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  • CHAVANOD : Inauguration de la première vis d'Archimède du parc hydroélectrique d'EDF et des travaux de rénovation de la centrale de Chavaroche

    La technologie de la vis d’Archimède présente l’avantage d’être relativement simple de mise en œuvre, robuste et nécessitant peu de maintenance.

    L’installation de cette vis, d’une puissance nette d’environ 90 kW, permet l'alimentation de 300 foyers.

    Le fonctionnement de cette vis est sans impact pour l’environnement : le débit réservé continue d’être restitué quoi qu’il arrive et la technologie de la vis d’Archimède, ichtyocompatible, permet d’assurer la continuité piscicole à la dévalaison.

    La puissance de la centrale rénovée de Chavaroche permet d'alimenter 15 600 foyers (taille d'une ville comme Rumilly).

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  • Les Rendez-vous de l'Energie : Conférence débat "Véhicule électrique : le vrai top départ ?"

    Débat très intéressant sur les + et les - des véhicules électriques :

    • 250 000 véhicules électriques vendus dans le monde en 2016
    • 2 millions de véhicules électriques en circulation
    • nouveau marché avec les batteries de 50 kWh qui permettent une autonomie supérieure à 300 kms
    • tous les véhicules sont concernés : 2 roues, transports en commun, transports lourds
    • un véhicule électrique se rechargera en 15 minutes
    • en 2020 un véhicule électrique sera aussi compétitif qu'un véhicule standard selon Tesla

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  • Audition de l'ex-directeur financier d'EDF

    Audition, en commission des Affaires économiques, de Thomas Piquemal, ex-directeur financier d'EDF. Il a démissionné début mars pour cause de désaccord sur l'EPR d'Hinkley Point (Grande-Bretagne).

    Cette audition édifiante était sa première expression en public depuis son départ.

    Je l'ai interrogé sur la stratégie d'EDF et ses savoir-faire.

    Mes questions :

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    Dauphiné Libéré du 5 mai :

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  • Audition de Jean-Bernard Lévy, PDG d'EDF

    Afin de mettre en perspective certaines déclarations, j'ai interrogé le PDG d'EDF sur certains propos tenus par son ministre de tutelle, Emmanuel Macron.

    Mes questions :

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  • Audition d'Emmanuel Macron sur la situation d'EDF

    EDF est en crise après le départ de son directeur financier et la baisse de ses bénéfices.

    Mardi, en Commission des Affaires économiques, nous avons auditionné le Ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, sur ses intentions.

    Je l'ai interrogé sur un projet évoqué dans la presse : la cession de sa filiale RTE (Réseau de Transport d'Electricité).

    J'ai également demandé que la situation financière d'EDF ne retombe pas sur les consommateurs d'électricité.

    Mes questions à Emmanuel Macron :



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  • Rendez-vous avec la section syndicale des pensionnés IEG d'ANNECY

    Rendez-vous à ma permanence avec une trentaine de retraités du Conseil Syndical CGT des retraités des Industries Electriques et Gazières d'Annecy.

    La discussion a notamment porté sur la perte des dispositions du statut (contrat de travail signé lors de l'embauche) depuis le passage d'EDF d'un statut de société à caractère industriel et commercial à un statut de société anonyme, notamment en matière d'augmentation des pensions, ayant pour conséquence une importante baisse de pouvoir d'achat.

    Nous avons également évoqué les conséquences de la loi NOME et la future "privatisation" des barrages hydrauliques.

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  • Les 50 ans du barrage de Roselend

    Journée "barrages" ce samedi : ça faisait un moment que je n'avais pas refait un tour complet du complexe hydroélectrique du Beaufortin ... l'anniversaire des 50 ans du barrage de Roselend a donc été l'occasion toute trouvée.

    Lors de son discours, Hervé Gaymard a souligné la forte ambition de nos prédecesseurs en terme d'infrastructures énergétiques, à l'origine de tous les chantiers menés dans les années soixante et annoncé la création des "sentiers de l'hydroélectricité", en partenariat avec EDF, afin de mettre en avant le formidable patrimoine industriel du Beaufortin.

