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  • Suivez les résultats des cantonales en Haute-Savoie EN DIRECT sur mon blog

    Dimanche 20 Mars à partir de 19 heures

     Retrouvez sur ce blog

    EN DIRECT de la Préfecture

    de la Haute-Savoie 

    ou sur www.lioneltardy.org 

     Tous les résultats des cantonales en Haute-Savoie minute par minute

    Mise à jour à 20 heures 50 :

    Canton ALBY-SUR-CHERAN : définitif

    Total canton : définitif

    • Martin (SE) = 1239 voix (31,14%)
    • Bauquis (SE) = 960 voix (24,13%)
    • Juillet (EE) = 728 voix (18,30%)
    • Merkel (FN) = 521 voix (13,09%)

    Mûres : 263 votants (48%) résutat définitif

    • Bauquis (SE) = 83 voix ( (32,29%)
    • Martin (SE) = 55 voix (21,40%)
    • Juillet (EE) = 47 voix (18,28%)

    Canton ABONDANCE : définitif

    Total canton : définitif

    • Rubin (UMP) = 834 voix (34,55%)
    • Bel  = 823 voix (34,09%)
    • Blanc = 451 voix (18,68%)

    Canton SAINT-JULIEN : définitif

    Total canton : définitif

    • Etallaz = 1883 voix (25,02%)
    • Viellard  = 1480 voix (19,67%)
    • Barbier = 1235 voix (16,41%)
    • Jouvenoz (UMP) = 922 voix (12,25%)

    Canton FRANGY : définitif

    Total canton : définitif

    • Rabatel = 1288 voix (45,85%)
    • Gauthier = 383 voix (13,63%)
    • Chamosset = 329 voix (11,71%)
    • Bardoux = 302 voix (10,75%)

    Canton ANNEMASSE NORD : définitif

    Total canton : définitif

    • Bardet = 2824 voix (41,06%)
    • Tournier-Colletta  = 1425 voix (20,72%)
    • Guerini = 1326 voix (19,28%)
    • Bouchaud = 891 voix (12,96%)

    Canton ANNECY-VIEUX : définitif

    Total canton : définitif

    • De Menthon (UMP) = 5029 voix (42,67%)
    • Littoz-Baritel  = 2368 voix (20,09%)
    • Pasquier = 1927 voix (16,35%)
    • Adobati = 1923 voix (16,32%)

    Canton CLUSES : définitif

    Total canton : définitif

    • Mivel (DD) = 1510 voix (28,81%)
    • Martin (FN)  = 1463 voix (27,91%)
    • Tavernier (UMP) = 785 voix (14,98%)

    Canton DOUVAINE : définitif

    Total canton : définitif

    • Barras (UMP) = 1201 voix (20,05%)
    • Neury  = 974 voix (16,26%)
    • Petit = 794 voix (13,26%)
    • Favre = 785 voix (13,11%)

    Canton REIGNIER : définitif

    Total canton : définitif

    • Sonnerat = 1573 voix (29,19%)
    • Forel  = 1141 voix (21,17%)
    • Delieutraz = 959 voix (17,80%)
    • Jimenez = 756 voix (14,03%)

    Canton SAMOENS : définitif

    Total canton : définitif

    • Mogenet (NC) = 851 voix (4é,385%)
    • Grandcollot (UMP)  = 617 voix (30,73%)
    • Boulogne = 339 voix (16,88%)

    Canton ANNECY CENTRE : définitif

    Total canton : définitif

    • Rigaut (MP) = 1473 voix (41%)
    • ASTORG (EE) = 725 voix (20%)
    • Favre (FN) = 640 voix (18%)
    • Duperthuy (PS) = 551 voix (15%)

    Canton LA ROCHE SUR FORON : définitif

    Total canton : définitif

    • Duvernay (SE) = 2722 voix (39,26%)
    • Arcade (DD) = 1325 voix (19,11%)
    • Bartheye = 1019 (14,70%)
    • Saillet = 864 voix (12,46%)
    • Ramos = 605 voix (8,73%)

