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  • Dauphiné Libéré du 6 novembre 2009

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    Pour la première fois, les parlementaires étaient invités à assister au Conseil d'Administration d'Annecy 2018. Une bonne initiative, car il faudra que tout le monde se mobilise pour gagner. La victoire se gagnera sur des critères sportifs ... mais également politques ... donc autant être au courant de tout pour pouvoir coordonner nos actions.
    La réunion a donc permis de travailler et d'échanger sur l'état d'avancement de la candidature :
    • validation des sites
    • validation du budget prévisionnel
    • validation des ressources humaines
    • cadrage du dossier par rapport au cahier des charges du CIO
    • stratégie de lobbying
    • marchés en cours
    • point sur les démarches en cours
    • Vancouver 2010
    • point sur l'opération "pour que souffle l'esprit olympique"
    • calendrier des réunions
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  • Remise des lauriers de la formation à la Chambre des Métiers de la Haute-Savoie

    Beaucoup de monde hier soir à la Chambre des Métiers et de l'Artisanat à Annecy, pour assister à la traditionnelle remise des lauriers de la formation.

    La cérémonie a été suivie d'un spectacle de l'humoriste Marc Jolivet, très en forme, qui a su avec humour et impertinence associer Annecy et la Haute-Savoie à ses sketches.

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  • Les Assises de la consommation

    LES DATES :

    • 26 octobre 2009 : c’est la date des premières Assises de la consommation organisées à Bercy par Hervé NOVELLI.
    • Fin du 1er trimestre 2010 : c’est la date avant laquelle sera publié l’arrêté fixant la liste des prestations des syndics couvertes par le forfait payé chaque année par les copropriétaires.

    L’ESSENTIEL :

    • Parce que notre politique de consommation doit aujourd’hui s’adapter à l’évolution des modes de vie et des comportements des consommateurs, Hervé NOVELLI a organisé le lundi 26 octobre les premières Assises de la consommation avec l’ensemble des acteurs du secteur.
    • L’objectif : poser les bases d’une politique globale de la consommation qui replace le consommateur au coeur du marché en lui donnant :
      • Plus de pouvoirs dans un cadre associatif et institutionnel rénové ;
      • Plus de droits dans les domaines comme Internet, l’écoconsommation ou l’immobilier ;
      • De nouveaux moyens d’action avec le développement et le renforcement de la médiation.

    POURQUOI DES ASSISES DE LA CONSOMMATION ?

    • Parce que nous sommes aujourd’hui à un moment charnière :
      • Les modes de consommation ont profondément évolué : la crise que nous connaissons est aussi celle d’un modèle : celui de la société de consommation qui reposait sur l’impératif du « consommer toujours plus ».
      • Des tendances lourdes et irréversibles se dessinent également comme celles de la recherche du prix le plus bas ou encore du refus de jeter. Enfin, face au défi écologique, une nouvelle façon de consommer, plus protectrice de l’environnement, est en train d’émerger. Toutes ces évolutions impliquent de réfléchir aujourd’hui à nos priorités en matière de politique de consommation.
    • Le consommateur est devenu un acteur plus responsable, il a gagné en maturité. Il faut donc lui donner les moyens d’exercer une vraie responsabilité et un rôle de contre-pouvoir face aux acteurs économiques.
    • C’est pourquoi Hervé NOVELLI a réuni, le 26 octobre à Bercy, les Assises de la consommation en présence de tous les acteurs du secteur avec un objectif clair : poser les bases d’une politique globale de la consommation qui replace le consommateur au coeur du marché.
    • Pour cela, il est aujourd’hui nécessaire de :
      • Clarifier le paysage associatif et institutionnel des acteurs de la consommation ;
      • Renforcer les droits des consommateurs ;
      • Donner au consommateur des moyens nouveaux en cas de litige avec une entreprise.

    COMMENT DONNER PLUS DE POUVOIR AUX CONSOMMATEURS ?

    • Pour donner plus de pouvoir aux consommateurs, il faut d’abord donner plus de responsabilités à leurs représentants. C’est pourquoi le Gouvernement a souhaité renforcer les moyens d’actions des associations les plus représentatives et favoriser les synergies entre les différentes associations.
    • Pour les associations les plus représentatives, un agrément supérieur va donc être créé. Il sera établi sur la base de critères simples et transparents et donnera des droits supplémentaires aux associations : elles pèseront plus au sein du Conseil National de la Consommation (CNC) et pourront obtenir plus de places dans les enceintes de représentation françaises et européennes. Soyons clairs : il ne s’agit pas de supprimer les plus petites associations, dont la diversité est le fruit de l’histoire de notre pays. Il s’agit d’encourager les associations d’envergure nationale et européenne pour que leur voix porte plus et qu’elles puissent mieux répondre aux besoins des consommateurs.
    • Par ailleurs, le rôle de l’Institut National de la Consommation (INC) va évoluer pour en faire une entité publique plus forte centrée sur l’information, l’éducation, la formation et la vigilance au service des consommateurs. Les autres institutions publiques de la consommation seront rapprochées d’un INC renforcé et rénové : les actions et les moyens seront ainsi mieux coordonnés.
    • La protection du consommateur sera donc assurée à trois niveaux :
      • Les associations de consommateurs chargées de communiquer publiquement l’avis et les inquiétudes des consommateurs et de les défendre ;
      • La DGCCRF pour la réglementation et les enquêtes ;
      • Le nouvel INC pour l’information des consommateurs.

