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  • Réforme de la formation des enseignants

    Dans un communiqué, Xavier Darcos, Ministre de l'Education nationale et Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ont précisé la réforme de la formation des enseignants.

     

    Le concours pour devenir enseignant aura lieu dorénavant après un Master 2, soit cinq ans d'études à l'université, afin de permettre aux enseignants français de bénéficier du même niveau de formation universitaire que leurs collègues européens.

     

    Enjeux de cette réforme :

    • une meilleure qualité de la formation des futurs enseignants ;
    • une meilleure qualité de l'enseignement délivré aux élèves ;
    • une meilleure utilisation du potentiel de formation des universités ;
    • un meilleur accompagnement des jeunes enseignants dès la rentrée scolaire 2010 et une revalorisation de leur salaire.

    Précisions de la réforme sur la formation des enseignants :

     

    Le processus de réforme sera lancé dès la session de concours 2010 et verra son aboutissement à l’occasion de la session des concours 2011.

     

    Les universités qui le souhaitent pourront donner à leurs parcours de master ou aux masters qu’elles ont élaboré un caractère provisoire lors de l’année 2009/2010. Ceci permettra de prendre en considération l’offre de formation au niveau master déjà existante et d’assurer une transition pour les candidats ayant bénéficié d’une préparation au concours cette année.

     

    Les conditions définitives de la masterisation des enseignants feront l’objet d’une discussion avec les organisations représentatives et les acteurs concernés : elles seront examinées par une commission de concertation et de suivi, coprésidée par un président d’université et un recteur, en association avec les organisations syndicales représentatives.

     

    Formation :

    • suppression de l'année de formation à l'IUFM en alternance entre des cours et des stages ;
    • encadrement des stagiaires par des professeurs d'accueil ou référents de l'Education nationale et par des formateurs universitaires responsables de la validation des stages ;
    • mise en place d’un dispositif de stage dès 2009 avec, d’une part, des stages d'observation et de pratique accompagnée d'une durée de 108 heures en M1 et, d’autre part, des stages en responsabilité d'une durée de 108 heures, rémunérés à 3000 euros, en M2

    Dispositif social pour les étudiants qui se destinent à devenir enseignants :

    • 12 000 bourses pouvant atteindre 2500 euros (calculées sur le revenu fiscal de référence) attribuées sur critères académiques pour l'année de M2 aux meilleurs étudiants de M1 ;
    • bourse complémentaire de 1449 euros annuels pour les étudiants ayant droit à une bourse sur critères sociaux ;
    • 5000 postes d'assistants d'éducation seront réservés aux étudiants de M2 inscrits aux concours de recrutement et 4000 aux étudiants de M1

     Accompagnement des jeunes enseignants :

    • dès la rentrée 2010, conformément à la Charte du 30 septembre 2008, une formation continue renforcée avec une partie pratique sous la forme d'un tutorat et une formation hors écoles ou établissements, de nature disciplinaire ou professionnelle
    • chaque jeune enseignant stagiaire sera accompagné par un tuteur

    Revalorisation substantielle des rémunérations des jeunes enseignants dès la rentrée 2010

  • Venue de Xavier Darcos à ANNECY

    Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, sera en Haute-Savoie ce vendredi pour visiter l'école maternelle d'Argonay et discuter de la scolarisation des enfants en maternelle.

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  • Protestations dans l'éducation nationale : en finir avec les idées fausses !

    LES CHIFFRES :

    • 33 : c’est le nombre de grèves nationales dans l’Education nationale depuis 2000.
    • Près de 10% : c’est le pourcentage de grévistes en moins par rapport à la grève du 20 novembre 2007.
    • 410 M€ : c’est la somme consacrée cette année à la revalorisation du métier d’enseignant.