    Canton d'ANNECY-NORD-OUEST : definitif

    Total canton : définitif

    • Jeantet (PS) = 4030 voix (34,30%)
    • Carbonnel (UMP) = 3014 voix (25,65%)
    • Milano (FN) = 2229 voix (19,82%)
    • Collinet (EE) = 1678 voix (14,28%)

    Poisy : definitif

    • Jeantet (PS) = 620 voix
    • Carbonnel (UMP) = 531 voix
    • Milano (FN) = 316 voix
    • Collinet (EE) = 288 voix

    Meythet : definitif

    • Jeantet (PS) = 774 voix
    • Carbonnel (UMP) = 319 voix
    • Milano (FN) = 399 voix
    • Collinet (EE) = 178 voix

    Balme de Sillingy : definitif

    • Jeantet (PS) = 449 voix
    • Carbonnel (UMP) = 319 voix
    • Milano (FN) = 253 voix
    • Collinet (EE) = 132 voix

    Choisy : definitif

    • Jeantet (PS) = 159 voix
    • Carbonnel (UMP) = 112 voix
    • Milano (FN) = 88 voix
    • Collinet (EE) = 62 voix

    Epagny : definitif

    • Jeantet (PS) = 312 voix
    • Carbonnel (UMP) = 218 voix
    • Milano (FN) = 154 voix
    • Collinet (EE) = 156 voix

    Lovagny : definitif

    • Jeantet (PS) = 142 voix
    • Carbonnel (UMP) = 85 voix
    • Milano (FN) = 75 voix
    • Collinet (EE) = 56 voix

    Canton SAINT-JEOIRE : definitif

    Total canton : définitif

    • Pittet (UMP) = 2030 voix (58,47%) ELU
    • Moccozet = 856 voix (24,65%)
    • Dardenne = 586 voix (16,88%)

    Canton SAINT-GERVAIS : definitif

    Total canton : définitif

    • Peillex (DD) = 2200 voix (38,79%)
    • Petit-Jean = 988 voix (17,42%)
    • Nardi = 535 voix (9,43%)

    Canton FAVERGES : definitif

    Total canton : définitif

    • Losserand (UMP) = 2126 voix (46,12%)
    • Chaffarod = 804 voix (17,44%)
    • Loge = 694 voix (15,05%)

    Canton de THONON OUEST : définitif

    Total canton : définitif

    • Denais (MP) = 2738 voix (31,17%)
    • Constantin (PS) = 1946 voix (22,15%)
    • Chevallay (FN) = 1460 voix (16,62%)
    • Burnet (EE) = 1090 voix (12,41%)

    Anthy : définitif

    • Denais (MP) = 196 voix
    • Constantin (PS) = 114 voix
    • Chevallay (FN) = 67 voix

    Draillant : définitif

    • Denais (MP) = 76 voix
    • Constantin (PS) = 35 voix
    • Brunet (EE) = 34 voix

    Allinges : définitif

    • Denais (MP) = 295 voix
    • Constantin (PS) = 200 voix
    • Chevallay (FN) = 244 voix

    Cervens : définitif

    • Denais (MP) = 63 voix
    • Constantin (PS) = 50 voix
    • Mocellin (gauche = 116 voix

    Margencel : définitif

    • Denais (MP) = 116 voix
    • Constantin (PS) = 52 voix
    • Chevallay (FN) = 78 voix

    Perrignier : définitif

    • Denais (MP) = 152 voix
    • Constantin (PS) = 65 voix
    • Brunet (EE) = 74 voix

    Sciez : définitif

    • Denais (MP) = 325 voix
    • Constantin (PS) = 208 voix
    • Chevallay (FN) = 217 voix
  • Assemblée générale de l'ONM à RUMILLY ... et inauguration du salon du chocolat à SEYNOD

    L'association nationale des membres de l'Ordre National du Mérite section 74, tenait ce matin son assemblée générale au Quai des Arts à Rumilly.

    Après les travaux, la présidente départementale, Hélène Blanc, a procédé à la remise de brevets, puis a un dépôt de gerbe au Monument aux Mort.

