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  • Inauguration du site JAPD à ANNECY-LE-VIEUX

    Inauguration du nouveau site de préparation à la défence à l'ECA (Ecole Catholique d'Apprentissage) à Annecy-le-Vieux.

    Cette inauguration a été l'occasion d'accueillir 120 jeunes qui venaient effectuer leur Journée d'Appel de Préparation à la Défense (JAPD).

    La Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD) a été instituée en 1998 à la place du Service national français, alors suspendu par Jacques Chirac. Il s'agit de la dernière étape du parcours de citoyenneté.

    Depuis fin 1998, chaque année, ce sont environ 800 000 jeunes gens qui sont ainsi convoqués sur plus de 250 sites en Métropole et Outre-Mer.

    Elle constitue un substitut au Service national, destiné à assurer un certain nombre des rôles qui lui étaient alors dévolus : citoyenneté, devoir de mémoire, sensibilisation de la jeunesse aux questions de Défense, statistiques sur les « appelés », renforcement du « lien armée nation » …

    Depuis 2007, la question européenne est abordée au travers de la citoyenneté et de la défense.

    La JAPD est obligatoire pour tous les citoyens de nationalité française, résidant en France ou à l'étranger.

    Pour la première fois dans son histoire, les filles sont également soumises à ce Service national qui était pourtant considéré comme « universel » dans son organisation précédente.

    La JAPD s'adresse à un public entre 16 et 25 ans.

    À l’issue de la journée, un certificat individuel de participation est remis.

    Contrairement à l'attestation de recensement, ce document EST obligatoire pour passer le permis automobile ou le baccalauréat, si la JAPD n'a pas été effectuée.

    De même l'inscription dans une université publique requiert pour les étudiants de nationalité française, selon l'âge : l'attestation de recensement militaire ou l'attestation de JAPD.

    La JAPD se déroule sur une journée. Elle démarre aux alentours de 8h30 pour s'achever vers 17h. La journée débute par des formalités administratives et des tests d'évaluation visant à estimer le niveau de lecture du français pour, si besoin est, faire une demande d’aide et de cours. Puis trois modules sont proposés, d'à peu près cinquante minutes chacun. Ils visent à mieux faire comprendre les objectifs de la défense. Plusieurs intervenants se relaient pour parler des accords internationaux, de la situation géopolitique européenne et internationale.

    Cette journée est aussi une occasion de découvrir les différents métiers de l'armée (exemple : technicien, soldat, cantinier, pilote, marin, conducteur de char, etc...), les différentes préparations militaires, la réserve militaire, la Formation Militaire Initiale de Réserve (FMIR) …

    Depuis 2004, un module pratique de secourisme a été intégré à cette journée. La formation est dispensée par des membres de la Croix Rouge. Une attestation est délivrée à la fin de ce module.

    Certains sites militaires organisent, en fin de session, une visite de leurs installations ou organisent des démonstrations si la journée se déroule en dehors d’une caserne.

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  • Audition de Bernard Kouchner et Hervé Morin à l'Assemblée Nationale

    Les ministres des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de la Défense, Hervé Morin, ont averti du  risque de nouvelles pertes françaises en Afghanistan, en défendant l'engagement de la France dans ce pays, huit jours après l’embuscade qui a tué dix soldats.

    Lors de leur audition par les commissions Défense et Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, organisée à la suite du drame, M. Morin s'est efforcé de démontrer qu'il n'y avait pas eu de dysfonctionnement lors de la mission effectuée par les forces françaises le 18 août à l'est de Kaboul.

    "Rien ne permettait de prévoir" l'embuscade, a-t-il assuré, alors que l'attaque, l'incident le plus meurtrier pour des troupes françaises depuis 1983, a causé une émotion considérable.

    Ce week-end, le général français commandant la force de l'Otan à Kaboul avait jeté le trouble en estimant que les militaires avaient péché par "excès de confiance".

    "Nous mettons tout en oeuvre pour protéger nos soldats", a ajouté le ministre, en réponse aux critiques, notamment de certaines familles de tués.

    Mais, semblant vouloir préparer les esprits, M. Morin a averti : "Le risque zéro n'existe pas dans les armées".

