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  • Mon interview complète dans l'Essor Savoyard ... et un peu plus

    Essor Savoyard du 13 août :

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    Merci pour vos nombreuses questions et réactions, par sms, mail ou sur le terrain, à la lecture de mon interview (ci-dessus) dans l’Essor Savoyard de cette semaine.

    La retranscription d’une interview étant forcément tronquée pour des questions de mise en page et de priorités du journaliste, quelques précisions supplémentaires sur les sujets abordés lors de l’interview et non retranscris.

    REGIONALES :

    Tête de liste :

    Alors que la plupart des départements de la région ont déjà choisi leur tête de liste départementale, toujours rien de discuté et surtout rien de décidé en Haute-Savoie … comme d’habitude ! Et pourtant le temps presse.

    On est reparti pour le même sketch que lors des élections départementales, où notre président départemental a choisi un candidat à la présidence le matin même de l'élection du président ! Avec le succès que l'on sait.

    Notre président départemental n'ayant aucun candidat crédible "à son goût" à proposer, comme pour la présidence du département ... on attend encore et encore ! 

    Faute de mieux, il va sûrement nous proposer une tête de liste sortie de nulle part, voire non encartée ... ou tout simplement l'offrir sur un plateau à l'UDI pour qu'aucun Républicain ne lui fasse de l'ombre. Belle stratégie.

    La candidature naturelle pour la tête de liste départementale et le meilleur choix pour notre formation politique et notre courant politique au sens large, est la candidature de Martial Saddier.

    Pourquoi ?

    Tout d’abord, Martial Saddier est, à ce jour, le seul candidat officiellement déclaré. Il est en campagne sur le terrain depuis plusieurs mois et il va à la rencontre des électeurs sur l'ensemble du département. Lorsque l'on souhaite être tête de liste, il faut montrer de l'envie, se bouger, on ne se présente pas juste pour faire obstacle à une autre candidature à un mois de l'échéance ! Si on prend l'exemple de Laurent Wauquiez face à Michel Barnier pour la tête de liste régionale, le premier a su montrer sa motivation en lançant très tôt sa campagne, en allant sur le terrain à la rencontre des élus. Alors que le second attend encore....

    Deuxièmement, il nous faut une tête de liste qui pèse : Martial Saddier est le président en exercice de l’Association des Maires de Haute-Savoie et bénéficie de l’appui de la majorité des maires, adjoints et élus du département qui apprécient son travail. Il est parlementaire depuis 13 ans et maire de Bonneville. Il a une stature départementale reconnue.

    Troisièmement, je suis convaincu que la liste départementale doit être menée par un parlementaire : elle était menée par le sénateur Jean-Claude Carle en 2009. Quel parlementaire Les Républicains / UDI peut prétendre à la tête de liste départementale ? Marc Francina, Jean-Claude Carle et moi-même ne sommes pas candidats. Virginie Duby-Muller et Sophie Dion ont fait le choix d’un mandat  départemental en mars dernier et ont toutes deux démissionné de leur mandat régional. Cyril Pellevat et Loïc Hervé viennent d’être élus sénateurs en octobre et sont inconnus des électeurs en dehors de leurs bastions. Quand au dernier parlementaire, Bernard Accoyer, est-il bien sérieux de vouloir mener une liste départementale, en briguant un nouveau mandat  à plus de 70 ans, quand on prêche le renouvellement de la classe politique … sauf pour soi ! Là encore, la candidature de Martial Saddier coule de source. Et enfin, quel conseiller régional sortant sort du lot pour mener la liste … aucun.

    Quatrièmement, à 46 ans Martial Saddier fait partie de la nouvelle génération des quadras, celle qui est appelée à prendre des responsabilités au sein de notre famille politique et il est un soutien de Nicolas Sarkozy, président de l’UMP.