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    J'ai ensuite assisté à l'inauguration du traditionnel salon du chocolat de Haute-Savoie à Seynod (Cap Périaz).

    Ce salon se tient jusqu'à dimanche soir 18 heures ... je vous invite ... après avoir voté ... a venir y découvrir la fabrication de la plus grosse cocotte en chocolat du monde, par les élèves du CFA de Groisy !

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  • Assemblée générale de France Adot à SEYNOD

    L'Association pour le Don d'Organes et de Tissus humains (ADOT) de Haute-Savoie tenait son assemblée générale ce vendredi soir à Seynod.

    Les greffes d'organes sont en hausse en 2010 :

    Alors que l'activité de greffe d'organes semblait avoir atteint un pallier en 2008, les nouveaux chiffres publiés par l'Agence de Biomédecine témoignent d'une légère augmentation de +2,7% avec 4 075 greffes d'organes en 2010, contre 4 580 en 2009.

    Malgré cette tendance, le fossé entre le nombre de greffons et de patients en attente reste vertigineux. Chaque année, plus de 14 400 personnes ont besoin d'une greffe d'organes.

    Les greffes cardiaques et cardio pulmonaires restent stables. Les greffes hépatiques, pulmonaires et rénales sont en légère hausse.

    Ainsi, en 2010, 244 greffes de poumons, 1092 greffes du foie et 2 889 greffes rénales ont été réalisées.

    Seul bémol, l'Agence de la Biomédecine fait état d'un recul du nombre de donneurs prélevés. Ainsi, 1 476 donneurs ont effectué un prélèvement d'organes en 2010, contre 1 481 en 2009.

    Lors de cette assemblée générale, je suis intervenu pour faire le point sur le projet de loi relatif à la bioéthique :

    Ce projet de loi a été présenté en Conseil des ministres le 20 octobre 2010, examiné en commission les 25 et 26 janvier 2011 ... et enfin examiné dans l'hémicycle le mardi 8 février 2011.

    La dernière loi sur la bioéthique de 2004 avait posé 3 principes majeurs encadrant le don d'organes :

    • le consentement présumé
    • la gratuité du don
    • l'anonymat entre le donneur et le receveur

    A l'issue de la première lecture, le projet de loi sur la bioéthique a réaffirmé ces principes, tout en permettant une meilleure information sur le don d'organes afin de sensibiliser la population au don et d'élargir le champ des donneurs potentiels.

    Deux nouveautés importantes en matière de don d'organes ont été introduites :

    • Le cercle des personnes vivantes concernées par le don d'organe a été élargi. Limité jusqu'à présent à la famille proche (en 2004, un premier élargissement avait été réalisé au-delà des pères, mères, frères et soeurs), le texte prévoit désormais d'étendre les possibilités de don d'organe au-delà du cercle familial tout en posant des conditions. Les liens affectifs entre un donneur et un receveur devront être "étroits et stables". Cet amendement a été adopté contre l'avis du Gouvernement.
    • Le texte valide la pratique du don d'organe croisé. Lorsqu'il existe une incompatibilité médicale au sein d'un couple donneur-receveur, une personne vivante ayant déjà exprimé une intention de don au bénéfice d'un receveur en attente d'un organe peut sevoir proposer le recours a un don croisé d'organe.

    Monsieur Frantz Immer, directeur de Swizz Transplant, a clôturé l'assemblée générale en faisant un point sur la loi tranaplantation de 2007 et en faisant le point sur le principe de l'allocation d'organes entre la Suisse et la France.

    plus d'infos sur : www.france-adot.org 

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  • Audition à l'Assemblée nationale de la candidature d'ANNECY 2018

    Ce mercredi après-midi, une vingtaine de députés de la Commission des Affaires Culturelles et de l'Education, ont assisté à l'audition de Charles Beigbeder, président de la candidature d'Annecy aux JO d'hiver de 2018, accompagné de Pierre Mirabaud, directeur général de la candidature.

    Après la présentation du dossier de candidature, les questions des députés ont tourné essentiellement autour de la promotion de la candidature au niveau local, national et international.