    Bernard Kouchner a également prévenu qu'il était "probable malheureusement" que la France subisse de nouvelles pertes dans une mission d'une durée encore indéterminée.

    Pour tirer les "enseignements" du drame, le ministre de la Défense a évoqué un renforcement des moyens de reconnaissance et de renseignement, qui avaient fait défaut lors de la mission.

    "Je proposerai au président de la République au début de la semaine prochaine un certain nombre de moyens supplémentaires, de drones, etc.", a-t-il dit, tout en soulignant les limites de "la supériorité technologique" sur un théâtre d'opération.

    Au-delà du drame, si les ministres ont affiché leur désaccord sur l'emploi du mot "guerre" - M. Kouchner acceptant un terme que son collègue "conteste totalement" - tous deux ont cherché à justifier l'engagement de la France dans une force de l'Otan opérant sous mandat de l'Onu.

    "Pas d'autre choix, d'après M. Morin, que de poursuivre l'effort de la communauté internationale", qui "concerne notre sécurité et la sécurité de nos concitoyens".

    S'il insiste sur "les motifs d'espérer", Bernard Kouchner a d'ailleurs reconnu que la situation "reste préoccupante", évoquant notamment "la présence nouvelle et croissante de jihadistes internationalistes relais d'Al-Qaïda".

    Il s'est montré sans illusions quant aux fléaux de la drogue et de la corruption qui minent, selon lui, les milieux proches du gouvernement afghan.

    Hervé Morin a plaidé de son côté pour "une pression internationale beaucoup plus forte" sur le Pakistan voisin, qui sert de base arrière aux insurgés.

    Cette audition intervient en préambule au débat prévu au Parlement le 22 septembre, qui sera suivi d'un vote, une double demande de l'opposition.

    "Que chaque parlementaire prenne ses responsabilités", a lancé Nicolas Sarkozy, en rendant visite dans l'après-midi à Castres (Tarn) au 8e Régiment parachutiste d'infanterie de marine, qui a perdu huit hommes dans l'attaque.

    Pour le chef de l'Etat, un retrait des troupes, réclamé par l'extrême gauche, le PCF et certains socialistes, est hors de question. "En abandonnant le peuple afghan, (...) nous renoncerions au statut de grande puissance, avec nos droits et nos devoirs pour la paix du monde".

    Pour ma part, je voterai pour le maintien de nos troupes en Afghanistan.

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  • Modernisation de la Défense

    LES CHIFFRES :

    • 377 milliards d’euros : c’est la somme qui sera consacrée à nos armées d’ici à 2020.
    • 273 000 : c’est le nombre d’hommes et de femmes, civils et militaires, qui travailleront au Ministère de la Défense d’ici 7 ans.
    • 90 : c’est le nombre de bases de défense en 2014.
    • 3 milliards d’euros : c’est l’augmentation moyenne annuelle des crédits destinés à l’équipement des armées sur la période 2009-2020.

    L’ESSENTIEL :

    • Le Président de la République a fait de la Défense une priorité. Avec le Livre blanc, une nouvelle stratégie et de nouveaux objectifs de Défense et de sécurité nationale ont été définis.
    • Pour répondre aux nouveaux enjeux fixés par le Livre blanc, une réforme profonde du ministère de la défense est nécessaire. Elle parachève la professionnalisation de nos armées.
    • L’ambition affichée est de conserver une armée moderne, à la pointe de la technologie, capable aussi bien de réagir que d’anticiper pour assurer la sécurité des Français et la place de la France.
    • La modernisation de la défense portée par Hervé MORIN suit une démarche progressive, concertée et accompagnée.

    POURQUOI UNE TRANSFORMATION PROFONDE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ?

