ANNECY : conférence sur l'articulation des territoires
Conférence sur l’articulation des territoires a #Annecy en présence d’Hervé #Morin, ancien Ministre de la Défense, Président de la région Normandie et Président des régions de France.
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Conférence sur l’articulation des territoires a #Annecy en présence d’Hervé #Morin, ancien Ministre de la Défense, Président de la région Normandie et Président des régions de France.
La cérémonie s'est déroulée en présence d'Hervé Morin, Ministre de la Défense et du général Irastorza, chef d'Etat major de l'armée de terre.
Qu'est-ce que le Groupement Tactique InterArmes (GTIA) Tiger ? :
Tout d'abord, ce GTIA (equivalent des Task Force américaines) se nomme Tiger en hommage à l'insigne du 27ème BCA.
Il s'agit d'un groupement tactique interarmes dont l'ossature est fournie par le 27ème Bataillon de chasseurs alpins d'Annecy, constitué d'un état-major, d'une unité de commandement et de logistique et de deux sous-groupements tactiques interarmes ainsi que de moyens dédiés de niveau bataillon.
Ce GTIA a été engagé du 19 novembre 2008 au 20 juin 2009 dans la province de Kapisa, en Afghanistan, et déployé sur deux Forward Operating Base (FOB) : celles de NIJRAB et de TAGAB.
Forte de près de 650 hommes et femmes, cette "Task force" était composée des éléments suivants :
Retour sur Paris à 21 heures pour assister, en séance de nuit, à la poursuite de l'examen du projet de loi sur l'ouverture du dimanche (ou plus précisément sur les dérogations au repos dominical).
Visite ce matin d'Hervé Morin, Ministre de la défense et des forces armées, aux chasseurs alpins du 27ème BCA en partance pour l'Afghanistan.
J'ai fait part sur ce site, à plusieurs reprises, de mes interrogations concernant la chaîne de commandement, les effectifs et les moyens mis à disposition pour cette opération.
Après un entretien téléphonique, en catastrophe, mercredi soir avec le Ministre de la défense, puis lors des entretiens de ce matin au quartier Tom Morel, j'ai pû rappeler ma position, que je maintiens.
Bernard Accoyer, également présent, a rappelé au Ministre et au CEMAT que dans la mesure où, depuis la Réforme constitutionnelle votée en juillet, toutes les OPEX (Opérations Extérieures) nécessitent un vote du Parlement, les forces armées et leur Ministre devront remettre complètement à plat leurs relations avec les élus nationaux : le "circulez il n'y a rien à voir" c'est fini.
Lors de la présentation dynamique au champ de tir de Sacconges, j'ai souligné au Ministre et au CEMAT toute l'ambiguïté des moyens présentés ... et de leur réel déploiement en Afghanistan. Ainsi, le VHM, véhicule phare de cette présentation, ne sera présent sur place qu'à hauteur de 8 exemplaires ...
Le Ministre m'a confirmé que l'achat de 130 VHM faisait parti de la loi de programmation militaire, et qu'ils seraient mis en service actif ... en 2011 ...
J'espère que l'important accrochage qui s'est produit en région Kapissa, ce week-end, région où seront déployés les militaires du 27ème BCA, fera évoluer les choses favorablement.
Cet accrochage a opposé 300 hommes de la FIAS a une centaines d'insurgés. Lors de cet affrontement de 2 heures, dans la vallée d'Alasaï, où les Français menaient une reconnaissance dans le cadre d'une action coordonnée avec les Américains, un poste de tir de missile Milan et deux missiles sont tombés entre les mains de l'ennemi.
Réunion extraordinaire du groupe UMP cet après-midi, consacré à la présence de nos forces armées en Afghanistan.
Cette réunion, sera présidée par :
Seront auditionnés :
Je vais poser des questions très précises sur les conditions d'engagement du 27eme BCA, qui sera sur place dès le mois de décembre pour 6 mois.
Compte-rendu de cette réunion jeudi après-midi sur le site.
Demain, audition du Général Benoît Puga, Directeur du renseignement militaire, ancien chef des opérations à l'Etat-major des armées, auteur au lendemain de l'embuscade meurtrière qui a coûté la vie à 10 de nos soldats du fameux "la mission est réussie, les talibans ont pris une sacrée raclée" ...
LES CHIFFRES :
L’ESSENTIEL :
QUEL EST L’ETAT DES LIEUX DES FORCES FRANÇAISES ENGAGEES EN AFGHANISTAN ?
POURQUOI SOMMES-NOUS ENGAGES DANS CETTE REGION ?
QUELS SONT NOS RESULTATS SUR PLACE, EN DEHORS DES ACTIONS MILITAIRES ?
