-
-
Inauguration du sentier accessible à tous, dans la réserve naturelle du bout du lac à DOUSSARD
Temps hivernal pour cette inauguration qui se déroulait dans le cadre de la journée "le lac en partage".
La réserve naturelle du Bout du Lac, constitue un joyau rare d'une surface de 84 hectares où l'on peut découvrir une nature préservée : fôret, prairies, roselières, rivières calme (l'Eau Morte) ou vive (l'Ire) ...
Siruée à l'extrême sud du Lac d'Annecy, cette réserve a été créée en 1974.
Le sentier et la passerelle, inaugurés ce dimanche, sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
-
Concours européen Prim'Holstein
Tous les 2 ans, une confrontation européenne de Prim'Holstein est organisée. La dernière édition, organisée en Allemagne, a été gagnée par la France, devant la Suisse et l'Italie.
Cette année, ce concours se déroulera le week-end prochain à Crémone, en Italie.
Chaque pays présente 10 vaches, issues de toutes les régions de France et sélectionnées après des concours rigoureux.
En chemin pour Crémone, les 15 plus belles Prim'Holstein françaises font un arrêt de 3 jours à Chêne-en-Semine (jusqu'à lundi soir).
L'occasion pour le grand public de venir admirer ces vaches laitières, qui se préparent pour le concours : tonte, coiffure, toilettage, apprentissage de la marche ...
En Haute-Savoie, terre de prédilection des vaches Montbéliarde et des Abondance, il y a environ 2000 vaches Prim'Holstein (environ 60 éleveurs).
En France, les Prim'Holstein (vaches laitières) sont au nombre de 2 500 000, soit presque 5 fois plus que les races suivantes, la Normande et la Montbéliarde.
A elles seules, elles produisent 80% du lait en France. Elles ont les championnes des laitières (chaque Prim'Holstein produit environ 25 litres de lait par jour).
-
Nationaux interclubs jeunes à ANNECY
En sortant du salon de la Mariée, petit détour par le Parc des Sporst qui acccueille ce week-end les championnats nationaux interclubs d'athlétisme.
Cette journée de samedi est réservé aux course de demi-fond, de fond et aux concours.
Ce dimanche, vous pourrez voir à l'oeuvre Christophe Lemaitre (triple médaillé d'or aux Championnats d'Europe d'athlétisme et élu athlète européen de l'année) sur 200 mètres et en relais, qui courra pour le club d'Aix-les-Bains.
3 clubs de la région Rhône-Alpes sont présents lors de ces interclubs : Annecy, Aix-les-Bains et grenoble.
Vous pourrez également soutenir les équipes de Toulouse, Lille, Montreuil ..
Rendez-vous dimanche à partir de 9 heures, journée qui se terminera à 15 h 30 par les relais.
Remise des prix dimanche à 16 heures.
-
22ème salon de la Mariée à ANNECY
Le salon de la Mariée d'Annecy se tient ce samedi et ce dimanche au Parc des Sports d'Annecy (boulodrome + Arcadium).
Il s'agit du plus important salon de la Mariée de Rhône-Alpes, avec près de 140 exposants et partenaires.
Pour la première fois, les défilés se dérouleront dans la salle des spectacles de l'Arcadium :
- le samedi à 11 h 30 / 14 h 30 / 17 h 30 et 19 h 30
- le dimanche à 11 h 30 / 14 h 30 et 17 h 30
Bravo à Philippe Lesage et à toute son équipe organisatrice.
-
Assemblée générale du CNPA à ANNECY
Le Conseil National des Professions de l'Automobile (CNPA), secteur de la Haute-Savoie (présidé par Jean-Michel Perissoud), tenait ce matin son assemblée générale à Annecy.
Après le traditionnel rapport financier et le rapport moral, le président a lancé comme thème de débat "être responsable en temps de crise", avec un intervenant "très décalé" par rapport aux préoccupation de la profession
En effet, le thème a été développé par le professeur Patrick Georges, médecin neurochirurgien spécialisé dans les sciences de l'intelligence humaine, qui enseigne par ailleur le management à HEC Exécutive education et au Collège des Ingénieurs de Paris.
