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  • Les ratifications d'ordonnances

    Les parlementaires n'aiment pas les ordonnances, qui sont un désaissement au profit du Gouvernement.

    Lors des débats, il y a toujours des réticences à donner au Gouvernement les habilitations qu'il demande. Malheureusement, les parlementaires sont nettement moins vigilants quand il le faudrait vraiment, c'est à dire au moment de la ratification des ordonnances.

    Je suis assez effaré par l'absence totale de contrôle des parlementaires sur le contenu des ordonnances, et là dessus, je n'ai pas été meilleur que les autres jusqu'ici et c'est un tort. J'ai pris conscience de ce phénomène avec la transposition du paquet télécom, que le gouvernement a prévu de mener par ordonnance, frustrant ainsi les parlementaires d'un débat et surtout, de réelles possibilités d'influer sur le texte.

    Nous avons pourtant tous les outils pour exercer ce contrôle à la sortie, car depuis la réforme de la Constitution, en 2008, les ordonnances doivent être ratifiées de manière explicite. Cette ratification leur donne pleine valeur législative, alors qu'une ordonnance non ratifiée n'a qu'une valeur règlementaire et peut donc être attaquée devant les juridictions administratives.

    C'est lors de la ratification que les parlementaires peuvent modifier le texte de l'ordonnance. Souvent, quand c'est le cas, ce sont des modifications purement rédactionnelles.

    Je me suis donc penché sur les ordonnances qui sont publiées et que nous allons devoir ratifier.

    Beaucoup sont des ordonnances destinées à adapter le droit français aux Territoires d'Outre-Mer. C'est une affaire de spécialistes dans laquelle je n'irai pas m'immiscer. Par contre, j'en ai repéré quelques autres qui ne sont pas anodines et sur lesquelles il serait pertinent de se pencher :

    • l'ordonnance 2010-1307 du 28 octobre 2010, relative à la partie législative du code des transports
    • l'ordonnance 2010-1232 du 21 octobre 2010, portant diverses dispositions d'adapation au droit de l'Union européenne en matière d'environnement, ratifiée par les sénateurs le 3 novembre dernier, sans la moindre remarques, et pour beaucoup, sans même l'avoir lue ...
    • l'ordonnance 2010-638 du 10 juin 2010, portant suppression des conservateurs des hypothèques

    Sur ces 3 ordonnances récentes, je suis intéressé par vos remarques et avis constructifs.

    Ce n'est pas parce que le législateur à laissé le champ libre au Gouvernement, sur certains sujets qui relèvent de sa compétence, qu'il doit s'en désintéresser. Bien au contraire !

  • Examen ce soir de la PPL visant à lutter contre les "marchands de sommeil"

    Nous examinons ce soir à 21 heures 30, en commission des Affaires Economiques, la proposition de loi visant à lutter contre les « marchands de sommeil »

     

    La France compte aujourd’hui environ 600 000 logements considérés comme indignes, dont la moitié appartient à des propriétaires bailleurs. Certains d’entre eux, qualifiés de marchands de sommeil, louent des logements insalubres à des ménages vulnérables. Par ailleurs, près de 3 000 hôtels meublés sont habités par des occupants permanents, dont certains se caractérisent par un niveau de qualité qui n’est pas acceptable.

     

    Dans ce contexte, la lutte contre l’habitat indigne est une priorité de l’action du Gouvernement qui se traduit notamment dans la stratégie de refondation de l’hébergement et du logement adapté (novembre 2009).

     

    Plusieurs mesures majeures ont été décidées pour renforcer la politique de lutte contre l’habitat indigne, notamment :

    •  le traitement des logements indignes par l’Anah, avec un budget de 257 M d’euros pour 2010-2012 et un objectif de 23 000 logements traités en 2010 ;
    • le programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (décembre 2009) afin d’agir sur les quartiers à forte concentration d’habitats indignes.

