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  • Fête départementale de l'UMP Haute-Savoie ce samedi à JONZIER-EPAGNY

    Fête départementale de l'UMP Haute-Savoie :

    Samedi 17 juillet 2010

    12 heures

    (à la Ferme Biologique)

    à JONZIER-EPAGNY

    Vous êtes cordialement invité à participer à cette fête départementale, avec vos collègues, amis, relations, qui se déroulera en présence de Christian ESTROSI, ministre chargé de l'Industrie.

    En matinée, Christian Estrosi visitera, en compagnie des élus, le site de l'entreprise SNR à SEYNOD. 

    les photos de la manifestation :

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  • Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, visite l'entreprise NTN-SNR de SEYNOD

    Depuis près d'un siècle, SNR concentre son activité sur la conception, le développement et la fabrication de roulements, dans des secteurs où cette pièce, souvent invisible, joue un rôle fondamental et parfois vital.

    A travers son réseau commercial, SNR est aujourd'hui présent dans plus de 200 pays sur les 5 continents.

    En 2007, la société NTN (Japon) a acquis 35% du capital de SNR. Suite à ce rapprochement, NTN a poursuivi le processus d'acquisition d'actions du groupe, jusqu'à détenir 51% le 7 avril 2008, et 80% le 22 avril 2010.

    En intégrant SNR, le groupe NTN est devenu le 3ème roulementier mondial. Avec ses marqiues fortes, NTN-SNR est rès active dans les secteurs de :

    • l'automobile : créateur d'ASB (Active Sensor Bearing), roulement instrumenté devenu un standard mondial, SNR équipe, depuis 2003, entre 8 et 9 des 10 véhicules les plus vendus en Europe.
    • l'industrie : partenaire du TGV depuis son lancement et présent lors du dernier record de vitesse en 2007. En première monte comme en rechange, SNR est au service des grandes industries comme le ferroviaire, le textile, la robotique, la sidérurgie, l'agro-alimentaire, la papeterie ..
    • l'aéronautique : partenaire du 1er vol commercial de l'Airbus A380, le plus gros porteur au monde. Les roulements SNR équipent les plus grands programmes aéronautiques et spaciaux : le lanceur européen Ariane 5, le réacteur CFM 56 qui ets le plus utilisé au monde. SNR est aussi le leader européen dans la transmission d'hélicoptère. 

    La société NTN-SNR est la plus grosse société industrielle de Haute-Savoie.

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     Les chiffres clés du groupe NTN Corp. :

    • Chiffre d'affaires : 3,8 milliards d'euros
    • Employés : 18 000
    • 62 sites de production dans le monde
    • 83 agences commerciales
    • 2 centres de R&D au Japon et en France (Annecy)

    Chiffres clés du groupe NTN-SNR, branche de NTN Corp. :

    • Chiffre d'affaires : 590 millions d'euros
    • Employés : 3 800
    • 11 sites de production dans le monde
    • 18 agences commerciales
    • 1 centre de R&D en Europe (Annecy)
    • 1 centre logistique en France (Lyon)

    Par sa présence ce matin, Christian Estrosi, ministre chargé de l'Industrie, a tenu a rendre hommage a notre fleuron industriel et a plaidé pour une industrie novatrice, gage de notre compétitivité et meilleur remède contre les délocalisations. 

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  • Inauguration des ponts de la piste cyclable à SAINT-JORIOZ

    L'aménagement du giratoire Berlet, à la sortie sud de Saint-Jorioz, est terminé après plus de 10 mois de travaux.

    Il s'agissait de réaliser deux ouvrages en passage inférieur pour permettres à la piste cyclabe, gérée par le SILA et particulièrement fréquentée à cet endroit (5000 à 6000 cyclistes en heure de pointe), de franchir la RD 1508 en toute sécurité.

    Les caractéristiques principales des aménagements sont les suivantes :

    • construction d'un giratoire de 18 mètres de rayon extérieur et de 8 mètres de largeur d'anneau
    • réalisation de deux passages inférieurs de 5,50 mètres de largeur pour une hauteur libre de 3 mètres, l'un sous la RD 1508 de 12 mètres de longueur et l'autre sous la rue de la tuilerie de 13,50 mètres de longueur
    • aménagement de 2 arrêts de car accessibles aux PMR
    • aménagement de bassins de régulation des eaux pluviales
    • création d'espaces verts

    L'opération a nécessité le déplacement de tous les réseaux présents sur le site.

