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ville

  • Audition du Ministre délégué en charge de la ville

    Cet après-midi, en commission des affaires économiques, nous avons auditionné François Lamy, ministre délégué en charge de la ville.

    Bien qu'assez peu concerné par les Zones Urbaines Sensibles (Annecy est une ville "calme"), je suis intervenu comme orateur du groupe R-UMP.

    En juillet 2012, la Cour des Comptes a rendu un rapport sur la politique de la Ville.

    J'ai donc questionné le ministre sur les principales conclusions de ce rapport.

    Le ministre m'a répondu longuement, de manière détaillée, et sans langue de bois, ce qui est toujours agréable.

    Le lendamin matin, la commission a auditionné Bernadette Malgorn, présidente de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles. Toujours attentif aux comités divers et variés, je l'ai interrogée sur le fonctionnement de son organisme, son coût et les moyens de le rendre encore plus efficace.


  • Réunion publique sur le stationnement au centre ville de CRAN-GEVRIER

    Cette réunion de quartier visait à faire le point sur la mise en place, depuis 4 mois, du nouveau schéma de stationnement pour le centre ville et notamment sur la transformation de 300 places situées en zone blanche en places zone bleue, destinées à améliorer la rotation des véhicules et ainsi permettre un meilleur accès aux commerces.

    La réunion s'annonçait chaude ... elle l'a été.

    Le maire a rappelé en préambule qu'il n'y avait pas de stationnement payant à Cran-Gevrier.

    Quel bilan après 4 mois :

    • zones bleues occupée à 50%
    • parking Chorus utilisé à 35%
    • problème de stationnement au vieux cimetière
    • parkings longue durée mal signalés
    • problème du stationnement des motos

    Les propositions :

    • passage de la durée de stationnement en zone bleue de 1 h 30 à 2 h
    • transformation de 76 places zone bleue en places longue durée pour les résidents
    • création de 50 places avec abonnement journalier ou annuel dans le parking Chorus (200 euros/an pour la journée ou 450 euros pour jour et nuit)
    • mise en place d'emplacements spécifiques pour les motos
    • meilleure signalétique des parkings

    De nombreuses questions ont fusé dans l'assistance :

    • quel ordre de priorité pour les 50 places de Chorus
    • pourquoi ne passez-vous pas en zone bleue le parking de l'église (impossible de stationner lors des messes, des enterrements ou des mariages à cause des voitures ventouses)
    • remplacer le sationnement alterné dans le petites rues du quartier Vernay par un marquage au sol (lors des changements de côtés, c'est le bordel pendant 3 jours et les camions de poubelle notamment ne peuvent plus passer)
    • quid des véhicules qui jusqu'à présent stationnaient en zone blanche dans le centre et qui maintenant font ventouse dans les rues adjacentes
    • pourquoi ne pas ouvrir le parking de la chambre d'agriculture le week-end lors des compétitions au gymnase du Vernay ...

    Bref, de nombreuses questions pour un problème insoluble.

    En effet, de nombreux immeubles du centre ont été construits dans les années 60/70 avec insuffisamment de places de parking et les immeubles neufs prévoient 1,5 place de parking par logement ... là ou très souvent les familles disposent de 2 véhicules, sans parler des garages qui très souvent servent de cave pour gagner une pièce supplémentaire.

    Le problème, c'est que quand l'on densifie l'habitat, il faut prévoir les stationnements correspondants ... et ce ne sont pas les transports en commun qui vont résoudre le problème : beaucoup de personnes travaillent hors agglomération ou en horaire décalé ... ou hebergent toujours au moins un enfant majeur qui lui aussi travaille.

    Contrairement à beaucoup, je pense que le nombre de véhicules, malgré une politique dynamique de soutien aux transports en commun, ne baissera pas de façon importante avant longtemps : les constructeurs fabriquent des véhicules qui polluent et consomment de moins en moins et bientôt, tout le monde roulera en véhicule électrique (le gouvernement va annoncer un super bonus de 5000 euros pour ceux qui choisiront ce type de véhicule).

    Il s'agit donc là d'un problème concret ... pour longtemps.

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  • Politique de la ville

    Le premier comité national de suivi du plan de relance pour la rénovation urbaine, présidé par Gérard HAMEL, s’est tenu le 12 mai 2009 en présence de Patrick DEVEDJIAN, Fadela AMARA et Pierre SALLENAVE, directeur général de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU).