    Enfin, Martial Saddier appartient à la famille politique des Républicains qui regroupe 8 des 9 parlementaires de Haute-Savoie … il est donc parfaitement logique que ce soit un représentant de notre famille politique qui soit  tête de liste départementale.

    Candidats aux régionales sur la 2ème circonscription :

    A ce jour, la 2ème circonscription n’a aucun représentant au conseil régional.

    Les 2 sortants (Annabel André et François-Eric Carbonnel)  font partie de la 1ère circo et sont ou ont été assistants parlementaires de Bernard Accoyer. Ils seront probablement reconduis dans leur fonction par Bernard Accoyer, député de la 1ère circonscription, au titre du binôme appelé à représenter la 1ère circo aux régionales.

    En 6 ans, aucun conseiller régional n’a organisé de réunion publique sur la 2ème circonscription, ni assisté à aucune des 45 réunions publiques du député de la circonscription, pas plus qu’aux réunions publiques de nos candidats aux départementales sur la circonscription ! Il faudra donc choisir deux nouveaux candidats qui s’investiront exclusivement sur la 2ème circo, en collaboration avec le député de la circo, les élus de la circo et l’ensemble des habitants. Stop aux élus régionaux sans affectation, il faut territorialiser nos élus régionaux par circonscriptions pour qu’ils rendent compte de leur travail et de leurs résultats.

    Comme je l’ai souligné, je ne serai pas candidat à titre personnel, mais en tant que député de la circonscription, je veillerai donc à ce que soit désigné, en position éligible, un binôme (homme et femme), forcément nouveau, qui représentera enfin la 2ème circonscription à la région ... autrement qu'au moment des élections.

    Rapports avec le président départemental des Républicains :

    L'Essor Savoyard souligne dans son article que je ne reconnais PAS le président départemental comme patron de la droite républicaine, le terme exact est que je ne le reconnais PLUS !

    Comment continuer à légitimer un président départemental qui désavoue les décisions de l'instance décisionnaire de notre parti, la CNI (Commission Nationale d'Investiture) et qui favorise et soutien des candidatures dissidentes.... Un comble pour une personne censée respecter les valeurs républicaines.

    Les décisions de notre président départemental et notamment sa liste dissidente présentée contre l’avis de la CNI nous ont déjà coûté un poste de sénateur en octobre 2014.

    Encore mieux, lors des départementales en mars 2015, il a soutenu et assisté en tant que président départemental de l’UMP aux réunions publiques d’une liste concurrente au député sortant de la 2ème circonscription, pourtant investi officiellement par la CNI et par le comité départemental.

    Comme ne l'a pas évoqué l'Essor Savoyard, la rupture avec Bernard Accoyer est pour moi, définitive... Il suit ses convictions, et moi les miennes.

    Je ne soutiendrai pas sa candidature à un nouveau mandat de président départemental en janvier 2016 ... et j'aurai l'occasion de m'exprimer à ce sujet en temps utile.

    Quand bien même il serait réélu … cela ne changera définitivement rien à ma position, pour le reste je lui donne rendez-vous en juin 2017, puis en 2020 et 2021.

    Voilà pour les quelques précisions que vous avez été nombreux à me demander. 

    Bonne fin de vacances à tous.

    Dauphiné Libéré du 19 août :

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    Dauphiné Libéré du 22 août :

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  • 1er tour des municipales à ANNECY : analyse détaillée du scrutin sur la 2ème circonscription ...

    Analyse détaillée sur les 2 cantons d'Annecy

    faisant partie de la 2ème circonscription

    Comparaison des votes :

    1er tour des législatives 2012

    1er tour des municipales 2014 

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    Petite analyse très instructive des votes sur la partie annécienne de la 2ème circonscription de la Haute-Savoie dans la perspective des élections départementales en 2015.

    NB : Entre juin 2012 (1er tour des législatives) et mars 2014 (1er tour des municipales), le nombre de votants a progressé de 24 243 - 23 443 = 800 électeurs sur les deux cantons.

