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  • Inauguration du Forum des stages à ANNECY-LE-VIEUX

    A peine rentré de Paris, petit passage par le Forum des stages qui se tient toute la journée à l'Espace Rencontre d'Annecy-le-Vieux.

    Ce Forum des stages, destiné aux étudiants de de l'Université de Savoie, permet aux étudiants de découvrir tous les stages offerts par le Club des Entreprises partenaires de l'Université de Savoie.

    Une très bonne initiative qui met en avant les entreprises partenaires et facilite la recherche de stages pour les étudiants.

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    Dauphiné Libéré du 18 novembre 2011

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  • Le Train de l'Orientation en gare d'ANNECY ce dimanche de 10 h à 18 h

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    Pour la cinquième année consécutive, le train sillonne la France et propose cette nouvelle saison 12 escales différentes. Le Train constitue pour chaque ville étape, un rendez-vous à ne pas manquer.

     

    Ce temps fort de la rentrée propose aux jeunes lycéens, étudiants et à leurs parents une rencontre directe avec les acteurs de l'enseignement supérieur.

     

    Chaque wagon thématique rassemble des exposants, représentant les multiples possibilités de poursuites d’études et des secteurs d’activité variés. Qu’il s’agisse d’institutionnels, d’entreprises, ou d’établissements de formations, le public obtiendra toutes les informations nécessaires à ses choix d’orientation.

    Les études courtes, logues, généralistes ou spécialisées (en commerce, communication, ingénierie, art, etc.) seront expliquées. Le contenu des formations, leur finalité et leurs débouchés seront détaillés. Dans le wagon conférences, un journaliste de la rédaction de l’Etudiant complètera leur information et délivrera toutes les informations utiles sur les possibilités de poursuites d’études post-bac notamment.

    Le 13 novembre de 10 h à 18 h

    Entrée gratuite
    Gare SNCF (
    Place la gare)
    74000 Annecy
     

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    Dauphiné Libéré du 14 novembre 2011

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  • Réponses aux inquiétudes de la jeunesse

    LES CHIFFRES :

    • 20 000 € : c’est le montant de la dette publique laissée par ses
    • aînés à chaque enfant qui naît aujourd’hui en France.
    • 42 %: c’est le taux d’emploi des jeunes en Suède, pays champion d’Europe pour le taux d’emploi des seniors.
    • 60,5 Mds€ : c’est le montant du budget de l’Education nationale, premier budget de l’Etat.

    L’ESSENTIEL :

    • Depuis quelques jours, les jeunes, lycéens et étudiants, manifestent une inquiétude quant à la réforme des retraites et à leur avenir.
    • Jamais un Gouvernement ne s’est autant engagé pour donner un avenir à sa jeunesse. A commencer par la réforme des retraites qui est d’abord faite pour les jeunes, pour qu’ils héritent de notre système de retraite par répartition, pilier de notre modèle social.
    • Jamais un Gouvernement n’a autant agi pour la formation des jeunes qui est le meilleur rempart contre le chômage et la précarité.
    • Jamais un Gouvernement ne s’est autant mobilisé pour améliorer les conditions de vie des jeunes et des étudiants.

     

    LA RÉFORME DES RETRAITES, UNE RÉFORME CONTRE LES JEUNES ?

    • C’est tout le contraire. Cette réforme est d’abord faite pour eux.
    • Aujourd’hui, chaque mois, l’Etat emprunte et s’endette pour payer une retraite sur 10 (soit 1,5 million de pensions sur les 15 millions de pensions versées). Si nous ne faisons rien, dans quelques années, ce seront les jeunes qui devront payer cette énorme ardoise. Ils seront condamnés à une double peine. Ils payeront deux fois : pour leurs retraites et pour rembourser les dettes accumulées par leurs parents. Aujourd’hui, chaque enfant qui naît en France part dans la vie avec plus de 20 000 € de dette publique laissée par ses aînés. Ce n’est pas acceptable !
    • Notre système de retraite par répartition est un pilier de notre modèle social, du pacte entre les générations : les jeunes financent les retraites de leurs aînés, mais en échange les plus âgés ont le devoir de transmettre à leurs enfants le modèle social généreux qu’ils ont hérité de leurs parents. Nos enfants et nos petits-enfants n’ont pas à payer le prix de l’égoïsme des adultes d’aujourd’hui !
    • La réforme du Gouvernement renforce par ailleurs la solidarité de notre système de retraite à l’égard des jeunes : les jeunes qui sont en situation de précarité, parce qu’ils sont au chômage et ne sont pas indemnisés, bénéficieront désormais de 6 trimestres validés pour leur retraite au lieu de 4 actuellement.