    Le montant global des travaux s'élève à 2 300 000 euros TTC, compte tenu des déplacements des réseaux d'eau pluviales et eaux usées.

    La répartition financière est la suivante :

    • 26% : Conseil Général de la Haute-Savoie
    • 24% : Etat
    • 24% : région Rhône-Alpes
    • 15% : SILA
    • 11% : commune de Saint-Jorioz
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  • Le second Plan Santé au Travail 2010-2014

    LES CHIFFRES :

    • 700 000 : c’est le nombre d’accidents du travail pour le régime général en 2008.
    • 45 000 : c’est le nombre de maladies professionnelles répertoriées par le régime général en 2008.
    • 30 M€ : c’est le montant total des crédits alloués, dès 2010, au second Plan Santé au Travail.

    L’ESSENTIEL :

    • Assurer à chacun des conditions de travail qui ne mettent pas en danger sa santé, c’est une exigence pour notre société. Dans la continuité du premier Plan Santé au Travail (2005-2009), Eric WOERTH a présenté en mai dernier devant le Conseil d’orientation des conditions de travail le second Plan Santé au Travail, pour la période 2010-2014.
    • Ce plan fixe un objectif clair : réduire de 25 % le nombre d’accidents du travail et stabiliser le nombre des maladies professionnelles tout en ciblant les secteurs et les publics les plus exposés aux risques.
    • Il s’articule autour de 4 axes majeurs :
      • Développer la recherche
      • Mettre en place une démarche de prévention
      • Renforcer l’accompagnement des entreprises, en particulier des PME ;
      • Réformer les services de santé au travai
    • Ce second Plan Santé au Travail fait également de la lutte contre le stress sa priorité.

    POURQUOI UN DEUXIÈME PLAN POUR LA SANTÉ AU TRAVAIL ?

    • La revalorisation du travail est un axe fort de la politique du Gouvernement, c’est pourquoi la santé au travail est une priorité. Une société qui veut travailler plus à tous les âges de la vie est une société où l’on doit travailler mieux.
    • Pour répondre à ces préoccupations, un premier Plan Santé au Travail avait été lancé dès 2005. Ce Plan a permis de vraies avancées en s’appuyant sur des moyens d’action renforcés de l’administration, notamment de l’inspection du travail, et en assurant une meilleure connaissance des risques professionnels.
    • Ces avancées doivent maintenant être traduites dans les faits. C’est pour franchir cette nouvelle étape qu’Eric WOERTH a présenté en mai dernier un second Plan Santé au Travail, qui s’étendra sur la période 2010-2014. Ce second Plan répond à plusieurs nécessités :
      • Les accidents du travail sont encore trop nombreux : environ 700 000 par an, dont plus de 44 000 accidents graves ;
      • Les maladies professionnelles continuent d’augmenter : en 2008, on en compte plus de 45 000 pour le seul régime général ;
      • Chaque jour, plus d’une personne meurt au travail, soit d’un accident du travail (569 décès en 2008), soit d’une maladie professionnelle (425 décès en 2008) ;
      • En 2008, 78 565 accidents routiers du travail avec arrêt ont eu lieu, dont 465 ont été mortels.

    QUE CONTIENT CE PLAN ?

