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armee - Page 2

  • Dernières journées portes ouvertes au 7ème BCA de BOURG-SAINT-MAURICE

    Je participerai dimanche matin à la cérémonie de départ du 7ème BCA de Bourg-Saint-Maurice vers Vars.

    Cette présence me tient particulièrement à cœur car j’ai fait mon service militaire au sein du 7ème BCA (Vulmix pour les classes, puis quartier Bulle mais également poste de Tignes les Boisses).

    C’était  en 1988 … une autre époque !

    Je faisais partie de la CEA (Compagnie d’Eclairage et d’Appui) et plus particulièrement de la SR (Section Renseignements).

    La SR était l’unité la plus exigeante en terme de condition physique … cette année là, nous avons fait plus de 100 000 mètres de dénivelé sur tous les sommets alentours de Bourg-Saint-Maurice :

    • Aiguille des Glaciers
    • Le Roignaix
    • La Pierra Menta
    • Le Mont Jovet
    • Le Mont Pourri
    • Le Dôme de la Sache
    • La Grande Casse
    • La Tsanteleina
    • La Grande Sassière
    • Le Ruitor
    • Le Dôme de Polset …

    Le 7ème BCA  de Bourg-Saint-Maurice :

    Le 7ème bataillon de chasseurs alpins (7ème BCA) de Bourg-Saint-Maurice appartient à la 27ème brigade d’infanterie de montagne (27ème BIM).

    Le 7e BCA est l'un des trois bataillons de chasseurs alpins de l'infanterie de l'armée de Terre. Il regroupe 1200 hommes et femmes installés au quartier Bulle, au cœur de Bourg-Saint-Maurice depuis 1962 et se compose de 8 compagnies.

    Corps d'infanterie motorisée de la 27e brigade d'infanterie de montagne (27e BIM) appartenant au commandement des forces terrestres (CFT), le « 7 » s'entraîne pour accomplir les missions suivantes :

    • intervention dans le cadre d'un conflit régional ou majeur
    • actions de rétablissement de la paix par la coercition ou l'interposition
    • aide et secours à la population
    • défense militaire terrestre (Vigipirate, etc.)

    Bataillon de Tarentaise, il cultive dans sa vallée sa rusticité et ses savoirs de la montagne par tout temps. Cette connaissance d'un milieu rigoureux lui permet d'évoluer sous toutes les latitudes où l'on a besoin de lui.

    Unité de la 27e BIM, désignée brigade « d'urgence » depuis les réformes de la Défense, le « 7 » est ainsi l'un des bataillons projetés sur les théâtres les plus complexes et exigeants (Afghanistan) du fait de ses capacités et qualités de soldats de montagne (force physique, force morale, endurance et agilité).

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  • Inauguration du stade international de biathlon du GRAND-BORNAND

    Situé à quelques centaines de mètres du coeur de la station du Grand-Bornand, le stade de de biathlon est idéalement implanté sur l'envers du village, à 1000 mètres d'altitude.

    Pour suivre l'esprit de la candidature d'Annecy 2018, ce site s'inscrit dans une démarche de développement durable. En effet, il est à vocation multiples toute l'année : accueil du Tour de France, lieu d'atterissage des parapentes, coeur du festival jeine public Au bonheur des Mômes ...

    Le site se compose d'un pas de tir de 30 cibles, d'un anneau de pénalité, de pistes de ski de fond compactes, d'une zone d'arrivée et de départ ainsi que de l'aménagement de zones pour l'accueil des spectateurs.

    Lors des épreuves, l'espace Grand-Bo, salle de congrès et de spectacles existante, servira de centre de presse et la patinoire hebergera quand à elle une partie de la logistique.

    Le stade que nous avons inauguré ce vendredi porte le nom de Sylvie Becaert, multiple médaillées aux JO et Championnats du monde de biathlon.

    Il accueillera du 10 au 13 mars les finales de la Coupe d'Europe de biathlon .. avant d'accueillir du 15 au 18 décembre une étape de la Coupe du Monde de biathlon.

    Ayant pratiqué le biathlon lors de mon service militaire 1988, au sein de la patrouille militaire du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins de Bourg-Saint-Maurice, j'ai profité de cette inauguration pour me retester au tir en condition de course (tir rapide).

