Loi consommation ... les débats se poursuivent
Nous avons commencé mardi l'examen des amendements du projet de loi sur la consommation : l'examen se poursuit ce jeudi dans l'hémicycle.
Comme on pouvait s'y attendre, c'est un véritable bazar, dans tous les sens du terme !
Comme nous sommes en temps programmé, chaque député s'exprime comme il veut, aussi longtemps qu'il le souhaite, en consommant ainsi le temps réservé à son groupe. On passe des heures sur des bricoles, et à la fin du texte, on va adopter ou rejeter à la chaine, sans le moindre débat, des amendements très importants.
Aucune coordination n'a été mise en place au niveau du groupe UMP pour répartir le temps de parole entre les sujets. Résultat, certains députés font leur show, au détriment du travail de fond ...
On y traite de tout et de n'importe quoi, des choses sérieuses comme d'anecdotes.
Nous avons passé beaucoup de temps sur l'action de groupe, et cela en valait la peine, car c'est l'une des avancées majeures de ce texte, même si techniquement, je suis un peu dubitatif sur le mécanisme retenu par le gouvernement.
Nous avons aussi débattu de sujets certes médiatiques, mais qui ne peuvent pas être traités dans la loi, comme par exemple la question de l'obsolescence programmée, sur laquelle je suis intervenu pour tenter de ramener un peu de bon sens sur ce sujet.
Le concept même de l'obsolescence programmé relève de l'idéologie, c'est une manière très orientée de voir les choses, en considérant que l'élement essentiel d'un produit, c'est qu'il soit durable.
Pour moi, la qualité essentiel d'un produit, c'est qu'il rende de manière satisfaisante le service pour lequel il est conçu.
J'ai également soulevé tous les problèmes de faisabilité technique d'une règlementation sur cette question. On va monter des usines à gaz ...
Commentaires
Monsieur le Député
Vous écrivez "Pour moi, la qualité essentiel d'un produit, c'est qu'il rende de manière satisfaisante le service pour lequel il est conçu.".
Certes, c'est effectivement le minimum de ce que l'on peut attendre d'un produit qu'on achète.
Mais ce service rendu est-il forcément déconnecté de toute notion de durabilité (je préférerais presque le terme de fiabilité) ?
Prenez un ordinateur portable à 600 €. Pendant 2 ans, il fonctionne très bien et vous en êtes très satisfait. Et puis à 2 ans 1/2, la carte mère lâche.
Le devis de remise en état est à peine inférieur à celui d'un ordinateur neuf.
Certes, ce nouvel ordinateur disposerait de composants plus modernes, il serait sans doute plus rapide à l'usage, le service rendu serait peut-être supérieur à celui du PC qui vient de tomber en panne.
Croyez vous pourtant que ce soit suffisant pour se satisfaire de cette situation ?
Vous pourrez arguer qu'il y a toujours des "mauvais numéros", mais il suffit de consulter les forums spécialisés pour constater que certains modèles comptent plus de "mauvais numéros" que d'autres.
Et quand bien même le service rendu du nouveau PC serait-il très supérieur, tout le monde n'a pas les moyens de changer de PC tous les 2 ans 1/2.
Pourriez-vous, s'il vous plait, donner votre avis par rapport à ce que je viens d'écrire ?
Monsieur le Député,
Je me réjouis de constater que mon commentaire a fini par être publié :-)
J'espère très sincèrement que maintenant, vous arriverez à trouver quelques minutes pour y répondre :-)
Ne serait-il pas dommage d'entretenir (faire entretenir ? ;-) si assidument ce blog, pour qu'il ne reste qu'une vitrine de votre activité de Député, sans aucun échange avec les citoyens qui le visitent ?
Au plaisir de vous lire.
J'essaie Stéphane ... mais entre la gestion de mon blog (plus de 6 000 commentaires à ce jour), de mon compte Facebook, de mon compte Twitter ... et de mon activité parlementaire ... je ne peux pas répondre à tous les commentaires.