    • Sur cinq ans, le second Plan Santé au Travail fixe la feuille de route, pour l’ensemble des organismes de recherche et de prévention dont le métier est la prévention des risques professionnels, sur des objectifs partagés. Il consacrera annuellement 30 M€ à deux objectifs ambitieux :
      • Réduire de 25 % le nombre d’accidents du travail et stabiliser le nombre total de maladies professionnelles
      • Cibler les secteurs où les problèmes sont les plus nombreux : petites entreprises, sous-traitance. Une attention particulière sera portée à certains publics davantage exposés aux risques professionnels, comme les nouveaux embauchés (travailleurs temporaires, salariés en CDD, seniors…)
    • Pour remplir ces objectifs, le Plan Santé au Travail s’articule autour de quatre axes majeurs :
      • Parce que pour lutter contre les risques, il faut d’abord les connaître, l’accent est mis sur la recherche en matière de santé au travail et la diffusion des connaissances auprès des entreprises et des salariés.
      • Le Plan développe une démarche de prévention qui s’appuiera sur plusieurs mesures concrètes : mesure de l’air pour lutter contre les risques chimiques, mise en place de plans pluriannuels de prévention dans chaque entreprise pour faire face aux troubles musculo-squelettiques, formation des conducteurs de véhicules utilitaires légers pour lutter contre le fléau des accidents routiers du travail. Enfin, toutes les entreprises devront disposer d’un document unique d’évaluation des risques qui permettra de mesurer les progrès accomplis.
      • Parce que les salariés des petites entreprises, en particulier ceux des TPE, peuvent dans certaines situations être moins bien protégés contre les risques professionnels ou les accidents, le Plan présenté par Eric WOERTH met l’accent sur les entreprises de moins de 50 salariés : celles-ci seront mieux informées des enjeux de la prévention, et recevront tous les outils nécessaires (par exemple, des guides de prévention des risques professionnels).
      • Enfin grâce à la réforme des services de santé au travail, c’est la mobilisation et la coordination de tous les acteurs qui se trouveront renforcées. Cette réforme prévoit notamment de créer de véritables équipes pluridisciplinaires qui pourront traiter tous les risques professionnels et couvrir l’ensemble des travailleurs.

    QUELLES MESURES POUR PRÉVENIR LE STRESS AU TRAVAIL ?

    • Au cours des dernières années, l’accent a été mis à juste titre sur les troubles d’ordre physique et sur les risques liés à l’amiante. Mais de nouveaux risques sont apparus, comme le stress et l’anxiété. Revaloriser le travail, c’est refuser qu’il soit associé à la souffrance. L’entreprise ne doit pas être un lieu de mal-être, mais au contraire un lieu d’épanouissement professionnel et personnel. D’autant que les risques psychosociaux ont un coût : le Bureau international du travail évalue le coût du stress à 3 à 4 points de PIB !
    • Pour toutes ces raisons, le Gouvernement a fait de la lutte contre le stress et les risques psychosociaux sa priorité :
      • En octobre 2009, le Gouvernement a demandé aux entreprises de plus de 1000 salariés de négocier des accords sur les risques psychosociaux. Le second Plan Santé au Travail reprend cet impératif.
      • Le bilan social des entreprises de plus de 1000 salariés pourrait utilement comporter des informations sur les actions qu’elles ont engagées pour prévenir le stress.
    • En prenant ces mesures, il ne s’agit pas de stigmatiser les entreprises, mais de les inciter à tout mettre en oeuvre pour lutter contre les risques psychosociaux.

    CE PLAN A-T-IL ÉTÉ ÉTABLI DE MANIÈRE CONCERTÉE ?

    • Sur un sujet aussi important, il était indispensable de s’appuyer sur tous les acteurs concernés : dès l’été 2009, toutes les administrations, mais aussi les organismes de prévention et l’ensemble des partenaires sociaux ont été associés aux niveaux national et régional à l’élaboration de ce Plan.
    • La mise en oeuvre du Plan Santé au Travail s’appuiera sur la coordination des grands réseaux de prévention : services de santé au travail, branche accidents du travail et maladies professionnelles, inspection du travail Institut de veille sanitaire, Institut national de recherche sur la sécurité, Agence nationale d’amélioration des conditions de travail, Organisme de prévention pour le bâtiment et les travaux publics.
    • Et parce que la santé au travail nous concerne tous, le Plan sera mis en oeuvre au niveau interministériel, en lien avec d’autres grands plans nationaux de santé publique comme le deuxième Plan national santé environnement et le deuxième Plan cancer.
  • Interview Le Figaro : Lionel TARDY, un député 2.0

    Comme de plus en plus d'hommes politiques, Lionel Tardy a son blog, sa page Facebook et son compte Twitter. Quitte à fâcher une partie de ses confrères quand il rend compte d'une réunion à huis clos via Internet. Rencontre avec un député high-tech sur le site du Figaro.

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    Grâce à Internet, le député UMP Lionel Tardy est en train de se faire un nom sur la scène médiatique. Son dernier coup : avoir commenté en temps réel, fin juin, l'audition à huis-clos de Raymond Domenech et Jean-Pierre Escalettes, via son compte Twitter. Une opération qui a permis à ce patron d'entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies de gagner une visibilité médiatique non-négligeable, mais qui n'a pas été du goût de tout le monde.