    Comme la fort justement soulignée Françoise de Panafieu, le dossier technique est bon, la visite de la commission d'évaluation s'est bien déroulée ... il faut maintenant donner envie au CIO de confier les JO d'hiver 2018 à Annecy, il faut que la France s'approprie la candidature.

    Présent lors de l'audition, j'ai réaffirmé aux membres de la commission mon souhait de voir s'organiser au plus vite une réunion commune adressée à l'ensemble des députés et sénateurs, afin de leur permettre de prendre connaissance du dossier afin de pouvoir en faire la promotion lors de leurs différents contacts avec des personnalités étrangères lors des réunions des groupes d'amitiés, des missions ou des déplacements qu'ils sont amenés a effectuer dans le cadre de leur mandat national.

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  • Réunion à l'Assemblée sur la crise nucléaire au Japon

    Ce mercredi j’ai assisté à l’importante réunion sur la crise nucléaire au Japon, réunion demandée en urgence à l’initiative de 3 commissions et de l’OPESCT.

    A réunion exceptionnelle, plateau exceptionnel :

    • Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Ecologie
    • Eric Besson, Ministre de l’Energie
    • le président de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN)
    • le directeur général de l’Institut de Radioprotection et de sûreté Nucléaire (IRSN)
    • l’administrateur général du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA)
    • Anne Lauvergeon : présidente du directoire d’AREVA
    • Henri Proglio : PDG d’EDF
    • le président du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire

    Lien vers la vidéo de la réunion

    SITUATION AU JAPON :

    Le séisme, mais encore plus le tsunami qui a suivi, ont frappé de façon dramatique le Japon. Il est actuellement fait état de plus de 10 000 morts, des villes entières ont été entièrement rasées. Nous souhaitons exprimer notre solidarité vis-à-vis du peuple japonais. 

    Au sein de ce drame, cet événement exceptionnel a également entraîné de graves difficultés sur le fonctionnement de plusieurs réacteurs nucléaires, notamment ceux de Fukushima Daiichi avec un accident grave en cours dont la situation évolue d’heure en heure.

    Les autorités japonaises ont accepté lundi l’aide internationale proposée par l’AIEA, la France ayant dès dimanche fait part de sa disponibilité et rappelé la légitimité de l’AIEA sur le nucléaire.

    La radioactivité sur le site rend maintenant la présence humaine impossible à moins de 20 km sauf pour les personnels qui interviennent sur l’accident.

    L’Institut de radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN) dispose d’un réseau de surveillance de la radioactivité constitué de 163 balises de surveillance réparties sur tout le territoire français, dont une balise à Tahiti. Les données sont publiées en temps réel sur le site internet de l’IRSN.

    Compte tenu des rejets massifs de radioactivité auxquels il faut s’attendre, l’IRSN modélise l’évolution du panache radioactif, afin de prévoir son déplacement et anticiper ainsi, le cas échéant, d’éventuelles mesures préventives.

    LA SURETE NUCLEAIRE EN FRANCE :

    La France a très clairement évolué dans la culture de la sûreté et de la transparence dans le domaine du nucléaire.

    La Loi sur la Transparence et la sécurité nucléaire (TSN) de 2006 a notamment doté la France d’une organisation et d’outils puissants en matière de sûreté nucléaire. Cette organisation s’appuie notamment sur l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), autorité administrative indépendante et véritable gendarme du nucléaire. Elle contrôle les sites nucléaires et peut imposer des prescriptions aux exploitants pouvant aller jusqu’à la fermeture en cas de risque grave.

    L’ASN s’appuie notamment sur l’expertise de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) avec ses spécialistes reconnus au niveau international. L’IRSN assure également la surveillance de la radioactivité dans l’environnement via des balises de surveillance réparties sur tout le territoire français (y compris les DOM et à Tahiti) et l’intégralité des mesures est publiée sur Internet.

    Dans le cadre de la loi TSN, Le gouvernement a également mis en place le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN), présidé par le sénateur honoraire Henri REVOL, organe collégial qui permet notamment d’améliorer l’information auprès du grand public.

