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Ma position sur la réforme des retraites

 

Commentaires

  • Bonsoir,

    La réforme est nécessaire et indispensable, mais dans le plan proposé, les salariés du privé (dont les caisses sont déjà ponctionnées pour financer les retraites des fonctionnaires du public), paient encore la plus lourde part.

    L'occulter est malhonnête et dire que la réforme proposée est une bonne réforme est faux, car elle renforce les inégalités.

    Quelques exemples :

    -> les bases de calcul de la retraite, c'est - à - dire les six derniers mois de salaire dans la sphère publique, au lieu des 25 meilleures années (pour la CNAV) ou de la carrière entière (pour les complémentaires Agirc - Arrco) dans le privé.

    -> La multitude de bonifications ou "trimestres gratuits" qui permettent aux fonctionnaires de réduire, sans cotiser ni travailler, le nombre d'annuités requises pour une retraite à taux plein : bonifications du "cinquième", de "moitié", de "campagne" (pour les militaires), de "dépaysement", "Outre - mer", "hors Europe", etc.

    -> Les conditions d'octroi des pensions de réversion au conjoint survivant, qui sont soumises à des conditions d'âge et de ressources dans le privé, mais pas dans le public.

    -> Les régimes spéciaux d'EDF, de GDF, de la SNCF et de la RATP, dont les salariés ne seront concernés par le report de deux ans de l'âge de la retraite qu'à partir de 2017, et progressivement jusqu'en 2025. (Ce n'est donc qu'à partir de cette dernière date que les cheminots "roulants", qui prennent aujourd'hui leur retraite à 50 ans, partiront à 52 !)
    Et surtout, le principe des prestations définies, grâce auquel les fonctionnaires voient le montant de leur pension garanti à 100 % par l'État.

    Ce n'est évidemment pas le cas des salariés du privé, dont le niveau des cotisations est revu à la hausse et celui des pensions à la baisse pour équilibrer les comptes des régimes. Comme en 2003, le pouvoir évite de contrarier son armée de fonctionnaires, qui non contents de leur privilèges éhontés vont faire la grève !

    Et le régime spécial scandaleux des députés et sénateurs ? Comment est-il impacté par la réforme ?

    Le mot EGALITE est inscrit dans la devise de notre République, ne l'oubliez pas.

    SVP ne nous infligez pas la même langue de bois que tous vos autres collègues godillots, et cessez de nous prendre pour des ânes.

    PS : je suis de droite, je vote à droite et je me sens trahi par le manque de clairvoyance et de courage de nos gouvernants actuels.

  • Je vous ai déjà précisé ce que j'attendais d'un projet/proposition de loi. Qu'elle soit conforme à la DDHC. Autrement dit qu'elle ait vraiment vocation à « défendre (contre) les actes nuisibles à la Société ». Et qu'elle le fasse de manière efficace (au regard du coût qu'elle engendrera), juste (le premier objectif d'une loi étant clairement posée par la DDHC : le « bonheur commun ») et intelligente. (A partir du moment où l'on entend pérenniser un système, il convient de ne pas faire dépendre ce système d'éléments sur lesquels on a aucun poids. Or, le simple fait de s'en remettre à ceux qui auront les commandes du pays en 2018...Revient à jouer le sort du pays sur un coup de poker. On a vu mieux, tout de même, comme moyen de garantir la pérennité d'un système !)

    Pourquoi ne pas envisager un véritable débat sur la réforme gouvernementale, dans sa totalité, et pas que sur certains points ? Cherchez à pérenniser réellement le système des retraites par répartition ?

    Cela me semble clairement nécessaire. Pour plusieurs raisons :

    *La première est, à l'évidence, que ni le Gouvernement (à travers M. SARKOZY qui a désigné M. FILLON pour mettre en œuvre sa politique), ni la « majorité parlementaire » ne peuvent utiliser l'argument du mandat démocratique, pour opposer une fin de non recevoir aux critiques ou/et opposants à la réforme proposée.

