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Conférence sur "Le mariage pour tous" jeudi 20 décembre à CLUSES

Sophie DION

Députée de la 6ème circonscription

et

Virginie DUBY-MULLER

Députée de la 4ème circonscription

 

 vous invitent à une conférence sur le thème :

 

" LE MARIAGE POUR TOUS "

Jeudi 20 décembre

à 20 heures 30

Salles des Allobroges

14, place des Allobroges

CLUSES

 

En présence de Charles Melman, célèbre psychiatre et psychanalyste français, co-fondateur de l'Association Freudienne Internationale (AFI) et de l'Association Lacanienne Internationale (ALI) , auteur de nombreuses oeuvres sur la psychanaliste.

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Dauphiné Libéré du 22 décembre :

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Commentaires

  • Bonjour, je pense venir.

    Faut il s'inscrire quelque part ? Autre interrogation : y aura t il d'autres conférences sur ce sujet, faisant intervenir - notamment - des juristes (ou des élus ayant fait du droit ou ayant une connaissance juridique sur cette thématique) ?

    Personnellement, j'ai beaucoup d'interrogations sur le sujet et j'apprécierai beaucoup si des personnes "qualifiées" pouvaient y répondre.

    **Pourquoi partir du principe égalitaire, quand il semble que la question posée concerne, au final, un des critères d'éligibilité au mariage ?

    A ma connaissance, le mariage est l’objet d’un droit pour tous les individus majeurs (et non pour les couples), qui fait l'objet de règles constitutives pour y être éligibles (comme il y a, par ex, des règles constitutives pour se présenter à une élection : les 500 signatures par ex, pour l'élection présidentielle)

    Celles-ci, outre l’âge et le consentement, sont la différence des sexes des partenaires, la monogamie et l’absence de certains liens de parenté. Ces règles valent pour tous les citoyens, sans discrimination prohibée par la DDHC.

    Dès lors, peut on m'expliquer pourquoi on fait un tel étalage de "l'égalité en droits" en la matière ? Si l'on considère cette inégalité comme un fait établi, alors ne faut il pas considérer que les autres critères d'éligibilité (règles constitutives) sont eux aussi discriminants ou/et facteurs d'inégalité en droits ?

    **Pourquoi ouvrir la PMA aux couples « de même sexe » ?

    A lire, les défenseurs du projet de loi, a PMA devrait être ouverte aux couples « de même sexe » (mariés ou pas ?) car ceux-ci ont du mal à recourir à l’adoption (1) en France (la « demande » est plus forte que « l’offre ») et (2) à l’étranger (où certains pays font de la résistance)

    Autrement dit, la PMA n’aurait plus vocation à aider des individus en couple, qui ne peuvent concevoir car ils ont (l’un ou l’autre ou les deux) une incapacité médicale à le faire (1). La PMA serait un moyen de contourner des obstacles liés à l’adoption (2).

    Comment parler d’égalité en droits, si la PMA a une vocation différente, selon l’orientation sexuelle de l’individu ? Si le sexe d’un individu ouvre ou ferme le recours à celle-ci ? (Dès lors qu'on autorise les femmes à y recourir mais pas les hommes ?)

    Et comment justifier que des individus féconds puissent y recourir – en l’espèce les couples de « même sexe » – et pas les autres adoptants sur liste ? (Qui sont, eux aussi, confrontés aux difficultés pour adopter)

    **Pourquoi ne pas demander un référendum ?

    Les défenseurs du texte disent que la Constitution française ne prévoit pas cette possibilité. Pourtant, les Français peuvent être interrogés sur l’organisation des « pouvoirs publics ».

    Cette expression désigne les Institutions du pays, l’ensemble des services chargés de l’administration d’un Etat ou d’une collectivité territoriale.

    A ma connaissance, le mariage est une Institution (1) et les maires sont l’expression d’un pouvoir public local (2) puisqu’ils sont mandatés par l’Etat pour organiser des mariages (comme les préfectures le sont pour pacser les individus)

    Quant aux engagements pris par M. HOLLANDE, si lui-même se doit d’y être fidèle, il n’en va pas de même pour les citoyens, qui ont choisi ce candidat d’abord pour chasser son prédécesseur et ensuite pour une révolution fiscale.

    **Quelle inégalité pour les enfants ?

    Les défenseurs du texte disent qu’un « couple hétérosexuel se voit reconnaitre d’emblée, conjointement, l’autorité parentale », par le Code Civil…Alors qu’un couple homosexuel « doit demander cette autorité conjointe à la justice. »

    J’ai plutôt l’impression que tout le monde est un peu logé à la même enseigne, en la matière. Pour les couples en concubinage – qu’ils soient homos ou hétéros – la filiation n’est pas automatique à la naissance d’un enfant. En revanche, la filiation est automatique en cas de mariage…

    Pour les enfants issus du couple. Un partenaire – qu’il soit concubin, pacsé ou époux – n’a aucune autorité parentale sur les enfants issus d’une précédente union de sa partenaire.

    En cas de séparation du couple, si aucune autorité parentale n’a été reconnue au conjoint – qu’il soit concubin, pacsé ou marié – ce dernier ne peut être considéré comme son parent. Et cela est vrai dans les couples homos comme dans les couples hétéros.

    Il est également dit, par ailleurs, que les 250 000 enfants élevés par des couples – et non des parents puisque seuls l’un des membres possède une autorité parentale ! – de même sexe, sont les fruits d’une précédente union ou d’une adoption par l’un des membres du couple. L’enfant élevé par un tel couple bénéficie donc de la même protection qu’un enfant qui est élevé par un homme et sa conjointe ou par une femme célibataire. Et les conjoints respectifs, s’il y en a, ont les mêmes contraintes…

    **Dérives possibles ?

    Même si je comprends parfaitement l’indignation que certains peuvent ressentir, lorsque certains opposants mettent en avant des pratiques unanimement réprouvées, il me semble utile de répondre aux craintes, surtout lorsqu’elles peuvent sembler légitimes.

    On l’a vu, ce qui pose question, ce n’est pas l’égalité en droits – qui est effective à ce qui semble – mais les critères d’éligibilité. Et notamment la différence des sexes des partenaires. Le problème, c’est que si l’on supprime ce critère, en s’appuyant sur l’évolution sociétaire ou l’amour – comme le fait par ex le PS dans sa pétition – n'autorise on pas tout à chacun, demain, à se présenter devant les tribunaux, pour remettre en cause l’âge, l’interdit de consanguinité, la monogamie, le consentement juridique…Et par là même ne donne t on pas corps aux dérives évoquées que sont la zoophilie, l’inceste et tout le reste ?

  • Chouette, un psy !

    Comme ça on est sûr de ne pas manquer de dogmatisme...

    Que certains trouvent bénéfique de se confier à une personne dont la compétence provient essentiellement de sa propre analyse, c'est leur liberté la plus stricte.

    Que les politiques s'appuient sur des psychanalystes pour étayer, (voire élaborer ?) leur argumentation en présentant ces personnes comme des références ("célèbre", "auteur de nombreuses oeuvre") qui seraient valides pour guider des choix politiques, c'est affligeant.

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