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manifestation - Page 3

  • Contre parade anti-olympique à GRENOBLE

    Communiqué reçu du CAO 38 (Comité Anti-Olympique 38) :

    A toutes les organisations, associations, groupes et collectifs isérois,

     

    A tous leurs membres et sympathisants,

     

    Appel à la contre-parade anti-olympique, vendredi 5 décembre à 17h30, Place Félix Poulat (Grenoble)

     

    Bonjour,

     

    En mars 2009, le Comité National Olympique du Sport français doit statuer sur la candidature de Grenoble, d'Annecy, de Nice, ou de Pelvoux, à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2018.

     

    Afin de promouvoir sa candidature, la Ville de Grenoble transforme le centre ville en prétendue station de ski à grand renfort de neige artificielle et d'argent public (1,8 M€) et organise trois jours de foire les 4, 5 et 6 décembre, intitulés "Jeux de Neige". Pour l'occasion et pour séduire le Comité Olympique français, elle embrigade les enfants dans une parade monumentale censée manifester l'adhésion de toute la population.

     

    Nous vous appelons tous à une contre-parade vendredi 5 décembre à 17h30, autour de la fanfare et des clowns anti-olympiques. Venez avec vos banderoles et pancartes, vos déguisements, masques et maquillages, vos sifflets, tambours et trompettes, vos casseroles et cornes de brume.

     

    La candidature grenobloise, manigancée depuis 2002 dans une quasi-clandestinité par le maire Michel Destot, se déploie maintenant en une campagne éclair pour s'imposer à la population et prendre de court toute opposition. Destot est d'autant moins légitime pour s'offrir ses caprices qu'il n'a obtenu que 20959 voix sur un collège de 127 551 Grenoblois en âge de voter au deuxième tour des municipales de 2008. Un Grenoblois sur 7 seulement. Rappelons à titre de comparaison que pour sa troisième élection, en mars 1977, son prédécesseur Hubert Dubedout avait obtenu 31 500 voix sur un collège de 121 805 Grenoblois en âge de voter – soit un Grenoblois sur 4 (Nous ne mentionnons ces chiffres que pour ceux qui considèrent l'élection comme une sorte de carte blanche. En ce qui nous concerne, Comité Anti-Olympique, nous refuserions les Jeux Olympiques, ici ou ailleurs, même si Destot avait remporté 100 % des suffrages exprimés.)

     

    Les J.O, ici ou ailleurs, serviront de bulldozer et de véhicule à de multiples malfaisances :

    • Construction de la Rocade Nord, percement du tunnel sous la Bastille, achèvement de l'autoroute A 51, élargissement de l'A 480, projet GIANT avec ses gratte-ciel, urbanisation high-tech, construction d'un nouveau quartier sur l'Esplanade, en bordure d'autoroute ;
    • Pillage des Grenoblois et des fonds publics au profit de la Chambre de Commerce et d'Industrie, de ses entreprises qui constituent le Comité de Promotion des J.O, et au profit du Comité International Olympique ;
    • Nouvelle éviction des couches populaires au profit des plus aisées, renchérissement du coût du logement et de la vie (voir le rapport sur les évictions forcées de populations pauvres lors des J.O : "Fair Play for Housing Rights : Mega-Events, Olympic Games and Housing Rights", 2007 ; résumé disponible sur notre site) ;
    • Saccage d'un environnement déjà supplicié par l'industrie, le bétonnage et le tourisme, alors que fondent les glaciers et que s'assèchent les lacs ;
    • Durcissement de l'emprise policière, sous la surveillance high-tech des caméras, des puces RFID et des dispositifs biométriques, pour un plan Vigipirate superlatif ;
    • Enfin, pas plus que nous n'accepterions une campagne raciste, mysogine ou écosuicidaire, n'acceptons-nous de propagande pour le darwinisme social, la lutte de tous contre tous pour la réussite et la loi du plus fort que constituent les J.O, avec leurs trainées d'affairisme, de triche, de dopage et de chauvinisme.

    Après la publication de textes critiques depuis janvier 2008, et en l'absence d'autre opposition constituée, le Comité Anti-Olympique fait campagne depuis le 6 octobre 2008 : pétitions, cartes postales, réunions publiques, perturbation des évènements officiels, tracts, affiches, interventions médiatiques, lien avec les opposants des autres villes candidates. Si la CCI, le Daubé, la mairie disposent des moyens administratifs et financiers de susciter mécaniquement des évènements de masse, et une apparence factice d'adhésion à leurs projets, nous rencontrons sur les marchés et nos lieux de diffusion une colère plus ou moins résignée face au rouleau-compresseur. C'est à cette colère qu'il s'agit de donner corps et nous ne prétendons pas y arriver seuls. De plus en plus de Grenoblois, de tous les quartiers et de tous les âges, refusent ces "Jeux". Même les services techniques de la mairie traînent des pieds. Le PS et la "minorité" Verte sont divisés sur le sujet. La LCR appelle à la contre-parade. La Brico-Fanfare ouvrira le cortège.

     

    C'est maintenant qu'il faut manifester. Vous aussi, parlez-en à vos adhérents, membres, réseaux, amis, proches, et joignez-vous à la contre-parade anti-olympique du 5 décembre.

     

    Rendez-vous place Félix Poulat à 17h30.

     

    Moins vite, moins haut, moins fort.

     

    Le CAO

    http://cao38.eu.org

     

    Pour toute correspondance :

    CAO

    c/o Les Bas-Côtés

    59 rue Nicolas Chorier

    38000 Grenoble

     

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  • En attendant les manifestants

    Branle bas de combat, en ce 17 juin, autour de l'Assemblée nationale.

    En ce jour de grève, avoués, retraités et surtout dockers étaient attendus par les forces de l'ordre. 

    Finalement, ce fût une journée comme une autre : aucun manifestant et aucun blocage dans Paris.

    Serais-ce l'effet de la mise en place du service minimum ...

    Cet après-midi a débuté à 17 heures 30, avec l'examen du projet de loi sur la réforme portuaire, dans le cadre d'une procédure d'urgence.

    La fédération CGT des ports et docks, ultra majoritaire dans le secteur, refuse toujours la concession des terminaux et le transfert des personnels et de l'outillage au privé.

    Cette réforme doit permettre aux ports de regagner des parts de marchés, perdues notamment au profit de leurs grands concurrents européens (Rotterdam, Anvers, Hambourg ..).

    La part de marché des ports autonomes français a chuté de 14 à 17% entre 1989 et 2006 et plus de la moitié des marchandises arrivant en France est aujourd'hui débarquée dans un port étranger du fait des grèves à répétition et de la mainmise des syndicats.

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  • Rencontre avec le président d'Emmaüs France

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    A l'occasion de l'anniversaire de la disparition de l'abbé Pierre, une délégation d'Emmaüs France était présente, ce jour, aux portes de l'Assemblée Nationale.  

    Plusieurs parlementaires, dont Lionel Tardy, ont rencontré Christophe Deltombe, le président d'Emmaüs France. Ils ont fait un tour d'horizon des questions qui touchent à l'hébergement des sans-abri, à l'exclusion et à l'insertion et au grave problème du surendettement.

    Cette rencontre a été l'occasion d'échanger sur le statut très particulier des communautés Emmaüs et sur sa pérennité. A la suite du gouvernement, les députés UMP se sont engagés à préserver ce mode de fonctionnement original, qui a fait ses preuves. Un projet de loi dans ce sens pourrait être prochainement déposé devant le Parlement.