    Autrement dit, s'il n'est pas illégitime que le Parlement se prononce sur les retraites, fasse des propositions, et que le Gouvernement ait la même démarche...En revanche, le refus catégorique de votre parti, du Premier Ministre, et jusqu'à la personne de M. SARKOZY de débattre sérieusement, et sans langue de bois, du contenu de cette réforme, est quant à lui profondément choquant.

    Pourquoi ? Parce que ladite réforme, défendue par M. FILLON notamment – sans doute pour éviter à M. WOERTH de se prendre trop de flèches (à quand des explications du Ministre sur ses récents aveux ?) – repose sur l'option 1 du COR, qui consiste à augmenter l'âge légal de la retraite pour le régime de base à 62 ans (au lieu de 60) et pour les retraites complémentaires à 67 ans. (Au lieu de 65)

    Or...Le candidat à la présidentielle de votre parti, en 2007, défendait l'âge légal à 60 ans :

    « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d'être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un  minimum, cela me va très bien » (M. SARKOZY dans une interview au « Monde » datée du 23 janvier 2007.

    « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum, cela me va très bien. Ce que je n’accepte pas est que cela soit aussi un maximum. Quelle drôle d’idée que d’interdire aux Français de travailler plus pour gagner plus. (...) La retraite, ce n’est pas un problème d’épargne mais de travail. Si cela vous intéresse de travailler jusqu’à 70 ans et de partir ensuite en vacances plutôt qu’acheter un appartement pour vos petits-enfants, c’est votre droit. Mais en travaillant davantage, vous contribuez à résoudre le problème de l’équilibre des retraites. » (Projet de M. SARKOZY pour la France, pour le compte de votre parti, projet sur lequel vous avez vous même été élu)

    Interrogé en mai 2008, le même opposait une fin de non recevoir à Mme PARISOT, au sujet d'une augmentation de l'élévation de l'âge légal à 62 ou 63 ans, proposée par cette dernière :

    « Je dis que je ne le ferai pas, je n’en ai jamais parlé au pays et cela compte pour moi, je n’ai pas de mandat pour cela ». (M. SARKOZY en mai 2008 à RTL)

    «Elle a le droit de dire ça, j’ai dit que je ne le ferai pas. Je n’en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français. Je n’ai donc pas de mandat pour cela.» (M. SARKOZY en mai 2008 à RTL)

    La moindre des choses, serait donc que M. SARKOZY – qui a par ailleurs promis de ne pas pas trahir, tromper, ceux qui l'ont élu ; qui a dit qu'il disait ce qu'il faisait et faisait ce qu'il disait – explique aux Français pourquoi, soudain, ce qu'il estimait être une bonne chose pour la France...Devient désormais un « nuisible ».

    Les parlementaires, comme le Président, ont un mandat. Qui n'est pas impératif mais représentatif. Ce n'est pas un droit à faire n'importe quoi. Lorsque les élus portent atteintes au mandat pour lequel ils ont été élus, il va de soi que le Souverain a plus que droit d'avoir quelques explications sur ce changement de cap, qu'il n'a jamais agréé, et pour cause, on lui avait promis le contraire.

    Pour cette simple raison, le Gouvernement – qui tire sa légitimité des élus – devrait accepter le débat sur les mesures concernant l'âge légal de la retraite. Si l'objectif est bien de pérenniser la retraite par répartition, comme nous l'affirme M. FILLON, dans son discours aux députés de ce mardi, alors il convient d'étudier avec les syndicats et le patronat (qui ne se réduit pas au MEDEF) , tous les points du projet de loi...Pas seulement ceux qui apparaissent négligeables au Premier Ministre/Président/députés de la « majorité ». (Sans l'être du reste) Le respect – des manifestants/non manifestants ; grévistes/non grévistes – commence par là. Pourquoi systématiquement chercher l'épreuve de force ?