    L’ESSENTIEL :

    • Comme chaque année à la même époque, les mouvements enseignants sont dominés par les revendications catégorielles.
    • C’est l’occasion de rétablir quelques vérités sur notre politique en faveur de l’école et des élèves depuis 18 mois : parce que derrière les idées fausses, il y a de vraies réformes.
    • Qu’on en juge : nous avons effectué une immense réforme de l’école primaire, nous avons créé des services nouveaux pour les familles, nous avons rénové complètement l’enseignement professionnel, nous avons rendu aux enseignants une part importante des économies réalisées par les non-renouvellements de postes … car l’objectif du Gouvernement, c’est une école qui permette à tous les élèves de réussir.

    QU’A FAIT LE GOUVERNEMENT POUR L’ÉDUCATION DEPUIS 1 AN ?

    • Ce gouvernement est celui qui a le plus réformé l’enseignement primaire pour mieux transmettre les savoirs au plus grand nombre : recentrage des programmes sur les savoirs fondamentaux ; évaluation fine des compétences des élèves ; suppression des cours du samedi et utilisation des 2 heures libérées pour un soutien scolaire aux élèves en difficulté ; prise en charge des enfants après 16h dans le cadre d’études dirigées ou d’activités d’éveil, etc.
    • Ce gouvernement a aussi entrepris la réforme du lycée, pour permettre aux établissements de mieux s’adapter aux besoins des élèves et aux lycéens de mieux se préparer aux études supérieures.
    • Enfin, nous avons rénové l’enseignement professionnel, qui n’avait quasiment jamais évolué depuis sa création en 1985. La voie professionnelle doit être aussi valorisante que la voie générale ou technologique. Il n’y a aucune raison de préparer le baccalauréat professionnel en 4 ans alors que tous les autres lycéens obtiennent leur baccalauréat en 3 ans !
    • Depuis un an, les économies réalisées grâce aux suppressions de postes ont permis de financer de nouveaux services pour les familles : stages gratuits de soutien scolaire, accueil des élèves chaque soir de 16h à 18h, stages de langue pour les élèves du lycée. Ce sont 410 M€ qui ont ainsi été injectés dans la revalorisation du pouvoir d’achat des enseignants : heures supplémentaires défiscalisées, versement d’une prime d’entrée dans le métier de 1500 € pour les jeunes professeurs, proposition de mise en place d’un prêt à taux zéro pour accompagner la mobilité des enseignants.

    CETTE MOBILISATION A-T-ELLE ENCORE UN SENS ?

    • Depuis 2000, il y aura eu 33 grèves, soit plus de 4 grèves par an en moyenne dans l’Education nationale ! Il y a dans ce ministère une culture de la grève qui nous empêche de parler des vraies questions qui concernent les élèves. Le slogan est tout aussi rituel : comme il y a cinq ans, comme il y a un an, c’est « plus de moyens ! ».
    • Le 20 novembre 2007, il y a un an, un mouvement de grève qui avait été bien suivi avait rassemblé 38,9% des enseignants du 1er et 2nd degrés. Aujourd’hui, un an après, la moyenne générale des grévistes est d’à peine plus de 30%, soit 9 points de moins que la grève de 2007.
    • Il faut comparer ces chiffres à ceux de l’époque où Jack Lang était aux commandes, entre 2000 et 2002, époque à laquelle aucune réforme d’envergure n’a été conduite, malgré la présence de la fameuse « cagnotte » : le 24 janvier 2002 la grève avait rassemblé 41% des enseignants dans le 1er degré, 35 % au lycée (contre 19% aujourd’hui pour le lycée).

    LES GRIEFS DE L’OPPOSITION SONT-ILS FONDES ?

     

    « Avec moins de professeurs, les élèves seront moins bien encadrés et les classes surchargées »

    • C’est FAUX, ces non-renouvellements touchent en priorité les professeurs qui ne sont pas aujourd’hui devant les élèves. Aussi, ils n’affecteront pas le nombre d’élèves par classe, bien au contraire :
      • 500 postes supplémentaires sont prévus dans le primaire pour ouvrir des classes à la rentrée 2009, tandis que 600 postes supplémentaires sont prévus pour les lycées difficiles.
      • Bien plus, les élèves et leurs familles bénéficieront de nouveaux services (des stages gratuits destinés en particulier aux élèves issus des milieux défavorisés, un accueil après les cours pour les orphelins de 16 heures, 10 000 élèves handicapés de plus accueillis cette rentrée).