    Après le barrage de Roselend et l'usine des Sauces (sitée sur la rive du barrage de Roselend), direction le barrage de Saint-Guérin via le col du Pré, puis la centrale du barrage de la Girotte et enfin la centrale de La Bathie ... manque que le barrage de La Gittaz.

    Cette journée a été surtout l'occasion de discuter avec le personnel EDF des enjeux a venir en terme de concession des infrastructures hydrauliques ... sujet qui est de la compétence de la Commission des Affaires Economiques de l'Assemblée à laquelle j'appartiens.

    Quelques chiffres du barrage de Roselend :

    Le barrage de Roselend est le plus gros élément d’un complexe de 3 retenues reliées entre elles : La Gittaz, Roselend et St Guérin.

    La somme des 3 volumes d’eau fait environ 230 millions de mètres cubes et se déverse 1200 mètres plus bas dans la centrale de la Bathie à travers un tuyau de 4 mètres de diamètre.

    En savoir plus sur la construction du Barrage de Roselend (superbes photos d'époque).

    Quelques chiffres :

    • 2.5% de la production hydro-électrique française
    • Retenue de 187 millions de mètres cube d’eau
    • 150 mètres de hauteur
    • Longueur de crête 804 mètres
    • Mise en service 1961
    • Fournit de l’énergie électrique pour 450 000 habitants
    • Retenue d’eau de 320 hectares
    • Hauteur d’eau de 120 mètres
    • Côte maximale 1557 mètres
    • Vannes de vidange de 2 mètres de diamètre
    • Le barrage de Roselend est le plus gros barrage de France en volume de béton

     Lien vers les photos sur ma fiche FACEBOOK

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  • Réunion à l'Assemblée sur la crise nucléaire au Japon

    Ce mercredi j’ai assisté à l’importante réunion sur la crise nucléaire au Japon, réunion demandée en urgence à l’initiative de 3 commissions et de l’OPESCT.

    A réunion exceptionnelle, plateau exceptionnel :

    • Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Ecologie
    • Eric Besson, Ministre de l’Energie
    • le président de l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN)
    • le directeur général de l’Institut de Radioprotection et de sûreté Nucléaire (IRSN)
    • l’administrateur général du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA)
    • Anne Lauvergeon : présidente du directoire d’AREVA
    • Henri Proglio : PDG d’EDF
    • le président du Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire

    Lien vers la vidéo de la réunion

    SITUATION AU JAPON :

    Le séisme, mais encore plus le tsunami qui a suivi, ont frappé de façon dramatique le Japon. Il est actuellement fait état de plus de 10 000 morts, des villes entières ont été entièrement rasées. Nous souhaitons exprimer notre solidarité vis-à-vis du peuple japonais. 

    Au sein de ce drame, cet événement exceptionnel a également entraîné de graves difficultés sur le fonctionnement de plusieurs réacteurs nucléaires, notamment ceux de Fukushima Daiichi avec un accident grave en cours dont la situation évolue d’heure en heure.

    Les autorités japonaises ont accepté lundi l’aide internationale proposée par l’AIEA, la France ayant dès dimanche fait part de sa disponibilité et rappelé la légitimité de l’AIEA sur le nucléaire.

    La radioactivité sur le site rend maintenant la présence humaine impossible à moins de 20 km sauf pour les personnels qui interviennent sur l’accident.

    L’Institut de radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN) dispose d’un réseau de surveillance de la radioactivité constitué de 163 balises de surveillance réparties sur tout le territoire français, dont une balise à Tahiti. Les données sont publiées en temps réel sur le site internet de l’IRSN.

    Compte tenu des rejets massifs de radioactivité auxquels il faut s’attendre, l’IRSN modélise l’évolution du panache radioactif, afin de prévoir son déplacement et anticiper ainsi, le cas échéant, d’éventuelles mesures préventives.

    LA SURETE NUCLEAIRE EN FRANCE :

    La France a très clairement évolué dans la culture de la sûreté et de la transparence dans le domaine du nucléaire.