    COMMENT RENFORCER LES DROITS DES CONSOMMATEURS FRANÇAIS ?

    • Notre droit de la consommation est l’un des plus complets et protecteurs du monde. Pour autant, il doit sans cesse s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs et aux nouveaux modes de consommation. C’est pourquoi Hervé NOVELLI et Christine LAGARDE souhaitent avancer rapidement dans plusieurs domaines clés :
      • Le droit communautaire : l’harmonisation du droit au niveau européen ne doit pas conduire à affaiblir notre droit de la consommation sur des sujets comme le démarchage à domicile, les ventes subordonnées ou les jeux promotionnels avec obligation d’achat. Le Gouvernement y sera particulièrement vigilant.
      • La vente à distance, notamment sur Internet : pour que le consommateur ne soit pas lésé en cas de faillite, nous allons renforcer les pouvoirs de l’Etat en donnant la possibilité, en cas de défaillance de l’entreprise, d’interdire le paiement avant la livraison.
      • Le développement de l’éco-consommation : le rôle de l’État est de garantir la meilleure information et la meilleure protection possibles aux consommateurs qui souhaitent s’orienter vers une consommation plus responsable. Le Conseil National de la Consommation aura pour mission de clarifier et de fiabiliser les mentions et les logos sur les produits.
      • L’immobilier : nous allons renforcer la réglementation en matière d’information des consommateurs pour garantir la confiance entre les consommateurs et les professionnels. Les prestations couvertes par le forfait payé chaque année par les copropriétaires aux syndics seront fixées par arrêté au cours du 1er trimestre 2010.

    QUELS MOYENS POUR TRAITER LES LITIGES ENTRE ENTREPRISES ET CONSOMMATEURS ?

    • En cas de litige avec une entreprise, le consommateur doit pouvoir recourir à des procédures rapides et simplifiées. C’est pourquoi la médiation, qui répond à cette exigence d’efficacité, sera développée et renforcée :
      • La notion de médiation sera désormais définie par la loi.
      • Un « Comité de la médiation » placé auprès de l’INC sera créé pour assurer un suivi transversal de la médiation.
      • Une certification des services de médiation sera instaurée grâce à l’élaboration d’un référentiel permettant de garantir une médiation de qualité.
      • La médiation sera progressivement généralisée à tous les secteurs économiques pour permettre à chaque consommateur d’avoir recours à un médiateur compétent s’il le souhaite.
    • Enfin, deux commissions parlementaires étudient actuellement les possibles modalités d’une action de groupe à la française. Le Gouvernement suivra ces travaux avec attention.
  • Examen du projet de loi sur la fracture numérique en commission des affaires économiques

    EN DIRECT à partir de 10 heures 15 :

    Minute de silence pour Jean-Paul Charié, membre de la commission, qui est décédé hier après-midi et était député depuis 1981.

    Intervention Nathalie Kosciusko-Moriset (NKM) :

    NKM souhaite réserver l'examen des articles 1A jusqu'avant le 1D.

    But : faire en sorte que la transition entre télévision analogique et numérique se passe dans les meilleures conditions.

    2 pistes à privilégier :

    • pousser au maximum la puissance des émetteurs hertziens conservés : on gagnera 1,6% de couverture en national et + 3 à 4% pour certains départements (coût de + 30% pour les chaînes).
    • aider financièrement les foyers qui ne seront pas couverts (fonds parabole qui passe de 40 millions à 96 millions)

    Date limite passage TNT = 30 novembre 2011.

    Autres interventions :

    Député Brottes : problème des chiffres de l'analogique dégradé et crédibilité des chiffres financiers annoncés (pour aide aux foyers). Un seul régulateur : le CSA mélange contenu et tuyau par rapport à l'ARCEP. L'ARCEP va devoir gérer l'internet mobile dans quelques mois et n'aura plus les pylônes pour.

    Député Dionis du Séjour : pas de décrochage supérieur à 5 % par rapport à la couverture analogique actuelle. Quelle gouvernance lors de la transition. On a bien travaillé depuis la suspension des travaux : audition CSA, TDF, ARCEP ... mieux que les sénateurs !!!

    Député Suguenot : Quid participation des chaînes au financement du fonds 102 bis (fonds parabole).

    Débat rapide et très technique ... pas le temps de tout relater ... plus mes amendements à défendre.

    Opposition : Que fait-on pour les émetteurs fantômes pirates ou corsaires (non référencés par le CSA).

