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armee - Page 6

  • Remise de la fourragère à SEYNOD

    Remise de la fourragère aux militaires du 27ème BCA, en compagnie de :

    • Francoise Camusso ==> maire de Seynod 
    • Pierre Herisson ==> sénateur 
    • Colonel Le Nen ==> chef de corps du 27ème BCA
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  • Réunion groupe UMP

    Rien de particulier à signaler lors de cette réunion de groupe.

    Jean-François Copé a félicité Christian Estrosi, réelu député de Nice ce week-end.

    Il a rappelé la nécessité de nous rassembler sur le projet de loi de modernisation des institutions, alors que la gauche commence à se fissurer (17 députés PS soutiennent ce texte : cf tribune du Figaro semaine dernière).

    François Fillon a souligné la cohérence de la majorité lors des votes de la semaine dernière.

    Pour lui, le rapport de force s'est inversé et l'opposition est au pied du mur concernant son choix de voter CONTRE la réforme des institutions, projet de loi qui doit être ratifié aux 3/5èeme lors du Congrès de Versailles en juillet. 

    Il a reparlé de la nécessaire réforme des implantations de l'armée et a fait le point sur la hausse du pétrole.

    Hervé Morin, Ministre de la Défense, a souligné que notre armée disposait de beaucoup d'artillerie et de blindés, mais manquait de moyens de projection sur des théâtres sextérieurs. 

    Il souhaite rencontrer tous les élus avant d'annoncer quelles casernes seront supprimées et a confirmé qu'il restait 5 points chauds à résoudre.

    Le but est de raisonner en terme de présence globale de l'Etat (palais de justice, caserne, hôpital ...) de façon à ne pas pénaliser les régions déjà touchées par des restructuratuions de l'Etat. 

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  • Dépôt de gerbe au Monument aux Morts d'ANNECY

    Dépôt de gerbe par les membres du Comité d'Entente des Grands Invalides de Guerre, en prélude à leur Assemblée Générale région Ain, Isère et deux Savoie qui se tient à ANNECY.

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  • Réunion sur la réorganisation des armées

    Réunion de travail, ce matin, sur la réorganisation des armées et l'aménagement du territoire, salle Colbert. en présence de Jean-François Copé, de Jean-Marie Bockel, d'Hubert Falco et d'Hervé Morin. 

    Jean-François Copé a réaffirmé :

    • la volonté d'informer en primeur les députés de la teneur des discussions
    • la volonté de hiérarchiser les décisions
    • la volonté de compenser les fermetures
    • la volonté de gérer le calendrier en fonction de l'impact

    Hervé Morin a confirmé la nécessité de la réforme :

    • sur 100 militaires, 60 font du soutien pour 40 soldats opérationnels (rapport inverse en Allemagne)
    • tous les programmes de renouvelement lancés nécessitent des économies : SNLE, RAFALE, A400M, NH90, TIGRE
    • le passage d'une armée de conscription à la professionnalisation n'a pas été suivi des réformes nécessaires
    Le Ministre de la Défense souhaite la création de 90 grandes "bases de défense" et densifier les unités.
    Toutes les mesures seront détaillées dans le livre blanc qui sera présenté mi-juin. 
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  • Débat sur l'Afghanistan en séance

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    Résumé de l’intervention du Premier Ministre sur la situation AFGHANISTAN

    L’engagement français en Afghanistan est fondé sur le droit international : les résolutions 1368 et 1386 du Conseil de sécurité, renouvelées encore en 2007, et la demande des autorités afghanes légitimes. La décision de participer a été prise en 2001 sous le gouvernement de Lionel Jospin, après un débat au Parlement.

    La FIAS est une opération multinationale : 40 Etats, dont 14 hors OTAN (Suède, Australie, Finlande, Jordanie…). Elle comprend près de 50.000 hommes dont la moitié sont des Européens. La participation française actuelle, à Kaboul et dans la région Est se monte à 1766 hommes, juste en dessous des Pays-Bas (1769) ; la moitié du contingent allemand (3500 hommes) et 22% du contingent britannique (7724 hommes). La France participe aussi à l’opération anti-terroriste « Liberté immuable » avec 571 hommes, dont une composante navale.

    La stabilité de l’Afghanistan est un enjeu crucial pour la sécurité internationale. Dans une région aussi fragile, avec le Pakistan voisin lui aussi menacé de déstabilisation (assassinat de Benazir Bhutto), un pouvoir extrémiste à Kaboul serait un risque majeur, y compris pour la sécurité de l’Europe. Tous nos grands partenaires partagent cet objectif, y compris l’Inde et la Russie.

    La mission de la FIAS est d’assurer la stabilité du pays face à tout risque de résurgence du pouvoir taliban associé à Al Qaïda, qui a assassiné le commandant Massoud. Elle n’est pas là pour occuper le pays mais pour renforcer la capacité des autorités légitimes à assurer la sécurité de leur pays. D’où les efforts de formation d’une armée afghane de 80.000 hommes, dont plus de la moitié est aujourd’hui en place.

    La sécurisation rend possible l’effort international civil (7 Mds euros sur 2006-2010). Elle permet de reconstruire des institutions démocratiques, les routes, le système de santé, d’éducation, alors que les talibans avaient ruiné le pays et condamné des millions de femmes à l’oppression et à l’ignorance. La destruction des bouddhas de Bamian a souligné la barbarie des talibans. La France organise, à la demande du Président Karzaï, une conférence internationale de soutien le 12 juin à Paris, avec le Secrétaire général de l’ONU.