     

    Ce comité national, qui associe les partenaires présents en comité d’engagement de l’ANRU, les préfets, les élus et les acteurs de terrain concernés, a permis de dresser les premiers éléments du bilan :

     

    le budget spécifique plan de relance « rénovation urbaine » de 350 millions d’euros générera 4 milliards d’euros de travaux dans le BTP d’ici la fin de l’année 2009 :

    • 181 millions d’euros de subventions ont été attribués en Ile-de-France et 169 millions d’euros en régions ;
    • 72% des crédits ont été affectés sur les quartiers populaires ;
    • les 350 millions d’euros du plan de relance permettront notamment de réaliser 12 000 constructions de logements sociaux, 23 000 réhabilitations, 20 000 résidentialisations, 160 opérations d’aménagement et 100 équipements publics. 

    Ce budget plan de relance « rénovation urbaine » permet d’accélérer le programme national de rénovation urbaine (PNRU).

     

    Lancé en 2003 et géré par l’ANRU, le PNRU vise à rénover les quartiers situés en zones urbaines sensibles (ZUS). Il bénéficie d’un financement de 12 milliards d’euros sur 8 ans qui génèrent 40 milliards d’euros de travaux.

     

    Via le financement supplémentaire dédié à la rénovation urbaine dans le plan de relance, l’ANRU pourra anticiper en 2009 des travaux programmés pour les années suivantes et relancer des projets qui étaient bloqués ou qui avaient été revus à la baisse en raison de motifs financiers.

  • Le scandale des villes spéculatrices

    Plusieurs sites internet se font l'écho des répercussions de la crise financière sur les finances des collectivités.

    On apprend ainsi (sur www.boursorama.fr) que le maire PS de Saint-Etienne, Maurice Vincent, a sollicité mardi l'intervention de l'Etat pour permettre à la municipalité d'échanger les produits à risques qui composent l'essentiel de la dette de sa ville contre des emprunts traditionnels.

    Le premier magistrat de la ville, dont 60% des 401 millions d'euros de dette sont constitués de swaps spéculatifs, bâtis sur des taux dits "structurés", demande, dans un communiqué, l'intervention des ministères concernés "pour qu'une table ronde soit organisée rapidement avec les organismes prêteurs, afin d'obtenir de leur part l'échange de ces produits risqués contre des emprunts traditionnels".

    "A défaut, je sollicite la création d'une structure de « défaisance » permettant à notre ville de désamorcer la véritable bombe à retardement qui pèsera, dès 2011, sur les générations futures", déclare Maurice Vincent, élu en mars dernier.

    Après avoir engagé des négociations avec les principaux prêteurs de la ville, dont Dexia auprès de qui a été souscrit 55% de la dette, il déplore que la plupart des banques ne veulent pas reprendre leurs produits à risques.

    L'élu souligne qu'"au moment où le gouvernement annonce un plan de soutien aux banques et aux collectivités territoriales fragilisées par la crise financière, la situation de la ville de Saint-Etienne, comme certaines autres, appelle un traitement particulier".

    S'appuyant sur un récent audit de la dette de sa ville, Maurice Vincent estime que "la couverture du risque encourue exigerait aujourd'hui une provision de 70 millions d'euros, suite à la crise financière. Soit une augmentation de 60 à 75% des impôts locaux ! Ce qui est à l'évidence inimaginable".

    En juin dernier, le maire de Saint-Etienne avait écrit à la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et à la ministre en charge des Collectivités locales, Michèle Alliot-Marie, pour leur suggérer "la mise en place de garde-fous dans le recours à l'emprunt des collectivités locales".

    Je dois reconnaître que je suis sidéré par les risques inconsidérés pris par certaines collectivités, qui doivent être les garantes d’une bonne gestion des deniers publiques. Il ne me viendrai même pas à l’idée, en tant que député/chef d’entreprise, d’assurer le financement de mon entreprise en utilisant de telles méthodes, bien qu’étant le seul maître à bord.

    Le principe fondamental d’une bonne gestion, c’est le bon vieux prêt à taux fixe ou tout au plus un prêt à taux variable capé.

    Saint-Etienne n’est pas la seule :

    • On apprend ainsi que 57% de la dette de la communauté urbaine de Lille, dirigée par Martine Aubry, est basée sur des produits complexes
    • On apprend ainsi que la maire de Tulle, François Hollande, a choisi un prêt en pente de 6,7 millions d’euros en 2007 …

    Consulter ce dossier sur www.rue89.com :

    un-plan-de-sauvetage-pour-les-villes-speculatrices