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  • Le dernier poilu est mort

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    C'était le dernier d'une immense cohorte, celle des 8,5 millions de soldats français de la Grande guerre : Lazare Ponticelli, dernier poilu survivant de l'un des conflits les plus meurtriers de l'Histoire, s'est éteint mercredi à l'âge de 110 ans au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

    Lazare Ponticelli, doyen des Français et dernier légionnaire de la Grande guerre, est décédé à 12h45 au domicile de sa fille, sept semaines après Louis de Cazenave, mort le 20 janvier, également à 110 ans.

    Dans un communiqué, le président Nicolas Sarkozy a "exprimé la profonde émotion et l'infinie tristesse de l'ensemble de la Nation".

    Un "hommage national" sera rendu lundi matin à Lazare Ponticelli et à l'ensemble de ses camarades de combat lors d'une messe aux Invalides, en présence de M. Sarkozy et de légionnaires et de soldats en uniforme de poilus, a annoncé le secrétaire d'Etat aux anciens combattants Alain Marleix.

    Le secrétaire d'Etat s'est incliné mercredi devant le corps de Lazare Ponticelli, transféré dans l'après-midi dans le funérarium du CHU du Kremlin-Bicêtre.

    Longtemps réticent, il avait consenti peu de temps avant de s'éteindre qu'un tel hommage soit organisé par l'Etat, à la condition qu'il englobe expressément l'ensemble de ses camarades de combat.

    Il ne resterait désormais dans le monde que huit survivants de la Première guerre mondiale ayant réellement combattu, selon le recensement effectué par Frédéric Mathieu, concepteur du site spécialisé Derdesders, et les bureaux de l'AFP.

    Avec Lazare Ponticelli disparaît le dernier combattant français de la guerre de 1914-1918, qui fit dix millions de morts , dont 1,4 million de soldats français: paysans, employés, instituteurs, ouvriers, bretons ou auvergnats, tirailleurs marocains ou sénégalais, tués sur les coteaux de la Marne, dans les tranchées de Verdun ou du Chemin des Dames.

    Avec 1,4 million de soldats "morts pour la France", la France a connu une saignée sans précédent : 900 morts en moyenne par jour durant les 51 mois de guerre, du 1er août 1914 au 11 novembre 1918, avec 20.000 tués pour la seule journée du 22 août 1914 en Lorraine.

    1,4 million de morts et aussi 3 millions de blessés, dont 1 million d'invalides, amputés ou gazés et 15.000 "Gueules cassées", ces soldats défigurés qui vont rappeler durant des années ce conflit aux Français.

    1,4 million de morts et aussi des centaines de milliers de veuves et d'orphelins. Des centaines de milliers de femmes qui remplacent les hommes, partis au front, dans les usines d'armement, les écoles et les hôpitaux.

    1,4 million de morts et presque autant de noms inscrits sur les monuments aux morts des 36.000 communes de France, dont une quinzaine seulement n'érigèrent pas de monument car aucun soldat du village n'avait été tué. Mais aussi les mots "Tu ne tueras point" inscrits sur le monument aux morts d'Avion (Pas-de-Calais), ou "Maudite soit la guerre" sur celui de Gentioux (Creuse).

    1,4 million de morts, dont des milliers de disparus ou jamais identifiés dans la boue de la Marne ou de Verdun, symbolisés par le Soldat Inconnu qui repose sous la voûte de l'Arc de Triomphe.

    1,4 million de morts, la grande majorité dans la "zone rouge" allant de la Mer du Nord à la Suisse avec ces noms gravés dans l'Histoire de France: la bataille de la Marne et ses taxis (septembre 1914); le Bois des Caures, les forts de Douaumont et de Vaux, la "Voie Sacrée" à Verdun (février-décembre 1916); le Chemin des Dames (printemps 1917) et l'échec sanglant de l'offensive Nivelle suivis de mutineries.

    1,4 million de morts et les 675 soldats fusillés sous l'uniforme français pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance, ou crimes de droit commun, dont 49 au printemps 1917 au Chemin des Dames.

    1,4 million de morts, dont le soldat Pierre-Auguste Trébuchon, tué sur les bords de la Meuse le 11 novembre 1918 à 10h50, dix minutes avant la sonnerie du cessez-le-feu à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de 1918.

    "Plus jamais ça", dirent alors certains poilus. D'autres affirmèrent que cette guerre serait "la der des ders"...

  • Réunion d'information SICN à La Mamma

    Pour cette deuxième réunion d'information sur la réindustrialisation du site de la SICN, à 20 H, aucun élu annécien présent : ni Mr Rigaut ... ni Mr Billet et encore moins Mr Puthod, apparemment plus préoccupés par la négociation de leurs postes de maire-adjoints que par ce dossier.

    Les élections passées, circulez il n'y a plus rien à voir.

    C'était également le cas pour l'assemblée générale, à 18 H 30, du Centre du Bénévolat (organisateur entre autres du Forum des Associations) à la salle Eugène Verdun : aucun élu annécien présent.

    Quel décalage entre les grands discours de la Mairie sur l'économie, l'emploi, le bénévolat, les associations et la réalité.

    A méditer.

    Pour ma part, j'aurais fait mon travail d'information et je prend date sur le dossier de la SICN pour l'avenir.

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  • Réunion d'information SICN salle Denviolet

    Ca y est, le maire se bouge enfin.

    Dommage que les journalistes ne s'intéressent pas plus aux vrais dossiers.