    ALLONGER LA DURÉE DU TRAVAIL VA FAIRE EXPLOSER LE CHÔMAGE DES JEUNES ?

    • « Faire travailler les seniors, c’est retirer de l’emploi aux jeunes » : voilà un raisonnement idéologique sans aucun fondement économique car il n’existe pas une quantité fixe d’emplois qui pourrait se partager !
    • Des seniors qui travaillent, c’est des seniors qui consomment, c’est donc des entreprises qui produisent et investissent et qui embauchent des jeunes.
    • Les pays qui ont le plus fort taux d’emploi des seniors, c'est-à-dire les pays ou les seniors travaillent plus et plus longtemps sont d’ailleurs les pays où le chômage des jeunes est le plus faible. Par exemple, la Suède, combine un taux d’emploi des jeunes parmi les plus forts d’Europe (taux d’emploi des 15-24 ans = 42,2%) avec un taux d’emploi des seniors record (taux d’emploi des 55-64 ans = 70 %). La France, elle, perd depuis des années sur les deux tableaux : elle a l’un des taux d’emploi des 15-24 ans les plus faibles de l’OCDE (32%) et l’un des taux d’emploi des seniors les plus faibles d’Europe (39%).
    • Une étude économique sur plusieurs pays industrialisés a montré que l’augmentation de 1 % du taux d’emploi des seniors se traduisait au bout de 5 ans par une augmentation de l’emploi des jeunes de 0,49 % et une baisse de leur taux de chômage de 0,9 %.
    • Les emplois occupés par les jeunes et par les seniors ne sont pas substituables. Ils ne travaillent pas dans les mêmes secteurs, n’occupent pas les mêmes fonctions, n’ont pas les mêmes qualifications ni la même expérience, ne perçoivent pas la même rémunération.

    QUELLE POLITIQUE POUR LA JEUNESSE ?