    *La deuxième raison est que si l'objectif de la loi est clair – pérenniser les retraites » – on manque clairement de réponses du Gouvernement/Président/Parlementaires sur la manière de tenir cet objectif ambitieux. Si vouloir est important...Ce n'est pas suffisant.

    Actuellement, on entend beaucoup votre parti démolir le contre projet du PS...Mais pour ce qui est de l'argumentation, visant à défendre l'intérêt de la réforme gouvernementale, au regard de l'objectif qu'on lui fixe...Force est de constater que celle ci est d'une fragilité extrême.

    Pourquoi faut il augmenter l'âge de la retraite ? Entre le Premier Ministre et « le Ministre en charge » les avis divergent...

    Réponse de M. FILLON : « C'est juste une question démographique. Si nous avons choisi de proposer d'augmenter à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite, c'est parce que depuis 1950, nous avons gagné quinze années de vie. Et c'est aussi parce que l'ensemble des pays européens, sans aucune exception, a choisi cette solution. Je dirais même plus : aujourd'hui, dans la quasi-totalité des pays européens, le débat qui est engagé et que vous appeliez de vos vœux, entre opposition et majorité, entre syndicats et patronat, c'est un débat pour savoir si on passe de 65 à 66, à 67 ou 68 ans. En proposant 62 ans, le Gouvernement a fait un choix raisonnable, et en même temps un choix qui est incontournable pour assurer le financement des retraites des Français. » (A. N le 07.09.10)

    Réponse de M. WOETH : "On ne savait pas qu'il y aurait une  crise". (RTL le 06/06.10)

  • Quand le Ministre « en charge » met en avant la conjoncture – la récession – et le Premier Ministre un élément structurel – la démographie – on commence sérieusement à se poser des questions.

    Car si c'est la crise qui explique les manquements de M. SARKOZY à ses promesses électorales, pourquoi est ce aux salariés que devraient payer (deux fois qui plus est) pour les erreurs commises par les acteurs de la finance ? Et si c'est la démographie...En quoi le fait d'allonger l'âge légal de la retraite serait il une réponse honnête au problème ? Une politique nataliste – comme en 58 par ex ou en 1871 – ne serait elle pas une bien meilleure – et très efficace – réponse au « problème » ?

    La chose devient d'autant plus risible à la lecture des propos de M. FILLON. La moindre des choses, quand on défend un projet de loi...C'est d'être un minimum crédible. Et pour cela, il convient de connaître un peu ses dossiers. Ce n'est – à mon grand regret – pas la préoccupation première de M. FILLON.

    Celui ci nous explique que de 1950 à 2010, nous aurions gagné pas moins de quinze années de vie. Le COR ne partage pas son diagnostic. Selon lui, l'espérance de vie à 60 ans, s'est accrue de 19,2 trimestres (4,8 ans) pour les hommes et de 28,8 trimestres (7,2 ans) pour les femmes, de 1950 à 2000. Soit un allongement de l'espérance de vie, par an, de 0,39 dans le premier cas et 0,58 dans le deuxième. On est très loin des déclarations fantaisistes, de M. SARKOZY, aux partenaires sociaux, en janvier 2010, où ce dernier expliquait que l'espérance de vie augmentait « d'un trimestre par an » !

    Le COR précise par ailleurs que l'espérance de vie à 60 ans, augmente de 1 an et demi tous les dix ans ! Sur soixante ans (1950-2010), celle ci n'a donc progressé que de 9 ans. Et non 15 ans comme nous l'affirme pourtant M. FILLON...!

    M. FILLON nous dit également que les autres pays européens ont tous fait le choix d'augmenter l'âge de la retraite. Le seul petit souci, c'est qu'on ne peut pas comparer ce qui n'est pas comparable. Puisque toute la démonstration de M. FILLON repose sur l'impact démographique, il me semble bon de rappeler que la France se différencie de ses partenaires européens sur le sujet, car elle, ne souffre pas – comme l'ensemble des pays européens, à l'exception notable de l'Irlande...Qui n'a pas choisi d'augmenter l'âge légal de la retraite – d'un taux de fécondité inférieur au taux de mortalité !

