L. 441-6 et L. 442-6 du code de commerce, loi Gayssot, etc.) ainsi que son application et recense de manière non exhaustive, trente-cinq pratiques abusives stigmatisées notamment par la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) qui sont autant d’entorses aux lois existantes.

    A cet égard, vous ne manquez pas de pointer du doigt la défaillance de l'Etat, qui n'a pas su ou voulu utiliser les moyens d'action dont il dispose, alors que les sous-traitants croient encore trop souvent à la réalité de leur faute pour pouvoir agir :

    Vous dîtes ainsi « ... avant de légiférer, il faut commencer par faire appliquer la loi, telle qu'elle existe aujourd'hui, même si un certain nombre d'articles demandent à l'évidence à être modifiés, complétés ou précisés ».

    Ensuite, vous proposez une nouvelle loi cadre, sur le modèle de la loi italienne du 18 juin 1998 sur la sous-traitance, qui « définisse les relations interentreprises industrielle et fixe les grandes orientations pour lutter contre les mauvaises pratiques dans ce domaine ».

    Une loi qui fixe les grandes orientations comme : l’obligation d'établir un contrat écrit, une présomption d'acceptation des sous-traitants connus du donneur d'ordres, le respect des droits de propriété intellectuelle ou encore l’interdiction de clauses répertoriées comme abusives, etc.

    Ce nouveau dispositif permettrait, selon vous, « de rendre le droit applicable aux relations interentreprises industrielles plus visible et plus lisible » et surtout d’éviter de répondre au cas par cas à de simples préoccupations sectorielles : un jour le bâtiment, le lendemain les transports routiers, le secteur du luxe, ou encore la grande distribution, etc.

    En pratique, cette recommandation nécessiterait la désignation ou la mise en place de structures de régulations, qui pourraient s’inscrire dans le cadre de la politique de filières voulue par le gouvernement.

    Il conviendrait également, à l’instar des professions du BTP qui ont su, selon vous, «s'organiser pour établir en leur sein des relations apaisées et régler en interne et par la voie de la conciliation la plupart des conflits qui peuvent naître entre leurs adhérents », de développer les bonnes pratiques au sein des branches professionnelles.

    Vous préconisez « faire monter en puissance la médiation interentreprises industrielles et de la sous-traitance, en la dotant de pouvoirs, et inciter les branches professionnelles à développer une médiation interne. La médiation offre en effet l'énorme avantage de laisser la relation client-fournisseur dans le cadre contractuel et de ne pas la porter immédiatement au niveau contentieux. (…) Il faut aussi veiller à ce que les chartes de bonnes pratiques, qui se sont multipliées, ne restent pas incantatoires mais connaissent une réelle mise en œuvre ».

    L’Etat souhaite multiplier à l’avenir les structures de médiation qui servent ainsi d’aiguillon envers des entreprises qui restent cependant encore très partagées sur ce mode d’intervention, échaudées par l’inertie de ces instances notamment dans le secteur automobile qui a créé le Centre de médiation de la filière automobile.

    Il appartient désormais au gouvernement, au vu de vos travaux, de définir les solutions qui lui paraissent les plus opportunes.

    Une « large consultation » est d’ores et déjà engagée avec les acteurs industriels et les organisations professionnelles et syndicales, sur les suites concrètes à donner aux conclusions et recommandations du rapport.

    Les arbitrages devront être rendus d'ici la fin octobre 2010.

    P1080713.JPG