    NKM : La compensation financière ne sera pas intégrale

    Début de l'examen des amendements (je commenterai les plus chauds) :

    On commence donc par l'article 1er D :

    Député Erhel : Est-ce que tout le monde réceptionnera bien les 18 chaînes de la TNT (les chiffres diffèrent) ???

    Député La Raudière : Sur problème parabole avec plusieurs postes de télévision, les utilisateurs devront se payer un démodulateur pour les télés autre que la principale.

    On attaque l'article 1er A :

    Loi = 95% de couverture en TNT (taux minimal). Dionis revient sur le problème du Lot et Garonne. Qui va arbitrer entre parabole et hertzien. De La Raudière veut revenir sur les votes des amendements de la dernière fois. NKM veut une gouvernance avec les élus, donc supprimer l'article 1er A. Brottes ne veut pas que l'on revienne sur le vote du 1er A : il souhaite que celà soit débattu en séance. Ollier précise que les conditions ont changé et que nous avions précisément suspendu les travaux car besoin d'éclaircissements sur cet article.

    Mise en place de comités de pilotages départementaux (arbitrage cas par cas entre hertzien et parabole).

    On supprime l'article 1er A (le groupe SRC s'abstient).

    Article 1er B adopté.

    Article 1er CA adopté.

    Article 1er C adopté.

    Point sur la majorité : 9 députés d'opposition présents contre 14 de la majorité (à 12 heures 08)

    Article 1er E rejeté (déplacé).

    Article 1er F rejeté (déplacé).

    Article 1er GA (adopté)

    Article additionnel après article GA (j'ai défendu l'amendement 90 sur les points hauts : revoir la rédaction car on crée une servitude sur toutes les propriétés privées)

    Gros débat sur l'amendement 65 du député Saint-Léger : une audition est prévue avant l'article 88 (mutualisation des réseaux FTTH) ou un amendement sera redéposé. 

    Gros débat sur les amendements 98 et 102 du député Dionis Séjour. 

    Article 1er G adopté

    Levée de la séance à 12 heures 45 et reprise à 16 heures 15 : reste 65 amendements à examiner.

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  • Interview sur RMC (Bourdin & Co)

    Je serai interviewé ce matin sur les comités théodules par Jean-Jacques Bourdin, dans l'émission Bourdin & co, de 10 heures 25 à 10 heures 35

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  • Le plan en faveur de l'agriculture

    LES CHIFFRES :

    • 1 Md€ : c’est le montant des prêts de trésorerie, de consolidation ou de restructuration sur 5 ans accordés par les banques à un taux bonifié aux exploitants en difficultés.
    • 650 M€ : c’est le montant des aides exceptionnelles accordées par l’Etat aux agriculteurs.
    • 170 M€ : c’est le coût supplémentaire de l’exonération des charges patronales dues à la Mutualité sociale agricole pour les travailleurs saisonniers qui sera supporté par l’Etat.

    L’ESSENTIEL :

    • Mardi 27 octobre, le Président de la République a présenté un plan ambitieux pour offrir à notre agriculture un nouvel avenir.
    • L’agriculture, premier secteur industriel de notre pays, est aujourd’hui confrontée à une crise exceptionnelle. Cette crise, elle est conjoncturelle, mais elle est aussi structurelle.
    • C’est pourquoi nous devons agir au niveau national pour améliorer la répartition de la valeur au sein des filières agricoles, mais aussi aux niveaux européen et mondial pour mettre en place une régulation agricole efficace.
    • Pour donner à notre agriculture le nouvel élan dont elle a besoin, Nicolas SARKOZY a proposé un plan massif articulé autour de trois axes :
      • Mettre en oeuvre un plan de financement ambitieux (1 Md€ de prêts bancaires et 650 M€ de soutiens exceptionnels de l’Etat) ;
      • Instaurer une régulation rénovée de l’agriculture et de l’agroalimentaire ;
      • Poursuivre la modernisation de notre agriculture grâce à la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.
    • L’objectif est clair : apporter aux agriculteurs plus de sécurité et de visibilité et préparer l’avenir de notre agriculture.

    QUELLES MESURES POUR AIDER LES AGRICULTEURS FACE AUX DIFFICULTÉS ACTUELLES ?