    Résultats en juin 2012, en pleine vague rose (12 candidats) :

    • Tardy (UMP seule) = 4 887 voix (38,42%)
    • Duperthuy (PS) = 4 069 voix (32,00%
    • Candidats Verts = 993 voix (7,81%)
    • Biesse (FN) = 1 417 voix (11,14%)
    • Viotto (UDI/Modem/Centre) = 497 voix (3,91%)
    • Hiraux (FG) = 486 voix (3,82%)
    • Metral-Boffod (NPA) = 138 voix (1,09%)
    • Fromaget (DLR) = 94 voix (0,74%)
    • Candidats EXG = 65 voix (0,51%)

    Résultats en mars 2014, en pleine vague bleue (8 candidats) : + 800 électeurs avec abstentions/bulletins blancs et nuls en forte hausse 

    • Rigaud (UDI + UMP) = 4 915 voix (41,03%)
    • Duperthuy (PS) = 1 694 voix (14,13%)
    • Astorg (EELV/Verts) = 1 271 voix (10,60%)
    • Noël (FN) = 1 878 voix (15,67%)
    • Metral-Boffod (NPA) = 492 voix (4,11%)
    • Ravache (PCF) = 242 voix (2,02%)
    • Mace (EXG) = 109 voix (0,91%)
  • Le Parlement a définitivement adopté la reconnaissance du vote blanc

    Le Sénat a adopté hier la proposition de loi UDI visant à reconnaître le vote blanc, dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale, le 28 novembre dernier : la loi est donc définitivement adoptée.

    A l'époque, je m'étais prononcé POUR de cette proposition de loi : à mes yeux en effet, il est indispensable que les bulletins blancs (enveloppes vides) ne soient pas assimilés à des bulletins nuls et soient décomptés séparément.

    Voilà qui vient enfin reconnaître le vote des électeurs qui, sans se tourner vers l'abstention ni vers les extrêmes, veulent exprimer une position.

    J'émets cependant la même réserve qu'il y a quelques mois, concernant la date d'application.

    Nous sommes à plus d'un mois des municipales, et cette loi aurait largement pu prendre effet dès ces élections ... mais bizarrement, le gouvernement a décidé de repousser sa date d'entrée en vigueur au 1er avril, soit pile après les municipales (allez savoir pourquoi...) !

    Il faudra donc attendre les élections européennes de juin prochain pour que le vote blanc obtienne la reconnaissance que le Parlement vient de lui donner.

    Vidéo de mon intervention du 28 novembre, en tant qu'orateur UMP 

  • ANNECY 2014 : 1ère réunion entre Jean-Luc Rigaut et Lionel Tardy

    Tuyau percé ...

    Plus modestement, cette réunion s'est tenue à ma permanence parlementaire, autour d'un café et en toute simplicité, sans sa directrice de cabinet et sans son directeur général des services ... pour le reste, chacun est libre de dire et d'interpréter ce qu'il veut ... prochaine réunion UMP / UDI ce samedi.

    Essor Savoyard du 4 juillet :

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    Essor Savoyard du 11 juillet :

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  • Projet de loi organique interdisant le cumul de fonctions executives locales avec le mandat de député et de sénateur

    Nous examinons à partir de ce soir, le projet de loi organique interdisant le cumul de fonctions executives locales avec le mandat de député et de sénateur ... je suis intervenu en discussion générale pour soutenir ce texte.

     



    Régime actuel :

    Les incompatibilités avec le mandat de député :

    Le code électoral prévoit l’incompatibilité du cumul du mandat de député et :

    • du mandat de sénateur 
    • de représentant au Parlement européen 
    • d’un certain nombre de fonctions publiques
    • de l’exercice de plus de l’un des mandats suivants : « conseiller régional, conseiller à l'assemblée de Corse, conseiller départemental, conseiller de Paris, conseiller municipal d'une commune d'au moins 1000 habitants. »

    Les incompatibilités avec le mandat de sénateur :

    Les dispositions relatives aux incompatibilités avec le mandat de député et celles de l’article L.O. 141 en particulier, sont applicables aux sénateurs.