    « Les enseignants souffrent du manque de moyens »

    • C’est FAUX, la situation matérielle des enseignants s’est améliorée, en particulier celle des enseignants qui travaillent plus et pour lesquels les heures supplémentaires ont été considérablement revalorisées. Cette année, le Gouvernement va dépenser 410 millions d’euros pour améliorer la condition des enseignants : c’est un effort considérable.

    « Toucher aux RASED, c’est en totale contradiction avec l’objectif de lutte contre l’échec scolaire »

    • C’est FAUX. Xavier DARCOS a jugé qu’il était plus efficace de les réaffecter, pour une partie d’entre eux (3000), dans les classes, où ils seront le plus utiles. Cette évolution du rôle des RASED s’intègre dans le dispositif très ambitieux conçu par le gouvernement pour lutter contre l’échec scolaire. Maintenant, la difficulté scolaire va être traitée comme elle ne l'a jamais été. Du temps est dorénavant prévu dans l'emploi du temps de nos écoles pour que tout élève en difficulté bénéficie d'une aide appropriée.

    « Le Gouvernement méprise l’école maternelle ! »

    • C’est FAUX. Les propos attribués à Xavier Darcos sont sortis de leur contexte, qui visait justement à rappeler que les professeurs de maternelle ne devaient pas se voir confier des tâches de puériculture.
    • Xavier Darcos est le premier des ministres de l’Education Nationale à avoir publié de véritables programmes pour l’école maternelle. En outre, le Gouvernement veut renforcer le rôle éducatif de l’école maternelle, qui doit être un véritable lieu d’éveil et d’apprentissage. C’est pour cette raison qu’il souhaite qu’une réflexion s’engage sur la scolarisation avant trois ans : les enfants de deux ans sont-ils vraiment en âge d’aller à l’école ? Est-ce vraiment le rôle des professeurs des écoles de s’en occuper ? L’hypothèse d’une formule mixte d’accueil des enfants avant trois ans, qui ne serait pas tout à fait l’école mais plutôt une sorte de « jardin d’éveil », doit être étudiée. Il faut vraiment aimer la polémique pour voir dans cette réflexion une remise en cause de l’école maternelle.

    « Le service minimum d’accueil est dangereux et inapplicable»

    • C’est de la pure mauvaise foi ! Il a déjà été appliqué par ceux-là mêmes qui refusent aujourd’hui de le mettre en place. Les arguments soi-disant techniques invoqués par l’opposition sont purement politiciens. Pourquoi les mairies de Paris, de Toulouse ou de Metz seraient-elles moins capables de faire ce qu’ont réussi les maires de Marseille, de Chartres, de Nice ou de Toulon ? Ce refus de se conformer à la loi de la République est d’autant plus incompréhensible que c’est l’Etat qui prend en charge tous les frais inhérents à la mise en oeuvre de ce service d’accueil, en reversant aux communes les retenues sur salaire des enseignants grévistes. Le droit des parents d’élèves à aller travailler est tout aussi légitime que celui des professeurs à faire grève. Personne ne songe à remettre en cause le second, que l’on veuille bien comprendre que le premier mérite également l’attention de tous, y compris des élus socialistes.
  • La rentrée scolaire et les chantiers engagés dans l'Education nationale

    LES CHIFFRES :

    • 88% : c’est le taux de satisfaction des demandes de dérogation à la carte scolaire cette année.
    • 2000 : c’est le nombre d’auxiliaires de vie scolaire supplémentaires embauchés à la rentrée 2008 pour permettre la scolarisation des élèves handicapés.
    • 1500 euros : c’est le montant de la prime que recevra chaque enseignant titularisé en septembre.