    • Depuis plusieurs mois, toutes les filières agricoles (éleveurs de porcs, producteurs de fruits et légumes, de lait, viticulteurs, céréaliers…) sont touchées par une forte baisse de leurs revenus. Face à l’urgence de la situation, Nicolas SARKOZY a annoncé la mise en oeuvre d’un plan de financement exceptionnel pour notre agriculture.
    • Pour aider les exploitations en difficulté, c’est 1 Md€ de prêts de trésorerie, de consolidation ou de restructuration qui seront accordés par les banques à un taux bonifié. Concrètement, ces prêts permettront à chaque agriculteur en difficulté de pouvoir, d’une part, assainir sa situation de trésorerie pour 2009 et, d’autre part, engager immédiatement les dépenses d’investissement pour la prochaine campagne.
    • Et pour faire face à l’urgence dans laquelle se trouvent certains producteurs, l’Etat apportera un soutien exceptionnel de 650 M€ dont :
      • 200 M€ pour prendre en charge les intérêts d’emprunt pour 2009-2010 et pour accompagner les entreprises agricoles les plus en difficultés grâce à des aides à la restructuration
      • 60 M€ pour la bonification du milliard d’euros de prêts bancaires ;
      • 50 M€ d’allègement au cas par cas des cotisations de la mutualité sociale agricole pour 2009-2010 ;
      • un allègement au cas par cas de la taxe sur le foncier non bâti pour une dépense évaluée à 50M€ ;
      • 170 M€ d’allègement de la TIPP/TICGN pour 2010 ;
      • 120 M€ de remboursement des 75% de la taxe carbone due par les agriculteurs.
    • Parce que le Gouvernement a fait le choix d’agir fort et vite, ce plan sera engagé avant la fin de l’année 2009. Et Bruno LE MAIRE organisera dès la semaine prochaine une première réunion avec les organisations représentatives concernées.

    NE FAUT-IL PAS PLUTÔT METTRE EN PLACE DES MESURES DE LONG TERME ?

    • Si les mesures conjoncturelles sont indispensables face à la crise sans précédent qui touche les agriculteurs, des mesures structurelles sont également nécessaires pour leur offrir sécurité et visibilité. Il n’est pas acceptable que les producteurs, soumis à la volatilité des prix, ne sachent pas à l’avance combien ils toucheront pour leurs productions. Les agriculteurs travaillent dur et doivent pouvoir vivre du fruit de leur travail.
    • Pour remédier à cette instabilité des prix, nous devons refonder la politique agricole en mettant en place des outils de régulation de l’agriculture et de l’agroalimentaire aux niveaux européen et international. Nicolas SARKOZY a fixé plusieurs objectifs :
      • Affirmer une préférence communautaire renouvelée reposant sur le respect de normes sanitaires et environnementales au sein de l’UE et à l’OMC. Il faut faire en sorte que les normes imposées à nos agriculteurs s’appliquent également aux produits importés.
      • Créer de véritables outils de gestion des marchés. Cela suppose non seulement le maintien d’outils européens d’intervention sur les marchés pour conserver un « filet de sécurité » en cas de crise, mais aussi un financement accru des outils d’assurance contre les risques climatiques, sanitaires et économiques.
      • Maintenir l’activité de production dans les territoires fragiles, grâce à des soutiens différenciés selon les zones.
      • Privilégier une agriculture respectueuse de l’environnement.
    • La France ne renoncera pas à ces objectifs de régulation qui sont la clé de la sécurité sanitaire et alimentaire. Réguler, c’est donner la primauté aux producteurs et non plus aux spéculateurs.

    QUEL RÔLE JOUE LA FRANCE DANS LA MISE EN PLACE D’UNE RÉGULATION EUROPÉENNE ?

    • Parce que l’agriculture ne peut être laissée aux seules lois du marché, la France se bat sans relâche pour mettre en place une nouvelle régulation agricole au niveau européen. Dès 2008, lors de la Présidence française de l’Union européenne, la France à ouvert un débat sur les principes fondateurs de la politique agricole commune de 2013 avec un objectif clair : mieux réguler les marchés agricoles. Cette initiative était une première !
    • Ces dernières semaines, Bruno LE MAIRE n’a cessé de se battre au niveau européen pour mettre en place des outils de régulation afin d’aider les producteurs laitiers. Et c’est sous l’impulsion de la France et de l’Allemagne, rejointes par 19 pays, que la Commission européenne a mis en place un groupe de travail pour améliorer l’organisation de la filière laitière.
    • Lors de la présentation du plan en faveur de l’agriculture, le 27 octobre, Nicolas SARKOZY a demandé à la Commission européenne de prendre des initiatives concernant les marchés de matières premières agricoles pour limiter la spéculation et encadrer les produits financiers dérivés. Et il demandera au Conseil européen du 30 octobre que la Commission européenne propose dès le début de l’année 2010 un renforcement effectif des outils de régulation des marchés laitiers.

    COMMENT MODERNISER NOS OUTILS NATIONAUX DE RÉGULATION ?