Depuis 2001 :
POURQUOI LA SECURITE DU MONDE SE JOUE-T-ELLE EN AFGHANISTAN ?
POURQUOI LES POLEMIQUES SOCIALISTES SONT-ELLES MALVENUES ?
QUELLES SONT LES ALTERNATIVES À NOTRE PRESENCE SUR PLACE ?
Les ministres des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de la Défense, Hervé Morin, ont averti du risque de nouvelles pertes françaises en Afghanistan, en défendant l'engagement de la France dans ce pays, huit jours après l’embuscade qui a tué dix soldats.
Lors de leur audition par les commissions Défense et Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, organisée à la suite du drame, M. Morin s'est efforcé de démontrer qu'il n'y avait pas eu de dysfonctionnement lors de la mission effectuée par les forces françaises le 18 août à l'est de Kaboul.
"Rien ne permettait de prévoir" l'embuscade, a-t-il assuré, alors que l'attaque, l'incident le plus meurtrier pour des troupes françaises depuis 1983, a causé une émotion considérable.
Ce week-end, le général français commandant la force de l'Otan à Kaboul avait jeté le trouble en estimant que les militaires avaient péché par "excès de confiance".
"Nous mettons tout en oeuvre pour protéger nos soldats", a ajouté le ministre, en réponse aux critiques, notamment de certaines familles de tués.
Mais, semblant vouloir préparer les esprits, M. Morin a averti : "Le risque zéro n'existe pas dans les armées".
Bernard Kouchner a également prévenu qu'il était "probable malheureusement" que la France subisse de nouvelles pertes dans une mission d'une durée encore indéterminée.
Pour tirer les "enseignements" du drame, le ministre de la Défense a évoqué un renforcement des moyens de reconnaissance et de renseignement, qui avaient fait défaut lors de la mission.
"Je proposerai au président de la République au début de la semaine prochaine un certain nombre de moyens supplémentaires, de drones, etc.", a-t-il dit, tout en soulignant les limites de "la supériorité technologique" sur un théâtre d'opération.
Au-delà du drame, si les ministres ont affiché leur désaccord sur l'emploi du mot "guerre" - M. Kouchner acceptant un terme que son collègue "conteste totalement" - tous deux ont cherché à justifier l'engagement de la France dans une force de l'Otan opérant sous mandat de l'Onu.
"Pas d'autre choix, d'après M. Morin, que de poursuivre l'effort de la communauté internationale", qui "concerne notre sécurité et la sécurité de nos concitoyens".
S'il insiste sur "les motifs d'espérer", Bernard Kouchner a d'ailleurs reconnu que la situation "reste préoccupante", évoquant notamment "la présence nouvelle et croissante de jihadistes internationalistes relais d'Al-Qaïda".
Il s'est montré sans illusions quant aux fléaux de la drogue et de la corruption qui minent, selon lui, les milieux proches du gouvernement afghan.
Hervé Morin a plaidé de son côté pour "une pression internationale beaucoup plus forte" sur le Pakistan voisin, qui sert de base arrière aux insurgés.
Cette audition intervient en préambule au débat prévu au Parlement le 22 septembre, qui sera suivi d'un vote, une double demande de l'opposition.
"Que chaque parlementaire prenne ses responsabilités", a lancé Nicolas Sarkozy, en rendant visite dans l'après-midi à Castres (Tarn) au 8e Régiment parachutiste d'infanterie de marine, qui a perdu huit hommes dans l'attaque.
Pour le chef de l'Etat, un retrait des troupes, réclamé par l'extrême gauche, le PCF et certains socialistes, est hors de question. "En abandonnant le peuple afghan, (...) nous renoncerions au statut de grande puissance, avec nos droits et nos devoirs pour la paix du monde".
Pour ma part, je voterai pour le maintien de nos troupes en Afghanistan.
La mort des dix soldats français de la force de l’Otan en Afghanistan, tués lundi et mardi lors de combats contre les talibans (qui ont également fait 21 blessés dans les troupes françaises), non loin de Kaboul, relance le débat sur le sens de cette guerre démarrée il y a sept ans.
Nicolas Sarkozy s’est rendu aujourd’hui en Afghanistan.
L’état du pays est de plus en plus chaotique.
L’année 2007 a été marquée par une forte dégradation de la situation. En juin dernier, 49 soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (Isaf) de l’Otan et de la coalition, sous commandement américain, sont morts.
Le bilan le plus lourd depuis le début de la guerre.
En novembre 2001, la chute des talibans, « étudiants en religion » à la tête d’une dictature islamiste brutale depuis 1996, consacrait la victoire-éclair des Américains.