    L’ESSENTIEL :

    • Cette rentrée scolaire est marquée par de nouveaux droits pour les élèves et leurs familles. Service minimum d’accueil, soutien scolaire, école primaire, réforme du lycée… telles sont les réformes de fond engagées depuis mai 2007 par le ministre de l’Education nationale, Xavier DARCOS, et qui se poursuivront tout au long de l’année scolaire 2008-2009.
    • Elles mettent en oeuvre le projet présidentiel, celui d’une école plus juste, qui fait progresser les libertés et donne à chacun de plus grandes chances de réussite.
    • Une journée nationale d’action est prévue le 11 septembre, contre les 11 200 suppressions de postes du budget 2008 et les 13 500 annoncées au budget 2009.

    NE VAS-T’ON PAS VERS DE NOUVELLES GREVES ?

    • Absolument pas. Contrairement aux prévisions alarmistes, il n’y aura pas plus d’élèves par classe, et leur taux d’encadrement sera même légèrement supérieur. Chaque année, le nombre d’élèves constaté le jour de la rentrée est inférieur aux prévisions : ainsi en 2007, les effectifs du premier degré ont diminué de 960 alors qu’on annonçait une progression de 37 000 élèves.
    • Les non-remplacements porteront essentiellement sur les professeurs qui ne sont pas à plein temps devant les élèves : aujourd’hui nous n’utilisons qu’à 80% les 50 000 enseignants affectés aux remplacements. Nous allons mieux utiliser ce potentiel grâce à la mise en place de l’agence du remplacement dès janvier 2009.
    • Il faut sortir de la seule logique d’augmentation des moyens. L’enjeu, c’est un système éducatif performant. L’école gratuite ne doit pas être une école à crédit : le poids de la dette ne doit pas reposer sur nos enfants.

    QUELS SONT LES PRINCIPES FONDATEURS DES REFORMES MISES EN PLACE LORS DE LA PREMIERE ANNEE SCOLAIRE DU QUINQUENNAT ? 

    • Les réformes engagées consacrent de nouveaux droits pour les élèves et leurs familles :
    • Le droit pour les parents de choisir l’établissement scolaire de leurs enfants. La carte scolaire est enfin assouplie : elle datait des années 1960 ! Pour faire face à la demande des familles, lorsque le nombre de places disponibles dans un établissement est insuffisant, nous avons mis en place un système de critères plus justes et plus transparents.
      • Cette année, les demandes de dérogation sont satisfaites dans 88% des cas, preuve que cette réforme répond à un véritable besoin.
      • C’est aussi une réforme qui assure plus de justice pour les élèves issus des milieux modestes, le nombre de dérogations accordées aux élèves boursiers a progressé de 30%.
    • Le droit pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires d’être accueillis dans leur école durant le temps scolaire y compris les jours de grève, grâce à la loi du 20 août 2008.
    • Le droit pour les élèves handicapés de connaître une scolarité normale. Près de 2000 auxiliaires de vie scolaire supplémentaires ont été embauchés à la rentrée, et 200 unités pédagogiques d’intégration ont été ouvertes : elles permettront l’accueil de 10 000 élèves handicapés supplémentaires.
    • Le droit de réussir à l’école quel que soit son environnement de départ, avec l’accompagnement éducatif et les stages gratuits de remise à niveau.
    • C’est parce que nous entreprenons des réformes de fond que nous sommes en mesure d’offrir de nouveaux services aux élèves et à leurs familles.

    CES REFORMES VONT-ELLES PERMETTRE DE REHAUSSER LA FRANCE DANS LES CLASSEMENTS INTERNATIONAUX ?

