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irlande

  • ANNECY devient ville candidate pour les JO d'hiver de 2018

    Ce mardi, à Lausanne, Munich, Annecy et PyeongChang ont franchi la première étape de la procédure de candidature à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver en 2018.

    C’est sans surprise que le Comité International Olympique, par la voix de Gilbert Felli, directeur exécutif des Jeux Olympiques, a annoncé aujourd’hui que Munich en Allemagne, Annecy en France et PyeongChang en Corée du Sud ont été sélectionnées comme villes candidates à l’organisation des JO d’hiver de 2018.

    Cette décision a été prise à l’unanimité même s’il a été demandé à Annecy de revoir son projet concernant les sites. «La commission exécutive a décidé aujourd’hui que les trois villes requérantes méritaient de passer à la deuxième phase de la procédure de candidature. Il a néanmoins été clairement indiqué qu'Annecy devait revoir sa copie. Nous nous réjouissons de travailler avec les trois villes candidates et leur souhaitons bonne chance pour cette dernière ligne droite avant l’élection», a expliqué Gilbert Felli.

    Le comité exécutif a pris sa décision sur la base d’une analyse technique des demandes de candidature soumises par les villes requérantes en début d'année. L'examen et le rapport ont ensuite évalué la capacité de celles-ci à organiser des Jeux Olympiques. L’évaluation technique reposait sur un certain nombre de critères comme les sites, le transport, l'hébergement et la sécurité.

    Voici les points forts et les points faibles que le CIO a décelé dans chaque candidature :

    Munich :

    • Points forts : Hébergement, infrastructure générale, respect de l’environnement, concept des transports, expérience en matière de manifestations sportives
    • Points moyens à faibles : Villages olympiques, finances
    • Concept global : 8,5/10

    Annecy :

    • Points forts : Expérience en matière de manifestations sportives, soutien du gouvernement, questions juridiques et opinion publique
    • Points moyens à faibles : Villages olympiques, concept des transports, sites sportifs, hébergements
    • Concept global : 5,5/10

    PyeongChang :

    • Points forts : Hébergement, soutien du gouvernement, questions juridiques et opinion publique, concept des transports,
    • Points moyens à faibles : Villages olympiques, finances, sites sportifs
    • Concept global : 8,5/10

    Les trois villes candidates ont maintenant jusqu’au 11 janvier 2011 pour soumettre leur dossier de candidature au CIO. Ces dossiers seront analysés dans le détail par une commission d’évaluation, laquelle visitera également les villes candidates avant de publier son rapport au plus tard un mois avant l’élection.

    La décision finale sera prise par l'ensemble des membres du CIO le 6 juillet 2011 à Durban en Afrique du Sud.

    Les dates à retenir :

    • 11 janvier 2011 : Remise des dossiers de candidature et des lettres de garantie au CIO
    • Février - mars 2011 : Visites de la commission d’évaluation
    • Mai 2011 : Séance d’information sur les candidatures à l’intention des membres du CIO
    • Au plus tard un mois avant l’élection de la ville hôte : Publication du rapport de la commission d’évaluation du CIO
    • 6 juillet 2011 : Election de la ville hôte des XXIIIes Jeux Olympiques d’hiver lors de la 123e Session du CIO à Durban

    Le travail continue donc et ce midi j'ai a nouveau défendu les couleurs d'Annecy lors d'une rencontre à l'Assemblée nationale avec Emmanuelle D'Achon, qui prendra les fonctions d'ambassadeur de France en Irlande début juillet.

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  • Référendum en Irlande

    Après avoir rejeté le Traité de Lisbonne le 12 juin 2008, les Irlandais étaient de nouveau consultés le 2 octobre 2009 à la suite de l’adoption d’un  « protocole » additionnel confirmé lors du conseil européen de juin 2009, leur garantissant un certain nombre de points qui avait agité la campagne référendaire de juin 2008 :

    • Le maintien d'un commissaire irlandais.
    • La neutralité dans la politique européenne de sécurité et de défense.
    • L’assurance sur la politique fiscale.
    • L’exception sur l'interdiction de l'avortement qui avait été l’un des arguments des opposants au traité.

