Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Comité départemental loup à ANNECY : hausse des attaques en Haute-Savoie en 2011

J'ai assisté ce mardi au comité départemental loup en Préfecture de la Haute-Savoie.

Cette réunion a été l'occasion :

  • de faire le bilan provisoire des dommages de l'exercice 2011
  • d'analyser le bilan des données récentes
  • de faire le bilan sur la mise en oeuvre du soutien au pastoralisme en présence des prédateurs

Le montant des indemnisations a doublé entre 2010 et 2011.

3 autorisations de tir de défense ont été accordées pendant 1 semaines cumulées sur les communes du Grand-Bornand et d'Entremont.

71 contrats de mesures de protection ont été mis en place (contre 52 en 2010) pour un montant de 373 000 euros.

Ce qu'il faut retenir, c'est que nous assistons sur 2011 à une nette hausse du niveau des attaques par rapport à l'année 2010 (mais nettement inférieure aux années 2007, 2008 et 2009) : voir graphiques ci-dessous.

Le rapport de suivi hivernal permet de conclure a une présence minimale de 7 individus (3 adultes et 4 jeunes ?) sur la ZPP des Glières (contre 3 en 2010 et 9 en 2009).

23 zones de présence permanente (ZPP) du loup sont recensée en France : globalement le nombre de loup augmente aussi bien en quantité que spacialement (+15%).

Le protocole d'intervention pour 2012 a fait l'objet d'un arrêté ministériel en date du 2 janvier 2012.

annecy,loup,agriculture,elevage,bovin,caprin,montagneannecy,loup,agriculture,elevage,bovin,caprin,montagneannecy,loup,agriculture,elevage,bovin,caprin,montagneannecy,loup,agriculture,elevage,bovin,caprin,montagne

 

Commentaires

  • Grace à nos grands-parents, nous avons réussi pendant 100 ans à très bien vivre sans le loup.

    Sa présence est incompatible dans notre pays avec nos activités humaines. Et ne parlons pas des millions d'euros dépensés chaque année pour payer les dégats occasionnés aux troupeaux.

    Tout cela pour faire plaisir à quelques bobos, verts et parisiens. Il faudrait capturer les loups et les lâcher dans les rues de Paris, à mon avis, la politique du loup changerait radicalement.

  • Grace à nos grands-parents, nous avons réussi pendant 100 ans à très bien vivre sans le loup.

    c'est une illepsie et une méconnaissance totale de l'impact essentiel que le prédateur à sur l'environnement - encore démonté par une étude portant sur 50 années d'études, des USA à l'Asie en passant par l'Europe - et de la catastrophe qu'engendre sa non présence.

    Sa présence est incompatible dans notre pays avec nos activités humaines. Et ne parlons pas des millions d'euros dépensés chaque année pour payer les dégats occasionnés aux troupeaux.

    Il faudrait expliquer pourquoi italiens, espagnol, allemands, russes, américains vivent avec sans trop de soucis même si le loups occasione quelques dêgats qui seront toujours moindres que les maladies, causes naturelles, chiens errants, etc. et que ces attaques sur troupeau ne représentent qu'un pour cent des pertes du cheptel européen ou américain... ?
    Quant à l'incompatibilité elle est seulement et uniquement française et tous nous savons pourquoi, lobby chasse oblige...

    Je crois surtout que ce qui est incompatible, c'est le métier de berger avec le poil dand la main, la mauvaise volonté, la méconnaissance du sujet et des loups et assurément, la mauvaise foi exploité ici.
    Oui aux subventions mais non aux loups ? Il te faut changer de métier ou de lobbyisme si tu veux rien faire et gagner un max. Puisque dis-toi que si le loups disparaît, les subventions feront de même et je te garantis qu'après, vous serez les suivants. Réalité économique mon 'tit bonhome.


    Tout cela pour faire plaisir à quelques bobos, verts et parisiens. Il faudrait capturer les loups et les lâcher dans les rues de Paris, à mon avis, la politique du loup changerait radicalement.

    Non tout cela pour maintenir une cohérence environnemantale sur laquelle tu devrais bucher un peu plutôt que de déballer des "arguments" d'une pauvreté sans égale démontrant que tu ne connais rien aux répercussions des prédateurs sur la nature.
    Grave d'être inculque à ce point... J'espère que tu n'es pas berger parce que j'imagine l'état des bêtes.

    Après tu ne me la fais pas parce que l'ariège ce n'est pas Paris et que les arrangements au noir entres bergers et particuliers je connais bien et le reste avec. Voiloup, ça s'est dit aussi.
    Ras le bol des tricheurs et des petit magouilleurs vivant sur le dos de la nation et des citoyen-e-s et qui en plus osent se plaindre parce qu'ils sont obligés de rester en montagne plutôt que de rentrer le soir chez eux.

    Ca aussi les anciens le vivaient et eux n'avaient pas affaire à 10 loups se battant en duel sur des zones désertiques.
    Mais eux, la nature, c'était une pratique, le métier un amour sincére, et non une manne financière exploitable à volonté.

Les commentaires sont fermés.