    Les dispositions relatives aux possibilités de cumul entre un mandat de sénateur et un mandat local sont donc identiques à celles des députés.

    Dispositions du texte de loi interdisant le cumul des mandats :

    L’article 1er crée un article L.O. 141-1 du code électoral qui dresse la liste des fonctions exécutives d’une collectivité locale avec lesquelles les mandats de député et de sénateur seront désormais incompatibles. à Il s’agit donc d’interdire tout cumul entre un mandat parlementaire et un mandat exécutif local, ainsi que tout cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale dans un EPCI à fiscalité propre.

    Les fonctions incompatibles seront les fonctions de : maire, de maire d’arrondissement et de secteur (suppression de la commission des lois), de maire délégué et d’adjoint au maire ; les fonctions de président et de vice-président des conseils régionaux, généraux et des EPCI à fiscalité propre ou non (la commission des lois a étendu l’incompatibilité aux fonctions exécutives exercées dans les syndicats intercommunaux, mais également aux fonctions exécutives dans les syndicats mixtes)  ; les fonctions de président et de membre du conseil exécutif de Corse et de président de l’Assemblée de Corse ; les fonctions de président et de vice-président des assemblées et conseils des collectivités d’outre-mer ; les fonctions de présidents et de membres des conseils exécutifs de Martinique, de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon ; les fonctions de président, de vice-président et de membre du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française ; et les fonctions de président et de vice-président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie.

    N-B : le nouvel article L.O. 141 s’appliquera également aux sénateurs.

    L’article 1er bis, issu d’un amendement SRC adopté contre l’avis du rapporteur, limite  nombre de mandats parlementaires à 3 mandats successifs.

    L’article 1er ter, issu de l’adoption d’un amendement du rapporteur, étend le champ de l’interdiction du cumul du mandat parlementaire avec des fonctions dérivées des mandats locaux. L’incompatibilité s'appliquera aux fonctions de président du conseil d'administration (ou, le cas échéant, du conseil de surveillance) :

    • des établissements publics locaux. Cela inclut par exemple les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), les établissements publics locaux d'enseignement, les caisses des écoles, les centres communaux ou intercommunaux d'action sociale, les offices publics de l'habitat etc.
    • du CNFPT ou d'un centre de gestion de la fonction publique territoriale
    • d'une société d'économie mixte locale (SEML)
    • d'une société publique locale (SPL) ou d'une société publique locale d'aménagement (SPLA).

    L’article 1er quater, issu de l’adoption d’un amendement du rapporteur, supprime la possibilité :

    • aux parlementaires membres d’un CR ou CG ou d’un CM d’être désignés par ces conseils pour représenter la collectivité dans des organismes d’intérêt régional ou local.
    • aux parlementaires sans mandat local d’exercer bénévolement les fonctions de président du CA, administrateur délégué ou membre du CA des SEM d’équipement régional ou local, ou des sociétés ayant un objet exclusivement social.

    L’article 2 décrit les modalités d’application des incompatibilités avec les fonctions exécutives.

    Il prévoit que le député ou le sénateur qui se trouve dans un des cas d’incompatibilité dispose d’un délai de 30 jours pour faire cesser cette incompatibilité en démissionnant du mandat ou de la fonction de son choix.

    À défaut d’option dans le délai imparti, le mandat ou la fonction acquis à la date la plus ancienne prendra fin de plein droit. En cas d’élections acquises le même jour, le mandat acquis dans la circonscription comptant le moins grand nombre d’habitants prend fin de plein droit.

    A noter : la commission des lois a aligné les modalités de cessation des incompatibilités des élus locaux sur celles établies pour les parlementaires par ce PJL.

    L’article 2 bis est un article de clarification du code électoral.