    Ce qu’il faut pour réussir, c’est une stratégie partagée de la communauté internationale. Le Président a adressé une lettre en ce sens à tous les Alliés : engagement ensemble dans la durée ; inscription de l’effort militaire dans une stratégie globale et une coordination renforcée ; transfert progressif des responsabilités aux Afghans ; accord sur les objectifs : un Afghanistan stabilisé, réconcilié avec lui-même, débarrassé du terrorisme et du trafic de drogue. Cette stratégie sera entérinée au sommet de l’OTAN de Bucarest le 3 avril.

    Le choix pour la France est entre :

    • se retirer, c’est-à-dire renoncer à nos responsabilités et briser l’unité de l’Europe et des Alliés ;
    • le statu quo, c’est-à-dire renoncer à influer sur la stratégie ;
    • renforcer notre engagement, pour peser sur la stratégie globale et favoriser le transfert des responsabilités aux Afghans, qui permettra aux Alliés de partir lorsque notre mission sera accomplie.
  • Le dernier poilu est mort

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    C'était le dernier d'une immense cohorte, celle des 8,5 millions de soldats français de la Grande guerre : Lazare Ponticelli, dernier poilu survivant de l'un des conflits les plus meurtriers de l'Histoire, s'est éteint mercredi à l'âge de 110 ans au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

    Lazare Ponticelli, doyen des Français et dernier légionnaire de la Grande guerre, est décédé à 12h45 au domicile de sa fille, sept semaines après Louis de Cazenave, mort le 20 janvier, également à 110 ans.

    Dans un communiqué, le président Nicolas Sarkozy a "exprimé la profonde émotion et l'infinie tristesse de l'ensemble de la Nation".

    Un "hommage national" sera rendu lundi matin à Lazare Ponticelli et à l'ensemble de ses camarades de combat lors d'une messe aux Invalides, en présence de M. Sarkozy et de légionnaires et de soldats en uniforme de poilus, a annoncé le secrétaire d'Etat aux anciens combattants Alain Marleix.

    Le secrétaire d'Etat s'est incliné mercredi devant le corps de Lazare Ponticelli, transféré dans l'après-midi dans le funérarium du CHU du Kremlin-Bicêtre.

    Longtemps réticent, il avait consenti peu de temps avant de s'éteindre qu'un tel hommage soit organisé par l'Etat, à la condition qu'il englobe expressément l'ensemble de ses camarades de combat.

    Il ne resterait désormais dans le monde que huit survivants de la Première guerre mondiale ayant réellement combattu, selon le recensement effectué par Frédéric Mathieu, concepteur du site spécialisé Derdesders, et les bureaux de l'AFP.

    Avec Lazare Ponticelli disparaît le dernier combattant français de la guerre de 1914-1918, qui fit dix millions de morts , dont 1,4 million de soldats français: paysans, employés, instituteurs, ouvriers, bretons ou auvergnats, tirailleurs marocains ou sénégalais, tués sur les coteaux de la Marne, dans les tranchées de Verdun ou du Chemin des Dames.

    Avec 1,4 million de soldats "morts pour la France", la France a connu une saignée sans précédent : 900 morts en moyenne par jour durant les 51 mois de guerre, du 1er août 1914 au 11 novembre 1918, avec 20.000 tués pour la seule journée du 22 août 1914 en Lorraine.

    1,4 million de morts et aussi 3 millions de blessés, dont 1 million d'invalides, amputés ou gazés et 15.000 "Gueules cassées", ces soldats défigurés qui vont rappeler durant des années ce conflit aux Français.

    1,4 million de morts et aussi des centaines de milliers de veuves et d'orphelins. Des centaines de milliers de femmes qui remplacent les hommes, partis au front, dans les usines d'armement, les écoles et les hôpitaux.

    1,4 million de morts et presque autant de noms inscrits sur les monuments aux morts des 36.000 communes de France, dont une quinzaine seulement n'érigèrent pas de monument car aucun soldat du village n'avait été tué. Mais aussi les mots "Tu ne tueras point" inscrits sur le monument aux morts d'Avion (Pas-de-Calais), ou "Maudite soit la guerre" sur celui de Gentioux (Creuse).

    1,4 million de morts, dont des milliers de disparus ou jamais identifiés dans la boue de la Marne ou de Verdun, symbolisés par le Soldat Inconnu qui repose sous la voûte de l'Arc de Triomphe.

    1,4 million de morts, la grande majorité dans la "zone rouge" allant de la Mer du Nord à la Suisse avec ces noms gravés dans l'Histoire de France: la bataille de la Marne et ses taxis (septembre 1914); le Bois des Caures, les forts de Douaumont et de Vaux, la "Voie Sacrée" à Verdun (février-décembre 1916); le Chemin des Dames (printemps 1917) et l'échec sanglant de l'offensive Nivelle suivis de mutineries.

    1,4 million de morts et les 675 soldats fusillés sous l'uniforme français pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance, ou crimes de droit commun, dont 49 au printemps 1917 au Chemin des Dames.

    1,4 million de morts, dont le soldat Pierre-Auguste Trébuchon, tué sur les bords de la Meuse le 11 novembre 1918 à 10h50, dix minutes avant la sonnerie du cessez-le-feu à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de 1918.

    "Plus jamais ça", dirent alors certains poilus. D'autres affirmèrent que cette guerre serait "la der des ders"...