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    Dans les couloirs du Palais Bourbon, plusieurs de ses collègues lui ont reproché de ne pas jouer le jeu du huis-clos. Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé son intention de soumettre le cas des députés «twitteurs» au bureau de l'Assemblée. Sur son blog, le journaliste Jean-Michel Aphatie l'a accusé de «se dissimuler», «de trahir», «en clair d'agir sournoisement». L'origine de ces critiques ? La remise en cause d'un journalisme politique à l'ancienne, fait d'effets de manche et d'hypocrisie, estime Tardy.

    Lors de l'audition de Domenech et d'Escalettes, Lionel Tardy n'en était pas à son coup d'essai. Voilà près d'un an qu'il possède son compte Twitter et qu'il y diffuse des messages de façon régulière.

    En mars, c'est d'ailleurs déjà qui lui avait posté en direct les temps forts de la première réunion du groupe UMP à l'Assemblée après la débâcle de la droite aux élections régionales, et révélé l'abandon de la taxe carbone. Quelques mois plus tôt, il partageait avec les internautes sa position contre la Hadopi, s'attirant les compliments de nombreux utilisateurs de Twitter, hostiles dans leur majorité au projet de loi contre le téléchargement illégal.

    Depuis quelques temps déjà, Internet est devenu un espace incontournable pour les hommes politiques. Tenir un blog, posséder une page Facebook et avoir un compte Twitter est désormais assez banal. Reste encore à savoir s'en servir correctement.

    Lionel Tardy a une idée assez précise de la question. «Pour moi, ce sont des médias différents. Sur le blog, c'est de l'information à tête reposée, essentiellement sur du local. Twitter, je le réserve pour mes relations avec la presse, sur des sujets politiques nationaux : sur Twitter, la fête champêtre de Haute-Savoie, tout le monde s'en fout ! Quant à Facebook, c'est un peu pour tout le monde, entre le blog et Twitter». Peu de parlementaires - et plus largement d'hommes politiques -, prennent le temps de faire cette distinction, pourtant impérative lorsque l'on veut utiliser correctement ces outils.

    A l'écouter, Lionel Tardy ne regrette en tout cas en rien l'heure et demie qu'il consacre quotidiennement à son activité multimédia. Convaincu de l'intérêt que peuvent lui apporter blog, page Facebook et compte Twitter, le député haut-savoyard croit aussi aux bienfaits de ses supports «deux points zéro» auprès de ses administrés.

  • Point sur la réforme des retraites avec les organisations syndicales à ANNECY

    Pas de déplacement sur Paris ce mardi : j'ai reçu pendant 2 heures à la permanence UMP d'Annecy, en compagnie de François Carbonnel (suppléant de Bernard accoyer), une délégation CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA pour faire le point sur le dossier des retraites.

    J'ai salué cette initiative car il est de plus en plus rare que l'on vienne nous rencontrer en amont d'un texte de loi.

    La délégation est revenu sur les manifestations du 24 juin et nous a fait part de sa motion adressée aux députés et sénateurs de Haute-Savoie.

    Après avoir demandé un retrait de la réforme en l'état, le débat a très vite dévié sur le pouvoir d'achat et les conditions de travail :

    • quels emplois pour demain
    • quels salaires
    • quel partage des richesses ...

    Après avoir réorienté les débats et rappelé les enjeux de cette réforme (système déficitaire, 1 retraite sur 10 non financée en 2010 ...) nous avons abordés la question phare du passage de l'âge légal du départ en retraite de 60 à 62 ans.

    Beaucoup d'intervenant m'ont demandé ma position sur le passage à 62 ans :

    • 1 jeune sur 4 est au chômage : pourquoi travailler jusqu'à 62 ans ?
    • mieux vaut des retraités à 60 ans que des jeunes au chômage
    • le passage à 62 ans pénalise fortement les salariés ayant commencé à travailler jeunes ...

    Tout d'abord, j'ai clairement fait savoir a mes interlocuteurs que sans le passage de la retraite de 65 ans à 60 ans en 1983, nous n'en serions pas là : les réformes de 1993 (régime privé), de 2003 (régime public) et de 2008 (régimes spéciaux) ont toutes été conduites par des gouvernements de droite.