    L’article 3 étendait la liste des cas pouvant donner lieu au remplacement des députés et des sénateurs par leur suppléant, sans qu’il soit recouru à une élection partielle.

    Un amendement adopté du rapporteur a tenu à maintenir la règle de principe selon laquelle la démission d’un député ou d’un sénateur élu au scrutin majoritaire entraîne un partielle.

    Cependant, le PJL prévoit toujours que, en cas d’incompatibilité, les députés ou les sénateurs qui exerceraient leur droit d’option en démissionnant de leur mandat parlementaire seraient remplacés par leur suppléant.

    L’article 3 bis étend le champ des incompatibilités, en prévoyant que si un parlementaire est conseiller municipal, général ou régional, il ne peut lui être octroyé  de délégation de fonctions exécutives.

    Toutefois, dans les communes, l'article maintient la possibilité de délégations lorsque celles-ci concernent des compétences du maire agissant au nom de l’État (célébration de mariages par exemple).

    L’article 3 ter a tenu à prévoir que la loi sera applicable sur l’ensemble du territoire de la République.

    L’article 4 prévoit que la présente loi organique s’applique à tout parlementaire à compter du premier renouvellement de l’assemblée à laquelle il appartient suivant le 31 mars 2017.

  • Deuxième lecture du texte sur les élections locales ...

    Hier soir, l'Assemblée nationale a examiné en deuxième lecture le projet de loi sur les élections territoriales, et notamment le très baroque binôme paritaire, censé remplacer le conseiller général.

    Je suis intervenu, au nom du groupe UMP, pour défendre une motion de renvoi en commission.

    Vidéo de mon intervention de 15 minutes :

  • Colonel dans l'armée mexicaine ... non merci !

    La semaine dernière, l'état-major de l'UMP s'est enrichi de 52 conseillers politiques, qui s'ajoutent aux 20 vice-présidents nommés précédemment.

    Et on nous annonce la nomination prochaine de plus d'une centaine de secrétaires nationaux !

    Une véritable armée mexicaine... remplie de colonels ... il ne manque plus que le sergent Garcia !

    Interrogé par de nombreux journalistes et militants ... je vous confirme qu'en cherchant dans les organigrammes, vous ne trouverez pas mon nom et ma photo, et c'est normal.

    Je n'ai rien demandé et je l'ai confirmé de vive voix à Jean-François Copé et François Fillon : je ne souhaite pas perdre mon temps dans ce qui ressemble de plus en plus à une pantalonnade !

    Il est évident qu'avec autant de responsables, l'UMP aura du mal à fonctionner jusqu'aux prochaines elections. C'est sans doute le but. Personnellement, j'ai mieux à faire que de la réunionite stérile et je n'ai que faire de titres ronflants.

    Je préfère garder ma liberté de parole en restant en dehors de ce capharnaüm. J'ai largement de quoi m'occuper à l'Assemblée nationale, et il y a plein de manières de s'investir autrement, au service de nos idées.

    Je soutiens François Fillon, plus que jamais, et je continue d'oeuvrer pour que la ligne politique modérée et libérale soit celle de l'UMP.

    Pas besoin, pour cela, d'avoir un titre et une fonction bidon dans un organigramme obèse !

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    Essor Savoyard du 28 février :

    ... défense de rire, halte aux cumulards !!!

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  • Pour l'honneur de l'UMP, pour un nouveau départ

    L’UMP traverse une crise aigüe et cruelle pour nous tous. Elle n’a rien de commun avec la rivalité qui opposa Jacques Chirac à Edouard Balladur, rien de comparable avec celle qui opposa Nicolas Sarkozy à Jacques Chirac. La lutte entre ces hommes était violente, mais elle s’inscrivait dans le cadre traditionnel de la compétition.