    Par ailleurs, la lutte contre les marchands de sommeil a été accrue depuis 2007, en particulier grâce à :

    •  la création par le préfet de pôles départementaux pour coordonner l’action des services compétents et mettre l’accent sur la nécessité de mener à leur terme les procédures par la mise en œuvre de travaux d’office aux frais du propriétaire lorsqu’il est défaillant (cf. circulaires de novembre 2007 et juin 2009) ;
    •  la désignation d’un magistrat référent et l’intérêt d’une réponse pénale et d’une coordination avec l’action administrative pour mieux détecter les logements insalubres et dangereux (cf. circulaire d’octobre 2007). 

    Le dispositif légal de lutte contre les marchands de sommeil prévoit que, sous l’autorité des parquets, la police judiciaire cible les qualifications pénales les plus adaptées et procède à une meilleure identification des éléments matériels nécessaires à la preuve pénale.

     

    Dans l’hypothèse où le propriétaire ne réalise pas les travaux dans le délai imparti, le préfet ou le maire les réalise d’office aux frais du propriétaire, au terme d’une mise en demeure.

     

    Composée de trois articles, la proposition de loi de M. Huyghe visant à lutter contre les marchands de sommeil propose de créer une astreinte financière afin d’encourager le propriétaire à réaliser lui-même les travaux.

     

    LES PRINCIPALES DISPOSITIONS DE LA PROPOSITION DE LOI :

     

    Selon le cas considéré, l’autorité administrative compétente (dans les cas d’insalubrité) ou le maire (dans les cas d’immeubles menaçant ruine et pour les hôtels meublés) peut, après avoir invité le propriétaire par lettre remise contre signature à s’expliquer dans un délai de 15 jours sur la non réalisation des mesures prescrites, au vu des observations qui auront pu lui être apportées, assortir la mise en demeure d’une astreinte journalière.

     

    L’astreinte est comprise entre 50 euros et 500 euros par jour. Elle court à compter de la réception de la notification de la mise en demeure jusqu’à complète exécution des mesures prescrites.

     

    Le préfet ou le maire peut consentir une remise ou un reversement partiel du produit de l’astreinte lorsque les travaux prescrits par l’arrêté ont été exécutés et que le redevable établit qu’il n’a pu observer le délai imposé pour l’exécution totale de ses obligations qu’en raison de circonstances indépendantes de sa volonté.

     

    La proposition de loi décline ce dispositif en fonction des cas considérés :

    • dans les cas d’insalubrité, qui relève de la police du préfet, le pouvoir d’assortir la mise en demeure d’une astreinte financière est conféré à l’autorité administrative (article 1er
    • dans les cas d’immeubles menaçant ruine, relevant de la police du maire, ce pouvoir est conféré au maire (article 2
    • enfin, pour les hôtels meublés, ce pouvoir est également dévolu au maire (article 3).

    VOS QUESTIONS ?

  • PLF 2011 : Examen ce mardi de la mission "Travail, emploi"

    La mission « Travail, emploi» constitue l’un des principaux budgets d’intervention de l’Etat.

     

    Ses crédits s’élèvent à 12,23 milliards d’euros en autorisations d’engagement (AE) et à 11,46 milliards d’euros en crédits de paiement (CP).

     

    La mission dispose d’une structure interministérielle, exprimant le lien étroit entre les politiques du travail et de l’emploi. Elle est constituée de quatre programmes : 

    • deux sous l’autorité de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi :
      • le programme « Accès et retour à l’emploi », dont le responsable est le Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle;
      • le programme « Anticipation des mutations économiques et développement de l’emploi », dont le responsable est le Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP). 
    • deux sous l’autorité du ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique:
      • le programme « Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations de travail », dont le responsable est le Directeur général du travail;
      • le programme « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail », dont le responsable est le Directeur de l’administration générale et de la modernisation des services.

    Au sein de cette mission, deux programmes sur quatre sont plus spécifiquement dédiés à la mise en œuvre de la politique de l’emploi : le programme « Accès et retour à l’emploi » et le programme « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ».

