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64ème congrès de la FDSEA Haute-Savoie à BONNEVILLE

Ce matin se tenait le traditionnel congrès de la FDSEA à Bonneville, en présence de Dominique BARRAU, secrétaire général de la FNSEA.

Martial Saddier, en tant que député maire de Bonneville, a fait le point sur les mesures gouvernementales mises en place en 2010. Il a également annoncé publiquement que le prochain congrès de l'ANEM (Association Nationale des Elus de la Montagne) se tiendrait en Haute-Savoie.

Lors de son rapport d'activité, André Pernoud, président départemental de la FDSEA, est revenu sur la problématique de la baisse du revenu des agriculteurs (-20% en 2008 et -34% en 2009).

Il a également évoqué le problème du foncier : projet des JO, cohabitation entre SAFER et EPFL ... et le problème de l'occupation des terrains par les gens du voyage et de leur indemnisation.

La FDSEA souhaite une meilleure régulation des loups et souhaite des actions davantage concertées concernant le problème des sangliers qui dévastent les prairies à vocation économique.

Le campagnol a provoqué des ravages en 2010 : 316 exploitations concernées pour plus de 3200 ha touchés. Il est urgent de mettre en place un fonds de mutualisation (via Union Européenne ?).

Enfin, le président départemental a fait un point sur la fusion des chambres d'agriculture de Savoie et de Haute-Savoie.

Le rapport d'orientation a traité de la question des outils à mettre en oeuvre au niveau des exploitations, des filières ou des marchés pour faire face à la dérégulation.

Enfin, une information a été donnée sur le lancement d'une grande consultation des réseaux de terrain et des filières pour la mise en oeuvre d'un Projet Agricole Politique des Savoie (PAPS).

Mesures de l’Etat en faveur de l’agriculture de montagne :

 

Composée aux ¾ d’élevages, l’agriculture de montagne doit faire face à des difficultés importantes :

  • Faibles revenus,  inférieurs d’1/3 à la moyenne nationale
  • Perte de terres agricoles : 4 fois plus rapide en zone de montagne que la moyenne nationale

Ainsi dès son arrivée, le Ministre de l’Agriculture a eu une attention  particulière pour sécuriser le revenu des éleveurs de montagne : 

  • il sécurisé la PHAE (240 M€ Etat+UE dont 60% pour la montagne)
  • il a revalorisé l’ICHN (env. 552 M€ Etat+UE dont 82% en montagne)
  • dans le cadre du PSEA, 30 M€ supplémentaires pour l’élevage 
  • le bilan de santé réoriente 1,4 Mds€ vers les productions fragiles au 1er rang desquels les élevages à l’herbe de montagne
  • il s’est battu, dans le cadre de la réforme de la PAC post-2013, pour une politique ambitieuse de compensation des handicaps naturels

 

Le maintien d’une agriculture de montagne dynamique passe par une politique en faveur des produits de qualité et une meilleure valorisation du prix de ces produits.

Généraliser la mention « produit de montagne » à l’échelle européenne pour mieux la valoriser. 

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