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  • Hommage au martyrs de l'Intendance à ANNECY

    A la fin février 1944, l’Intendance, bâtiment attenant à la caserne de Galbert à Annecy, est le siège de la SPAC (Section politique anticommuniste) qu’on appelle aussi communément la SAC (Section anticommuniste) et dont les inspecteurs sont surnommés les « Canadiennes » en raison du vêtement qu’ils portent.

    Le gouvernement de Vichy a créé la SPAC dans le cadre du SRMAN (Service de répression des menées antinationales) dirigé par Charles Detmar, qui a les pleins pouvoirs.

    Ce dernier, ancien chef de rayon dans un grand magasin parisien, s’est entouré de personnes recrutées dans plusieurs mouvements collaborationnistes, dont la LVF (Légion des volontaires français contre le bolchevisme).

    Les « Canadiennes » et certains Miliciens, font subir de terribles supplices à plus de deux cent cinquante personnes. La torture est le seul mode d’interrogatoire qui commence par des coups de pieds ou de poings.

    Les témoignages de certains résistants déportés racontent que les tortures qu’ils ont subies à l’Intendance étaient pires que dans les camps. Le plus grand nombre des prisonniers est envoyé à Saint Suipice La Pointe, à Saint Paul à Lyon, avant d’être déportés. John Dujourd’hui et Paul Bulhmann meurent à l’Intendance sous la torture.

    Pour beaucoup, l’Intendance, outre le lieu de torture qu’elle fut, a été l’antichambre des camps de la mort.

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  • Hommage solennel aux militaires de la gendarmerie décédés en 2009 à ANNECY

    La date du 16 février a été retenue au niveau national pour rendre un hommage solennel aux militaires de la gendarmerie décédés, victimes du devoir.

    Une cérémonie s'est déroulée ce matin à Annecy, dans l'enceinte de la caserne Dessaix.

    Après le passage en revue des troupes, lecture du message du Gouvernement et de la liste des gendarmes décédés en service au cours de l'année 2009, puis dépôt de gerbe par les autorités présentes.

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  • Hommage à Maurice Druon

    Maurice Druon, écrivain et homme politique, membre de l'Académie française et co-auteur du "Chant des partisans" nous a quitté hier.

    Parmi toutes les interprétations du "Chant des partisans" diffusées lors des cérémonies aux monuments aux Morts, voici sans auncun doute la plus émouvante. 

    La cérémonie de mardi prochain à Morette, en présence du Président de la République, n'en aura encore que plus de relief.


  • Cérémonie en hommage au Maquis des Confins

    Cette cérémonie s'est déroulée tout au long de la matinée, sur quatre lieux différents :

    • Nécropole de Morette
    • Monument aux morts de la Clusaz
    • Chapelle des Confins
    • Stèle des Confins

    Pendant la période douloureuse qui suivi la défaite militaire de la France en 1940, puis l’invasion par les armées allemande et italienne de la zone libre, en 1942, beaucoup de patriotes refusèrent cette humiliation. Avec l’aide d’anciens cadres de l’armée dissoute et particulièrement du 27ème BCA d’Annecy, des Comités de Résistance se créèrent dans toutes les vallées.

    Les premiers Maquis de l’Armée Secrète composés de volontaires de toutes origines, et principalement de jeunes hommes réfractaires au service du Travail Obligatoire en Allemagne, imposé par le régime de Vichy, se constituèrent au début de 1943.

    Ce fut le cas du Maquis des Confins, implanté dans un chalet d’alpage. Fort de 62 Maquisards, il était organisé militairement, mais très faiblement armé. La population locale lui offrit une aide courageuse et désintéressée. Il participa, durant l’été 1943, à des opérations de réception d’armes et d’équipements par parachutages alliés, sur le plateau des Glières.

    Attaqué à l’aube du 20 août 1943 par un fort détachement de l’armée d’occupation italienne, le Maquis des Confins combattit courageusement mais succomba dans un combat inégal, infligeant cependant de sérieuses pertes à l’ennemi. Il dut se replier, perdant sur le terrain deux morts, Jacques Marchand et Patrick Verley tous deux agés de vingt ans, six blessés et vingt et un prisonniers.

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  • Cérémonie en hommage à Pierre Lamy à SAINT-JORIOZ

    Pierre Lamy a été assassiné par la Gestapo, le mercredi 18 juillet 1944, à 14 heures, sur la route de Leschaux, au lieu-dit le Bourneau.

    Il a été nommé, à titre posthume, chevalier de la Légion d'Honneur, avec Croix de guerre et a reçu la médaille de la Résistance.

    D'abord instituteur, il a bifurqué vers l'inspection du travail en 1937, au moment où le gouvernement de Léon Blum a souhaité que chaque département soit doté d'un inspecteur du travail.

    Homme de dialogue, mais ferme, il a su conquérir l'estime des patrons et des ouvriers.

    En poste à Annecy, chargé d'appliquer la Charte du travail, puis la relève et le STO qui devait réquisitionner les ouvriers pour le travail en Allemagne, Pierre Lamy a organisé avec les services de la Préfecture, un arsenal de faux certificats, pour soustraire les jeunes haut-savoyards au STO.

    Chef de l'Armée secrète pour l'arrondissement d'Annecy, en septembre 1943, il était pressenti pour devenir le préfet du département à la Libération.

    Mais il fut arrêté le mardi 26 juin 1944 par un maquisard retourné qui a mis la Gestapo sur sa piste.

    Après quelques semaines d'interrogatoires et de tortures, un commando l'emmena route de Leschaux.

    A 35 ans, Pierre Lamy est mort en héros de la résistance. son souvenir demeure.

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