     

    Dotés respectivement de 6,85 milliards d’euros en autorisations d’engagement et 6,19 milliards d’euros en crédits de paiement pour le premier, et 4,39 milliards d’euros en autorisations d’engagement et 4,44 milliards d'euros en crédit de paiement pour le second. Ils totalisent à eux deux plus de 90% des crédits de la mission. Ces chiffres réaffirment l’effort soutenu de l’Etat en faveur des politiques de l’emploi.

  • Le nouveau gouvernement Fillon

    Sur la proposition du Premier ministre, le Président de la République a nommé :

     

    Ministres :

    • M. Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre de la défense et des anciens combattants
    • Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes  
    • Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement
    • M. Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés
    • M. Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration
    • Mme Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie
    • M. Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé
    • M. Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative
    • M. François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, porte-parole du Gouvernement
    • Mme Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche
    • M. Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire
    • M. Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication
    • Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des solidarités et de la cohésion sociale
    • M. Maurice Leroy, ministre de la ville
    • Mme Chantal Jouanno, ministre des sports

    Ministres délégués

    • M. Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement
    • M. Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique
    • M. Henri de Raincourt, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération
    • M. Philippe Richert, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales
    • M. Laurent Wauquiez, ministre auprès de la ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes
    • Mme Nadine Morano, ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle
    • Mme Marie-Luce Penchard, ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargée de l'outre-mer

    Secrétaires d'Etat :

    • M. Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur
    • Mme Nora Berra, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé
    • M. Benoist Apparu, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement
    • M. Georges Tron, secrétaire d'Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, chargé de la fonction publique  
    • Mme Marie-Anne Montchamp, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale
    • M. Thierry Mariani, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports ;
    • M. Frédéric Lefèbvre, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation ;
    • Mme Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, chargée de la jeunesse et de la vie associative.

    Le Président de la République réunira le conseil des ministres, avec l'ensemble des membres du Gouvernement, ce mercredi 17 novembre 2010, à 10 heures.

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  • 5ème fête du caïon à ANNECY

    L'association des Quatre Clochers organisait ce samedi sa traditionnelle fête du caïon (cochon) rue Filaterie.

    Au programme : soupe au lard, bidoyon (jus de pomme), bugnes, fromages fermiers, produits de salaison ... et concours de cri du cochon.

    La confrérie du caïon a intronisé 7 nouveaux membres (7 femmes cette année, une première) ... qui ont juré de protéger le cochon savoyard toute leur vie !

    Une belle fête de quartier, sous un soleil radieux !

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  • Conférence/débat à ANNECY : quel avenir pour l'agriculture en Europe ?

    J’ai assisté ce midi, au Conseil général, et dans le cadre des « midis du Parlement européen », à la Conférence/débat sur le thème « quel avenir pour l’agriculture en Europe ? »

     

    La Conférence/débat était animée par :

    • Michel DANTIN, député européen pour la circonscription du Sud-est, membre de la commission parlementaire pour l'Agriculture
    • Gérard DUCREY, président de la Chambre d'Agriculture de la Haute-Savoie

     Parmi les nombreux sujets abordés :

    •  Comment l'Union européenne envisage-t-elle l'agriculture de demain ?

    • Comment la Politique Agricole Commune va-t-elle évoluer ?

    • Quelles seront les conséquences pour les agriculteurs et les consommateurs des produits agricoles de qualité ?

    • Comment mieux protéger l'environnement et assurer des produits agricoles de qualité ?

    Je me suis déjà exprimé sur le sujet sur mon blog

     

    Une réunion s'est également tenue à l'Assemblée nationale sur l'avenir de la PAC, le 3 novembre 2010, dans le cadre de la commission des affaires européennes.

     

    Qu’est-ce qui va changer :

     

    Après 2013, la Politique Agricole Commune de l'Union européenne va changer.