    • Le Président de la République a fixé comme objectif de diviser par 3 l’échec scolaire en sixième : c’est pour cela que nous avons mis en place de nouveaux programmes à l’école primaire, 2 heures de soutien scolaire pour les élèves en difficulté et des stages de soutien durant les vacances de printemps et d’été.
    • Aujourd’hui, la moitié des étudiants redouble avant la fin de la licence. Afin de mieux préparer les lycéens à réussir leurs études supérieures, nous avons entrepris la réforme du lycée – qui entrera en vigueur à la rentrée scolaire 2009-2010 pour la classe de seconde – en concertation avec les enseignants, les chefs d’établissement et les organisations lycéennes.
    • En généralisant progressivement la préparation du bac professionnel en 3 ans, comme pour les baccalauréats généraux et technologiques, nous améliorerons l’insertion des jeunes dans la vie active.

    INSTAURER LA SEMAINE DE QUATRE JOURS, N’EST-CE PAS TROP COMPLIQUE ?

    • La semaine de 4 jours est une possibilité offerte aux écoles. Elles peuvent aussi, si elles le souhaitent, organiser leurs enseignements sur quatre jours et demi, une journée ne devant pas excéder 6 heures d’enseignement. La décision appartient aux conseils d’école qui comportent des représentants des enseignants, des familles, et des élus locaux.
    • 1 école sur 3 fait déjà la semaine de 4 jours, sans que cela soit un problème. Cette organisation permet de mieux articuler le temps scolaire avec le temps des familles, notamment des familles recomposées dont les contraintes sont souvent nombreuses en fin de semaine.
    • L’intérêt de la réorganisation des horaires, c’est de ramener le volume d’heures de cours des élèves français (864 heures désormais) au niveau de la moyenne européenne (800 heures) tout en dégageant 72 heures pour proposer un soutien personnalisé aux élèves en difficulté.

    LES ENSEIGNANTS ONT-ILS QUELQUE CHOSE A GAGNER AVEC CES REFORMES ?

    • Oui. D’abord, leur pouvoir d’achat va augmenter :
      • Le ministère va dégager 410 millions d’euros pour les enseignants, dont 294 millions au titre des heures supplémentaires défiscalisées et exonérées de cotisations.
      • Les jeunes enseignants recevront dès cette année une prime d’entrée dans le métier de 1500 euros, et chaque enseignant qui fera 3 heures supplémentaires par semaine recevra, en plus de sa rémunération complémentaire, une prime annuelle de 500 euros. Ainsi, un professeur certifié qui accepterait 3 heures supplémentaires (soit 21 heures sur 36 semaines de cours par an) verrait son salaire annuel augmenter de 4400 euros.
    • Ensuite, les modalités de recrutement et de formation des enseignants seront améliorées, avec la généralisation du recrutement au niveau master pour la session 2010 des concours. Par ailleurs, pendant leur première année d’enseignement, les enseignants seront encadrés par des professeurs expérimentés, qui les accompagneront dans leurs classes.
  • Allocation de rentrée scolaire

    Chaque été, elle est très attendue par les familles pour pouvoir acheter les indispensables cahiers, crayons et vêtements de la rentrée.  

    L'allocation de rentrée scolaire (ARS) sera bien versée à compter du 20 août. La secrétaire d'Etat chargée de la famille, Nadine Morano, a en effet annoncé, lundi, par communiqué, que le décret mettant en place le nouveau principe de modulation des versements de l'ARS en fonction de l'âge de l'enfant était paru ce jour.

    L'ARS est portée à 272,59 euros pour les 5-10 ans, à 287,59 euros pour les 11-14 ans et à 297,59 euros pour les 15-18 ans.

    "Cette mesure est née de la volonté d'adapter le coût de la rentrée scolaire à l'âge de l'enfant", rappelle Nadine Morano. "Avec une augmentation de 15 euros pour les collégiens et 25 euros pour les lycéens, la modulation de l'ARS répond aux attentes des familles et de nombreuses associations familiales en matière de pouvoir d'achat. Pour 2008, cette disposition représentera pour les familles une augmentation globale de 50 millions", précise la secrétaire d'Etat.   