En 1 heure, le professeur Patrick Georges a passé en revue les problématique liées :
- au fonctionnement du cerveau
- à l'organisation personnelle
- à la résistance au stress
- au leadership
- à la motivation du personnel ...
... exposé particulièrement intéressant qu'il serait beaucoup trop long à vous détailler.
Quelques infos à retenir :
- Notre cerveau travaille à la vitesse de 800 mots minute (alors que nous sommes abreuvés de 4000 mots/minute) : donc il sélectionne, ce qui explique notre sentiment d'éternelle insatisfaction en fin de journée (j'aurai du faire ceci, jai oublié celà ... je n'ai pas fait celà). Il faut faire avec.
- Notre mémoire de court terme est pleine au bout d'une minute : donc toujours commencer par la conclusion.
- Pour étre heureux, il faut savoir se définir par ce que l'on accepte et non plus par ce que l'on désire ...
Sur l'organisation de votre journée :
- Nous avons deux pics d'intelligence dans la journée : 3 heures après le réveil (méméoire profonde) et 10 heures après le réveil (vitesse de mémoire)
- Ne pas commencer par éplucher ses mails et les journaux (pas avant 11 heures) : gérer l'avenir en premier, le présent après. C'est comme le café, les mails et le courrier ne sont que des excitants !
- Se poser la question en début de journée : qu'est-ce que j'aurai fait d'important avant ce soir ?
- Pas de réunion de groupe le matin avant 11 heures (où à 2 personnes maximum)
- Commencer par les tâches dures et finir par les tâches excitantes
- Un bureau vide ... apporte 12% d'intelligence en plus !
- Ne jamais travailler en open space : on a besoin de moins de 50 db pour travailler. En open space on est en moyenne interrompu dans notre travail toutes les 12 minutes, alors que notre mémoire a besoin de 20 minutes pour se focaliser sur un sujet. La voix humaine étant gérée de façon prioritaire par notre cerveau, il est dur de se concentrer dans un open space ...
-
Examen du Projet de Loi de Finances pour 2011
Depuis hier soir, nous avons entamé l’examen des articles et amendements du Projet de Loi de Finances pour 2011 (PLF 2011)
Quel est l’esprit général du budget pour 2011 ?
La priorité de la majorité pour l’année 2011 est de consolider la reprise économique (+1,5% de croissance prévue pour l’année 2010) tout en faisant un effort majeur de convergence budgétaire vers notre voisin allemand. Ce double objectif passe avant tout par un travail rigoureux de maîtrise des dépenses.
C’est un rendez vous de courage impératif si nous voulons muscler notre compétitivité et ne pas nous faire distancer par l’Allemagne – qui a enregistré une croissance spectaculaire au 2e trimestre (+2,2%, soit plus de trois fois notre croissance trimestrielle)-, ce qui serait un danger majeur pour notre triple « A » et pour la cohérence économique de la zone euro.
En 2010, le déficit public est estimé environ à 7,7 %.
Le Gouvernement s’est donc engagé à le ramener à 6 % du Produit Intérieur Brut (PIB) dès 2011, puis progressivement à 3%. Passer en 1 an de 7,7% à 6% de déficit nécessite de trouver 40 milliards d'euros. Pour cela, la majorité prévoit :
-
D’économiser 16 milliards de dépenses avec la fin des mesures du plan de relance
-
De dégager 7 milliards de recettes nouvelles apportées par le gain de 0,5 point de croissance entre 2010 (1,5% de croissance) et 2011 (2%)
-
De réduire de 7 milliards les dépenses de fonctionnement et d’intervention de l’Etat
-
De raboter les niches fiscales et sociales de 10 milliards d’euros.