    • Au-delà des mesures conjoncturelles (plan de financement) et structurelles (outils de régulation au niveau européen et mondial), nous devons préparer l’avenir de notre agriculture. L’agriculture est un atout essentiel pour notre pays : la France est le 2ème exportateur mondial de produits agricoles et le 1er exportateur mondial pour les produits agricoles transformés.
    • Pour conforter notre position, le Gouvernement veut valoriser et renforcer la compétitivité de notre agriculture. Cela passera par :
      • Plus de visibilité sur les débouchés et les prix grâce à des contrats justes, équilibrés et régulés par l’Etat qui protégeront le producteur dans sa relation avec l’industriel ou le distributeur. Ces contrats seront au coeur d’une définition rénovée du métier d’agriculteur en tant qu’entrepreneur. Ils seront rendus obligatoires avant 2013.
      • Une meilleure organisation économique qui favorisera le regroupement des producteurs pour peser davantage dans les circuits de commercialisation et renforcera le rôle des interprofessions agricoles ;
      • Plus de transparence pour une répartition équitable des marges aux différents stades de la filière ;
      • Une meilleure gestion des aléas économiques grâce à l’extension du dispositif « déduction pour aléas ».
    • Faire de notre agriculture une filière plus juste et revaloriser le métier d’agriculteur, c’est tout l’objet de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, portée par Bruno LE MAIRE, qui sera présentée devant le Parlement avant la fin de cette année.
  • Intervention sur LCP AN ce soir

    Je serai l'invité du journal de La Chaîne Parlementaire ce soir de 19 heures 30 à 20 heures (canal 13 sur la TNT).

    Je serai interrogé sur l'actualité et l'utilisation des nouvelles technologies par les députés (blog, facebook, twitter ...).

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  • Audition EN DIRECT de Michèle Alliot-Marie

    Audition sur le projet de loi tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle et portant diverses dispositions de procédure pénale (Commission des Lois).

    EN DIRECT :

    Président de Commission : rappelle que le texte a été déposé il y a un an (enrichi par beaucoup de dispositions).

    Intervention de Michèle-Alliot Marie :

    Ne pas légiférer dans l'urgence.

    Les français attendent de l'Etat qu'il les protège.

    D'autres lois, avant celle-ci (dont nous allons discuter) ont été promulguées comme la loi du 10 août 2007 : peines planchers (14000 peines prononcées).

    L'incarcération ne résoud pas tout : il faut assurer le suivi après la libération, il faut anticiper le risque.

    Problème de la circulation de l'information à la sortie du détenu, pour les services enquêteurs : accès aux fichiers d'information.

    Problème aussi de l'information des magistrats : pas au courant de tout le parcours individuel du condamné.

    But : mise en place d'un dossier unique de personnalité.

    Un détenu ne doit pas pouvoir s'installer dans l'entourage de sa victime à sa sortie de prison (mesure d'éloignement) ...

    Intervention du rapporteur Jean-Paul Garraud :

    Evolution législative très importante : donner des outils juridiques aux autorités judiciaires.

    On a ouvert la voie aux mesures de sureté, en plus de la peine prononcée : évaluation de la dangerosité (déjà en vigueur dans d'autres pays type Canada).

    Obligation de suivre des traitements médicaux adaptés.

    Les nouveautés :

    • effectivité insuffisante des interdictions de paraître (interdiction de contact avec la victime) : identité et adresse du libéré devront être communiquées aux forces de l'ordre compétentes. Un amendement permettra une rétention de 24 heures en cas d'infraction à ce sujet.
    • insuffisante connaissance de la dangerosité : problème de cloisonnement. Les expertises médicales et psychiatriques ne sont pas centralisées actuellement. Création d'un répertoire de données individuelles : permettra des décisions plus éclairées, plus pertinentes.
    • caractère insuffisant du fichier des infractions sexuelles : abaisser de 6 à 3 mois la justification de domicile dans les cas les plus graves
    • les soins médicaux : on peut déjà soumettre à des injonctions de soins avec la loi actuelle (consentement écrit de la personne). Il faut aller plus loin (individualisation des peines : ne pas aller vers une automatisation). Inciter fortement à l'obligation de soins (avec dans certains cas une réincarcération) : le médecin traitant devra signaler tout refus de traitement ou tout contournement du traitement.
    • pour les criminels dangereux (au moins condamné à 10 ans): actuellement, surveillance judiciaire dans le cadre du reliquat de peine. On propose de modifier les seuils dans un souci de gradation.

    Autres députés :

    Dominique Raimbourg : opposé à ce texte. Sanction séparée de l'infraction : rétention sans infraction (rétention de sureté). Le concept dangerosité pose un gros problème (on va garder des gens enfermés sans motif réel). Quel moyens pour assurer le suivi socio-judiciaire (devaient être 500, ne sont que 200) : comment récupérer des psychiatres qui n'existent pas !

    Jean Jacques Urvoas : sujet grave, donc prudence face à l'émotion. Enjeu essentiel : évaluation de la dangerosité (entrée de cette notion en droit pénal). L'arsenal législatif est déjà conséquent : quelle évaluation de la loi de 1998. Le médecin n'est pas un auxiliaire de justice. Les délinquants sexuels sont peu récidivistes (1%).

    Michel Hunault : régler des insuffisances juridiques (opinion excédée par des récidives). Mettre les moyens au niveau du budget de la justice : objectifs nons atteints.

    Mariette Karamanli : problème du suivi du traitement (quels instruments réels seront mis en place et quels moyens budgétaires). Qui gérera le dispositif de surveillance électronique.