    J'ai confirmé que j'étais pour le passage à 62 ans, pour différentes raisons :

    • l'âge légal du départ en retraite à 62 ans est un faux problème : aujourd'hui, la plupart des salariés prennent déjà leur retraite à 61,5 ans.
    • avec la décision de faire passer, en 2003, le nombre d'annuité nécessaires pour une retraite à taux plein à 41 années en 2012 et à 41,5 ans en 2020, peu de personnes pourront à l'avenir partir avant leurs 62 ans ... sauf à subir une énorme décote.
    • depuis 1980, l'espérance de vie à la retraite a progressé de 5 ans et l'on ne peut que s'en féliciter, mais il faut assurer la pérennité de notre système par répartition : en faisant passer l'âge légal de départ en retraite de 65 à 60 ans, la gauche a fait l'inverse de ce qu'il fallait faire ...

    Parmi les propositions faites par les organisations syndicales :

    • tenir compte dans le calcul des retraites des années d'études et des stages pour ne pas pénaliser ceux qui rentrent plus tard sur le marché du travail

    Puis à nouveau retour sur d'autres revendications :

    • revalorisation du SMIC
    • sanction des entreprises qui délocalisent
    • suppression du bouclier fiscal
    • rétablissement des autorisations administratives de licenciement
    • problème des complémentaires santé ...

    Sur la question du fanancement :

    J'ai réexpliqué le mode de financement retenu pour arriver a un équilibre du régime des retraites en 2018 (déficit attendu de 43 milliards si nous ne faisons rien).

    Les salariés (à hauteur de 18 milliards : mesures d'âge), l'Etat (à hauteur de 15 milliards), les hauts revenus et les entreprises (à hauteur de 6 milliards) et les mesures de convergence public/privé (à hauteur de 4 milliards) participeront à l'effort demandé.

    Pour les syndicats, l'intégralité de la charge doit revenir aux entreprises et aux revenus du capital.

    Sur la question de la pénibilité :

    Gros débat sur les salariés cassés, les suicides, les conditions de travail ... mais pas de solutions concrètes, sauf à faire référence aux débats de 2003 (et aux engagements à ce sujet).

    Là est tout le problème, comment légiférer d'une façon générale à ce sujet, quand il faudrait raisonner au cas par cas. Les situations sont très différentes d'une entreprise à une autre, d'un poste à un autre ... à l'intérieur d'une même profession.

    Aucun pays n'ayant encore intégré la notion de pénibilité dans le calcul de 'lâge de départ en retraite, je suis ouvert à toute proposition constructive et applicable à ce sujet, d'ici le mois de septembre.

    Sur la convergence des mesures public/privé :

    Pas de débat particulier, si ce n'est que certains ont souligné la difficulté de devoir côtiser davantage (6 euros par mois, à terme, en 2018) sans augmentation des salaires dans la fonction publique.

    La réunion s'est finie sur un constat d'échec des représentations des organisations syndicales, qui ont déploré notre souhait de ne pas voter CONTRE cette réforme : ils appellent donc à manifester contre cette réforme en septembre.

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  • La deuxième phase de la RGPP

    LES CHIFFRES :

    • 150 : c’est le nombre de nouvelles mesures qui produiront leurs effets d’ici 2013.
    • 10 Mds € : c’est le montant des économies réalisées grâce à la RGPP2.
    • 100 000 : le nombre de postes de fonctionnaires non remplacés sur la période 2011-2013.

    L’ESSENTIEL :

    • François BAROIN a présenté le 30 juin en Conseil des ministres la deuxième phase de la révision générale des politiques publiques (RGPP).
    • Depuis mai 2007, la RGPP a permis de simplifier la vie des Français, de mieux organiser le travail des administrations, de conjuguer économies et amélioration de la qualité du service public.
    • Avec plus de 300 réformes engagées, cette modernisation de l’Etat sans précédent a généré 7 Mds€ d’économies et a permis le non remplacement de 100 000 postes de fonctionnaires. Conformément à l’engagement du Président de la République, la moitié des économies générées par le 1 sur 2 a été reversée aux fonctionnaires.
    • Le Gouvernement a décidé d’amplifier et d’accélérer cet effort de modernisation avec trois objectifs :
      • améliorer le service public,
      • contribuer au redressement de nos comptes publics,
      • poursuivre la modernisation de la fonction publique.
    • 150 réformes nouvelles vont être lancées avec un objectif de 10 Mds€ d’économies d’ici 2013 sur les dépenses de fonctionnement et d’intervention tout en poursuivant le non renouvellement d’1 fonctionnaire sur 2 partant à la retraite.