    Le moindre incident ou dysfonctionnement doit être signalé systématiquement à l’ASN. C’est l’ASN, avec l’appui de l’IRSN, qui évalue et qualifie l’importance de cet incident et les rend publics dans des délais très courts. L’information est donc complètement transparente en France, tous les incidents sont rendus publics.

    Le gouvernement n’attend pas les accidents pour se poser la question de la sûreté et de l’intégration de ces risques dans les centrales. Les différents types de risque, comme le risque sismique et le risque inondations, sont intégrés dès la conception des réacteurs. Par exemple dans le cas de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) : le séisme de référence majoré pris en compte est un séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se situe à 34 km de distance. Il correspond à un séisme 5 fois plus important que le plus grand séisme historique enregistré dans la région (séisme de Bâle en 1356).

    Si les connaissances scientifiques réévaluent le risque à la hausse, l’ASN demande alors à l’exploitant de nouveaux travaux pour y faire face. Cela a par exemple été le cas avec la centrale du Blayais où suite à la tempête de 1999, les digues ont été surélevées car la hauteur de la vague avait été moins bien anticipée, alors que la hauteur d’eau l’avait bien été. Ce retour d’expérience a bénéficié à toutes les centrales.

    Il y aura un retour d’expérience après cet évènement pour en tirer tous les enseignements utiles, les centrales seront réévaluées site par site.

    Cet évènement risque de durer plusieurs semaines.

    LA PLACE DU NUCLEAIRE EN FRANCE :

    Un débat nucléaire aujourd’hui en France serait déplacé : c’est la gestion de crise au Japon qui compte. La priorité en France c’est la compréhension de ce qui se passe au Japon, ce que l’ASN et l’IRSN assurent conjointement.

    La France a fait le choix de l’électricité nucléaire pour des raisons d’indépendance énergétique. Ce choix était visionnaire au vu des tensions qui continuent régulièrement à agiter les marchés des hydrocarbures. Les 58 réacteurs présents en France nous apportent les trois quarts de notre électricité. Ils donnent accès aux ménages et industriels de notre pays à une électricité 40 % moins chère que la moyenne européenne, et génèrent 200 000 emplois. L’électricité nucléaire, de surcroît, n’émet pas de gaz à effet de serre et contribue à la lutte contre le dérèglement climatique.

    Rappelons en France la tenue en 2003 d’un débat national sur les énergies. La commission nationale du débat public a débattu du nucléaire en 2005. Un débat public sur l’EPR de Penly s’est tenu en 2010.

    Dans le cadre du Grenelle environnement, la France a défini un mix énergétique pour 2020, à l’issue de travaux consensuels des comités opérationnels du Grenelle. Ce mix a été traduit par un arrêté du 15 décembre 2009 signé par Jean-Louis Borloo.

    Ce mix repose sur le développement des énergies renouvelables pour atteindre 23% en 2020 dans la consommation finale d’électricité (soit 34% de la capacité de production française en puissance), la poursuite des investissements sur les centrales de pointe au gaz ou au fioul et aussi sur la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires : un à Flamanville en cours de construction et un à Penly pour lequel l’enquête publique est prévu au printemps 2011.

    Le nucléaire, quand on maîtrise bien sa sûreté ce qui est le cas en France, est une bonne énergie décarbonée. On ne peut pas organiser l’économie française uniquement autour des énergies renouvelables. Et il est impossible de faire la bascule du jour au lendemain. Si on voulait sortir du nucléaire, il faudrait prendre du fioul, du gaz, … qui ont un fort impact climatique.

    Le commissaire européen à l’énergie M. Oettinger a proposé de faire des « tests de résistance » réalisés dans toutes les centrales nucléaires européennes, sur la base d’accords volontaires. Un « groupe à haut niveau » définira en avril des critères et normes à la lumière des événements au Japon (tremblements de terre, inondations, attaques terroristes, pannes électriques endommageant les circuits de secours, canicules…).

    Avec 58 réacteurs, la France dispose de la moitié environ des 138 réacteurs de l’Union européenne (viennent ensuite pour n’en citer que trois, le Royaume-Uni avec 19, l’Allemagne avec 17 et la Suède avec 10).