    André Vallini : OK pour ne pas légiférer sous l'émotion, mais c'est le cas aujourd'hui (texte déposé il y a 1 an suite a un fait divers, ressort maintenant à cause d'un fait divers). On ne manque pas tant d'une loi supplémentaire que de moyens d'appliquer les lois existantes (exemple du cas Evrard : si tout avait été mis en place en terme de moyens, celà ne serait pas arrivé).

    Bernard Debré : il faut être attentif, vigilant mais ferme : il y a toujours une raison de ne pas légiférer. Problème de la dangerosité : on a des chiffres (190 publications : entre 25 et 30% de récidives). Ces récidives sont innaceptables. Obliger les soins : plusieurs précautions à prendre. Problème de la promiscuité physique et sexuelle dans les prisons : favorise les récidives. On va surveiller des individus qui ont purgé leur peine : surveillance annuelle de la dangerosité par un collège de médecins. Interdire la prescription de certains médicaments en prison.

    .... je file en réunion du groupe UMP (les amendements sur ce texte seront examinés demain matin).

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  • Pour les Questions Ecrites ... c'est parti

    Comme promis j'épluche le jaune budgétaire sur les "commissions et instances consultatives ou délibératives placées directement auprès du Premier Ministre ou des Ministres" qui recense tous les "comités théodules".

    Voici quelques une des Questions Ecrites que je viens de formuler :

    • Mr Lionel Tardy demande à Monsieur le Premier Ministre de lui indiquer les rôles respectifs du conseil national de la vie associative et du conseil du développement de la vie associative. Il souhaite savoir s'il entend rapprocher ou fusionner ces deux organes consultatifs.
    • Mr Lionel Tardy demande à Monsieur le Ministre de l'Education Nationale de lui indiquer les rôles respectifs du Haut conseil de l'Education et du conseil supérieur de l'Education. Il souhaite savoir s'il entend rapprocher ou fusionner ces deux organes consultatifs.
    • Mr Lionel Tardy demande à Monsieur le Ministre de l'Ecologie de lui indiquer les rôles respectifs du Conseil d'orientation pour la prévention des risques naturels majeurs et du Conseil de gestion du fonds de prévention des risques naturels majeurs. Il souhaite savoir s'il entend rapprocher ou fusionner ces deux organes consultatifs.
    • Mr Lionel Tardy demande à Monsieur le Ministre de l'Ecologie de lui indiquer les rôles respectifs de la Commission nationale de sécurité de la navigation de plaisance et du Conseil supérieur de la navigation de plaisance et des sports nautiques. Il souhaite savoir s'il entend rapprocher ou fusionner ces deux organes consultatifs ...

    Du boulot en perspective ...

  • Les jaunes budgétaires

    Le budget est accompagné de documents d'information appelés "jaunes budgétaires", car leur couverture est jaune.

    Ils fournissent des informations transversales sur diverses politiques publiques, ainsi que des détails sur les subventions.

    Parmi ces jaunes budgétaires, certains m'intéressent plus que d'autres et sont une belle source de questions écrites.

    Il y a bien entendu le jaune sur les "commissions et instances consultatives ou délibératives placées directement auprès du Premier Ministre ou des Ministres". Il recense tous les "comités théodules" et doit normalement indiquer le nombre de réunions et le coût de fonctionnement de chaque organisme. Ces renseignements manquaient très souvent, il y donc eu un effort de fait cette année. Plusieurs centaines de commissions, qui ne se réunissaient plus ou qui ne servaient à rien, ont été supprimées ou fusionnées avec d'autres.

    Le jaune a donc maigri, mais pas tant que cela, ce qui montre bien que le recensement était loin d'être exhaustif.  Toutefois, ce document est plus complet et mieux documenté : en progrès donc, même s'il reste des marges de manoeuvre. Pour ceux qui veulent s'amuser un peu, allez directement à la page 111, où commence la liste des organismes supprimés cette année. Au total, sur 800 comités théodules recensés en 2008, 250 ont été supprimés en 2009 : le persévérance paie.

    Un autre document est très révélateur, il est appelé "soutien de l'Etat aux associations". C'est la liste de toutes les subventions versées par l'Etat aux associations. Il faut trois tomes ... Là aussi, il y a de belles perles à relever.

    Le jaune budgétaire sur la fonction publique est copieux, mais très instructif. C'est quand même le premier poste de dépenses de l'Etat. Les explications permettent de mieux comprendre les documents budgétaires et le fonctionnement de l'Etat en général. Il est complété par le jaune sur les pensions de retraite de la fonction publique.

    Le rapport sur l'Etat actionnaire m'est très utile en tant que membre de la Commission des Affaires Economiques, mais également (et c'est ma deuxième casquette), en tant que chef d'entreprise, afin d'examiner comment l'Etat investit.