    • Pour protéger les jeunes face à la crise, le Président de la République a demandé en avril 2009 la mise en place d’un plan d’urgence massif intégralement dédié à l’emploi des jeunes (1,3 Mds€ sur 2009 et 2010). Pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, ce plan privilégie les solutions qui marchent : l’alternance et l’apprentissage. Les résultats sont au rendez-vous : le nombre des jeunes inscrits à Pôle emploi a d’ores et déjà baissé de -5 % depuis le pic de mai 2009.
    • Le meilleur rempart contre le chômage et la précarité, c’est la formation. La différence entre un jeune diplômé et un jeune sans diplôme, c’est que celui qui a un diplôme a trois fois plus de chances de trouver un emploi que celui qui n’en a pas. Et plus le diplôme est élevé, plus l’insertion professionnelle est facilitée : trente mois après avoir été diplômés, 91,4 % des bacs + 5 ont un emploi.
    • Jamais un Gouvernement n’a autant investi dans la formation de ses jeunes. Au total, ce sont 39 Mds€ sur l’ensemble du quinquennat qui seront dédiés à la modernisation de nos universités (dont 5 Mds€ à la rénovation des campus universitaires). Dans un contexte budgétaire très difficile, l’année prochaine, le budget de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est l’un des seuls à progresser. Avec 60,5 Mds€ en 2011, le budget de l’Education nationale reste le premier budget de l’Etat.
    • Jamais un Gouvernement n’a autant fait pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Dès la rentrée 2010, un 10ème mois de bourse est accordé aux étudiants en contrepartie de l’allongement de la durée de l’année universitaire. Et depuis 2007, les bourses étudiantes ont connu une augmentation sans précédent :
      • + 20 % pour les bourses des 100 000 étudiants les plus défavorisés ;
      • + 13 % pour les bourses de tous les étudiants boursiers ;
      • + 100 000 étudiants boursiers (soit + 20%).
    • Le logement étudiant n’est pas en reste avec 40 000 places nouvelles ou rénovées dans les CROUS. Par ailleurs, parce que soutenir la jeunesse, c’est investir sur l’avenir, le Gouvernement a maintenu le cumul demi part fiscale et APL dans le cadre du budget 2011.
    • Pour soutenir le pouvoir d’achat des jeunes les moins favorisés, des milliers d’heures d’emplois ont été créés sur les campus (tutorat rémunéré, emplois en bibliothèque ou en ligne avec le cursus universitaire). Ces emplois sont réservés aux étudiants sur des critères sociaux et académiques. Le Gouvernement a également exonéré les rémunérations des étudiants travailleurs.
    • Jamais un Gouvernement n’a autant fait pour donner aux jeunes les moyens d’acquérir leur autonomie grâce à l’engagement au service de Nation, à l’effort et au travail. C’est tout le sens du plan « Agir pour la Jeunesse » annoncé par le Président de la République à Avignon en septembre 2009. Un an après, toutes les mesures de ce plan sont amorcées ou mises en oeuvre.
      • Pour accompagner les jeunes en difficulté, le rSa jeunes pour les moins de 25 ans est en place depuis septembre 2010. C’est une vraie avancée en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes.
      • Pour faire émerger une génération de jeunes engagés, le Service civique est opérationnel depuis mai 2010. Plus de 8000 jeunes sont aujourd’hui inscrits dans des missions d’intérêt général pour la Nation (éducation, humanitaire, environnement…) qu’ils pourront valoriser dans leur cursus.
      • Enfin, c’est ce Gouvernement qui a imposé la rémunération des stages de plus de 2 mois. Et pour que les étudiants diplômés ne tombent pas dans la spirale des stages à répétition et parce que le débouché naturel des études doit être un vrai contrat de travail et pas une convention de stage, nous avons interdit les stages hors cursus.
  • Rencontres de l'avenir professionnel à ANNECY

    A peine rentré du SIMODEC, j'ai passé un long moment aux Rencontres de l'avenir professionnel qui se tenaient toute la journée à l'Arcadium.

    Ce salon est dédié à l'orientation des adolescents (classes de 3ème essentiellement) qui seront amenés à choisir une orientation pour leur entrée en classe de seconde. Au total, plus de 3500 collégiens sont venus sur place.

    Artisanat, fonction publique, fédérations ... plus d'une centaine de professionnels ont pris le temps de répondre à leurs questions.

    Beaucoup de monde sur les stands de l'armée, de Jean Lain (mécanique automobile) ... et pour interroger un pilote de ligne (l'attrait de l'uniforme marche toujours aussi bien).

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  • Nouvelles modalités pour la conduite accompagnée

    Jean-Louis BORLOO, Dominique BUSSEREAU et Michèle MERLI, Déléguée interministérielle à la Sécurité routière, ont présenté les nouvelles modalités de la conduite accompagnée afin d’améliorer les conditions de formation et d’obtention du permis B. L’objectif est que 50% des candidats puissent bénéficier de la conduite accompagnée en 2012 contre 30% aujourd’hui.

     

    Il est notamment prévu d’assouplir les conditions de « l’apprentissage anticipée de la conduite » qui permet d’apprendre à conduire dès 16 ans avec un accompagnateur :

    • l’accompagnateur pourra exercer cette responsabilité dès 23 ans (contre 28 ans aujourd’hui) s’il est titulaire du permis B depuis au moins 5 ans sans interruption ;
    • un rendez-vous pédagogique préalable est créé ;
    • la fin de la durée maximale de 3 ans qui encadrait la conduite accompagnée va permettre au candidat de perfectionner sa conduite en cas d’échec de l’examen.