Rapide, mais ephémère : la guerre s’est éternisée. Les talibans ont ouvert des fronts dans l’Est du pays et la démocratie rêvée est restée une illusion.
En dépit de l’élection présidentielle de 2004 et de l’arrivée au pouvoir d’Hamid Karzaï, les Occidentaux n’ont pu se retirer du pays. L’insécurité n’a fait que croître : plusieurs ministres ont été tués, le président Karzaï a échappé à plusieurs tentatives d’assassinat.
Sans compter les victimes civiles afghanes : durant les cinq premiers mois de 2008, la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan a fait état de 698 civils tués, tandis que durant la même période de 2007 on enregistrait 430 décès.
Enfin, le nombre de tués au sein de la coalition internationale n’a fait que croître d’année en année :
Côté français, y compris les pertes d’aujourd’hui, 24 soldats sont morts depuis 2001.
Nicolas Sarkozy a décidé, en avril, d’envoyer 700 hommes supplémentaires. Il y a donc désormais 3 300 soldats français affectés au terrain d’opération afghan.
Cet été, la France a pris la direction du Commandement régional à Kaboul, succédant ainsi à l’Italie.
Le contingent français a plusieurs missions :
Les commissions de la Défense et des Affaires Etrangères de l’Assemblée nationale, vont se réunir, la semaine prochaine, pour faire le point sur la situation avec les ministres concernés : Hervé Morin, Ministre de la Défense et Bernard Kouchner, Ministre des Affaires Etrangères.
LES CHIFFRES :
L’ESSENTIEL :
POURQUOI UNE TRANSFORMATION PROFONDE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ?
COMMENT FINANCER CES NOUVELLES PRIORITES ?
QUELLES SERONT LES CONSEQUENCES DE CETTE MESURE SUR LES TERRITOIRES ?
DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT SONT-ELLES PREVUES ?
EN QUOI CONSISTENT CES MESURES ?
Audition, dans le cadre de la commission des Affaires Etrangères, d'Hervé Morin, Ministre de la Défense.
Cette audition, a huis clos, a été particulièrement houleuse (pas de procès verbal).
Le groupe socialiste a demandé, dès le début de l'audition, si le Ministre pensait démissionner.
Ce a quoi le Ministre a répondu qu'il n'y pas eu de démission de ministre suite a l'affaire d'Outreau et encore moins de démission suite au drame du passage à niveau d'Allinges ... bonjour l'ambiance ...
Le Ministre a rappelé en préambule son attachement aux GCP (Groupes de Commandos Parachutistes) qui sont des professionnels prêts à mourir pour la France et qui ont démontré tout leur savoir faire à maintes occasions.
Il a également tenu à indiquer que pour lui, cette affaire n'est pas une question d'homme, mais de procédures :
Pour Hervé Morin, il est urgent de revenir aux fondamentaux et il pense que les nombreuses OPEX (OPérations EXtérieures) que font les GCP, sont à l'origine de l'accident.
En effet les OPEX ont tendance à déshinniber les commandos (sentiment de toute puissance).
De plus les corps d'élites bénéficient d'un régime spécial et constituent une unité propre a l'intérieur de leur propre régiment :
En matière d'armurerie et de munitions, il faut revoir le système, lorsque les GCP sont au sein de leur caserne. On ne peut pas résonner en terme de fonctionnement de la même manière lorsque l'on est en OPECS ou en caserne.
A une question sur les procédures de contrôles mises en place lors des séances de tir, le ministre a rappelé que la difficulté est liée au fait que les GCP effectuent la plupart de leur exercices de tir en espace ouvert (combats de rues, simulations d'attaque) : comment comptabiliser les douilles.
Le groupe socialiste a fait les remarques suivantes :
Le Ministre a également rappelé que le Général Cuche était d'accord avec la réforme et que sa démission (qu'il a annoncé de partout et ne pouvait donc être refusée) n'était pas liée a un malaise, mais parce qu'en tant que chef militaire, ce drame était de sa responsabilité (il lui a dit droit dans les yeux ...).
Pour sa part il a jugé cette démission logique, dans la mesure ou l'on ne peut être satisfait d'un tel accident (a 3 mm près, un enfant a manqué de déceder d'un éclat de balle près du coeur) et que le CEMAT est reponsable en premier chef de l'organisation et des procédures au sein de l'armée.
Le Ministre a rappelé que ce type d'audition était une première, dans un but de transparence.
En ce qui concerne le suivi, aucune sanction n'a été prise pour l'instant. Seules des mesures administratives ont été prises en attendant le résultat des enquêtes de commandement et des enquêtes judiciaires.