    La publication des résultats officiels samedi 3 octobre confirme une nette victoire du «oui » à 67.13%. Sur les 43 circonscriptions que compte le pays seule deux ont majoritairement rejeté le Traité.

     

    On se retrouve dans un scenario similaire au Traité de Nice rejeté une première fois par les Irlandais en 2001 avant d’être approuvé un an plus tard à 63.%

     

    La campagne a surtout été menée sur des thèmes économiques « l’Europe nous a sauvé de la crise, a sauvé nos banques » … Le tigre celtique a en effet particulièrement souffert de la crise (PIB s’effondre de 8% et le chômage devrait dépasser 15%, il était à moins de 5% en 2008). Le camp du « oui » n’a semble t’il pas souffert de l’impopularité du gouvernement Cowen (11% d’opinions favorables).

     

    Suite du processus de ratification :

     

    Le « oui » irlandais constitue une étape décisive dans le processus de ratification de Lisbonne sans en être pour autant la conclusion définitive.

     

    Il reste la signature définitive de la ratification du Traité par les Présidents polonais et tchèque. Si la signature polonaise paraît aujourd’hui acquise, le Président polonais ayant annoncé publiquement qu’il signerait la ratification définitive dès l’obtention d’un « oui » irlandais, la République tchèque semble déterminée à utiliser tous les recours possibles afin de retarder cette ratification définitive.

     

    L’objectif du Président Vaclav KLAUS étant si possible -la plupart des diplomates et spécialistes doutent qu’il puisse tenir aussi longtemps- de faire trainer cette ratification jusqu’aux élections législatives britanniques du printemps 2010, sachant que David CAMERON, leader des Conservateurs britanniques s’est engagé à organiser un referendum sur le traité de Lisbonne signant très probablement ainsi son arrêt de mort. Il a réaffirmé samedi en commentant le résultat irlandais «  Tant que le traité sera débattu ou examiné quelque part en Europe, nous continuerons de nous battre au sujet du referendum et si c’est toujours le cas lors des prochaines élections législatives, nous organiserons un referendum et je demanderai eu peuple britannique de voter « non » à ce traité ». Les élections législatives doivent avoir lieu au Royaume-Uni au plus tard en juin 2010 et les Conservateurs sont largement en tête des intentions de vote.

     

    Un groupe de sénateurs tchèques de l’ODS (parti libéral allié au Parlement européen avec les Conservateurs britanniques au sein du groupe CRE- Conservateurs et Réformistes européens), a annoncé mardi 29 septembre avoir présenté un nouveau recours devant la Cour constitutionnelle thèque destiner « à vérifier que le traité est conforme à la loi fondamentale ». Le président de la cour constitutionnelle s’est engagé à statuer dans les plus brefs délais.

     

    Le président tchèque a indiqué samedi 3 octobre lors d’un rassemblement d’opposants au traité organisé par la présidence que « sa signature au Traité de Lisbonne n’était pas à l’ordre du jour ». Dans un même temps, le Premier ministre tchèque Jan FISCHER s’est félicité du « oui » irlandais, y voyant « une bonne nouvelles pour les citoyens de tous les pays de l’UE »…..

     

    Les principaux apports du Traité de Lisbonne :

    • Fin de la présidence tournante de l’UE avec l’instauration d’un Président stable et identifié de l’UE élu pour 2.5 ans renouvelable une fois. La rotation des 6 mois se poursuit pour la présidence des conseils des ministres (hors affaires étrangères).
    • Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité voit ses pouvoirs renforcés, il cumulera les fonctions de VP de la Commission européenne.
    • Décisions à la majorité qualifiée dans une quarantaine de domaines dont la coopération judiciaire et policière. Unanimité demeure pour la politique étrangère, la fiscalité, la politique sociale….
    • Un nouveau système de vote est mis en place favorisant les pays fortement peuplés (majorité qualifiée acquise si 55% des Etats représentant 65% de la population de l’UE). L’application de cette mesure a été reporté à 2014 voire 2017 après négociations avec la Pologne.
    • Renforcement du Parlement européen (co-décision dans les domaines de l’agriculture, la pêche, les questions JAI) et des Parlements nationaux (contrôle en amont de la subsidiarité, système des cartons..).
    • Des droits renforcés pour les citoyens européens (mécanisme d’initiative populaire…)

    Les négociations sont en cours au sujet des nominations aux postes de premier Président de l’UE et de Haut représentant.