    La crise actuelle est d’une autre nature, bien plus lourde de sens : c’est une crise qui touche à notre éthique politique. Que le premier parti d’opposition puisse être le sujet d’une fraude électorale manifeste ne devrait être ni anodin, ni tourné en dérision, ni étouffé au prétexte fallacieux que notre rôle d’opposant à la gauche «interdirait» de mettre en lumière les failles qui minent notre parti.

    Election volée au parti socialiste en 2008, élection tronquée à l’UMP en 2012 : comment ne pas discerner dans ces deux évènements les signes d’une déliquescence de la pratique politique ? Il est alarmant de constater combien l’opinion française semble s’être accoutumée à l’idée que l’univers politique puisse être dénué de transparence. Dans d’autres Etats européens, le scandale d’une élection bafouée aurait été immédiatement dénoncé et purgé par une nouvelle élection. Chez nous, on pinaille, on relativise les torts, on dénonce les prétendus égos des protagonistes au lieu de défendre les principes.

    L’affaire est pourtant grave et devrait susciter la réaction de tous. Elle est grave pour les adhérents de l’UMP dont l’expression démocratique n’a pas été respectée. Grave pour notre parti qui ne peut à la fois exiger de nos concitoyens qu’ils respectent leurs droits et devoirs, et être, en son sein, incapable de montrer l’exemple. Elle est enfin grave parce que les partis politiques concourent au bon fonctionnement de notre démocratie, selon l’article 4 de notre Constitution…

    Après 6 mois de campagne, je n’imaginais pas un seul instant que je livrerais une telle bataille. Vainqueur, j’étais prêt à assumer la direction de l’UMP. Vaincu, ma déception n’aurait duré qu’un temps, et je me serais mis au service de ma famille politique, différemment.

    Mais voilà, le 21 novembre, il fut reconnu que trois fédérations étaient passées à la trappe dans le décompte des résultats sans qu’aucune explication ne soit donnée. Ce jour-là, il devenait clair que tout un système était en cause. Se taire, c’était voir ce système opaque conforté dans ses pratiques. C’était lui laisser le champ libre pour les prochaines échéances électorales internes car le goût de la récidive s’ancre et persiste tant qu’il ne se heurte pas au mur du refus.  

    J’ai engagé un combat pour l’honneur de l’UMP. Mon problème n’est plus d’être déclaré vainqueur ou vaincu d’une élection à laquelle plus personne ne croit. Mon but est de rendre justice à nos adhérents, et ma priorité est de replacer l’UMP sur des rails démocratiques solides afin qu’à l’avenir, rien ne soit plus pareil.

    Dans mon combat, je ne suis pas seul. La grande majorité des parlementaires et militants de l’UMP, qu’ils m’aient ou non soutenu dans cette campagne, disent leur volonté de sortir de cette crise par le haut.

    Avec Jean-François Copé, nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises. 

    Nous nous sommes retrouvés en accord sur deux points.

    Le premier, sur la nécessité de poser les bases d’une organisation incontestable pour toute prochaine élection, passant notamment par des institutions indépendantes. L’instauration de règles transparentes est essentielle pour réconcilier notre parti avec sa démocratie.

    Le second point, c’est la nécessité de mettre en place une direction et une gestion de l’UMP qui soient partagées afin que notre parti redevienne la maison de tous. Pour ma part, je ne revendique rien mais pour tous les autres, je demande le partage des responsabilités pour éviter tout repli clanique et garantir l’équilibre de la ligne politique de l’UMP.

    Le dernier point, qui commande le reste, concerne le calendrier de la prochaine élection interne. Pour moi, l’UMP ne peut surmonter sa crise morale et retrouver son élan que si des élections sont organisées rapidement. Jean-François Copé, lui, suggère d’attendre le printemps 2014. Son calendrier si élargi et dilatoire me paraît préjudiciable pour l’UMP. Il faut agir avant les municipales, les européennes et les sénatoriales pour nous libérer du poids d’une élection suspecte aux yeux des Français et donner à nos instances dirigeantes la légitimité qui lui fait défaut.