    Nous devrons tirer tous les enseignements de cette catastrophe pour renforcer la sûreté de notre parc nucléaire. C’est l’un des plus sûrs, c’est l’un des plus vérifiés, c’est l’un des plus transparents et il est tout aussi absurde d’affirmer que le nucléaire est condamné par cet accident que d’affirmer qu’il ne nous concerne pas.

    Aucune des questions posées par cette catastrophe ne sera éludée.

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  • Le comité Théodule du jour...

    ... publié au Journal Officiel de ce jour ... s'appelle le Comité national de la gestion des risques en forêt. Comme bien souvent maintenant, il a été créé par voie législative.

    Issu de la Loi de Modernisation Agricole (LMA) ce comité est en fait l'appendice d'un dispositif assurantiel, le "compte épargne pour la forêt", destiné à permettre aux propriétaires forestiers d'avoir une réserve d'argent pour reboiser en cas de tempête.

    Il est intéressant de constater que rien ne figurait dans le projet de loi initial.

    Le dispositif compte épargne pour la forêt est issu d'un amendement porté par le rapporteur au Sénat (mais très certainement écrit par le gouvernement). Le comité théodule n'a lui vu le jour qu'en séance à l'Assemblée nationale, avec un amendement du gouvernement.

    Bien évidemment, pas la moindre étude d'impact ...

    L'utilité de ce comité ne m'apparaît pas franchement évidente.

    Mais comme il a été créé par la loi, il faudra une loi pour s'en débarasser !

  • Audition à l'Assemblée nationale sur le passage à la TNT

    Cet après-midi, dans le cadre du passage de la télévision au tout numérique, la Commission des Affaires culturelles et de l'Education de l'Assemblée nationale a auditionné :

    • Michel Boyon : président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
    • Nicolas About : membre du CSA
    • Alain Méar : membre du CSA
    • Louis de Broissia : président de France Télé Numérique

    Je suis intervenu, lors des questions/réponses, pour attirer l'attention des intervenants sur la difficulté que va représenter la bascule vers le tout numérique dans les secteurs de montagne et pour demander a ce qu'il y ait davantage d'information en direction des collectivités qui souhaitent numériser un émetteur non retenu par le CSA.

  • Tarif social dans la téléphonie mobile et l'internet

    Eric BESSON et Frédéric LEFEBVRE ont présidé une table ronde pour la mise en œuvre d’un tarif social dans la téléphonie mobile et l’Internet. Internet et la téléphonie mobile sont en effet devenus deux outils essentiels au quotidien des Français. 21 millions de Français sont abonnés à internet haut-débit.

    Lors de cette table ronde, Orange, SFR, Bouygues Telecom et les opérateurs virtuels Oméa Telecom, Transatel, Coriolis Telecom, Auchan Telecom, NRJ Mobile, Call In Europe ont signé une convention avec l’État par laquelle ils s’engagent à proposer, dans les 6 prochains mois, une offre mobile qui sera labellisée par l’État « Tarif social mobile ».

    Cette convention et le cahier des charges l’accompagnant fixent les engagements des opérateurs :

    • l’offre sociale comprendra au moins 40 minutes de communications vocales et 40 SMS pour moins de 10 € / mois
    • les bénéficiaires du RSA pourront bénéficier, de façon systématique, de l’offre. Certains opérateurs, qui vont au-delà de cet engagement et proposent des offres grand public sans conditions d’éligibilité, pourront bénéficier du label
    • les abonnés à cette offre bénéficieront d’un fort niveau de protection dans la mesure où :  
      • l’offre sociale est sans engagement de durée, sans frais d’activation, ni frais de résiliation
      • l’abonné sera averti dès que sa facturation dépasse 10€ pour le mois en cours 
      • si l’abonné cesse d’être éligible au « Tarif social mobile », l’opérateur devra l’informer sur les offres les plus adaptées

    Concernant l’internet fixe, le Premier ministre a demandé de mettre en place un tarif social de l’ordre de 20 euros par mois, disponible sur tout le territoire.