Parallèlement à ces efforts, l’Etat va poursuivre sa politique de réduction des effectifs de la fonction publique : en 2011, 31 411 emplois équivalents temps plein seront supprimés (16.000 postes à l'Education nationale, 8250 à la Défense et 3127 au Budget).
L’Etat ne doit bien sûr pas être le seul à serrer sa ceinture, les collectivités locales comme notre système de protection sociale doivent aussi prendre leur part dans cet effort national de maîtrise des dépenses. Par exemple, après avoir enregistré un déficit record de 23,2 milliards d’euros en 2010, la Sécurité sociale va limiter son déficit à 21,4 milliards d'euros pour 2011, ce qui exigera environ 7 milliards d’économies.
Quels seront les publics impactés par ces mesures de réduction de la dépense publique ?
L’effort de rigueur sera très ciblé afin de ne pas freiner la reprise, de ne pas diminuer le pouvoir d’achat des publics les plus fragiles et de permettre à l’Etat de continuer à améliorer le fonctionnement de ses services publics :
-
Le budget 2011 ne coupera dans aucune dépense dont la suppression pourrait peser sur la reprise de la croissance et l’emploi, ou freiner l’investissement et l’innovation. Ainsi, le crédit impôt recherche, qui permet aux entreprises de déduire une partie de leurs investissements de recherche et développement, sera préservé. De même, la recherche et l’enseignement supérieur, mission essentielle pour améliorer l’employabilité des étudiants et booster la compétitivité de la France, verra son budget augmenter : les crédits de paiement progresseront de 892 millions d’euros entre 2010 et 2013. Enfin, le budget alloué à l’emploi sera en augmentation de près d’1 milliard pour accompagner au mieux la baisse du chômage qui se profile (Pôle Emploi prévoit 39 000 demandeurs d'emploi de moins en catégorie A pour 2011).
-
Les aides aux étudiants et aux familles, ainsi que la prime pour l’emploi vont aussi être protégés. La majorité a décidé de ne pas empêcher le cumul des aides au logement étudiant (APL) et la demi-part fiscale dont bénéficient leurs parents. La prime pour l’emploi et le RSA, qui aident les travailleurs à faibles revenus à revenir vers un emploi ou à poursuivre une activité professionnelle, seront épargnés.
-
L’Etat continue son effort pour améliorer le fonctionnement de services publics comme la Justice ou la sécurité. En 2011, le ministère de la justice créera 400 postes et son budget augmentera de 2,7%. Parallèlement, 332 millions d’euros seront consacrés à la modernisation de la Police nationale et de la gendarmerie nationale.
En revanche, le budget va supprimer des niches et en raboter 22 ainsi que des abattements au rendement insuffisant par rapport à leur coût. Par exemple :
-
Le crédit d'impôt sur les intérêts d’emprunt sera remplacé par un prêt à taux zéro élargi et réservé aux primo-accédants. Bien sûr, cette suppression ne sera pas rétroactive, et les ménages qui achèteront un appartement jusqu’au 31 décembre 2010 pourront profiter pleinement du dispositif de crédit d’impôt instauré en 2007.
-
L’abattement de 15% sur les charges sociales de l’emploi à domicile disparaît mais l’avantage fiscal de 50% sur l’impôt sur le revenu, qui bénéficie à tous les ménages qui recourent aux services à la personne, est maintenu.
-
L'exonération des avantages en nature proposés aux restaurateurs qui nourrissent leurs employés est supprimée.
-
La voilure du dispositif Scellier sur l’investissement locatif, lancé en 2008 en pleine crise pour contribuer à la relance de l’économie, va être réduite.
-
Le crédit d'impôt sur le photovoltaïque sera divisé par 2, car la niche a permis, dès 2010, d’accéder aux objectifs photovoltaïques prévus pour 2020.