    La « conduite supervisée » est une nouvelle offre prévue pour les plus de 18 ans :

    • les candidats âgés de 18 ans et plus inscrits dans une école de conduite pourront compléter leur formation initiale par une phase de conduite accompagnée ;
    • le candidat à la conduite supervisée doit avoir réussi l’épreuve du code de la route et avoir suivi au moins 20 heures de conduite en école de conduite. L’autorisation est donnée par l’enseignant et la compagnie d’assurance doit avoir donné son accord.

    Les élèves des établissements de l’Education nationale préparant des diplômes professionnels des métiers de la route (BEP, CAP de conducteur routier) bénéficieront de la « conduite encadrée » :

    • l’élève passe les épreuves du « code » et du permis B avant sa majorité ;
    • il n’a pas le droit de conduire seul, ni accompagné en dehors de sa formation mais peut, après accord du chef d’établissement, conduire avec l’accompagnateur de son choix jusqu’à la délivrance de son diplôme.

    Un nouveau site Internet www.permis-de-conduire.gouv.fr est notamment lancé par la Sécurité routière pour répondre à toutes les questions sur les différents permis de conduire.

  • Le Sénat supprime mon amendement sur le soutien scolaire

    Hier soir, le Sénat s'est penché sur l'article 45 sexies de la loi de Finances, que j'avais fait adopter à l'Assemblée nationale sur le soutien scolaire. Cela ne me surprend pas vraiment. Il y avait de gros enjeux pour certains et un cabinet de lobbying avait été mandaté par Acadomia pour faire sauter cet amendement.

    Le débat est très révélateur ...

    Le gouvernement était contre moi, car il considérait que mon amendement était un mauvais signal pour le développement des services à la personne. C'est un point de vue que je comprend, même si, avec un peu de pédagogie, on pouvait faire passer le bon message. Il a toujours été question de soutien scolaire, je me suis bien garder d'utiliser des mots comme "emploi à domicile", "service à la personne" justement pour ne pas créer d'amalgame.

    Le rapporteur général, Philippe Marini, a parfaitement compris le sens de mon initiative : supprimer une niche fiscale qui ne produisait pas les résultats escomptés. Il a parfaitement noté que les initiatives visant à supprimer un avantage fiscal sont rares et courageuses. Il faudra bien pourtant s'y attaquer, car toutes ces niches fiscales réduisent considérablement les recettes. L'idée d'une suppression des niches fiscales couplées à une baisse générale des taux d'imposition est très séduisante. Je le remercie de son soutien à ma démarche.

    Mes collègues sénateurs de l'UMP et de l'Union centriste ont surtout vu l'aspect "création d'emploi". Ce que leur a vendu Acadomia et consorts. Mais ils n'ont pas vraiment creusé le coût que représentent ces emplois ainsi créés pour le Trésor Public ... Ils ne se sont pas non plus penchés sur l'efficacité de la dépense publique.

    Est-ce que ce crédit d'impôt répond aux objectifs, à savoir réduire le coût pour les familles et mieux rémunérer ceux qui font cours ? La part que prend l'intermédiaire est-elle justifiée ? Les vrais questions sont là, elles n'ont pas été posées. C'est bien le problème...

    Nous avons là un magnifique exemple de la difficulté à réformer la France. On trouve toujours de bonnes raisons pour créer une nouvelle niche fiscale. Et quand, plus tard, on veut la supprimer parce qu'elle n'est pas assez efficace, ceux qui en bénéficient s'organisent et obtiennent, presque toujours, son maintien.

    Le Trésor public est devenu un vaste fromage où tout le monde se sert.

    Personne, mis à part quelques parlementaires, ne s'inquiète de la question de l'efficacité de ces dépenses et de leur justification.

    Et qui paye au final ? Vous et moi...

  • Le train de l'orientation à ANNECY

    Pour la deuxième années consécutive, le train de l'orientation a fait un arrêt à Annecy.

    Toute la journée, parents et jeunes ont ainsi pu s'informer sur leur future orientation.

