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Emprunts toxiques : audition de l'ancien patron de Dexia

Ce matin, la commission d'enquête sur les emprunts toxiques auditionnait Pierre Richard, l'ancien patron de la banque Dexia, "la banque des collectivités" qui a placé nombre d'emprunts structurés auprès des collectivités locales.

Nous avions en face de nous l'un des principaux responsables du problème (l'homme qui valait 100 milliards), que je n'ai pas hésité, avec d'autres collègues députés, à interroger vigoureusement.

Les réponses, ont été, comme on pouvait s'y attendre, un plaidoyer pro domo et un déni de la réalité.

A Pierre Richard, il n'y a eu aucun désastre, et "les collectivités sont même globalement gagnantes" ... du moins pour l'instant. En clair, c'est la faute à la crise ... pas du tout satisfaisant à mon goût !

Cette audition était diffusée EN DIRECT sur le site de l'Assemblée nationale (ça c'est de la transparence comme je l'aime) ... vous pouvez la visionner en cliquant sur ce lien

Demain, toujours dans le cadre de la commission d'enquête sur les emprunts toxiques, nous auditionneront :

  • Philippe Richert : ministre chargé des collectivités territoriales

L'audition se terminera par une table ronde sur "les propositions des associations d'élus locaux".

Commentaires

  • Monsieur TARDY,
    J'espere que vous n'allez également pas épargner à 18h MM. Patrice Chatard, directeur général, et Jacques Descourtieux, directeur général de Finances Active qui ont travaillé main dans la main avec M. Pierre richard pour développer le concept de gestion active de la dette dont on observe aujourd'hui les dégâts. Leur société porte d’ailleurs bien son nom!!! c'est gens la s'en sont mis plein les poches avec ses fameux emprunts toxiques.
    Merci d'avance

  • Il faudrait obtenir par la loi un "plafonnement" des augmentations de taux qui évitent l'asphyxie des budgets des collectivités du fait de l'explosion des taux calculés par référence à l'écart €/CHF, (jamais envisagée à un tel niveau lorsque les banques sont venues nous proposer ces produits hyper intéressants).

    L'idée serait de plafonner cette évolution, à 1.5 ou 2 fois le taux initial ou à 1.5 fois le taux moyens des prêts 15 ans aux collectivités pour 2011...,

  • Bonsoir Lionel,
    Ci-joint l'info concernant l'AG de l'Association Acteurs Publics contre les Emprunts toxiques (APET), à laquelle la Ville de SEYNOD a adhéré pour s'entourer de conseils aussi utiles que possible.
    Quelques liens utiles:
    Lien vers le site APET : http://www.empruntstoxiques.fr/
    http://www.empruntstoxiques.fr/spip.php?article22
    Prochaine assemblée générale le 22 novembre
    Conformément aux statuts d’ "Acteurs publics contre les emprunts toxiques", l'assemblée générale des adhérents et sympathisants de l’association est convoquée le 22 novembre à Paris entre 11h et 12h30 (Pour tout renseignement, merci de contacter François CHARMONT: fcharmont@cg93.fr).
    Il faut aussi penser que les Hôpitaux sont dans la même situation, et que leurs budgets risquent d'exploser...; avec quel financement pourront-ils tenir le choc ? Voir à ce sujet les liens suivants
    http://videos.tf1.fr/infos/2011/baroin-tout-est-mis-en-oeuvre-pour-conserver-le-triple-a-6768926.html
    Pour les hôpitaux du Léman (article Le Messager):
    http://www.lemessager.fr/Actualite/Chablais/2011/10/21/article_les_syndicats_craignent_des_emprunts_tox.shtml
    Hôpitaux en France:
    http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/emprunts-toxiques-des-dizaines-d-hopitaux-asphyxies-18-10-2011-1468290.php
    (article Télégramme de Brest).

    Pour les Communes, l'envolée des taux d'intérêts à cause des effets leviers de ces emprunts marquera une réduction drastique des investissements publics locaux..., c'est donc un facteur très aggravant de la crise, économique ... et sociale...
    La loi devrait interdire des hausses de taux supérieures au "taux de l'usure" (interdit en droit français...).
    Pourquoi cela ne pourrait-il s'appliquer aux prêts structurés placés auprès des collectivités... et hôpitaux... durant les "belles années" de la spéculation ?
    Un taux qui passe de 4,46% en 2011 à 12 ou 13% en 2013, est-ce que la banque ne pratique pas dans l'usure, et l'enrichissement sans cause...?

    Bon courage, Bonne semaine,
    Olivier, 74600 SEYNOD

  • La confusion vient du fait que des responsables de collectivités locales ont contractés des prets sans comprendre les risques liés à ces opérations!

    ce sont donc eux les responsables et non pas le vendeur

    exemple, si vous achetez une voiture sportive et appuyez à fond sur le champignon
    vous n'allez pas accusé le vendeur , non ?

    et en passant , à chaque que j'ai essayé d'expliquer à ces mêmes responsables les risques qu'ils prenaient , ils se sont ouvertement moqués de moi et disaient que j'étais trop frileux,
    et bien chanté maintenant !

    à votre disposition

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