    Un mois avant la rentrée scolaire, Xavier Darcos a rappellé vendredi dernier "l'accord, conclu le 10 juillet 2008", avec "les principales enseignes de la distribution", qui permet de "limiter la hausse du coût de la rentrée en dressant une liste de  fournitures essentielles à prix coûtant ou sans augmentation de prix par rapport à l'année 2007", explique le ministre, dans un communiqué. Cette liste, "élaborée par le ministère avec la fédération de parents d'élèves Peep et l'association familiale Familles de France", comporte "une quarantaine de fournitures essentielles, allant des cahiers aux stylos en passant par les trousses et les cartables", précise-t-il.

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  • Projet de loi sur le droit d'accueil dans les écoles

    Ce projet de loi, défendu par Xavier Darcos, Ministre de l'Education nationale, a été adpoté ce mercredi après-midi :

    • votants =94
    • POUR =77
    • Contre = 17

    Le projet de loi instituant un droit d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire est la concrétisation d’un engagement fort du Président de la République. Le 15 mai dernier, à la suite de la grève dans l’Education nationale, il avait annoncé que le Gouvernement déposerait un projet de instituant un droit à l’accueil des enfants inscrits à l’école « avant l’été ».

    Comme le précise l’exposé des motifs, le projet de loi vise à « permettre à deux libertés – la liberté de faire grève et la liberté de travailler – de s’exprimer pleinement ». Il doit permettre de « rétablir un équilibre entre la nécessité de ne pas remplacer les enseignements suspendus pour ne pas ôter aux enseignants grévistes leur moyen d’action et la nécessité de pourvoir à l’accueil des enfants pour ne pas les priver leurs parents d’une journée de travail ».

    Le texte, examiné en urgence, consacre un droit d’accueil en cas d’interruption du service public de l’enseignement et instaure une véritable culture du dialogue social dans l’enseignement primaire, à l’instar ce que le Gouvernement a mis en place dans les transports afin de prévenir les conflits.

    Le Sénat a examiné et adopté le 26 juin dernier le projet de loi en apportant plusieurs précisions importantes au texte initial sur les modalités d’application du texte : possibilité de déclaration collective des grévistes (article 5), relèvement du seuil de déclenchement du dispositif à 20 % du personnel enseignants d’une école (article 5), compensation financière de l’Etat (à hauteur de 110 euros pour 15 élèves) et forfait minimal (de 200 euros) (article 8), substitution de la responsabilité administrative de l’Etat à celle de la commune (article 8 bis), entrée en vigueur au plus tard le 1er septembre 2008 (article 10).

    En commissions à l’Assemblée nationale, plusieurs amendements, qui ne bouleversent pas l’équilibre général du texte, ont été adoptés à l’initiative des rapporteurs : l’information des familles sur le dispositif et le seuil de déclenchement du dispositif supérieur à 20 % des enseignants grévistes de l’école (article 5), le niveau de la compensation financière (article 8).

    Pour plus de détails sur ce texte, cliquez ci-dessous :

    Projet de loi droit d'accueil dans les écoles.doc

     

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  • Discours de Xavier DARCOS

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    Discours de Xavier DARCOS - 4 février 2008

    Conférence de presse – remise du rapport Pochard

    Mesdames et Messieurs,

    La remise d'un rapport officiel a toujours quelque chose de solennel. Mais lorsqu'il s'agit de réfléchir à la façon de redonner au métier d'enseignant sa noblesse, sa légitimité, son attractivité, cette solennité s'impose comme la forme la plus élémentaire de considération pour les 900 000 professeurs et les 12 millions d'élèves qui, chaque jour, progressent à leur côté.

    C'est avec cette même considération pour le métier et la personne des enseignants que la commission conduite par Marcel Pochard a mené ses travaux. Trop de rapports avant le sien ont livré une vision excessive, parfois caricaturale, du métier d'enseignant, accusé de faire le lit de tous les immobilismes. Trop de discours faciles sur le « malaise enseignant » ont été entendus, sans proposer d'autre vision d'avenir que celle, par essence impossible, du retour aux écoles normales d'instituteurs ou aux « hussards noirs » de la IIIème République.
    Trop d'experts ont voulu imposer aux enseignants une manière d'être et une manière de faire sans même chercher à savoir quelles aspirations les enseignants pouvaient avoir pour leur métier et pour leur école.