    Un wagon réservé aux conférences a permis aux étudiants de se renseigner sur :

    • que faire après un Bac S et STI ?
    • que faire avec un Bac L ?
    • BTS / DUT : choisir une filière courte après le Bac ?
    • que faire avec un Bac ES et STG ?
    • alternace : concilier alternance et expérience professionnelle
    • intégrer une école de commerce ou d'ingénieurs  

    Et différents wagons regroupés par thèmes ont permis aux lycées et organismes locaux de présenter leurs formations.

    Une bonne initiative du magazine L'ETUDIANT, qui organise cet évènement à travers la France.

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  • Et une manifestation de plus ...

    A peine arrivé à Paris ... et déjà bloqué par des manifestants.

    Des étudiants en pharmacie, manifestaient dès 8 heures du matin, devant l'Assemblée nationale, contre la proposition de loi portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants, présentée par le député Jacques Domergue.

    Cette loi, composée de 3 articles, va pourtant dans le bon sens ....

    Exposé des motifs de cette loi :

    L’accès aux études médicales, odontologiques et de sage-femme est conditionné à la réussite aux épreuves de classement de fin de première année du premier cycle des études médicales. Cette première année commune attire un nombre croissant d’étudiants et génère un taux d’échec très élevé. Il est indispensable de réformer cette première année, actuellement uniquement orientée vers la sélection des étudiants, pour faire en sorte que l’enseignement dispensé permette aux étudiants en situation d’échec de se réorienter.

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Mme Valérie Pécresse, a confié au professeur Jean-François Bach, Secrétaire Perpétuel de l’Académie des sciences, la mission d’élaborer des propositions concrètes de réforme de la première année des études de médecine, et de pharmacie.

    Les mesures proposées par le professeur Bach, dans le rapport qu’il a remis à la ministre le 21 février 2008, visent notamment à rapprocher quatre filières : médecine, odontologie, sage-femme et pharmacie au sein d’une année commune avec le double objectif d’ouvrir le maximum de possibilités aux étudiants, en adéquation avec leurs capacités et leurs aspirations personnelles et de développer une culture commune chez les futurs acteurs de santé qui seront amenés à collaborer dans leur vie professionnelle ultérieure.

    Elles tendent à accompagner le parcours pédagogique de l’étudiant, à améliorer son encadrement et à faciliter, si nécessaire, sa réorientation dès la fin du premier semestre pour ceux qui n’auraient pas les capacités nécessaires pour poursuivre dans un cursus de santé ; l’objectif est de limiter le nombre des redoublements à l’issue de la première année. Les étudiants réorientés à l’issue du premier semestre ou en fin de première année pourront ainsi compléter leur formation scientifique avant de pouvoir se réinscrire ultérieurement en première année des études de santé. Ce dispositif, destiné à permettre aux étudiants d’optimiser leurs chances de réussite aux épreuves de fin de première année et à faciliter leur réorientation, s’inscrit dans la philosophie du plan « réussir en licence » mis en place par la ministre.

    Il est également proposé de faciliter l’accès aux études de santé par l’instauration d’une passerelle d’accès en deuxième année réservée notamment aux titulaires d’un diplôme de master, aux diplômés des écoles de commerce délivrant le grade de master et aux diplômés des instituts d’études politiques, offrant ainsi une possibilité de rattrapage aux étudiants réorientés en première année.

    Enfin l’instauration d’un droit au remords est prévue pour les étudiants engagés dans les études de médecine, d’odontologie, de pharmacie ou de sage-femme et qui regrettent leur choix de filière.

    La nouvelle rédaction de l’article L. 631-1 qui est proposée, prévoit :

    I.  l’instauration d’une première année commune aux études de santé et pose, comme antérieurement, les règles de détermination du numerus clausus applicable aux études de santé ; elle prévoit par ailleurs le principe de la réorientation des étudiants à l’issue du premier semestre ou de la première année ;

    II.  l’instauration de passerelles d’accès en deuxième année pour les candidats qui justifient notamment de certains titres ou diplômes ou pour les étudiants qui souhaitent changer de filière. La passerelle d’accès en troisième année des études médicales, odontologiques ou pharmaceutiques est maintenue. Les modalités de mise en place des différentes passerelles seront fixées conjointement par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé ;

    III.  le maintien des dispositions associant le ministre chargé de la santé à toutes les décisions concernant les enseignements médicaux, odontologiques et pharmaceutiques.