    Le rapport sur les opérateurs de l'Etat permet d'avoir une vision exhaustive du champ d'action de l'Etat. Ces opérateurs ont la personnalité juridique et donc une autonomie budgétaire que certains peuvent être tentés d'utiliser pour dissimuler des augmentations de dépenses ou des dettes qui ne figurent pas dans les budgets des ministères.

    Ce jaune récapitule la liste de ces opérateurs, les crédits qui leur sont versés par l'Etat et les emplois publics qui leur sont affectés. Certaines missions reposent largement sur des opérateurs, et non pas directement sur les services de l'Etat (notamment dans le domaine de la recherche).

    Ces documents sont très utiles, indispensables même, pour s'y retrouver. Mais très souvent, ils arrivent tard.

    Les années précédentes, il n'était pas rare qu'ils soient disponibles une fois que le budget avait été examiné et voté. Cette année, grâce à leur mise en ligne sur internet, j'ai pu les consulter à peu près dans les temps. Ils vont m'être très précieux lors des débats à venir.

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  • Examen du budget des anciens combattants

    Examen cet après-midi, en séance prolongée, du budget des anciens combattants.

     

    Le budget 2010 en faveur des anciens combattants s’élève à 3,33 milliards d’euros, contre 3,5 milliards d’euros en 2009.

     

    Les budgets prévisionnels sur la période 2009-2011 sont en diminution, traduisant l’impact budgétaire de la baisse du nombre d’ayants droits, ainsi que l’impact budgétaire des reformes (RGPP) se traduisant pas la mise en place d’un interlocuteur unique pour le monde combattant et de la rationalisation de la direction du service national en charge de la journée d’appel de préparation à la défense.

     

    Ces réorganisations permettent des économies de masse salariale et sur les crédits de fonctionnement.

     

    Revalorisation de la retraite du combattant : un effort poursuivi :

     

    Après la revalorisation de 2 point en 2006, de 2 points en 2007, de 2 points en 2008, le budget 2009 a porté l’indice de retraite du combattant à 41 points à compter du 1er juillet 2009, soit un montant annuel de 562.52 euros, après la revalorisation prévisionnelle de l’indice au 1er octobre 2009 à 13.72 €. Cette mesure bénéficie pour une extension en année pleine d’un financement de 28M€.

     

    Le budget 2010 prévoit une nouvelle augmentation de l’indice de retraite du combattant qui passera à 43 points au 1er juillet 2010. Le coût de cette mesure est de 9.5 Millions d’euros en 2010 (38 M€ en année pleine à partir de 2011).

     

    La baisse des effectifs amorcée  à partir de 2007 se poursuit en 2009 et 2010.

     

    Entre le 1er janvier 2006 et le 1er juillet 2010 la valeur de la retraite du combattant sera passée de 433.29 € à 592.97 €.

     

    Augmentation du plafond des rentes mutualistes :

     

    La loi de finance 2007 a fait progresser l’indice de point de 2,5 points pour le porter à 125. Le plafond de la rente mutualiste était fixé à 1655 euros pour 2007.

     

    Au 1er janvier 2009 le montant du plafond s’établit à 1694 euros.

     

    Compte tenu du nombre de bénéficiaires, 247 millions d’euros sont alloués au financement de la majoration des crédits destinés aux rentes mutualistes,  soit une augmentation de 7.91 M€ par rapport au budget 2009. Cette dotation connaît une augmentation de 3.3%.

     

    La revalorisation de l’allocation différentielle versées aux conjoints survivants :

     

    En réponse à une attente très forte du monde combattant, qui souhaitait permettre aux conjoints survivants d’anciens combattants de continuer à vivre de façon digne, le gouvernement a mis en place une allocation différentielle.

     

    Un bilan de cette allocation a été fait au terme du premier semestre 2009 démontrant son utilité puisque à cette période le nombre d’allocataires entrés dans le dispositif (3 750 personnes) était déjà équivalent au nombre total d’allocataires en paiement sur l’exercice 2008.

     

    Cette allocation assure en 2009 aux bénéficiaires un revenu mensuel de 750 €. Un crédit de 5 M€ est inscrit au budget 2010 pour assurer cette allocation. Lors de la séance des questions d’actualité du mercredi 21 octobre, en réponse à une question du rapporteur Patrick Beaudouin, le secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants s’est engagé à faire passer, dans le cadre du budget 2010, cette allocation de 750 à 800 €.

     

    La décristallisation des pensions :

     

    En 2002, le gouvernement a apporté une réponse à la situation inéquitable dans laquelle avaient été placés les anciens combattants, ressortissants des Etats antérieurement placés sous souveraineté française.

     

    La loi de finance rectificative pour 2002 a réévalué les droits des anciens combattants concernés. Depuis lors, chaque ancien combattant a perçu des prestations d’un montant lui assurant un pouvoir d’achat identique à celui de ses frères d’armes français.