    Je veux donc remercier cette commission pour son souci d'objectivité, dont témoigne d'ailleurs la diversité de ses membres et la bonne entente qui, dépassant les différences d'approche des uns ou des autres, a présidé à ses travaux. Je veux rendre un hommage tout particulier à Michel Rocard qui, en démissionnant à la veille de la remise du rapport, a voulu exprimer son profond désaccord avec les tentatives de récupération et de déformation des travaux de cette commission. « Rémunération au mérite », « flexiprof », « libéralisation du système » sont autant d'expressions militantes de tout bord qui ne sont pas, en effet, à la hauteur des enjeux de la réflexion que nous cherchons à conduire depuis près d'un an et à laquelle la commission Pochard vient d'apporter une première contribution très substantielle.

    Je rappelle en effet que c'est pendant la campagne présidentielle, à travers la mission que m'avait confiée le candidat Nicolas Sarkozy, que s'est affirmée notre volonté d'engager une réflexion d'ampleur sur les nouveaux contours du métier d'enseignant. La raison en est simple : il est impossible de proposer un véritable projet pour l'école et une ambition renouvelée pour les enseignants si nous refusons de sortir des clivages idéologiques éternels que soulève cette question et si nous posons comme principe intangible le respect de règles élaborées dans les années 1950. Le statut qui régit aujourd'hui le métier d'enseignant a été conçu, en effet, dans une France qui ne connaissait pas le collège, qui ignorait les usages personnels de l'informatique, et dont l'économie était guidée par l'industrie plutôt que par les services ! Vouloir le perpétuer à tout prix, et au mépris de la forte aspiration au changement des enseignants eux-mêmes, serait une erreur manifeste, dont les professeurs seraient les premiers à payer le prix.

    Ne l'ont-ils pas d'ailleurs déjà payé, en sacrifiant l'évolution de leurs revenus au profit de la logique exclusive de l'augmentation continue du nombre de postes ? Ne l'ont-ils pas payé de leur autonomie, en voyant leur liberté pédagogique réduite au seul choix des manuels scolaires quand leur façon d'exercer était définie dans d'autres sphères que la leur ? Ne l'ont-ils pas payé de leur carrière, évoluant au rythme désespérément uniforme des grilles d'avancement et des notations pré-calibrées au dixième de point près ? Ne l'ont-ils pas payé de leur enthousiasme, de leur esprit d'initiative, de leur passion, en voyant que la seule récompense de leurs efforts était le temps qu'on leur accordait pour travailler moins, lorsqu'ils ne demandaient qu'à pouvoir s'engager davantage ?

    Il est donc temps que nous nous posions la question de la redéfinition du métier d'enseignant, que nous recherchions les moyens d'accroître la considération qui lui est due et de permettre aux professeurs de voir leurs efforts reconnus à la fin du mois par une augmentation substantielle de leur pouvoir d'achat.

    Le livre vert proposé par la commission Pochard a élaboré un constat assez large de la condition enseignante aujourd'hui. Il définit des pistes et esquisse des solutions alternatives qui lui semblent pouvoir se dégager des nombreux entretiens et exercices de comparaison internationale qu'il a menés au cours des derniers mois. Il s'agit naturellement d'un travail mené en toute indépendance et dont les conclusions sont proposées au débat sans pour autant engager le gouvernement.

    Le temps de la décision, sera en effet celui du livre blanc qui rassemblera les propositions du gouvernement pour faire avancer la condition enseignante. Je me donne trois mois pour parvenir à en définir le contenu et à le discuter avec les syndicats, que j'associerai prochainement à la définition du calendrier et de la méthode de travail qui sera la nôtre. J'aurai à cœur, naturellement, d'approfondir les grands thèmes ouverts par la commission Pochard autour de l'amélioration des conditions de travail, de la reconnaissance sociale et des évolutions de carrière.