    L’article 2 prévoit l’application de la loi dès la rentrée universitaire 2009-2010. Toutefois, les dispositions relatives à la réorientation des étudiants à l’issue du premier semestre ou de la première année des études de santé s’appliqueront au plus tard à la rentrée universitaire 2011-2012, ce qui facilitera la mise en place progressive du dispositif dans les établissements.

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  • La rentrée universitaire

     LES CHIFFRES :

    • 1er janvier 2009 : c’est à cette date que 20 universités deviendront autonome.
    • 1/3 : c’est la proportion d’élèves pré-inscrits qui a pu bénéficier d’un conseil d’orientation personnalisé de la part des universités cette année.
    • 730 millions € : c’est la somme mobilisée par l’Etat pour lutter contre l’échec à l’université.

    L’ESSENTIEL :

    • En cette rentrée 2008, des réformes structurelles entrent en vigueur : autonomie des universités, réforme de la licence, réforme des aides sociales. Ces réformes vont permettre à l’université de relever les deux défis fixés par le Président de la République :
      • bâtir des campus rénovés et attractifs (grâce aux 5 Mds d’euros engagés par l’Etat dans l’Opération Campus) ;
      • hisser la France au meilleur niveau mondial pour la recherche.
    • Parce que réussir son cursus universitaire c’est d’abord réussir sa première année à l’université, un effort sans précédent est par ailleurs déployé pour accompagner les nouveaux étudiants. 

    CETTE RENTREE UNIVERSITAIRE PRESENTE-T-ELLE DE VERITABLES CHANGEMENTS PAR RAPPORT AUX AUTRES ?

    • Oui : cette rentrée est celle d’une université qui change. Elle change pour que les étudiants aient toutes les chances de réussir grâce à une meilleure organisation et une meilleure offre de formation.
    • La loi Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) libère l’université de ses carcans et rénove sa gouvernance :
      • 20 universités (sur 85) deviendront autonomes le 1er janvier prochain : ces universités pilotes pourront gérer leur budget elles-mêmes. Le conseil d'administration et son président pourront décider eux-mêmes des recrutements d'enseignants et de chercheurs.
      • Ce n’est qu’un début : 30 nouvelles universités seront auditées jusqu’en juin pour leur permettre un passage à l’autonomie au 1er janvier 2010.
    • Le plan « Réussir en Licence » leur permet en effet de proposer une formation de licence solide et un accompagnement pédagogique renforcé :
      • La Licence (qui se fait désormais en 3 ans dans le cadre de la réforme LMD), est rénovée avec une première année davantage pluridisciplinaire et recentrée sur les fondamentaux.
      • Les étudiants bénéficient désormais d’un accompagnement personnalisé : orientation active, véritable pré-rentrée avec un accueil personnalisé, professeurs référents, tutorats, modules de mise à niveau ciblés, petits groupes d’enseignement et horaires augmentés.
    • Le Président de la République a fait de l’université une priorité nationale. Ainsi, les moyens engagés pour la réussite des étudiants sont considérables : 730 millions d’euros sur 5 ans.
      • 35 millions d’euros ont été versés aux universités pour cette rentrée 2008.
      • En contrepartie, il faut que toutes les universités se mobilisent pour la réussite des étudiants : les moyens 2009 tiendront donc compte de leur capacité à répondre au cahier des charges.

    L’ORIENTATION ACTIVE ET LA PREINSCRIPTION, C’EST UNE SELECTION DEGUISEE ?

