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  • Etude des besoins en logements en Haute-Savoie

    J'ai assisté ce soir à la présentation par AMALLIA (ex CILSE), aux chefs d'entreprises, élus locaux, professionels du logement social et de l'immobilier, de l'étude des besoins en logements en Haute-Savoie, pour la période 2010-2015.

    Il serait bien que cette étude, menée tous les 5 ans, serve de support aux PLH en cours ...

    Il est intéressant de remarquer que la population du département progresse de 9 340 habitants/an, mais surtout que les besoins, hors soldes migratoires, sont (sur la base du scénario 2) de 4 220 logements/an (74% des 5 700 logements) ... il y a donc du travail pour rattraper le retard (voir graphiques ci-dessous).

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  • Assises départementales du logement à ANNECY-LE-VIEUX

    Matinée studieuse sur le logement aidé, à l'initiative du Conseil Général, à laquelle étaient conviés tous les acteurs du secteur de l'habitat : communes, intercommunalités, élus, associations, bailleurs sociaux, services de l'Etat, Epfl, Cilse ...

    Le logement représente 28 % du budget des ménages et aujourd'hui 3,5 millions de français sont mal logés ou dépourvus de logement.

    La Haute-Savoie a pris conscience de la forte demande en passant de 800 logements aidés construits à 1600 (chiffre 2008) en l'espace de 4 ans. Le chiffre annoncé pour 2009 est de 2134 logements aidés construits. Malgré tout, 1/3 des communes du département n'ont pas de logement social.

    En l'état actuel, 3/4 des habitants du département ne dépassent pas le niveau de revenu qui les rendent éligibles aux différents prêts d'Etat : PLUS/PLAI ou PLS.

    Il se construit chaque année en Haute-Savoie plus de 7300 logements (dont 1600 sont des logements sociaux).

    Le parc de logements aidés en Haute-Savoie est de 35000, alors que le nombre de résidences principales est de 288000, ce qui fait un taux de 12,2%, contre 17% au national. 

    Le but de cette matinée était donc d'informer les élus (renouvelés à 50% en mars 2008) au travers des 3 thèmes suivants :

    • pourquoi faire du logement aidé
    • comment faire du logement aidé
    • avec qui faire du logement aidé
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  • La loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion

    LES CHIFFRES :

    • 150 000 : c’est le nombre de logements sociaux financés par l’Etat en 2009.
    • 20% : c’est l’augmentation du coefficient d’occupation des sols (COS) que pourront accorder les élus pour agrandir des logements existants ou en construire de nouveaux.
    • 30 000 : c’est le nombre de ménages qui pourront bénéficier d’un Pass Foncier pour accéder à la propriété.

    L’ESSENTIEL :

    • La loi de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion », présentée par Christine BOUTIN, a été adoptée le 19 février.
    • Grâce à cette loi, le Gouvernement apporte des réponses fortes et novatrices à la crise du logement qui frappe certaines régions de notre pays.
    • Cette loi, c’est plus de logements, plus de mobilité dans le parc HLM et plus de facilités pour devenir propriétaire.
    • Parce qu’elle mobilise tous les acteurs du logement, c’est une loi de rupture qui se fonde sur une culture du résultat et de la responsabilité.

    UNE LOI DE PLUS SUR LE LOGEMENT ?

    • Non, bien au contraire ! C’est une loi de rupture qui mobilise l’ensemble des acteurs du logement (l’Etat, les élus, les organismes HLM, le 1% logement et les associations) avec un objectif clair : débloquer la chaîne du logement (de l’hébergement d’urgence à l’accession à la propriété en passant par le locatif social). Agir en faveur du logement ne sera possible qu’avec l’engagement de tous.
    • Cette loi, c’est aussi plus d’efficacité grâce notamment à :
      • L’obligation de conclure entre l’Etat et les bailleurs sociaux des conventions d’utilité sociale : dans ces conventions, des objectifs précis, notamment de constructions nouvelles, d’entretien des logements et de revente des logements aux locataires seront fixés aux bailleurs sociaux. En cas de manquement, des sanctions financières seront appliquées. Cela permettra de s’assurer que les bailleurs sociaux remplissent leur mission d’intérêt général.
      • Un recentrage du parc HLM sur sa vocation sociale, grâce à une plus grande mobilité dans le parc social.
      • Une meilleure gouvernance du 1% logement : les fonds gérés par le 1% logement seront réorientés vers les priorités de la politique du logement. La gouvernance est assainie.