    La Loi sur la Transparence et la sécurité nucléaire (TSN) de 2006 a notamment doté la France d’une organisation et d’outils puissants en matière de sûreté nucléaire. Cette organisation s’appuie notamment sur l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), autorité administrative indépendante et véritable gendarme du nucléaire. Elle contrôle les sites nucléaires et peut imposer des prescriptions aux exploitants pouvant aller jusqu’à la fermeture en cas de risque grave.

    L’ASN s’appuie notamment sur l’expertise de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) avec ses spécialistes reconnus au niveau international. L’IRSN assure également la surveillance de la radioactivité dans l’environnement via des balises de surveillance réparties sur tout le territoire français (y compris les DOM et à Tahiti) et l’intégralité des mesures est publiée sur Internet.

    Dans le cadre de la loi TSN, Le gouvernement a également mis en place le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN), présidé par le sénateur honoraire Henri REVOL, organe collégial qui permet notamment d’améliorer l’information auprès du grand public.

    Le moindre incident ou dysfonctionnement doit être signalé systématiquement à l’ASN. C’est l’ASN, avec l’appui de l’IRSN, qui évalue et qualifie l’importance de cet incident et les rend publics dans des délais très courts. L’information est donc complètement transparente en France, tous les incidents sont rendus publics.

    Le gouvernement n’attend pas les accidents pour se poser la question de la sûreté et de l’intégration de ces risques dans les centrales. Les différents types de risque, comme le risque sismique et le risque inondations, sont intégrés dès la conception des réacteurs. Par exemple dans le cas de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) : le séisme de référence majoré pris en compte est un séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre se situe à 34 km de distance. Il correspond à un séisme 5 fois plus important que le plus grand séisme historique enregistré dans la région (séisme de Bâle en 1356).

    Si les connaissances scientifiques réévaluent le risque à la hausse, l’ASN demande alors à l’exploitant de nouveaux travaux pour y faire face. Cela a par exemple été le cas avec la centrale du Blayais où suite à la tempête de 1999, les digues ont été surélevées car la hauteur de la vague avait été moins bien anticipée, alors que la hauteur d’eau l’avait bien été. Ce retour d’expérience a bénéficié à toutes les centrales.

    Il y aura un retour d’expérience après cet évènement pour en tirer tous les enseignements utiles, les centrales seront réévaluées site par site.

    Cet évènement risque de durer plusieurs semaines.

    LA PLACE DU NUCLEAIRE EN FRANCE :

    Un débat nucléaire aujourd’hui en France serait déplacé : c’est la gestion de crise au Japon qui compte. La priorité en France c’est la compréhension de ce qui se passe au Japon, ce que l’ASN et l’IRSN assurent conjointement.

    La France a fait le choix de l’électricité nucléaire pour des raisons d’indépendance énergétique. Ce choix était visionnaire au vu des tensions qui continuent régulièrement à agiter les marchés des hydrocarbures. Les 58 réacteurs présents en France nous apportent les trois quarts de notre électricité. Ils donnent accès aux ménages et industriels de notre pays à une électricité 40 % moins chère que la moyenne européenne, et génèrent 200 000 emplois. L’électricité nucléaire, de surcroît, n’émet pas de gaz à effet de serre et contribue à la lutte contre le dérèglement climatique.

    Rappelons en France la tenue en 2003 d’un débat national sur les énergies. La commission nationale du débat public a débattu du nucléaire en 2005. Un débat public sur l’EPR de Penly s’est tenu en 2010.

    Dans le cadre du Grenelle environnement, la France a défini un mix énergétique pour 2020, à l’issue de travaux consensuels des comités opérationnels du Grenelle. Ce mix a été traduit par un arrêté du 15 décembre 2009 signé par Jean-Louis Borloo.

    Ce mix repose sur le développement des énergies renouvelables pour atteindre 23% en 2020 dans la consommation finale d’électricité (soit 34% de la capacité de production française en puissance), la poursuite des investissements sur les centrales de pointe au gaz ou au fioul et aussi sur la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires : un à Flamanville en cours de construction et un à Penly pour lequel l’enquête publique est prévu au printemps 2011.