    Après avoir fait la sourde oreille sur le dossier de l'hôpital et de la mosquée, dont nous aurions aimé débattre en public, le maire a enfin accepter de débattre d'un dossier : celui de la SICN.

    Enfin du dialogue et de la transparence à ANNECY.

    Sur le fond, chaque partie a confirmé son point de vue : le maire en se réfugiant derrière les procédures administratives ... alors que des travaux exploratoires ont déjà démarré, ça c'est de la tranparence ... et moi, confirmant mes entretiens avec AREVA et en expliquant, de façon détaillée, tout ce dossier, à l'aide de documents que le maire aurait dû depuis bien longtemps communiqier aux annéciens.  

    Sur la forme, les annéciens présents ont particulièrement appréciés d'être enfin informé.

    Et ce qu'il y a de sûr dans cette élection, c'est que quelque soit le résultat des élections, rien ne sera jamais plus comme avant à ANNECY: les annéciens seront enfin au courant de tous les dossiers et pourront donner leur avis et juger de l'action de leur maire en amont.

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  • Réunions d'informations sur la SICN

    Dossier SICN : je persiste et signe

    J’ai pris connaissance ce matin de la réaction du maire d’ANNECY, sur ce dossier, dans le DAUPHINE LIBERE.

    Sa réaction confirme en tout point mes propos.

    Quid de ce dossier depuis le 4 septembre 2007 ??????

    Depuis que le permis de démolition a été accordé le 4 septembre 2007 (ce que je n’ai aucunement contesté, contrairement à ce qui est dit dans le DL de mardi), AREVA attend désespérément de pouvoir organiser des réunions publiques d’information sur ce dossier, conjointement avec la mairie, avant d’engager les travaux.

    Cette exigence d’AREVA répond à un engagement total de transparence sur ce dossier, vis-à-vis de la population et notamment des riverains du site.

    Depuis le mois de septembre, AREVA se heurte à un refus catégorique de la mairie qui ne souhaite pas aborder ce dossier avant avril 2008.

    En effet ce chantier va nécessiter la mise en place de mesures de dépollution spécifiques (sarcophage au-dessus du bâtiment ALCATEL/ADIXEN qui doit être réhabilité).

    Le maire d’ANNECY (Mr Rigaut) et le conseiller général sortant du canton d’ANNECY-NORD-EST (Mr Puthod) craignant d’alerter inutilement la population à 6 mois des élections et alors qu’ils étaient en pleine tractation avec Mr Billet, fervent opposant à ce dossier, n’ont pas daigné donner suite aux demandes d’AREVA.

    En agissant ainsi, je maintiens que le maire d’ANNECY met en danger ce site industriel qui regroupe plus de 500 emplois industriels (répartis entre GEMMA et ALCATEL/ADIXEN) et qui a besoin d’être réorganisé au plus vite.

    On reproche assez aux hommes politiques de ne rien faire lorsque les plans sociaux tombent, au moins ont-ils le devoir de ne pas faire d’obstruction, par leurs décisions, en amont des dossiers.

    En tant que chef d’entreprise, député, membre de la commission des affaires économiques et vice-président du groupe PME à l’Assemblée nationale, je ne peux l’accepter.

    Je me devais, en tant que député de la circonscription, de tirer la sonnette d’alarme sur ce dossier, face au mutisme du maire et du conseiller général sortant.

    Qui aurait enfin parlé de ce dossier si je ne l’avais pas soulevé ? Même le Conseil municipal d'ANNECY n'est au courant de rien. Est-ce celà la transparence.

    Depuis mon élection en juin 2007 et en me consacrant à temps plein à ma fonction de député, j’ai toujours souhaité agir en toute transparence.

    Je continuerai à le faire, chaque fois que cela sera nécessaire.

    Les élections à la mairie d’ANNECY, pour lesquelles je ne suis pas candidat, prouvent que le maire sortant est tout sauf TRANSPARENT sur bien des dossiers.

    Afin de répondre à la demande d’information légitime de la population sur ce dossier, j’organise en tant que député (et à la place du maire d’ANNECY et du conseiller général sortant défaillants) 2 réunions d’informations spécifiques :

    • Vendredi 7 mars à 20 H : salle Denviolet à Novel au 5 rue Louis Armand
    • Mardi 11 mars à 20 H : hotel La Mamma à Novel au 69 avenue de France

    Mr Rigaut et Mr Puthod sont les bienvenus pour une confrontation sur ce dossier.

    Je me tiens également à disposition pour tout débat public, télé ou radio à ce sujet.

    LES ELECTEURS JUGERONT DE LA TRANSPARENCE DE LA MAIRIE.

    Et puisque Mr Rigaut se plait à donner sa chronologie, voici la mienne depuis le 4 septembre 2007 :

    • Mi-octobre, je suis alerté par le service communication d’AREVA sur ce dossier.
    • Le 6 novembre, je rencontre à l’Assemblée nationale, Mr Denis HUGELMANN, vice-président de la cellule retraitement d’AREVA et Mme Laurence MUGNIERY, directrice adjointe de la communication secteur aval d’AREVA, qui me confirment que le dossier est bloqué en mairie d’ANNECY. Ils me remettent à cette occasion tout le dossier de support aux réunions publiques qu’ils attendent toujours de pouvoir organiser.
    • Le 19 décembre, lors de son audition par la commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale, Mme Anne LAUVERGEON, présidente d’AREVA, me fait part de son impatience sur ce dossier et me demande d’intervenir pour pouvoir enfin organiser des réunions publiques.