Assailli par la presse a sa sorti d'audition, le ministre n'a répondu a aucune question.
Rien de particulier à signaler lors de cette réunion de groupe.
Jean-François Copé a félicité Christian Estrosi, réelu député de Nice ce week-end.
Il a rappelé la nécessité de nous rassembler sur le projet de loi de modernisation des institutions, alors que la gauche commence à se fissurer (17 députés PS soutiennent ce texte : cf tribune du Figaro semaine dernière).
François Fillon a souligné la cohérence de la majorité lors des votes de la semaine dernière.
Pour lui, le rapport de force s'est inversé et l'opposition est au pied du mur concernant son choix de voter CONTRE la réforme des institutions, projet de loi qui doit être ratifié aux 3/5èeme lors du Congrès de Versailles en juillet.
Il a reparlé de la nécessaire réforme des implantations de l'armée et a fait le point sur la hausse du pétrole.
Hervé Morin, Ministre de la Défense, a souligné que notre armée disposait de beaucoup d'artillerie et de blindés, mais manquait de moyens de projection sur des théâtres sextérieurs.
Il souhaite rencontrer tous les élus avant d'annoncer quelles casernes seront supprimées et a confirmé qu'il restait 5 points chauds à résoudre.
Le but est de raisonner en terme de présence globale de l'Etat (palais de justice, caserne, hôpital ...) de façon à ne pas pénaliser les régions déjà touchées par des restructuratuions de l'Etat.
Réunion de travail, ce matin, sur la réorganisation des armées et l'aménagement du territoire, salle Colbert. en présence de Jean-François Copé, de Jean-Marie Bockel, d'Hubert Falco et d'Hervé Morin.
Jean-François Copé a réaffirmé :
Hervé Morin a confirmé la nécessité de la réforme :
Résumé de l’intervention du Premier Ministre sur la situation AFGHANISTAN
L’engagement français en Afghanistan est fondé sur le droit international : les résolutions 1368 et 1386 du Conseil de sécurité, renouvelées encore en 2007, et la demande des autorités afghanes légitimes. La décision de participer a été prise en 2001 sous le gouvernement de Lionel Jospin, après un débat au Parlement.
La FIAS est une opération multinationale : 40 Etats, dont 14 hors OTAN (Suède, Australie, Finlande, Jordanie…). Elle comprend près de 50.000 hommes dont la moitié sont des Européens. La participation française actuelle, à Kaboul et dans la région Est se monte à 1766 hommes, juste en dessous des Pays-Bas (1769) ; la moitié du contingent allemand (3500 hommes) et 22% du contingent britannique (7724 hommes). La France participe aussi à l’opération anti-terroriste « Liberté immuable » avec 571 hommes, dont une composante navale.
La stabilité de l’Afghanistan est un enjeu crucial pour la sécurité internationale. Dans une région aussi fragile, avec le Pakistan voisin lui aussi menacé de déstabilisation (assassinat de Benazir Bhutto), un pouvoir extrémiste à Kaboul serait un risque majeur, y compris pour la sécurité de l’Europe. Tous nos grands partenaires partagent cet objectif, y compris l’Inde et la Russie.
La mission de la FIAS est d’assurer la stabilité du pays face à tout risque de résurgence du pouvoir taliban associé à Al Qaïda, qui a assassiné le commandant Massoud. Elle n’est pas là pour occuper le pays mais pour renforcer la capacité des autorités légitimes à assurer la sécurité de leur pays. D’où les efforts de formation d’une armée afghane de 80.000 hommes, dont plus de la moitié est aujourd’hui en place.
La sécurisation rend possible l’effort international civil (7 Mds euros sur 2006-2010). Elle permet de reconstruire des institutions démocratiques, les routes, le système de santé, d’éducation, alors que les talibans avaient ruiné le pays et condamné des millions de femmes à l’oppression et à l’ignorance. La destruction des bouddhas de Bamian a souligné la barbarie des talibans. La France organise, à la demande du Président Karzaï, une conférence internationale de soutien le 12 juin à Paris, avec le Secrétaire général de l’ONU.
Ce qu’il faut pour réussir, c’est une stratégie partagée de la communauté internationale. Le Président a adressé une lettre en ce sens à tous les Alliés : engagement ensemble dans la durée ; inscription de l’effort militaire dans une stratégie globale et une coordination renforcée ; transfert progressif des responsabilités aux Afghans ; accord sur les objectifs : un Afghanistan stabilisé, réconcilié avec lui-même, débarrassé du terrorisme et du trafic de drogue. Cette stratégie sera entérinée au sommet de l’OTAN de Bucarest le 3 avril.
Le choix pour la France est entre :