    Le nucléaire, quand on maîtrise bien sa sûreté ce qui est le cas en France, est une bonne énergie décarbonée. On ne peut pas organiser l’économie française uniquement autour des énergies renouvelables. Et il est impossible de faire la bascule du jour au lendemain. Si on voulait sortir du nucléaire, il faudrait prendre du fioul, du gaz, … qui ont un fort impact climatique.

    Le commissaire européen à l’énergie M. Oettinger a proposé de faire des « tests de résistance » réalisés dans toutes les centrales nucléaires européennes, sur la base d’accords volontaires. Un « groupe à haut niveau » définira en avril des critères et normes à la lumière des événements au Japon (tremblements de terre, inondations, attaques terroristes, pannes électriques endommageant les circuits de secours, canicules…).

    Avec 58 réacteurs, la France dispose de la moitié environ des 138 réacteurs de l’Union européenne (viennent ensuite pour n’en citer que trois, le Royaume-Uni avec 19, l’Allemagne avec 17 et la Suède avec 10).

    Nous devrons tirer tous les enseignements de cette catastrophe pour renforcer la sûreté de notre parc nucléaire. C’est l’un des plus sûrs, c’est l’un des plus vérifiés, c’est l’un des plus transparents et il est tout aussi absurde d’affirmer que le nucléaire est condamné par cet accident que d’affirmer qu’il ne nous concerne pas.

    Aucune des questions posées par cette catastrophe ne sera éludée.

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  • Point sur la filière photovoltaïque

    Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la France s’est fixée des objectifs ambitieux pour développer les énergies renouvelables : 1100 MW installés d’ici fin 2012 et 5400 MW d’ici fin 2020.

    La puissance cumulée du parc photovoltaïque installé en France était de 81 MW fin 2008 et sera d’environ 850 MW fin 2010, soit une multiplication par 10 en 2 ans. Les projets en attente atteignent déjà 4 800 MW. A ce rythme, l’objectif fixé pour 2012 sera atteint avec près de 18 mois d’avance. Le développement du photovoltaïque entre désormais dans une phase plus mature, avec des coûts de matériaux plus compétitifs.  

    Cet engouement pour le photovoltaïque démontre la prise de conscience des Français pour utiliser les énergies renouvelables. Cependant, cet engouement rapide a un coût pour le service public de l’électricité puisque EDF a l’obligation de racheter l’électricité produite à partir d’énergie renouvelable.  

    EDF doit faire face à une augmentation importante des demandes de rachat, notamment pour des installations de grande capacité. Le tarif de rachat varie de 314 euros / MWh (installations au sol) à 580 euros / MWh (intégration au bâti sur les habitations), ce qui en fait un des plus avantageux en Europe. Cependant, au final, ce sont les 33 millions de clients d’EDF qui supportent les coûts liés à ce rachat, au travers de la contribution au service public de l’électricité (CSPE). 

    Le Gouvernement a annoncé vouloir mettre en place, par décret, un moratoire pendant 4 mois afin de geler les demandes de rachat et de concerter l’ensemble de la filière sur le dispositif de rachat et le montant des tarifs.

    Les députés du Groupe UMP ont fait part de leurs vives préoccupations au regard des projets en cours et des investissements réalisés pour installer des panneaux photovoltaïques, mais aussi en raison de la situation de nombreuses entreprises qui risquaient de voir leur activité diminuer fortement pendant plusieurs mois. 

    Le Gouvernement a modifié le projet de décret afin de tenir compte des inquiétudes des députés. Ainsi, la durée du moratoire a été réduite à 3 mois. Ce moratoire ne s'applique pas aux installations dont la puissance crête est inférieure ou égale à 3 KWh. Il ne s’applique pas non plus aux installations pour lesquelles le porteur de projet a envoyé l’acceptation de la proposition technique et financière faite par ERDF avant le 2 décembre 2010.

    Le Gouvernement a également accepté de prévoir un prolongement du délai de mise en service, qui permet de bénéficier des obligations d’achat (actuellement de 18 mois à compter de l’acceptation de la PTF), lorsqu’il y a un retard dans la réalisation des travaux.  