    Résultat : un 5 sur 5 au tir couché ... et un 0 sur 5 au tir debout !!!

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  • 67 ème anniversaire de la Déportation à SAINT-EUSTACHE

    Cérémonie émouvante ce matin avec dépôt de gerbe devant la stèle de la Croix Blanche, puis après la messe du Souvenir, dépôt de gerbe aux Monuments aux morts devant la mairie.

     

    Le village de Saint-Eustache est reconnu comme un « village martyr » de la seconde guerre mondiale.

     

    Cette tragédie est décrite dans un opuscule intitulé « La Tragédie de Saint-Eustache, mémoire du dernier jour » par Guy Pégatoquet, Michel Folliet et Joseph Tilliet , publié en 2003 :

     

    "… Le mercredi 22 décembre 1943, trois soldats allemands, dont un officier, sont tués au Hameau de Lavray. Le moulin de Jean Armataffet, maire de Saint-Eustache, vient d'être le théâtre d'un sanglant affrontement entre le corps franc Simon et les soldats allemands en quête de victuailles.

     

    La vengeance ne se fait pas attendre et le 31 décembre 1943, la Wehrmacht, les SS et la Gestapo encerclent à l'aube plusieurs hameaux de la commune, pillent les fermes et arrêtent 28 habitants (plus de 10% de la population) qui sont conduits à l'école "prison" Saint-François à Annecy.

     

    Après interrogatoire, 4 seront relâchés, 24 vont connaître les camps de concentration et 4 seulement reviendront en 1945 à Saint-Eustache, où 9 veuves et 33 orphelins espèrent..."

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  • 66ème anniversaire des combats du Plateau des Glières à la Nécropole nationale à Morette

    Beaucoup de monde ce dimanche matin pour assister à la 66ème cérémonie, marquée par la présence du Général de corps d'armée (4 étoiles) Xavier de Marnhac, gouverneur militaire de Lyon et commandant de la région Terre sud-est.

    Après la traditionnelle cérémonie du souvenir à la Nécropole nationale de Morette, en présence des 8 parlementaires de la Haute-Savoie, messe du 66ème anniversaire à Thônes, puis cérémonie au Monument aux Morts de Thônes où les jeunes des écoles ont interprété la Marseillaise, le chant des Marais, les Allobroges puis l'hymne européen.

    Le Président de la République est attendu le 8 avril à la Nécropole puis au plateau des Glières.  

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  • 66 ème anniversaire de la Déportation à SAINT-EUSTACHE

    Cérémonie émouvante avec dépôt de gerbe devant la stèle de la Croix Blanche, puis après la messe du Souvenir, dépôt de gerbe aux Monuments aux morts.

     

    Le village de Saint-Eustache est reconnu comme un « village martyr » de la seconde guerre mondiale.

     

    Cette tragédie est décrite dans un opuscule intitulé « La Tragédie de Saint-Eustache, mémoire du dernier jour » par Guy Pégatoquet, Michel Folliet et Joseph Tilliet , publié en 2003 :

     

    "… Le mercredi 22 décembre 1943, trois soldats allemands, dont un officier, sont tués au Hameau de Lavray. Le moulin de Jean Armataffet, maire de Saint-Eustache, vient d'être le théâtre d'un sanglant affrontement entre le corps franc Simon et les soldats allemands en quête de victuailles.

     

    La vengeance ne se fait pas attendre et le 31 décembre 1943, la Wehrmacht, les SS et la Gestapo encerclent à l'aube plusieurs hameaux de la commune, pillent les fermes et arrêtent 28 habitants (plus de 10% de la population) qui sont conduits à l'école "prison" Saint-François à Annecy.

     

    Après interrogatoire, 4 seront relâchés, 24 vont connaître les camps de concentration et 4 seulement reviendront en 1945 à Saint-Eustache, où 9 veuves et 33 orphelins espèrent..."

     

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  • L'armée française ... se dote enfin de VHM

    Ce n'est pas faute d'avoir insisté ..... et c'est enfin confirmé : l'armée française a passé commande de 53 VHM (Véhicules à Haute Mobilité).

     

    J'avais eu l'info par l'ambassadeur de Suède (pays fabricant desdits VHM et dont je suis vice-président du groupe d'amitié) il y a quelques semaines lors d'un déjeuner/débat à l'Assemblée nationale sur la présidence suédoise de l'Union Européenne ... mais elle était encore confidentielle.