     

    Le nom le plus régulièrement pour occuper le poste de Président de l’UE est celui de Tony BLAIR (handicap du soutien au conflit en Irak, et rejet de sa propre famille politique des socialistes européens, issu d’un pays non membre de l’Euro ou de Schengen…). On retrouve aussi les noms de Jean-Claude JUNCKER ou Jan Peter BALKENENDE en rappelant que les Présidents de la Commission ont souvent été issus de « petits » pays plus consensuels.

     

    Le poste de Haut représentant semble plutôt convoiter par les pays du nord de l’UE avec les candidatures plus ou moins officielles du Finlandais Paavo LIPPONEN (ex-PM), du ministre suédois des Affaires étrangères Carl BILDT (très favorable à une entrée de la Turquie dans l’UE) ou du commissaire finlandais Oli REHN.

     

    Pierre LELLOUCHE secrétaire d’Etats aux Affaires européennes a laissé entendre sur RFI que la France pourrait être intéressée par ce poste (il a cité les noms de Michel BARNIER et Hubert VEDRINE)….

     

    A noter que ces noms ne font l’objet pour le moment d’aucune candidature officielle, mais il est évident que le choix et le nom de ces deux « personnages » donneront le ton des futures institutions européennes.

  • Irlande et Traité de Lisbonne

    Les 27 ont entériné les 11 et 12 décembre, à Bruxelles, un accord ouvrant la voie à un nouveau referendum en Irlande d’ici la fin du mandat de la Commission actuelle (son mandat s’achève au 1er novembre 2009).

     

    Dublin a obtenu la garantie de conserver son commissaire européen. Les 27 ont donc mis un terme à la réforme qui renonçait, en 2014, au principe d’un commissaire par Etat membre.

     

    Au moyen d’un protocole qui devra être ratifié, les 27 s’engagent à trouver des garanties juridiquement contraignantes afin d’assurer à l’Irlande sa « politique traditionnelle de neutralité », « les dispositions de la Constitution irlandaise concernant le droit à la vie, l’éducation et la famille », et « la mise en œuvre de sa compétence fiscale ».

     

    Ce protocole fera l’objet d’un article ad hoc dans le traité d’adhésion de la Croatie qui devra être ratifié par tous les Etats membres dans le courant de l’année 2010.

     

    Parmi les effets induits de ce protocole figure l’augmentation du nombre de députés européens dès la législature 2009-2014. La France devrait donc bénéficier de 2 députés européens supplémentaires. En vertu du système de Nice dans lequel devront se dérouler les élections européennes de juin 2009, la France dispose de 72 députés européens. Les 27 ont donc décidé d’appliquer dès 2009 les mesures prévues par le Traité de Lisbonne : la France disposerait donc de 74 députés européens.

     

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  • Questions au Gouvernement

    Grande variété de sujets abordés lors des questions au Gouvernement :

    • le non irlandais
    • la baisse du pouvoir d'achat
    • la remise en cause des 35  heures 
    • la mise en place du DMP (Dossier Médical Personnalisé) 
    • le temps de travail
    • le projet d'Union pour la Méditerranée 
    • la directive retour en Europe
    • la fin de vie et les soins paliatifs
    • la presse française en crise
    • la présidence française de l'Union européenne
    • le chèque transport
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  • Diner/débat à l'Ambassade d'Irlande

    Dans le cadre du groupe d'amitié France-Irlande, dîner à l'Ambassade d'Irlande, à l'occasion de la visiste officielle de parlementaires irlandais, conduite par le Président de l'Assemblée nationale irlandaise, Monsieur John O'Donoghue.

    Ce dîner a été l'occasion de faire le point sur le vote prochain, par référendum, du Traité de lisbonne, par le peuple irlandais.

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