    Quant à prétendre que l'on discuterait déjà d'augmenter l'âge de la retraite à 69 ans par ex...M. FILLON se fourvoie. Fort des exemples du passé, et de la pratique européenne qui consiste à engager le pays à faire des efforts qui devront être assumés par une « majorité » lointaine, la plupart des Gouvernements/Parlements suivent la « loi de non engagement ». Ainsi, contrairement aux affirmations de certains Ministres, en Allemagne, l'âge légal de la retraite n'atteindra 67 ans qu'à partir de 2029...Et cela encore, dans des conditions bien différentes de la France, puisque nous avons des annuités supérieures à celles de nos partenaires, à acquérir, pour éventuellement profiter de la retraite à 60 ans. Qui...Au passage, est une « invention » d'un certain BISMARK ! D'une certaine manière, M. MITTERRAND n'a fait que restaurer l'égalité entre les citoyens, en « nationalisant » le droit rhénan.

    En effet, avec le projet de loi, la durée de cotisation sera allongée en fonction de la progression de l'espérance de vie, pour atteindre 41 ans en 2012, puis 41 ans et demi en 2020. C'est l'une des plus fortes durées d'Europe. 35 ans en Espagne en Allemagne, 36 ans en Italie, 30 ans en Angleterre.

    Elle pénalise particulièrement les femmes, aux carrières plus incomplètes que celles de hommes – selon les dires de Mme BRUNEL – à cause de la maternité et au temps partiel contraint (moins « rémunérateur » en retraites). La réponse de M. WOERTH à cette inégalité en droits consiste à intégrer les indemnités de maternité dans le salaire de référence. Le « léger problème » c'est que lesdites indemnités sont largement inférieures au salaire, or les retraites sont calculées sur les 25 meilleures années de salaires. Et très sincèrement, je ne vois pas pourquoi 55% de la population française, devrait être pénalisé...Parce que la nature leur a donné la garde de la survie de l'espèce.

    Autre souci en ce qui concerne les salariés ayant commencé à travaillé à 14 ans, 15 ans, ou 16 ans. Ceux ci devront toujours attendre respectivement 58 ans, 59 ou 60 ans pour partir en retraite pleine, soit 44 années de travail...Des annuités donc supérieures à ce que le régime de répartition requière. Là encore, force est de constater l'inégalité en droits.

    A l'inexactitude des propos de M. FILLON, il faut rajouter les mensonges de M. WOETH.

    Ce dernier n'a, en effet, pas hésité mardi après midi, devant l'Assemblée Nationale, a affirmé : « nous supprimons tout déficit des retraites à compter de 2018 ». Il s'avère que les projections du Gouvernement le contredise. On constate, en effet, un besoin annuel persistent de 15,6 milliards d'euros, même en 2020, à financer !

    Autant dire que la « réforme » telle qu'elle se présente aujourd'hui ne répond pas aux objectifs qu'on lui prête. Dès lors, faut il s'étonner que les Français manifestent massivement contre celle ci...Tout en acceptant, en revanche, une réforme, pour peu qu'elle résolve, véritablement, les difficultés rencontrées ?

    Je note enfin un grand absent de ce « débat » sur les retraites : le chômage. N'est ce pourtant pas lui la « clé » du problème ? Car le problème n'est pas tant, à bien y regarder, que les actifs soient moins nombreux – temporairement – que les inactifs...Mais bien que les actifs non occupés – autrement dit les chômeurs – soient, eux, de plus en plus nombreux. Si notre pays ne souffrait pas d'un chômage de masse depuis les années 70, nous ne serions pas si inquiets par les retraites, par leur financement. Que propose M. WOERTH ou M. FILLON au plan national comme européen du reste – et il va falloir taper fort pour que M. BARROSO accorde un instant d'intérêt aux « travailleurs excédentaires » (c'est le nom utilisé pour les chômeurs !) – via la Stratégie de Lisbonne II ?