     

    Les critères pour les subventions reçues par les agriculteurs seront davantage basés sur le respect de l'environnement, le bien-être des animaux et la qualité des produits.

     

    Les aides ne seront plus versées en fonction des seuls volumes de production, mais viseront à encourager une meilleure adaptation des agriculteurs aux véritables besoins du marché.

     

    Une politique de développement des zones rurales européennes, plus respectueuse de l'environnement, sera financée grâce à la réduction des paiements directs aux grandes exploitations agricoles.

    Dans son intervention, Michel Dantin a rappelé qu’à l’origine de la PC (années 60), les pays européens ne produisaient que 80% de leur consommation. Le rapport s’est inversé au début des années 80, avec cette fois-ci une surproduction à gérer.

     

    Les négociations actuelles (période 2014-2020) devront tenir compte de l’envol du prix des matières premières et des prix à la consommation.

     

    Il faudra également imposer le même degré de contrôle pour les produits importés hors Europe que pour ceux fabriqués en Europe.

     

    … de nombreux tableaux nous ont été présentés, que je vous laisse découvrir ci-dessous :

     

    Le futur de la PAC : éléments pour le débat après 2013

     

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  • Messe de commemoration de la mort du Général de Gaulle à ANNECY

    Vous êtes conviés à assister à la messe de commémoration de la date anniversaire de la mort du Général de Gaulle, qui se déroulera :

    Vendredi 12 octobre

    (ce soir)

    à 18 heures 30

    à ANNECY

    (église Saint-Maurice)

     

    Les élus procèderont ensuite a un dépôt de gerbe au :

    Monument aux morts

    à 19 heures 30

    à ANNECY

    (Place du Souvenir,

    en face de la Préfecture)

     

    VENEZ NOMBREUX 

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  • Commémoration du 92ème anniversaire de l'armistice de 1918

    A Annecy, deux cérémonies sont organisées le 11 novembre.

    L'une au carré militaire du cimetière de Loverchy et l'autre sur la place du Souvenir, face à la Préfecture.

    La cérémonie place du Souvenir à été l'occasion de remettre les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur à Eric Steinmyller, Commissaire en chef de la Marine et conseiller militaire de l'ambassadeur, représentant de la France auprès de la Conférence du désarmement à Genève.

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  • Projet de loi de réforme des collectivités territoriales

    Le projet de loi de réforme des collectivités territoriales a été adopté hier au Sénat.

     

    Le vote aura lieu mardi prochain à l’assemblée nationale.

     

    Voici le détail des principaux amendements adoptés en Commission Mixte paritaire (CMP)

      

    Conseiller territorial : 

     

    Mode de scrutin : 

    •  les conseillers territoriaux seront élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour 6 ans,
    • avec maintien au second tour des candidats ayant recueilli au premier tour un nombre de suffrages au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits 

    Le nombre et la répartition des conseillers territoriaux :

     

    Le tableau des effectifs des conseillers territoriaux est modifié pour deux régions : la Picardie et la Lorraine. On revient donc pour ces deux régions aux chiffres votés en deuxième lecture par le Sénat :

    • Lorraine 134 dont : Meurthe et Moselle 37, Meuse 19, Moselle 51, Vosges 27
    • Picardie 109 dont : Aisne 33, Oise 39, Somme 37.

    Cumul des mandats locaux :

     

    La CMP a voté la suppression de toute référence au cumul des mandats locaux.

     

    Pôles métropolitains transfrontaliers :

     

    Un dispositif dérogatoire pour les zones frontalières a été instauré, pour prendre en compte la spécificité des ces territoires.

     

    Dans ce cas, le pôle métropolitain comporte au moins 300 000 habitants, dont un EPCI de plus de 50 000 habitants, conformément au texte de l’AN.

     

    Communes nouvelles et communes associées :

     

    La CMP est revenue à la position du Sénat, en conditionnant la validation de la consultation populaire sur la création de la commune nouvelle à :

    • une participation au scrutin supérieur à la ½ des inscrits
    • au recueil, dans chaque commune, de la majorité absolue des suffrages exprimés correspondant au ¼ au moins des inscrits. 

