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alimentation

  • Inauguration du magasin "C nos terroirs" à SEYNOD

    Inauguration ce vendedi du 13ème point de vente "C nos terroirs" avenue de Neigeos à Seynod, en présence de Françoise Camusso, maire de Seynod, des producteurs et de François Thabuis, président national des Jeunes Agriculteurs.

    Ces 13 points de ventes sont gérés par des producteurs qui assurent eux-mêmes la vente de leurs produits frais et de saison, ainsi que de leurs produits festifs, le tout en direct de leur ferme.

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    Essor du 21 février

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  • La commercialisation des produits alimentaires en circuits courts en RHONE-ALPES

    La dernière publication diffusé par le service régional de la statistique, de l'information et de la prospective de la DRAAF (Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt) traite de la commercialisation en circuits courts.

    Les principales conclusions à souligner sont les suivantes :

    • Près d'un tiers des exploitations de Rhône-Alpes pratiquent les circuits courts, définis comme comportant au maximum un intermédiaire entre le producteur et le consommateur.

    12000 exploitants sont ainsi concernés par au moins un produit.

    • Rhône-Alpes se situe parmi les premières régions françaises pour ce mode de commercialisation.
    • Tous les départements sont au-dessus de la moyenne métropolitaine. le Rhône est le plus concerné avec 44% des exploitations pratiquant la commercialisation en circuits courts.
    • Les modes de vente en circuits courts les plus pratiqués restent la vente à la ferme, la présence sur les marchés et la vente à un commerçant détaillant. Il n'y a pas de "spécialisation produit" pour les circuits courts en Rhône-Alpes : tous les produits sont représentés.
    • La forte densité de population constitue une opportunité pour le développement des circuits courts.
    • Tous les produits sont concernés. Les produits animaux arrivent en tête avec 3000 adeptes.
    • La part des circuits courts dans le chiffre d'affaires des expolitations diminue avec l'augmentation de leur dimension économique.
    • On peut estimer que la part des circuits courts dans le chiffe d'affaires total de l'agriculture rhônalpine est d'au moins 15%.
    • Les circuits courts créent de la valeur ajoutée, donc de l'emploi pour la transformation et la vente des produits : le volume de travail moyen est de 2,1 Unités de travail annuel pour les exploitations pratiquant les circuits courts contre 1,2 pour les autres. 30% des chefs d'exploitations sont pluriactifs en circuits longs , mais seulement 22% en circuits courts.
    • Les chefs d'exploitation qui les pratiquent sont plus jeunes et mieux formés. Leurs produits sont le plus souvent sous signe de qualité, ce qui exprime ainsi la cohérence et la force d'une région riche de ses nombreuses productions sous appelation d'origine, indication géographique, agriculture biologique et labels, et confirme l'attachement du consommateur à des productions alimentaires clairement liées à leurs terroirs.

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  • Projet de loi de Modernisation de l'Agriculture et de la pêche (LMA)

    J’ai participé ce mardi et ce mercredi, dans le cadre de la commission des Affaires Economiques, à l’audition d’un grand nombres d’acteurs concernant le projet de Loi de Modernisation de l’Agriculture et de la pêche (LMA).

     

    Ce projet de loi sera examiné en commission dès la semaine prochaine … donc si vous avez des remarques ou des amendements à proposer, c’est maintenant.

     

    L’agriculture et la pêche constituent des secteurs stratégiques. La sécurité alimentaire représente en effet un défi majeur tant pour les pays développés que pour les pays en voie de développement.

     

    Plus d’un milliard de personnes souffrent aujourd’hui de la faim dans le monde. Afin de nourrir les 9 milliards d’habitants que comptera la planète en 2050, il sera notamment nécessaire d’augmenter la production agricole de 70% dans les pays développés.

     

    Au niveau européen, la France participe en tant que première puissance agricole et agroalimentaire de l’Union européenne (UE) à la sécurité des approvisionnements en produits agricoles pour les 500 millions de consommateurs européens.

     

    Enfin, l’accès à une alimentation suffisante constitue toujours un enjeu central en France, notamment pour les populations défavorisées.

     

    Afin de répondre à ce défi alimentaire, la France doit conserver une agriculture productive. Le projet de loi vise ainsi à permettre aux exploitations agricoles, aux entreprises de pêche et à leur filières de s’adapter aux contraintes d’un marché devenu plus instable, en respectant la qualité des produits et l’environnement, caractéristiques essentielles du modèle agricole français et européen.

     

    Ce projet de loi s’articule autour de six titres dont les priorités sont les suivantes :

    • définir et mettre en œuvre une politique publique de l’alimentation 
    •  renforcer la compétitivité de l’agriculture française
    •  faciliter l’installation des agriculteurs
    •  inscrire l’agriculture et la forêt dans un développement durable des territoires 
    • moderniser la gouvernance de la pêche et de l’aquaculture 
    • établir des dispositions spécifiques à l’outre-mer.

    Composé de 24 articles dans sa version initiale, le projet de loi issu du Sénat compte 64 articles.