    Mais j'aurai une préoccupation centrale : celle de permettre aux enseignants d'améliorer substantiellement leur pouvoir d'achat en leur donnant la possibilité de travailler plus pour gagner plus, comme le Président de la République en a déjà offert la possibilité à tous les Français. Je rappelle qu'avec l'exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires, ce sont près de 250 millions d'euros de pouvoir d'achat supplémentaire que nous libérons dès cette année pour les enseignants. Ces derniers auront d'ailleurs pu mesurer la réalité de cette nouvelle politique en faveur de leur pouvoir d'achat puisqu'un enseignant certifié effectuant deux heures supplémentaires par semaine verra ces deux heures lui rapporter 600 euros nets de plus par an par rapport à l'année dernière, grâce à l'exonération fiscale et à l'exemption de charges dont elles bénéficient.

    Je suis convaincu que les syndicats enseignants mesurent le caractère historique des discussions que je veux ouvrir avec eux et qu'ils sauront les aborder avec une volonté de progresser aussi forte que la mienne. Nous avons là, en effet, une occasion de mener un dialogue social positif, fondé sur la négociation et sur l'accord.

    J'ai pu vérifier, à l'occasion des discussions sur le premier degré et sur la réforme de la voie professionnelle, que les syndicats enseignants étaient non seulement ouverts au dialogue, mais aussi conscients de la nécessité d'avancer et de ma volonté de le faire.
    Les enseignants doivent eux aussi être pleinement convaincus de ma détermination à améliorer leurs conditions de travail et d'existence. Je prends donc l'engagement de faire en sorte que les premiers effets des mesures sur lesquelles nous nous accorderons apparaissent dès la rentrée 2009 dans leur emploi du temps, dans leur établissement scolaire, et au bas de leur feuille de paie.

    Mesdames et Messieurs,

    Avec la suppression de la carte scolaire, la mise en place de deux heures quotidiennes d'accompagnement éducatif pour tous les collégiens de l'éducation prioritaire - et bientôt pour tous les élèves -, la suppression des cours du samedi matin dont nous prévoyons de réallouer les heures au profit des élèves en difficulté et la création de stages gratuits de remise à niveau durant les vacances scolaires pour les élèves de CM1 et de CM2 qui ne maîtrisent pas parfaitement les savoirs fondamentaux, nous avons fait la démonstration que l'Education nationale n'était pas cette structure immobile et désincarnée que se plaisent à caricaturer ses détracteurs. Nous devons à présent prouver que la Nation saura remercier ceux qui, chaque jour, font avancer son école.

  • Des pistes pour alléger les cartables

    Le poids des cartables que portent quotidiennement écoliers et collégiens est un problème de santé publique : Xavier Darcos a présenté le 24 octobre les mesures qu’il entend mettre en place pour y remédier.

    Dès la rentrée 2008, le ministre veut s’attaquer au poids à vide du cartable : un cartable solide et léger d’un poids inférieur à 1 kg - il pèse actuellement en moyenne de 2 à 3 kg - devra figurer dans la liste des 30 produits à prix coûtant. Il compte suivre la proposition de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), en lançant dans les écoles professionnelles un concours doté de 25 000 euros pour la réalisation de ce cartable.

    Il entend diminuer le poids des fournitures scolaires, un tiers du poids du cartable, en choisissant des classeurs souples et des cahiers de 96 pages (au lieu de 192 pages) ; ces derniers devraient à la rentrée prochaine être sur la liste des 30 produits à prix coûtant.

    Autre préoccupation, le poids des manuels scolaires (50 % du poids du cartable) : l’Education nationale devra tenir compte de ce critère dans le choix des ouvrages.

    Enfin, il souhaite expérimenter le manuel numérique auprès d’une cinquantaine de classes : sur un seul support de 300 grammes environ, chaque élève pourra disposer de l’ensemble des manuels d’une seule classe d’âge.