     

    • Dans un contexte mondialisé et incertain, notre armée doit être moderne, polyvalente, équipée et entraînée afin de protéger efficacement la France et faire aussi face à de nouvelles menaces.
    • Le Président de la République a présenté le 17 juin le Livre blanc sur la stratégie de Défense et de Sécurité nationale pour les 15 ans à venir.
    • Le Livre blanc a défini 5 priorités :
      • La connaissance et l’anticipation
      • La protection des populations et des territoires
      • Le maintien de la dissuasion nucléaire
      • L’intervention qui s’appuiera sur une force terrestre allant jusqu’à 30 000 hommes sur un théâtre d’opérations extérieures
      • La prévention des crises adaptée aux nouvelles priorités de la France
    • Aujourd’hui, les ambitions militaires portées par le Livre blanc nécessitent non seulement de maintenir mais d’augmenter le budget de la Défense. Or, nous ne pouvons pas faire supporter cette augmentation par les seuls impôts des Français ou par un endettement supplémentaire. Nous devons nous donner les moyens financiers de réaliser les objectifs du Livre blanc dans une situation budgétaire difficile.

    COMMENT FINANCER CES NOUVELLES PRIORITES ?

    • Les économies générées par une organisation plus pertinente de l’outil défense seront réinvesties dans ces nouvelles priorités : l’équipement des forces et l’amélioration de la condition du personnel civil et militaire. Nous ferons en sorte que chaque euro dépensé le soit de la façon la plus efficace possible.
    • La réforme militaire définie par Hervé MORIN s’appuie donc sur une réorganisation générale du ministère et de son fonctionnement avec un enjeu primordial : maintenir la pleine capacité opérationnelle de nos armées.
    • Cette réforme se traduit par le regroupement des bases et des régiments, par des économies sur les fonctions de soutien désormais regroupées et par des réductions d’effectifs.

    QUELLES SERONT LES CONSEQUENCES DE CETTE MESURE SUR LES TERRITOIRES ?

    • Notre carte militaire date de plus de deux siècles. Sur notre territoire, les formations militaires sont dispersées et réparties de façon hétérogène : le plan de stationnement métropolitain s’étend sur 471 communes différentes. Chaque formation militaire dispose aujourd’hui de ses propres services administratifs et de soutien.
    • Ce qu’il faut, c’est regrouper les moyens. C’est tout l’objet des bases de défense qui regrouperont les moyens d’administration générale et de soutien pour les mettre en commun.
    • La création des bases de défense suppose donc un nouveau plan de stationnement des armées. Cette carte militaire a été conçue pour obtenir le meilleur rapport efficacité/coût, tout en renforçant l’efficacité des armées durant la phase de transition qui devrait durer six ans.
    • Les bases de défense seront mises en place progressivement : 11 bases seront expérimentées en 2011. En 2014, on en dénombrera près de 90.

    DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT SONT-ELLES PREVUES ?

    • Parce que cette nouvelle carte militaire implique un redéploiement des armées qui modifie l’équilibre économique et social de certaines communes ou bassins d’emploi, la fermeture ou le transfert des implantations militaires seront compensés. Il est en effet impératif de recréer le plus rapidement possible une activité économique comparable à celle supprimée.
    • La Défense n’est pas là pour assurer l’aménagement du territoire. En revanche, cette mission incombe pleinement au Gouvernement. C’est pourquoi un vaste plan d’accompagnement a été mis en place avec Hubert FALCO, Secrétaire d’Etat chargé de l’aménagement du territoire. Il tiendra compte de l’impact sur les territoires de la diminution des effectifs et de la fragilité de certains bassins d’emploi.
    • Au total, ce sont 320 millions d’euros qui seront consacrés aux mesures d’accompagnement sur la période 2009-2015, grâce au fonds de restructuration de la défense (FRED) et au fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT).

    EN QUOI CONSISTENT CES MESURES ?

    • Plusieurs dispositifs seront mis en place. Une trentaine de sites se trouvent concernés par la procédure de contrats de redynamisation de site de défense (CRSD), qui va s’étaler sur 3 à 5 ans. L’Etat consacrera 225 millions d’euros aux CRSD entre 2009 et 2015. Les contrats s’appliqueront donc aux territoires en situation de grande fragilité économique et démographique. L’objectif, c’est de concentrer tous nos efforts vers les territoires les plus touchés.
    • Pour les territoires qui ne bénéficieront pas d’un CRSD mais sur lequels les restructurations auront un impact significatif, une enveloppe spécifique de crédits sera déléguée aux préfets pour la définition et la mise en oeuvre d’un plan local de redynamisation. L’Etat consacrera 75 millions d’euros de crédits à ce dispositif sur la période 2009-2015.
    • Parallèlement, des mesures d’incitations fiscales et des aides à la création d’entreprise seront mises en place afin de favoriser de nouvelles activités économiques. Les conditions de cession et de valorisation des sites font partie intégrante des mesures d’accompagnement : elles feront l’objet d’études au cas par cas.
    • Le Président de la République a également décidé de mettre en oeuvre très rapidement un programme sans précédent de délocalisation des administrations centrales, pour que les principaux ministères participent à la redynamisation des agglomérations perdant des emplois militaires.
  • Audition d'Hervé Morin sur les évènements de Carcassonne

