Dauphiné Libéré du 14 janvier 2009
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Extrait de mon discours :
« … sur ce premier trimestre et concernant plus particulièrement la commune d’Allèves, que j’ai déjà aidé à hauteur de 40 000 euros sur l’année 2008, grâce à un budget exceptionnel, je vais plus particulièrement m’investir sur le dossier de l’accès internet à haut débit.
En ce qui concerne l’ADSL, notre circonscription est couverte à 98,8%, c’est très bien par rapport à beaucoup d’autres circonscriptions, qui nous envient, mais ce n’est pas suffisant. Quelques zones d’ombres subsistent, et je suis décidé à apporter des solutions, par le biais de ma réserve parlementaire.
Allèves est actuellement couvert à 30% par l’ADSL, ce qui fait de votre commune la deuxième commune la moins bien servie de la circonscription, après la commune de Montmin, qui elle n’est couverte qu’à hauteur de 5%.
108 lignes téléphoniques (c'est-à-dire 108 foyers), soit environ 266 habitants n’ont toujours pas, pour des raisons techniques, accès à l’internet haut débit.
Après étude auprès de France Télécom, il convient de mettre en place ce que l’on appelle en langage technique un NRA ZONE D’OMBRE, dont le budget se monte à 60 000 euros. Je vais apporter, Madame le Maire, tout mon concours financier, pour que ce dossier aboutisse rapidement. Car là aussi sont en jeu de l’activité, des emplois, et tout le dynamisme de la commune.
Ce dossier mené à bien, Allèves sera ainsi la commune la mieux aidée par son député. Un véritable exploit qui est à porter à votre crédit, chère Noëlle … »
Après une introduction en musique (et chorale) de plus de ¾ d’heure, digne d’un concert, discours du maire, remerciements et remises de récompenses.
Extrait de mon discours :
« … l’activité parlementaire a été particulièrement dense en cette année 2008, et l’année 2009 promet de l’être tout autant.
De nombreux textes ont été votés :
… je ne les citerai pas tous.
Comme vous le savez, j’exerce l’activité de député à temps plein, comme je m’y étais engagé. Je n’ai brigué aucun autre mandat lors des élections municipales et cantonales du mois de mars de cette année.
Membre de la Commission des Affaires Economiques, je me suis particulièrement occupé de textes de lois liés à l’emploi et à l’économie.
Je me suis particulièrement investit dans le projet de loi de modernisation de l’économie et notamment sur la problématique des délais de paiement, qui agit directement sur la trésorerie et donc la pérennité des entreprises.
Je me suis également investit :
La crise financière intervenue début septembre a bouleversé notre programme de travail. Il a fallut travailler rapidement à la mise en place de mesures économiques destinées a amortir le choc de la crise financière.
Car ne nous y trompons pas, bien que le Gouvernement poursuive ses réformes dans tout les domaines, c’est avant tout dans les domaines de l’économie et de l’emploi qu’il a décidé d’agir dès le mois d’octobre en mettant en place un plan de sauvetage des banques, préalable indispensable a toutes les autres mesures.
A défaut de créer des emplois en cette période difficile, il faut avant tout préserver ceux existant.
Il faut donc s’attacher à soutenir l’activité économique et la trésorerie de nos entreprises, conditions indispensables au maintien des emplois.
C’est ce que nous faisons depuis le début de cette semaine, avec l’examen du projet de loi de relance de l’économie, présenté le 4 décembre à Douai, par le Président de la République et sur lequel je suis intervenu dans l’hémicycle pas plus tard qu’hier matin.
Ce plan de relance de l’économie est basé sur des investissements massifs. Sachez qu’un plan de relance qui privilégie la consommation, ne contribue qu'à créer des déficits. C'est verser de l'eau dans le sable. Tout au contraire, un plan de relance basé sur l'investissement permet aux entreprises de remplir leur carnet de commande, tout en ne créant pas de dépenses récurrentes.
L'argent public est trop souvent utilisé pour du fonctionnement, et je ne peux donc que me réjouir que, pour une fois, l'Etat ai choisi de privilégier l'investissement.
Ce texte examiné, nous aborderons dès ce mardi une loi organique relative à la modification du travail législatif, qui fait suite à la Réforme Constitutionnelle votée en juillet dernier. Texte anodin pour le grand public, mais o combien important pour un meilleur travail les députés, et qui traite notamment de la réforme du droit d’amendement parlementaire. Ce texte, s’il est adopté, permettra notamment de mettre fin aux procédures d’obstruction systématique, et incitera clairement les députés à se diriger vers le mandat unique.
Nous enchaînerons ensuite sur des projets de loi relatifs au logement et à la réforme de l’hôpital, puis nous poursuivrons, en février, sur le Grenelle 2 de l’environnement, qui traitera de tout l’aspect financier des mesures pour l’environnement. Suivront, d’ici au mois de juin, le réforme de la formation professionnelle et la réforme administrative, le fameux millefeuille dont tout le monde parle depuis des années, mais auquel personne n’a jamais osé s’attaquer … »
Cette cérémonie des voeux, présidée par Michel Béal, maire de Saint-Jorioz, a été l'occasion de décerner à Georges Pacquetet, le titre de maire honoraire.