    Notre différend sur le calendrier est important, et je crois utile d’entendre la voix de l’immense majorité de nos parlementaires qui milite pour un vote au début de l’été. J’aurais préféré un calendrier plus serré, mais j’adhère à leur proposition de compromis. Jean-François Copé doit écouter tous ces élus et adhérents et accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde !

    Je propose que nous prenions un nouveau départ par un nouveau vote, dans un délai acceptable par tous. Ce nouveau départ suppose une élection transparente, ouverte à d’autres candidats. Une élection qui ne se résume pas à un duel mais qui permette au contraire de rebattre les cartes, de ré-oxygéner notre parti, et ce faisant de lui redonner son unité et son honneur qui sont les gages de son rayonnement.

    Si une nouvelle élection était organisée dans des conditions optimales, alors il sera dit que l’UMP a failli mais a eu le courage de se ressaisir. Par ce réflexe sain et noble, notre mouvement regagnera le respect de nos concitoyens et contribuera à réconcilier la Politique et les Français.

                                                                      François FILLON

  • Tous les enseignements de la géographie des votes aux élections internes de l'UMP

    Source www.atlantico.fr

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    Une lecture schématique et rapide permet certes d’opposer un littoral méditerranéen très droitier, acquis à Jean-François Copé à une France de l’Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire et une partie de la Basse-Normandie) modérée ayant préféré François Fillon.

     

    Mais ce modèle explicatif ne fonctionne que partiellement. En effet, si le maire de Meaux s’impose dans les départements du grand pourtour francilien, où l’influence du FN est forte, dans l’Est Intérieur (Picardie, Champagne-Ardenne), c’est l’ancien premier Ministre qui vire en tête dans des zones, pourtant elles-aussi très droitisées. Inversement, Jean-François Copé devance son rival dans la plupart des départements du grand quart sud-ouest (Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine et Midi-Pyrénées), territoires de tradition modérée.

     

    Enfin, dans le Nord-Pas de Calais et en Alsace, chaque candidat remporte un des deux départements de la région, signe que le choix des militants n’a pas été dicté par une règle simple et univoque …

     

    Le graphique suivant qui met en regard le vote pour Jean-François Copé et le score des motions dans les différents départements permet d’affiner l’analyse et de voir que si certaines des tendances se dessinent, elles ne sont pas toutes massives et ne vont pas toutes dans le sens attendu…

     

    Evolution du score des différentes motions en fonction des résultats de Jean-François Copé dans les départements

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    On constate en effet une corrélation positive entre le vote Copé et le vote en faveur des motions de la Droite forte et de la Droite populaire.

     

    C’est dans les départements les plus copéistes que ces deux courants droitiers ont, en moyenne, enregistré leurs meilleurs résultats. Inversement, les fiefs fillonistes ont moins voté que la moyenne pour ces deux motions : 9,8 % pour la Droite populaire et 23,3 % pour la Droite forte dans les fédérations où François Fillon atteint ou dépasse 60 %.

     

    Mais la corrélation est également positive et de même intensité entre le vote Copé et le vote pour la motion de la France moderne et humaniste.

     

    Si cela peut se comprendre car la plupart des leaders de cette motion (Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel, etc …) ont fait campagne pour Jean-François Copé, l’apport significatif de voix d’électeurs de cette motion, au positionnement plutôt modéré et centriste, au député-maire de Meaux, vient donc invalider l’idée selon laquelle le duel Copé/Fillon renverrait à une simple opposition entre la gauche et la droite du parti.

     

    Enfin, la corrélation la plus significative est celle reliant positivement le vote Fillon et le vote pour la motion de la Droite Sociale, conduite par Laurent Wauquiez, principal lieutenant de François Fillon, et dont les électeurs ont nettement choisi l’ancien premier Ministre. Le tableau ci-dessous synthétise ces tendances.

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