-
Les offres dites « triple play » (télévision+téléphone+Internet) seront soumises au taux normal de TVA, alors qu'elles bénéficiaient du taux réduit de 5,5% pour la moitié de leur montant. En 2006, cet avantage fiscal coûtait 24 millions d'euros, mais, avec l'explosion de ces offres, il coûtera plus de 800 millions en 2010. Les consommateurs devraient être préservés d’une hausse de leur facture « triple play » du fait de la forte concurrence à laquelle se livrent les opérateurs dans ce domaine.
-
Le gouvernement va annualiser le mode de calcul des allègements généraux de charges patronales, ce qui entraînera une économie de 2 milliards d'euros.
Par ailleurs, le gouvernement va encaisser de nouvelles recettes en ciblant les activités les plus risquées pour l’économie et les hauts revenus :
-
Une taxe bancaire sur les activités les plus spéculatives va être créée, elle devrait rapporter plus de 500 millions en 2011. Les assureurs verront leurs réserves de capitalisations soumises à une taxe de 10% à la sortie.
-
Dans un souci d’équité, les plus hauts revenus vont être mis spécialement à contribution : le taux d’imposition de la tranche supérieure d'impôt sur le revenu passe de 40 à 41% ; les contributions sur les stock-options et les retraites chapeaux sont augmentées ; le crédit d'impôt de 50% sur les dividendes perçus par les actionnaires est supprimé ; la CSG perçue sur les revenus supérieurs à 4 fois le SMIC portera sur 100% des salaires contre 97% actuellement.
-
-
Essor du 21 octobre 2010
-
Dauphiné Libéré du 20 octobre 2010
-
Cumul des mandats, le débat ... et le vote cet après-midi
Jeudi dernier, j'étais dans l'hémicycle pour participer aux débats sur la proposition de loi socialiste sur le cumul des mandats. Nous n'étions pas très nombreux, comme tous les jeudis d'ailleurs ...
Je suis intervenu en Discussion Générale (DG) et j'ai également déposé des amendements, afin qu'un débat s'instaure sur ce problème de cumul des mandats. J'ai été le seul, avec le rapporteur, à le faire ...
Ce débat a montré à quel point il reste du chemin à parcourir au sein de l'UMP et au PS, avant de parvenir à encadrer plus fortement le cumul des mandats.
Je ne serai pas présent à Paris ce mardi après-midi pour le vote solennel, à cause des grèves.
Mais il évident que j'aurais voté POUR ce texte, bien que cette proposition de loi à toutes les chances d'être rejetée.
Ce n'est pas pour autant que je vais me décourager.
Je continuerai à lutter contre le cumul des mandats, qui est une pratique néfaste au bon fonctionnement de notre démocratie ! C'est le sens de l'Histoire ... et sera un des débats de la Présidentielle en 2012 !
-
Le point sur les investissements d'avenir : le Grand Emprunt
Suite à la visite de Nathalie Kosciusko-Morizet à Annecy, vous avez été nombreux a me demander des informations supplémentaires sur le Grand Emprunt. Les voici, avec en rouge les informations sur le volet économie numérique dont nous nous sommes entretenus vendredi avec la Ministre :
LES CHIFFRES :
-
35 Mds€ : c’est le montant de l’emprunt national, soit 1,8% du PIB.
-
60 Mds€ : c’est le montant total de l’investissement privé et public attendu grâce à l’effet de levier.
-
34 : c’est le nombre de conventions déjà validées.
L’ESSENTIEL :
-
Les investissements d’avenir sont aujourd’hui une réalité : dans le cadre de l’emprunt national, ce sont 35 Mds€ qui seront consacrés aux priorités stratégiques d’investissement.
-
A ce stade, les 34 conventions ont été validées et les appels à projets seront tous lancés d’ici la fin de l’année pour une mise en œuvre effective dès 2011. 17 Mds€ ont déjà été versés aux opérateurs.
-
5 priorités nationales ont été définies : l’enseignement supérieur et la formation ; la recherche ; les filières industrielles et les PME ; le développement durable ; l’économie numérique.