    Audition, dans le cadre de la commission des Affaires Etrangères, d'Hervé Morin, Ministre de la Défense.

    Cette audition, a huis clos, a été particulièrement houleuse (pas de procès verbal).

    Le groupe socialiste a demandé, dès le début de l'audition, si le Ministre pensait démissionner.

    Ce a quoi le Ministre a répondu qu'il n'y pas eu de démission de ministre suite a l'affaire d'Outreau et encore moins de démission suite au drame du passage à niveau d'Allinges ... bonjour l'ambiance ...

    Le Ministre a rappelé en préambule son attachement aux GCP (Groupes de Commandos Parachutistes) qui sont des professionnels prêts à mourir pour la France et qui ont démontré tout leur savoir faire à maintes occasions.

    Il a également tenu à indiquer que pour lui, cette affaire n'est pas une question d'homme, mais de procédures :

    • relachement dans le stockage et le contrôle des munitions
    • démonstration face au public (lors d'une démo aérienne, ce n'est jamais le cas)

    Pour Hervé Morin, il est urgent de revenir aux fondamentaux et il pense que les nombreuses OPEX (OPérations EXtérieures) que font les GCP, sont à l'origine de l'accident.

    En effet les OPEX ont tendance à déshinniber les commandos (sentiment de toute puissance).

    De plus les corps d'élites bénéficient d'un régime spécial et constituent une unité propre a l'intérieur de leur propre régiment :

    • armurerie dans leurs propres locaux
    • propre habillement
    • propre matériel
    • propres munitions

    En matière d'armurerie et de munitions, il faut revoir le système, lorsque les GCP sont au sein de leur caserne. On ne peut pas résonner en terme de fonctionnement de la même manière lorsque l'on est en OPECS ou en caserne.

    A une question sur les procédures de contrôles mises en place lors des séances de tir, le ministre a rappelé que la difficulté est liée au fait que les GCP effectuent la plupart de leur exercices de tir en espace ouvert (combats de rues, simulations d'attaque) : comment comptabiliser les douilles.

    Le groupe socialiste a fait les remarques suivantes :

    • regrette certaines paroles prononcées à chaud par les politiques
    • attention à ne pas rigidifier les troupes spéciales
    • décalage entre démission du chef d'Etat Major des Armées (Général Bruno Cuche) et l'accident
    • malaise dans les armées non pas lié au livre blanc et la RGPP sur l'implantation des sites, mais lié a un sentiment de non respect

    Le Ministre a également rappelé que le Général Cuche était d'accord avec la réforme et que sa démission (qu'il a annoncé de partout et ne pouvait donc être refusée) n'était pas liée a un malaise, mais parce qu'en tant que chef militaire, ce drame était de sa responsabilité (il lui a dit droit dans les yeux ...).

    Pour sa part il a jugé cette démission logique, dans la mesure ou l'on ne peut être satisfait d'un tel accident (a 3 mm près, un enfant a manqué de déceder d'un éclat de balle près du coeur) et que le CEMAT est reponsable en premier chef de l'organisation et des procédures au sein de l'armée.

    Le Ministre a rappelé que ce type d'audition était une première, dans un but de transparence.

    En ce qui concerne le suivi, aucune sanction n'a été prise pour l'instant. Seules des mesures administratives ont été prises en attendant le résultat des enquêtes de commandement et des enquêtes judiciaires.

    Assailli par la presse a sa sorti d'audition, le ministre n'a répondu a aucune question.

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