    ERDF devra, en outre, respecter un délai maximum de deux mois entre la fin des travaux et la mise en service (raccordement). Cette disposition souhaitée par les députés du Groupe UMP sécurise les projets en cours qui subiraient des retards à cause des travaux.

    Le décret « suspendant l’obligation d’achat de l’électricité produite par certaines installations utilisant l’énergie radiative du soleil » a été publié au Journal officiel le 10 décembre dernier.  

    Ce mercredi 22 décembre, la commission des affaires économiques et la commission du développement durable ont organisé une réunion (à laquelle j'ai assisté), ouverte à la presse, sur le thème « Quel avenir pour l'industrie photovoltaïque française? », avec la participation de représentants des sociétés Fonroche, Photowatt, Saint-Gobain et Total.   

    Lien vers la vidéo de cette réunion

  • 1ère journée en FINLANDE (solutions énergétiques)

    Poursuite de la matinée au minstère de l'Emploi et de l'Economie, avec la rencontre de Taisto Turunen, Directeur général du ministère et Riku Huttunen, Conseiller.

    Au programme de notre rencontre : les solutions énergétiques en Finlande.

    La Finlande est une grosse consommatrice d'énergie : elle arrive en 4ème position après l'Islande, le Canada, les USA et la Norvège.

    Cela s'explique par sa position géographique, très au nord, mais également par une économie très electro dépendante :

    • production de bois
    • production de pate à papier
    • métallurgie
    • composants électroniques

    Elle ne dispose pas d'énergie fossile. 70% de l'énergie utilisée est importée et les 30% restant sont produit à partir du bois, de la tourbe et du biogaz.

    Le pourcentage d'énergie renouvelable utilisé est actuellement de 28% : il passera à 38% à l'horizon 2020.

    Tout le gaz consommé vient de Russie et le pays importe de l'éléctricité.

    Afin de réduire cette électro dépendance, le Gouvernement (composé de 10% de ministres Verts) a décidé de construire 2 nouveaux réacteurs nucléaires. La décision politique a été prise par le Gouvernement le 6 mai et doit être enterinnée par le parlement le 1er juillet ... à 10 heures.

    La Finlande compte actuellement 4 réacteurs nucléaires répartis sur 2 sites (2 + 2).

    Le principal site nucléaire est le site d'Olkiluoto, qui outre 2 réacteurs nucléaires classiques, mettra en fonction d'ici 2012 un réacteur de type EPR (le premier au monde), construit par le consortium AREVA/SIEMENS. La construction de ce réacteur EPR a pris beaucoup de retard car il s'agit d'une technologie nouvelle, dont un second exemplaire est en cours de construction en France, à Flamanville.

    Le combustible utilisé ne sera pas retraité, il sera stocké en profondeur (la Finlande s'interdit tout import ou export de déchets nucléaires).

    A terme, avec 7 réacteurs ( 4 réacteurs actuels + 1 réacteur EPR + 2 nouveaux récateurs), la Finlande produira 60% de son énergie à base de nucléaire.

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  • Une loi Proglio en cours ...

    La nomination d'Henri Proglio (actuel patron de Véolia) à la tête d'EDF (tout en conservant la présidence de Véolia) semble poser problème. Le groupe RDSE (radicaux) a déposé au Sénat, le 6 octobre dernier, une proposition de loi destinée à soumettre ce type de nomination à la commission de déontologie de la fonction publique et à interdire le cumul des rémunérations. Cette proposition de loi a été examinée le 4 novembre en commission des lois et sera sans doute inscrite prochainement en séance publique au Sénat, avant d'arriver à l'Assemblée nationale.

    Encore une nouvelle proposition de loi liée à l'actualité, et qui prétend édicter des règles générales alors que le but est avant tout de fustiger un cas particulier. Leur contenu est souvent plus politique que juridique et donc mal rédigé. Cette proposition de loi "Proglio" ne fait pas exception.