    Il ne suffit pas, en effet, de décréter qu'il faudra travailler jusqu'à 62 ans/67 ans, pour que cela soi. Le travailleur/salarié/fonctionnaire étant tributaire de son employeur et d'éventuels actionnaires...Comment compter vous inciter les entreprises à garder leurs séniors au delà des 55 ans ? Avoir plus d'actifs inoccupés sur notre territoire ne saurait être suffisant pour pérenniser les retraites. Bien au contraire. Puisqu'on ne fera que transférer le problème de financement...A la Sécurité Sociale ! Et à Pôle Emploi !

    Vous comprendrez par ailleurs – au regard des remarques faites précédemment, et du rapport de la Commission Européenne sur le sujet, cité précédemment – que l'affirmation que le projet de loi vise à éviter à nos séniors, de se retrouver parmi les pauvres...Ou du moins une perte (visible) de pouvoir d'achat...Est assez difficile à digérer.

    Le projet de loi a peut être l'ambition (l'objet) généreuse que vous lui prêtez. Mais, à l'épreuve des faits, il s'avère en contradiction avec son objet. Un peu comme les lois dites « sécuritaires » qui sont toujours très étoffées, mais qui – il suffit de lire UBU loi – se réduisent au final à des intentions sans réelle volonté de mise en œuvre (faute de donner les moyens d'y répondre à la force publique) quand ce n'est pas les obstacles juridiques qui viennent leur porter atteintes, les parlementaires ayant – et c'est un grand dommage – une propension assez curieuse à voter des projets de loi dont on connaît la faiblesse juridique, et qui sont, pour cette raison, promis à l'inconstitutionnalité (déchéance de nationalité), au bâton européen (loi sur l'audiovisuel public) ou à la maltraitance de la réalité (proposition de M. SARKOZY visant à enlever leur permis aux délinquants du 14 juillet ou 31 décembre).

    Si le Gouvernement cherche réellement – comme il l'affirme – à « sauver le système des retraites par répartition » alors il convient de ne pas mentir devant les représentants du Peuple, de connaître ses dossiers, et d'avoir soin de ne pas s'opposer de manière frontale à autrui, surtout quand le Président/le Gouvernement/la majorité parlementaire sont dans ne situation où la légitimité de leurs actes ne peut être que soulevée.

  • Bonjour Monsieur le Député,

    J'ai vu et entendu votre papa à la télévision, interviewé lors de la manifestation de mardi.

    Votre papa m'est apparu comme un homme sensé, posé et moderne.

    Pourriez-vous, s'il vous plaît, lui faire part de mon complet accord avec ses propos.

    Je vous en remercie.
    Très cordialement

    Un électeur de votre circonscription

  • Monsieur le Député

    La valeur par l'exemple étant ce qui semble faire de plus en plus défaut de nos jours, les Représentants du Peuple seraient très avisés de donner l'exemple en commençant par réformer leurs propres régimes de retraite ...

    L'effort de solidarité et d'équité DOIT commencer par eux !