     

    Entrée en vigueur en 2003, la décristallisation s’est traduite la première année par un coût budgétaire de 130 millions d’euros correspondant à la revalorisation au titre de l’année 2003 à laquelle s’ajoute le versement de 4 années d’arriérés. Depuis 2004, chaque année 30 millions d’euros ont été consacrés à la décristallisation des pensions.

     

    Une nouvelle étape a été franchie en 2007, année au cours de laquelle il a été décidé de décristalliser totalement les prestations du feu (retraite du combattant et pensions militaires d’invalidité)

     

    Ceux qui ont combattu pour la France perçoivent une prestation d’un montant égal quelle que soit leur nationalité. Le coût total de la mesure a été évalué à 110 millions d’euros pour 2007 et concerne 56 000 bénéficiaires de la retraite du combattant et 26 000 pensionnés.

     

    Le projet 2008 comprenait une dotation de 118 millions d’euros pour le décristallisation dont 24 millions d’euros consacrés aux veuves qui entrent dans le dispositif (estimées à 3800). Le PLF 2009 a intégré les crédits nécessaires à l’attribution de pensions aux veuves au titre des entrées 2008 et 2009  pour un coût de 24 millions d’euros. Pour le PLF 2010, les crédits consacrés à la prise en charge de la décristallisation sont compris dans la masse des crédits de la dette viagère.

     

    La réparation des conséquences sanitaires des essais nucléaires français ;

     

    Le projet de loi relatif à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français a été adopté par l’Assemblée nationale le 30 juin 2009, puis par le Sénat mi octobre 2009 (CMP en attente). Attendu depuis de nombreuses années par les associations de vétérans ce texte constitue une avancée considérable dans leur droit à l’indemnisation. C’est aussi  l’expression de la reconnaissance de la France au courage et au dévouement de ces hommes qui ont construit notre puissance nucléaire. Une enveloppe de 10 M€ a d’ores et déjà été inscrite dans le PLF 2010.

      

    Indemnisation des orphelins des déportés, des victimes de persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la Seconde Guerre Mondiale :

     

    Un décret du 13 juillet 2000 a institué une mesure de réparation pour les orphelins dont les parents avaient été victimes des persécutions antisémites. Il a été complété par un décret du 27 juillet 2004 incluant de nouveaux bénéficiaires.

     

    La mesure de réparation prend la forme, au choix du bénéficiaire :

    • soit d’une indemnité en capital de 27 440,82 euros
    • soit d’une rente mensuelle de 457,35 euros que le gouvernement a décidé de revaloriser de 2.5% chaque année et à partir du 1er janvier 2009 (468.78€ au titre de l’année 2009)

    Devant une forte demande des familles d’autres victimes dont notamment des résistants, un bilan de la mise en œuvre de ces deux décrets a été confié au Préfet Audoin afin d’étudier les conditions dans lesquelles pourrait être mis en place un cadre juridique unique et pouvant s’étendre aux cas d’orphelins de guerre et pupilles de la nation. Les préconisations du préfet Audoin ont été remises au Gouvernement en mars 2009. Afin d’étudier ces propositions le gouvernement a mis en place une Commission nationale de concertation, composée à parts égales des différents acteurs concernés (associations d’orphelins de guerre et pupilles de la nation, associations d’anciens combattants, et représentants des services de l’Etat). Ses conclusions sont attendues avant la fin de l’année 2009.

     

    Les montants budgétaires sont :

    • pour les bénéficiaires du décret de 2000 : 35,23 millions d’euros
    • pour les bénéficiaires du décret de 2004 : 42.89 millions d’euros  

    L’ONAC : correspondant de proximité unique du monde combattant :

     

    Les actions de l’ONAC (Office national des Anciens combattants) et de l’INI (Institutions nationales des Invalides) sont soutenues : ces deux établissements publics bénéficient des transferts de crédits qui correspondent aux missions qui leur sont confiées en 2010.

     

    L’ONAC a achevé en 2008 la réalisation de son contrat d’objectif 2003-2007 qui lui aura permis en 5 ans d’adapter la structure de ses effectifs à ses missions prioritaires de mémoire et de solidarité.

     

    L’ONAC devient en application des mesures prises pour la modernisation des politiques publiques, au centre des prestations au service des anciens combattants. Cette réforme induit la disparition de la DSPRS au plus tard le 31 décembre 2011. L’ambition de cette réforme  est de garantir à ses bénéficiaires des prestations de qualité tout en assurant l’efficience des budgets correspondants.

     

    L’ONAC devra progressivement mettre en place «  un service unique d’accueil » au niveau départemental. Ainsi à l’horizon 2011, les anciens combattants disposeront sur l’ensemble du territoire national un interlocuteur unique à même de les accompagner et de les conseiller sur l’ensemble de leurs droits.

     

    L’année 2010 correspond à la première phase de mis en œuvre concrète du transfert des missions de la DSPRS. Les fermetures des services déconcentrés de la DSPRS commenceront des mars 2010.

     

    La dotation de l’ONAC augmente de 12.92 M€ (+32.23%) à près de 53 M€