     

    Petit retour en arrière :

     

    Dès l'annonce de l'engagement des chasseurs alpins du 27ème BCA en Afghanistan, j'avais souligné la nécessité de moderniser les matériels mis à disposition de nos chasseurs et notamment sur la nécessité de les doter de VHM lors de l'audition à huis clos du CEMA à l'Assemblée natioanle le 18 septembre 2008, dont voici un extrait :

     

    " Lionel Tardy : ... Enfin, le bataillon Kapissa est doté de VAB et d’AMX 10 RC. Or ces véhicules sont peu adaptés au terrain en dehors des pistes principales. Le véhicule le plus adapté est le VHM (Véhicule à Haute Mobilité) dont seuls les chasseurs alpins sont dotés. Or sur 11 VHM diponibles au sein de l’armée de Terre, seuls 8 vont être déployés sur site (4 par base). C’est insuffisant, surtout qu’en saison d’hiver (ce qui sera le cas dès l’arrivée sur place des chasseurs alpins), ce sont les seuls véhicules utilisables car équipés de chenillettes (c’est dans un VHM que Nicolas Sarkozy s’est rendu au plateau des Glières ce printemps, son hélicoptère étant cloué au sol du fait des conditions météo) ..."

     

    J'avais insisté à nouveau lors de la visite du Ministre de la Défense à SEYNOD le 14 octobre 2008 : Hervé Morin, m'avait que confirmé que l'achat de 130 VHM était programmé dans le cadre de la loi de programmation militaire.
     

    Bref, après la confirmation d'un premier redéploiement le 2 juillet 2009, la validation de cet achat de 53 VHM, sur une tranche prévue de 129 VHM et une bonne chose que je tiens à saluer : c'est l'ensemble des l'Armée de Terre qui profitera ainsi de ce matériel précieux sur des terrains difficiles ... et tout particulièrement nos chasseurs alpins.

     

    Pour plus de détails, rendez-vous sur le site Secret Défense qui détaille cette information :

     

    " ... Le montant total du contrat concernant les 129 VHM sera de 220 millions d'euros et comprend le soutien de ces engins. Le coût unitaire d'un VHM est donc de 1,7 millions d'euros. Les livraisons s'échelonneront de 2011 à 2014.

     

    Le ministrère de la Défense précise les caractéristiques de cet engin : "Véhicule blindé chenillé de 7,60 m de long, le VHM est constitué de 2 parties articulées entre elles par un système d’assemblage lui permettant de s’affranchir des irrégularités du terrain. Il dispose d’une capacité d’emport dépassant 5 tonnes. Le VHM sera décliné en 3 versions : « transport de troupes », « poste de commandement » et « logistique ». La version « transport de troupes » pourra embarquer jusqu’à 12 combattants, dont 11 fantassins équipés FELIN, avec leur armement individuel et collectif (incluant missiles, roquettes et mortiers), les radios et les systèmes d’information opérationnels en service dans les forces. Chaque VHM sera doté, selon les versions, d’un armement d’appui de 12,7 mm ou d’autodéfense de 7,62 mm. Les VHM offrent aux soldats embarqués une protection vis-à-vis d’un vaste éventail de menaces, notamment contre les munitions de petit calibre, les roquettes d’infanterie (RPG), les mines et les engins explosifs improvisés."

     

    Le VHM est spécialement conçu pour intervenir en terrain difficile (zone montagneuse, accidentée, boisée, …) ou sur sol très peu porteur (neige, sable, marécages…), ainsi qu’en milieu aquatique (capacité amphibie). Sa mobilité exceptionnelle lui permet notamment de contourner des itinéraires routiers potentiellement piégés et d’acheminer des unités dans des zones inaccessibles pour des véhicules à roues.

     

    A terme, sera créé un groupement tactique interarmes (GTIA) complet, à dominante « terrain difficile »."

     

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  • Remise du Prix Honneur et Patrie 2009 à l'Hôtel de Lassay

    Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale et le Général d'Armée Hervé Gobilliard, président de la Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Hnneur, ont remis ce soir le Prix Honneur et Patrie 2009 à Patrick de Gmeline.