    La commission des lois l'a examinée et réécrite de fond en comble. Selon le texte de la commission, ce n'est plus la commission de déontologie de la fonction publique (qui n'avait rien à faire là) qui est compétente, mais l'agence des participations de l'Etat. La commission de déontologie donne un avis sur les fonctionnaires de haut niveau qui souhaitent aller travailler dans le privé. Hors ici, nous avons affaire a un chef d'entreprise privée, nommé à la tête d'une autre entreprise privée. Il se trouve juste que l'entreprise en question (EDF) est une entreprise privée dont l'Etat est l'actionnaire majoritaire ...

    Toutefois, la commission des lois a estimé légitime que l'on se pose la question de la sauvegarde des intérêts patrimoniaux de l'Etat. Mais c'est l'organisme chargé de la gestion des participations de l'Etat, en tant qu'actionnaire dans des entreprises, qui doit veiller à celà. Il est sans doute le plus compétent pour celà et il n'est pas illogique qu'il puisse donner un avis sur les nominations auxquelles l'Etat procède en tant qu'actionnaire.

    Ce texte m'apparait plus intéressant dans cette version, mais encore incomplet. Mais pourquoi se limiter aux nominations de PDG ? Après tout, les nominations d'administrateurs peuvent aussi faire l'objet d'un examen et d'un avis public. On oublie trop souvent que la direction d'une entreprise, c'est certes un président, mais c'est aussi un conseil d'administration. Malheureusement en France, les administrateurs de société ne font pas toujours correctement leur travail, qui est de suivre la vie de l'entreprise, de contrôler, d'évaluer et de se prononcer sur les choix stratégiques.

    Quand l'Etat est actionnaire, même minoritaire, il serait bon qu'il nomme des administrateurs qui aient les compétences nécessaires. La sauvegarde des intérêts de l'Etat se joue là aussi. Les scandales passés comme le Crédit Lyonnais montrent bien que l'on est jamais trop prudent.

  • Congrès de la FNCCR à ANNECY

    Elus et congressistes ont rendez-vous ce mardi, à l'Impérial Palace d'Annecy, à l’occasion du congrès de la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR).

     

    Jusqu'à jeudi soir, plus d’un millier de congressistes vont, au fil des stands, parler d'énergie, d’eau, de télécommunications, de valorisation des déchets.

     

    Autour de tables rondes, les parlementaires, maires, conseillers généraux ou régionaux vont évoquer ces marchés d'avenir avec les concessionnaires et les spécialistes.

     

    Au programme notamment :

    • Sécurisation des réseaux face aux risques climatiques, où en est-on ?
    • Le consommateur d’énergie seul face aux fournisseurs
    • photovoltaïque: le soleil a-t-il rendez-vous avec la lune ...

    Jeudi à 16 heures 30, Michel Mercier, ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire viendra conclure ce 34e congrès de la FNCCR.  

     

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  • Inauguration du Poste 400 000/63 000 volts de MONTAGNY-LES-LANCHES

    Fonctionnel depuis le 31 août 2007, le nouveau poste de transformation 400 000/63 000 volts de Montagy-les-Lanches bénéficie d'une technologie spécifique (poste sans enveloppe métallique) qui a permis de diviser par deux sa surface d'implantation : 2,3 hectares occupés au lieu de 4,5 hectares avec une technologie classique.

    Sa construction s'est accompagnée d'un réaménagement des réseaux 400 000 et 225 000 volts, nécessaires à son raccordement.

    L'utilisation optimale des couloirs de lignes existants le long de l'autoroute A41, la création de 9 kms de lignes souterraines à 63 000 volts, ainsi que la reconstruction du poste de Vignières ont permis d'acheminer l'énergie au coeur du bassin annécien.

    Chaque transformateur pèse 150 tonnes pour une taille de 4,3 m de haut/3,2 m de large et 7 m de long. Leur mise en place a nécessité l'utilisation d'une grue de 30 tonnes. Ils ont été acheminés depuis Lyon, à la vitesse moyenne de 30 kms/heure.

    Le budget total de l'opération est de 50 millions d'euros.

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