-
Cohérente avec les actions engagées depuis 2007, notre stratégie repose sur deux piliers complémentaires : faire un effort exemplaire sur la maîtrise des dépenses publiques tout en continuant à investir pour la croissance de demain.
INVESTISSEMENTS D’AVENIR, OÙ EN EST-ON ?
-
Les investissements d’avenir sont aujourd’hui une réalité : dans le cadre de l’emprunt national, ce sont 35 Mds€ consacrés aux priorités stratégiques d’investissement, dont 17 Mds€ déjà versés aux opérateurs. Au total, l’effet de levier attendu sera de l’ordre de 60 Mds€.
-
Le processus de mise en oeuvre des investissements suit 3 phases, dont la première est déjà terminée :
-
1/ La validation des conventions : 2 comités interministériels en mai et en juillet ont validé 34 conventions définissant les modalités de sélection des projets. Toutes validées par le Parlement, elles ont été signées avec les opérateurs, permettant ainsi de mettre en oeuvre l’emprunt national avec une avance de cinq mois sur le calendrier initial. Il ne reste plus que la convention relative au plateau de Saclay qui est en cours de finalisation.
-
2/ Les appels à projets : une douzaine d’entre eux ont été lancés depuis juin et ils le seront tous d’ici la fin de l’année, conformément aux voeux du Premier ministre.
-
3/ La mise en oeuvre effective des investissements d’avenir : les premiers projets ont été sélectionnés en juillet. De nombreux autres le seront entre décembre et mars.
-
QUELLE GOUVERNANCE POUR LES INVESTISSEMENTS D’AVENIR ?
-
Un Commissaire général à l’investissement, René RICOL, est chargé de mettre en place l’emprunt sous l’autorité du Premier ministre, d’évaluer la rentabilité des investissements publics ex ante comme ex post et de définir une politique plus efficace et plus cohérente d’investissement public.
-
Un Comité de surveillance, installé le 5 octobre par François FILLON, est chargé de suivre et d’évaluer ex post le programme d’investissements d’avenir. Ce comité, composé de 8 personnalités qualifiées et de 8 parlementaires, est co-présidé par Alain JUPPÉ et Michel ROCARD.
QUELLES SONT LES PRIORITÉS ?
-
Les investissements d’avenir sont exclusivement dédiés à des dépenses clairement identifiées comme porteuses de croissance et d’emplois et n’ont pas vocation à financer des dépenses de fonctionnement. 5 priorités nationales ont été définies :
-
1/ ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET FORMATION (11 Mds€) : la plus grande part des investissements est consacrée à cette priorité qui constitue pour Nicolas SARKOZY « la clé de la compétitivité future ». 5 à 10 initiatives d’excellence seront financées et 1 Md€ affectés pour bâtir le plus important campus scientifique et technologique européen sur le plateau de Saclay ; d’ici quelques années, 20 000 places supplémentaires seront mises à disposition dans les internats d’excellence pour promouvoir l’égalité des chances.
-
2/ RECHERCHE (7,9 Mds€) : avec l’enseignement supérieur, la recherche est l’un des moteurs de la croissance de demain. Le Gouvernement va donc créer des Instituts de recherche technologique, développer les équipements de recherche, et encourager la valorisation des brevets industriels. Sur les 7,9 Mds€ alloués par l’emprunt national, 3,5 Mds€ iront au renforcement du dispositif français de valorisation de la recherche, 2,4 Mds€ aux secteurs de la santé et des biotechnologies, avec la création de 5 instituts hospitalo-universitaires, 1 Md€ aux laboratoires d'excellence et 1 Md€ aux équipements de recherche.