    Il est ainsi récompensé pour son ouvrage "Tom Morel et les résistants des Glières".

    L'occasion de saluer de nombreuses personnalités haut-savoyardes et notamment les deux anciens chef de corps du 27ème BCA, ajourd'hui parisiens, le colonel Houssay et le colonel Le Nen, accompagnés du colonel Givre, actuel commandant du 27ème BCA et du récipiendaire, Patrick de Gmeline (photo ci-dessous).

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  • Une de mes Questions Ecrites reprise sur le blog Secret Défense

    Le célèbre blog Secret Défense, spécialiste des questions militaires, reprend ce jour une de mes questions écrites, adressée au Ministre de la Défense, et concernant le "quart de place" des généraux.

    Reprise du billet et lien vers le site Secret Défense :

    Les généraux en deuxième section (2S) bénéficient, comme les militaires d'active, d'une réduction de 75% sur le prix de leurs billets SNCF. Mais rien n'est gratuit et cette réduction à un coût pour la Défense, de l'ordre de trois millions d'euros. C'est ce qu'a récemment indiqué le ministère de la Défense interrogé par le député Lionel Tardy(UMP, Haute-Savoie). "Le coût de ce dispositif s'est élevé, en 2007, à 2,85 millions d'euros, pour un effectif de 5 566 officiers généraux appartenant à la deuxième section, et à 3,1 millions d'euros en 2008 pour, 5 610 ayants droit", indique le ministère, soit une aide de plus de 500 euros par officier général qui n'est plus en activité.  "Ces montants ont représenté respectivement 1,59 % et 1,61 % du montant global versé par le ministère de la défense à la SNCF au cours de ces deux dernières années", précise le ministère.

    Les généraux 2S bénéficient d'un autre avantage, ajoute le ministère de la Défense. Leur traitement est en effet considéré comme une "solde de réserve" et non pas comme une "pension". Il en résulte un avantage fiscal, avec une "déduction forfaitaire pour frais professionnels de 10 %, encadrée par un minimum et un plafond, dont les montants respectifs sont supérieurs à ceux des pensions et retraites". (13893 euros au lieu de 3592 euros).

    "Compte tenu de la complexité et de la diversité des situations individuelles, il n'est pas possible d'indiquer une évaluation du coût global que représente cette mesure pour l'État" reconnait le ministère de la Défense.

  • Les petits avantages des généraux

    Au début de l'été, j'ai posé au Ministre de la Défense un certain nombre de questions concernant les avantages dont bénéficiaient les officiers généraux de la deuxième section (c'est à dire en retraite). Parmi ces avantages, figure une réduction de 75% sur les voyages SNCF, d'où le nom de "général quart de place" ironiquement donné à ces colonels qui sont nommés généraux le matin et mis à la retraite le soir.

    J'ai cherché à savoir combien cela coûtait au contribuable. Je n'ai pas été déçu ! En 2008, cela a coûté 3,1 millions d'euros !!!

    Pour le ministre, cet avantage est la contrepartie de la possibilité, pour l'Etat, de rappeler ces généraux en activité. Ils ne seraient donc pas complètement en retraite, ce qui justifierait cet avantage. Cette explication ne me satisfait absolument pas ! En 2004 (derniers chiffres dont je dispose), il y a eu 95 rappels en activité pour 5500 généraux en deuxième section. Autant dire que le risque d'être rappelé est largement théorique pour bien des généraux en retraite et concerne surtout ceux qui viennent tout juste de partir.

    Par contre, les 75% de réduction SNCF ne sont pas du tout théoriques et sont acquis à vie !

    En cette période de crise, il n'y a pas de petites économies. Je compte donc interpeller Monsieur le Ministre de la Défense à l'occasion de l'examen de son budget, cet automne, pour lui demander de réformer ce système, en réservant cet avantage aux officiers généraux qui sont réellement en situation de pouvoir être rappelés en activité.

  • Le 27ème BCA défile sur les Champs Elysées

    J'ai assisté ce matin au défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées.

    Les troupes du 27ème BCA, de retour de leur mission de 6 mois en Afghanistan, au sein de la Task Force Tiger, ont été à l'honneur puisqu'elles ont défilé en tête des troupes de l'armée de terre, juste après la garde républicaine.

    Toutes les photos sont sur ma fiche FACEBOOK.

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