    La procédure de fusion des communes associées dans le cadre d’une intercommunalité (art 11) a été rétablie par la CMP, sous réserve de :

    • limiter dans le temps cette procédure de fusion en en fixant le terme au 31 décembre 2011,
    • consulter la population sur les conditions financières et patrimoniales de la fusion, préalablement négociées entre la commune X et la commune associée. En l’absence d’accord, ces conditions seront fixées par le Préfet,
    • instituer le versement, par l’ancienne commune associée, d’une dotation de garantie à la commune fusionnée.

    Composition des conseils communautaires : Dominique PERBEN a souhaité faire bénéficier les communes associées, dont la population représente plus de la moitié de la population de la commune principale, d’une représentation de plein droit par un délégué au sein de l’organe délibérant d’une communauté de communes.

     

    Carte de l’intercommunalité :

     

    Le calendrier de la démarche de simplification et de rationalisation de l’intercommunalité est légèrement raccourci, puisque l’ensemble du processus devra s’achever le 1er juin 2013 et non le 30 juin 2013.

     

    Mutualisation :

     

    A l’image de ce qui est prévu pour les départements et régions (art 34bisA), les procédures de mutualisation sont applicables entre EPCI.

     

    Clarification des compétences et financements croisés : 

     

    Compétences : 

    • suppression de la clause de compétence générale des départements et des régions à compter du 1er janvier 2015 (et non plus à compter du 1er janvier 2012).
    • clause de revoyure : dans les 6 mois suivants la transmission du rapport d’évaluation (qui doit être remis au plus tard avant la fin de l’année 2017), une loi devra préciser et adapter le dispositif de répartition des compétences.
    • les collectivités ont une capacité d’initiative lorsqu’il existe un intérêt public local et que la loi ne confie pas ce domaine à une autre personne publique.
    • le tourisme, la culture et le sport sont des compétences partagées. 

    Financements :

    • la participation minimale de la collectivité maître d’ouvrage : uniformisée à 20% quelque soit la taille de la commune ou de l’EPCI 
    • l’interdiction de cumuler sur un même projet des subventions de la région et d’un département ne s’appliquera qu’à compter du 1er janvier 2015 et qu’à défaut de l’adoption d’un schéma régional d’organisation des compétences et de mutualisation des services entre la région et les départements qui la composent.
      • De plus la règle de non cumul ne s’applique pas aux communes de moins de 3500 habitants et aux EPCI à fiscalité propre de moins de 50 000 habitants.

    N. B.  : les départements et les régions auront jusqu’au au 1er janvier 2012 pour  annexer à leur CA un état récapitulatif des subventions accordées à chaque commune.

     

    Parité : 

     

    A la demande du groupe centriste, les pénalités financières envers les partis qui ne présenteraient pas assez de femmes au niveau départemental sont renforcées.

     

    En effet, la CMP met en place une territorialisation des sanctions financières : l’appréciation du respect de la parité se fait au niveau des départements d’une même région et non seulement au niveau national. Ainsi, le pourcentage de diminution appliqué à chaque parti ou groupement politique sera celui du département de la région dans lequel l’écart entre le nombre de candidats de chaque sexe ayant déclaré se rattacher au parti ou groupement, rapporté au nombre total de ces candidats, sera le plus élevé.

     

    Concrètement, cela signifie que le département le moins respectueux de la parité  au sein d’une région entraîne des sanctions financières identiques pour l’ensemble de sa région. 

  • Elections internes UMP Haute-Savoie

    La fédération Haute-Savoie de l'UMP a procédé récemment au renouvelement de ses :

    • délégués de circonscription
    • délégués au Conseil National de l'UMP
    • délégués aux comités de circonscription

    Voici les résultats en ce qui concerne la 2ème circonscription :

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