    RGPP, OÙ EN EST-ON ?

    • Depuis mai 2007, la 1ère phase de la RGPP a permis de moderniser l’Etat de la base au sommet. Plus de 300 réformes ont été lancées pour rendre notre administration plus simple, plus réactive et moins coûteuse.
      • L’organisation de nos administrations a été simplifiée : fusion de la DGI et de la DGCP, création de Pôle emploi, refonte des cartes militaires et judiciaires, fusion et décloisonnement des services déconcentrés de l’Etat (le nombre de directions est passé de 20 à 8 en régions et de 10 à 2 ou 3 dans les départements).
      • La qualité du service public offerte aux Français s’est améliorée : grâce à la réduction des délais de traitement (10 jours pour obtenir un passeport biométrique en 2010 contre 12 en 2009) ou encore à la simplification et dématérialisation des procédures (10 millions de contribuables déclarent aujourd’hui leurs revenus en ligne).
      • Au total, cette 1ère phase de la RGPP a généré 7 Mds€ d’économies et 100 000 postes de fonctionnaires n’ont pas été remplacés.

    POURQUOI LANCER UNE DEUXIÈME PHASE DE LA RGPP ?

    • Parce que la méthode RGPP a fait ses preuves : elle nous permet de réaliser des économies structurantes fondées sur un examen approfondi des différentes politiques publiques et sur des réformes de structure.
    • L’enjeu est aujourd’hui d’amplifier cet effort pour que la RGPP contribue au redressement de nos finances publiques tout en poursuivant la modernisation de l’Etat.
    • 150 réformes vont ainsi être lancées. Elles généreront 10 Mds€ d’économie d’ici 2013. Ces réformes s’articulent autour de 3 grands axes :
      • continuer à simplifier la vie des Français et améliorer la qualité de notre service public.
      • contribuer au redressement de nos comptes publics qui est une priorité nationale.
      • poursuivre la modernisation de la fonction publique.
    QUELS GISEMENTS D’ÉCONOMIES POUR RÉDUIRE LES DÉFICITS PUBLICS ?
    • Cette deuxième phase de la RGPP visera 3 grands postes des dépenses de l’Etat :
      • Les effectifs et la masse salariale : 100 000 postes seront supprimés entre 2011 et 2013, soit un gain estimé de plus de 3 Mds€. Les administrations centrales devront avoir réduit leurs effectifs de 10 % sur l’ensemble du Quinquennat. Dès 2012, la France aura ainsi retrouvé le nombre de fonctionnaires de l’Etat dont elle disposait au début des années 1990. A cette époque, la France n’était pas sous administrée !
      • Les dépenses de fonctionnement : les mesures RGPP permettront de dégager plus de 2 Mds€ d’économies en particulier sur les fonctions support et logistiques (achats, systèmes d’information, restaurants administratifs, reprographie, immobilier) qui seront mutualisées et rationalisées. Parallèlement, l’Etat prend ses responsabilités pour être exemplaire : le parc de véhicules de fonction va diminuer de 10 000 voitures, les logements de fonction seront limités aux nécessités absolues de service (7000 en moins), la consommation de papier sera réduite de 50 %. Les déplacements seront strictement encadrés.
      • Les dépenses d’intervention : l’objectif est de faire une économie de 10 %, ce qui représente environ 5 Mds€.
    • Cet effort de maîtrise des dépenses sans précédent est élargi aux opérateurs de l’Etat et à l’assurance maladie.

    DES RÉDUCTIONS DE DÉPENSES AU DÉTRIMENT DE LA QUALITÉ DES SERVICES PUBLICS ?