  • Le régime de retraite en lui-même est inégalitaire à la base, et maintien après une vie professionnelle l'ensemble des aînés de notre pays dans une inégalité permanente jusqu'à la fin de leur vie!
    Si la vie professionnelle a séparé les personnes, d'un côté le public, de l'autre le privé, le moment de "retrait" de cette vie professionnelle devrait être l'occasion de réunir les personnes sous un seul statut de retraité, lisible par tous!
    Un minimum garantie légal qui pourrait se situer aux environs de 800 € sur le régime de la S.S. et un maximum de 8 000 €, soit une échelle de 10, entre la plus petite retraite et la plus haute!
    Il est inconvenant déjà de préserver 38 caisses de retraites différentes, cela ne s'impose pas, une harmonisation de toutes vers un seul régime général s'impose donc, le N° de S.S. de chacun étant unique, servant à la gestion nationale des droits acquis!
    Sur le fond il a toujours été indiqué que les côtisations actuelles servaient à financer les retraités d'aujourd"hui!
    Sur ce principe ce ne sont donc pas nos retraites que nous finançons, et ainsi nous assurons les retraites de personnes qui nous sont inconnues!
    Puisqu'elles me sont inconnues, je ne vois pas pourquoi mes côtisations iraient payer aujourd'hui un retraité qui aurait une pension de 15000 € pour exemple! Parce qu'il a été cadre ou dirigeant de haut niveau, ou élus!
    Que dans la vie active, cette personne qui avait des responsabilité et une capacité financière importante, doive côtiser sur l'ensemble de sa rémunération, oui, car c'est un aspect de solidarité générale, mais qu'il maintienne des droits à hauteur de son pouvoir d'achat antérieur, en étant le fruit des côtisants du moment où il est en retraite, me gêne énormément!
    Le régime général doit comporter un plancher, mais de part ce principe être plafonné!
    Ensuite dans cette échelle de 1 à 1O échelons, qui peuvent comporter des échelons intermédiaires, qu'il soit tenu compte des professions, des aspects de pénibilité, des responsabilité, oui, bien évidemment, mais cela aura le mérite d'être beaucoup plus lisible par tous, et surtout d'être égalitaire et solidaire!
    Il va de soit qu'il ne pourrait subsister d'autres régimes en place, et qu'un devoir d'harmonisation et d'équité doit être discuté dans l'ensemble des branches professionnelles, au regard de cette échelle, que ce soit dans la fonction publique autant que dans le privé!

  • Bonjour,
    Faire une réforme est très difficile dans notre pays car il y aura toujours des personnes qui ne seront pas d'accord.
    Partant de ce postulat et tant qu'à faire allez au fond des choses. Et tant pis si il y a des grosses vagues au moins la réforme sera faite, on vous a élu pour faire des réformes.
    Tous égaux devant ce projet, tout le monde cotise au même taux, et le calcul est le même pour tous au moment de solder la retraite,
    Mais lorsque j'écris tous égaux c'est en terme d'espérance du nombre d'années où l'on profitera de la retraite. On aborde la pénibilité de certain poste.
    Alors on garde la retraite à 60 ans mais avec une durée de cotisation égale à 42,5 ans. Grosse décote sur le montant de la retraite si on part sans les 42,5 ans de cotisation. Pas de versement de retraite avant la date de commencement de vie + équivalent de 42,5 années de cotisation.
    Par contre lorsque l'on a un poste reconnu pénible on aurait par exemple 12 mois de travail mais égal à 13 mois de cotisation reconnus.
    Je prends un exemple une personne commence la vie active à 21 ans poste "normal" retraite complète à 63,5 ans. Si elle part à 60 ans elle a la possibilité mais pas de versement avant 63,5 ans et décote à fixer.
    Autre exemple un poste pénible pendant toute sa vie active retraite à 60,3 ans taux plein.
    Autre exemple un poste pénible pendant 20 ans et un autre "normal" retraite à 61,8 ans à taux plein.
    Dans cette proposition il restera à déterminer les postes pénibles sachant que tout travail est pénible. J'ai écrit poste pénibles et non pas secteur d'activité. Exemple un ouvrier qui travail à la réfection des voies de chemin de fer à la SNCF à un travail "pénible" mais pas un conducteur de train qui travail lui aussi à la SNCF.
    Il existe de tables de mortalités, on peut partir sur ces documents pour établir la liste des travaux pénibles. Avantage on pourra modifier cette liste au fil des années sans pénaliser les personnes qui auront cotisé.

    C’est une proposition qui pourra s'appliquer aux politiques et les dédouanera de toutes suspicions.

  • Ecoutez Alain Soral, il ne dit pas que de mauvaises choses quelques fois : http://www.dailymotion.com/video/xetco9_alain-soral-sur-la-reforme-des-retr_news

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