    • Aujourd’hui, il y a une sélection par l'échec : plus d’1 étudiant sur 2 échoue avant la fin de sa première année à l’université !
    • La réussite à l’université ne s’improvise pas : elle s’organise et se prépare. Les bacheliers ont besoin d’être davantage accompagnés entre le lycée et la première année d'université. C’est ce que permet l’orientation active qui est avant tout une démarche de conseil : l’élève reste totalement libre de son choix d’inscription.
    • C’est une démarche réciproque : Il s’agit de responsabiliser les élèves et de les pousser à réfléchir plus tôt à leurs choix d’orientation. En échange, l’université accompagne les étudiants dans leurs choix :
      • Cette année, 1/3 des lycéens qui se sont préinscrits ont bénéficié d’un conseil d’orientation personnalisé de la part des universités.
      • Dans 61% des cas, les universités ont appuyé les lycéens dans leur choix de filière. Mais dans le cadre de l’échange qu’elles ont eu avec les élèves préinscrits, elles ont également aidé ¼ d’entre eux à formuler des voeux plus pertinents et ont conseillé à 15% d’entre eux d’envisager d’autres parcours d’études.

    CONCRETEMENT, LES ETUDIANTS VERRONT-ILS DES AMELIORATIONS DANS LEUR VIE QUOTIDIENNE ?

    • Oui. L’amélioration des conditions de vie et la réforme des aides sociales sont le 3ème élément marquant de cette rentrée, pour garantir à chacun le droit de réussir :
      • Dans le cadre du plan « Réussir en licence », nous avons engagé un effort supplémentaire de 1,6M d'euros pour l'allongement des horaires d'ouvertures des bibliothèques, qui augmentent en moyenne de 2 h/semaine.
      • Le logement étudiant est une priorité : 6100 chambres ont été réhabilitées en 2008 et 3 300 places nouvelles ont été livrées dans le parc du CROUS. De plus, nous allons utiliser les casernes libérées par le ministère de la défense pour créer plusieurs milliers de nouveaux logements.
    • Enfin, le système de bourses devient plus transparent et plus équitable.
      • La réforme des aides sociales a permis d’accueillir 50 000 boursiers supplémentaires, d’augmenter de 10% en 2 ans les aides de 100 000 étudiants parmi les plus défavorisés et de développer les bourses au mérite.
      • Pour encourager les étudiants méritants, les bacheliers mention très bien dont les parents ne sont pas imposables à l'impôt sur le revenu toucheront, en plus de leur bourse, 200 euros par mois de bourse au mérite pendant toute leur licence. Les meilleurs étudiants de licence, de BTS ou d'IUT sont eux aussi concernés. Au total, cinq fois plus de bacheliers mention très bien auront des bourses grâce à ce dispositif.

    CES REFORMES, C’EST POUR MASQUER LES SUPPRESSIONS DE POSTES ?

    • Non. En cette rentrée 2008, nous avons créé 2 250 postes de moniteurs, des doctorants, qui vont pouvoir travailler sur les travaux dirigés, sur l'encadrement pédagogique et l'accompagnement des étudiants.
    • Quant aux non renouvellements de départs en retraite prévus pour l'année 2009, ils ne représenteront que 0,5% des effectifs de l’enseignement supérieur, et ils ne concerneront pas les enseignants chercheurs.
    • Ce que nous voulons c’est accroître l'encadrement des universités pour permettre leur passage à l'autonomie et revaloriser les carrières des personnels de l'université.
  • La semaine de l'entreprise à l'IMUS d'ANNECY-LE-VIEUX

    Participation à la conférence inaugurale ce lundi matin, animée par Bernard Accoyer, sur le thème "Comment manager l'Assemblée nationale".

    Apprès avoir expliqué le fonctionnement de nos institutions, Bernard Accoyer s'est attaché a expliquer les réformes qu'il a engagé concernant la gestion des 1500 personnels de l'Assemblée.

    Puis il a expliqué qu'il n'avait pas a manager individuellement les 577 députés, qui par définition, sont libres de leurs choix, et ne se devait d'intervenir qu'en terme de gestion de l'ordre du jour et de l'organisation des débats. Il a souligné, en direction des étudiants amenés à devenir de futurs chefs d'entreprises, toute l'importance de l'action et des décisions prises par les élus sur le monde de l'entreprise.

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