    POURQUOI FAIRE DE L’ACCES A LA PROPRIETE UNE PRIORITE ?

    • Parce qu’être propriétaire de son logement est la meilleure des protections contre la précarité, Nicolas SARKOZY s’était engagé pendant la campagne présidentielle à donner au plus grand nombre de familles la possibilité de devenir propriétaire.
    • Grâce à la loi de mobilisation pour le logement, le Pass-foncier pourra être utilisé pour l’achat d’un appartement comme c’est déjà possible pour une maison (dispositif « maison pour 15 euros par jour »). Un système de deux prêts successifs permet d’allonger la durée de remboursement de l’achat d’un appartement. Ce dispositif bénéficie d’une TVA à taux réduit et d’une aide des collectivités locales. Résultat : plus de ménages modestes pourront devenir propriétaires de leur logement.

    NE FAUT-IL PAS AGIR AUSSI EN FAVEUR DES LOCATAIRES ?

    • Si, bien sûr ! Avec cette loi nous renforçons les mesures déjà prises par le Gouvernement en faveur des locataires (indexation des loyers sur l’indice des prix à la consommation, réduction du dépôt de garantie à 1 mois de loyer). C’est le cas notamment avec la caution : désormais, les propriétaires qui disposent d’une assurance contre les loyers impayés ne pourront plus exiger une caution.
    • La loi prévoit également des actions novatrices pour aider les locataires les plus fragiles :
      • Tout d’abord, grâce à l’intermédiation locative. Les bailleurs sociaux pourront désormais, comme les associations, sous-louer des logements pour les ménages hébergés jusque-là dans des hôtels ou des centres d’hébergement. L’intermédiation locative, c’est un hébergement plus humain et moins coûteux qu’une chambre d’hôtel.
      • Ensuite, l’instauration obligatoire dans chaque département d’une commission de prévention des expulsions permettra de venir en aide aux locataires de « bonne foi » en difficulté dès les premiers impayés.

    COMMENT FAVORISER LA MOBILITE DANS LE PARC HLM ?

    • Il n’est pas admissible que les plus pauvres n’accèdent pas aux logements sociaux parce que ceux qui occupent ces logements peuvent y demeurer à vie, en payant des loyers parfois très inférieurs à ceux du secteur privé, quelle que soit l’évolution de leurs revenus. Les logements sociaux doivent devenir accessibles aux personnes qui en ont le plus besoin. Aujourd’hui, en moyenne, seuls 9,4% des logements du parc social changent d’occupant chaque année, bien moins que dans le parc privé.
    • Pour mettre fin à cette situation, la loi prévoit de libérer les logements « sous-occupés » qui sont trop grands pour les locataires en proposant à ces locataires (à l’exception des personnes âgées de plus de 65 ans ou handicapées), des offres de relogement plus adaptées dans le parc HLM, à un prix inférieur.
    • Elle supprime le droit au maintien dans les lieux aux locataires (à l’exception des personnes âgées de plus de 65 ans ou handicapées) qui ont des revenus 2 fois supérieurs aux plafonds. Ils devront quitter l’appartement dans les 3 ans. C’est une question de justice sociale.
    • Les plafonds de ressources pour avoir accès à un logement social sont abaissés de 10% pour réserver le logement social aux personnes dont les revenus sont les plus modestes. 

    COMMENT FAIRE POUR CONSTRUIRE PLUS LÀ OÙ DES BESOINS EXISTENT ?

    • Tout d’abord, nous devons mobiliser le maximum de terrains possible. Grâce à la loi, le coefficient d’occupation des sols (COS) pourra être augmenté dans la limite de 20% de la surface habitable pour permettre l’agrandissement des logements existants ou la construction de nouveaux logements.
    • Les opérations d’urbanisme des aménageurs privés sont facilitées par la simplification des procédures dans le cadre d'un projet urbain partenarial.
    • Les aides publiques soutenant la construction (ex : aides fiscales aux particuliers pour l’investissement locatif) seront désormais ciblées sur les zones où des besoins existent.
    • Ensuite, cette loi de mobilisation pour le logement donne des outils pour construire plus de logements sociaux. Ce sont 150 000 logements locatifs sociaux qui seront financés par l’Etat pour 2009.
    • Parce que certains quartiers anciens de centre-ville se sont dégradés, la loi prévoit leur rénovation. Entre 2009 et 2016, ce sont 60 000 logements qui seront rénovés avec pour objectifs : changer le cadre de vie, favoriser la mixité et l’implantation de commerces et d’activités.