-
3/ FILIÈRES INDUSTRIELLES ET PME (6,5 Mds€) : l’objectif est de restaurer la compétitivité française alors que la part des exportations françaises dans celles de la zone euro a reculé de 25 % au cours des 10 dernières années. Ces 6,5 Mds€ ont pour vocation de permettre l’éclosion de nouveaux champions dont la taille et la réactivité sont adaptées à la conquête de nouveaux marchés. Le renforcement des fonds d’amorçage, le dispositif d’aide à la réindustrialisation, l’entrepreneuriat social et solidaire, le renforcement de l’action d’Oséo et des pôles de compétitivité ainsi que le financement de projets dans les secteurs porteurs (automobile, aéronautique, espace, ferroviaire) seront les cibles prioritaires des investissements d’avenir.
-
4/ DÉVELOPPEMENT DURABLE (5,1 Mds€) : aux 7 Mds€ investis chaque année par l'État jusqu'en 2020 dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, vont s’ajouter plus de 5 Mds€ d'investissements d'avenir pour soutenir les phases de recherche ou de pré-industrialisation dans les écotechnologies et les énergies décarbonées (énergies renouvelables, nucléaire).
-
5/ ÉCONOMIE NUMÉRIQUE (4,5 Mds€) : sur la période 2000 - 2005, l’économie numérique a contribué de façon essentielle à la croissance française. L'Etat a choisi d'allouer un budget de 4,5 Mds€ au développement de l'économie numérique, dont 2 Mds€ à l'accélération du déploiement national du très haut débit et 2,5 Mds€ au développement des nouveaux services, usages et contenus numériques.
DES PRIORITÉS COHÉRENTES AVEC LES RÉFORMES LANCÉES PAR LE GOUVERNEMENT ?
-
Absolument. Le choix de ces 5 priorités s’inscrit dans la continuité des réformes engagées par le Gouvernement depuis 2007 :
-
Tout d’abord, au-delà de l’emprunt national, des moyens inédits ont été offerts aux universités et à la recherche : la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) a permis de réformer en profondeur l’organisation et le fonctionnement des universités ; avec le plan campus, ce sont 5 Mds€ qui sont affectés à des opérations de rénovation immobilière pour une quarantaine d'établissements ; les crédits du ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur continueront à augmenter jusqu’en 2012.
-
De plus, malgré la crise, nos PME et nos filières industrielles ont fait l’objet d’un soutien sans précédent depuis trois ans : la suppression de la TP, le triplement du CIR ou encore le dispositif ISF-PME ont permis de stimuler l’investissement, l’innovation et la compétitivité de nos entreprises.
-
Enfin, avec le Grenelle de l’Environnement, la France s’est lancée dans la société de l’après-pétrole : la révolution écologique est en marche avec 450 Mds€ investis sur 10 ans, 600 000 créations d’emplois à la clé et 95 % des engagements pris en 2008 déjà réalisés ou en cours de réalisation.
-
DES INVESTISSEMENTS OPPORTUNS DANS UN CONTEXTE DE MAÎTRISE DES DÉPENSES ?
-
Oui, plus que jamais ! Notre stratégie repose sur deux piliers complémentaires : faire un effort exemplaire sur la maîtrise des dépenses publiques tout en continuant à investir dans la croissance de demain.
-
Investir 35 Mds€ dans l’avenir, c’est donc tout à fait compatible avec notre objectif de réduction du déficit public à 6% dès 2011 et à 3% en 2013. C’est pourquoi dès l’année prochaine :
-
Le Gouvernement fera des économies dans les dépenses de tous les acteurs publics : baisse de 5% en valeur des dépenses de fonctionnement et d’intervention pour l’Etat ; gel en valeur de la dotation globale de fonctionnement aux collectivités territoriales ; augmentation des dépenses d’assurance-maladie contenue à 2,9%.
-
Nous ferons un effort de 9,5 Mds€ sur les niches fiscales.
-
Dans le cadre de la 2ème vague de la RGPP, nous poursuivrons notre politique du « 1 sur 2 » dans la Fonction Publique de l’Etat.
-
La réforme des retraites contribuera au rétablissement de nos comptes.
-
-

![10_-_25oct10_carte[1].jpg](http://www.lioneltardy.org/media/02/01/4046735417.2.jpg)