    • Absolument pas. La RGPP cible en particulier les dépenses de fonctionnement. La majorité des suppressions de postes ne porte pas sur le coeur de métier de l’Etat mais sur les fonctions support qui sont aujourd’hui doublonnées et éclatées entre les différentes administrations. Pour améliorer leur performance, elles seront mutualisées.
    • Cette seconde phase de la RGPP va par ailleurs poursuivre la modernisation en profondeur de l’Etat pour une administration davantage orientée vers le service à l’usager et adaptée aux nouvelles demandes avec :
      • Le renforcement du guichet unique par téléphone (3939) et par internet (mon.service-public.fr)
      • La simplification et la dématérialisation des démarches administratives : ce sont 100 simplifications des principales démarches administratives qui auront été engagées d’ici fin 2012. Dès l’automne 2010, l’Etat mettra en place une déclaration informatique unique en cas de déménagement, de décès ou de création d’entreprise pour que les Français n’aient pas à envoyer plusieurs fois la même information aux administrations.
    • Enfin, le maître mot de cette seconde phase de la RGPP, c’est la qualité du service public. Pour simplifier la vie des Français et leur faire gagner du temps, un plan de réduction de 30% des temps d’attente et des délais de traitement des démarches prioritaires (requêtes fiscales, frais de justice, demande de CNI) va être mis en place. Pour permettre à l’administration de s’évaluer en toute transparence et ainsi de s’améliorer, un baromètre de satisfaction des usagers sera régulièrement publié.

    LES FONCTIONNAIRES, GRANDS PERDANTS DE LA RGPP ?

     

    C’est tout le contraire. L’Etat est le premier employeur de France, il doit également être le meilleur. Ce que souhaite le Gouvernement c’est une fonction publique mieux gérée avec des fonctionnaires mieux formés, plus mobiles et mieux payés :

    • Mieux formés : avec une organisation plus performante des formations. Les formations continues qui portent sur des thèmes communs à plusieurs administrations seront mutualisées. Les concours de recrutement communs à plusieurs administrations seront progressivement développés. Cette démarche permettra d’offrir de nouvelles opportunités aux candidats tout en réduisant le coût de l’organisation des concours.
    • Plus mobiles : avec un programme de suppression de 150 corps de fonctionnaires. La multiplication des corps de fonctionnaires rigidifie aujourd’hui la gestion des ressources humaines et freine la mobilité des agents entre les différentes administrations.
    • Mieux payés : l’engagement du Président de la République de restituer aux agents la moitié des économies générées par le non remplacement d’un départ à la retraite sur deux est renouvelé. En pleine crise économique, ce sont 500 M€ qui ont été versés aux fonctionnaires en 2009 (prime spéciale de 500 € pour les enseignants assurant au moins 3 heures supplémentaires…). 
  • Biennale "Tout feu tout flamme" à THONES

    Plus de 1000 personnes ont assisté hier soir aux démonstrations acrobatiques des jeunes sapeurs pompiers de Thônes, suivies de celles de l'équipe spéciale des pompiers de Lyon : un grand moment.

    La biennale se poursuivra demain matin par la cérémonie aux monuments aux morts, par la remise de décorations puis le défilé historique dans les rues de Thônes. L'après-midi, place à de nouvelles démonstrations et le soir à la retraite aux flambeaux et au feu d'artifice, suivi d'un bal populaire.

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  • Arrivée du Tour de France à Morzine Avoriaz

    Les choses sérieuses commencent aujourd'hui sur le Tour de France, avec la première étape de montagne entre la station des Rousses (Jura)et la station de Morzine-Avoriaz (Haute-Savoie).

    189 kilomètres au programme avec deux cols de 1ère catégorie : le col de la Ramaz (1619 mètres) et la montée finale vers Avoriaz (1796 mètres) où sera jugée l'arrivée.

    Avec un français en jaune (Sylvain Chavanel), un temps superbe et toutes les incertitudes d'une première étape de montagne ... je file sur la ligne d'arrivée, je ne vais surtout pas rater celà !

    Rendez-vous demain matin pour le compte-rendu photo et vidéo sur ma fiche FACEBOOK 

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  • Invité à 12 h 30 de l'émission "7 jours en 1 heure" sur TV8 Mont-Blanc

    Je m'exprimerai ce dimanche sur TV8 Mont-Blanc pendant 12 minutes (vers 12 heures 35), dans le cadre de l'émission " 7 jour en 1 heure" de Gilles Meunier, sur la réforme des retraites :

    • pourquoi faut-il réformer ?
    • les principales mesures envisagées ?
    • quel équilibre pour le régime des retraites ?
    • qui sera touché ?
    • quand la réforme entrera-t'elle en vigueur ...

    Rediffusion de l'émission ce soir à 19 heures (canal 21 sur la TNT).

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