Extrait de mon discours :
« … sur le plan local, la première échéance importante est le 15 janvier.
En effet, ce jour-là, un comité interministériel indiquera si oui, ou non, la France décide de retenir la candidature du lac d’Annecy au patrimoine mondial de l’humanité.
Cette date est d’autant plus importante que ce dossier est porté à bout de bras par Georges Pacquetet, que nous allons honorer aujourd’hui, et je tiens ici à saluer son travail. Il pourrait en parler des heures et je lui laisserai le soin de vous en toucher quelques mots, s’il le souhaite … »
« … sur ce premier trimestre et concernant plus particulièrement la commune de Faverges, je vais m’investir sur le dossier de l’accès internet à haut débit.
En ce qui concerne l’ADSL, notre circonscription est couverte à 98,8%, c’est très bien par rapport à beaucoup d’autres circonscriptions, mais ce n’est pas suffisant. Quelques zones d’ombres subsistent, et je suis décidé a y apporter des solutions par le biais de ma réserve parlementaire.
Faverges est actuellement couvert à 96% par l’ADSL.
145 lignes téléphoniques (c'est-à-dire 145 foyers) soit environ 600 habitants, n’ont toujours pas, pour des raisons techniques, accès à l’internet haut débit.
Après étude auprès de France Télécom, il convient de mettre en place ce que l’on appelle, en langage technique, un NRA ZONE D’OMBRE, dont le budget se monte à 60 000 euros. Je vais apporter, Monsieur le Maire, tout mon concours financier, pour que ce dossier aboutisse rapidement. Car là aussi sont en jeu de l’activité, des emplois, et le dynamisme de votre commune.
Une fois cette solution mise en place, seuls 5 lignes téléphoniques (donc 5 foyers) seront encore privés d’ADSL et auront pour seule solution une connexion par satellite … »
Extrait de mon discours :
« … sur un plan plus local, la première échéance importante qui nous attend est le 21 janvier, date de la première présentation au CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) du dossier de candidature d’Annecy/Haute-Savoie pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2018.
Que l’on soit pour ou contre, là n’est plus la question. C’est un projet fédérateur qui permettra, si nous sommes retenus, de faire connaître davantage nos territoires, de compléter nos infrastructures et de dynamiser notre économie.
D’ors et déjà, avec Jean-Paul Amoudry, nous avons particulièrement œuvré auprès du comité de candidature, afin de faire en sorte que le canton de Thônes se taille la part du lion.
Et on peut dire que c’est une réussite, car si nous sommes retenus, la commune du Grand-Bornand accueillera toutes les épreuves de biathlon et la commune de La Clusaz, vous êtes particulièrement gâtés, accueillera les épreuves de saut à ski, ski acrobatique, ski de fond et combiné nordique.
Cerise sur le gâteau, toutes les épreuves paralympiques qui se déroulent 15 jours après les jeux, y compris les épreuves de ski alpin, se dérouleront exclusivement sur le canton de Thônes.
Il appartient donc à chacun de se mobiliser, de relayer la candidature, car l’élan populaire autour de la candidature va être un critère déterminant dans le choix du CNOSF.
Je vous invite donc à participer aux manifestations organisées par le comité de candidature et à relayer votre flamme, par le biais des autocollants a apposer sur la vitre arrière de vos véhicules, que je mettrai à votre disposition lors du traditionnel verre de l’amitié. Je veux voir des autocollants de partout … »
Cette cérémonie des voeux a été l'occasion de remettre la médaille d'honneur régionale, départementale et communale à Elisabeth Gerfaux, qui a exercé la fonction de secrétaire de mairie des Clefs, pendant 30 ans.
Le maire de Thônes a sorti le grand jeu pour sa traditionnelle cérémonie des voeux, devant plus de 300 personnes.
Plus de 2 heures d'intervention au cours desquelles tout a été passé en revue, avec des remerciements pour chacun : médailles du travail, départs en retraite, médailles d'honneur de la ville ... présentation des nouveaux habitants un par un, présentation des associations ...
Un grand moment de convivialité, a prendre en exemple, et auquel les habitants de Thônes assistent chaque année en masse.
Cérémonie émouvante avec dépôt de gerbe devant la stèle de la Croix Blanche, puis après la messe célébrée par l’Evêque d’Annecy, dépôt de gerbe aux Monuments aux morts.
Le village de Saint-Eustache est reconnu comme un « village martyr » de la seconde guerre mondiale.
Cette tragédie est décrite dans un opuscule intitulé La Tragédie de Saint-Eustache (Mairie de Saint-Eustache :
"Le mercredi 22 décembre 1943, trois soldats allemands, dont un officier, sont tués au Hameau de Lavray. Le moulin de Jean Armataffet, maire de Saint-Eustache, vient d'être le théâtre d'un sanglant affrontement entre le corps franc Simon et les soldats allemands en quête de victuailles. La vengeance ne se fait pas attendre et le 31 décembre 1943, la Wehrmacht, les SS et la Gestapo encerclent à l'aube plusieurs hameaux de la commune, pillent les fermes et arrêtent 28 habitants (plus de 10% de la population) qui sont conduits à l'école "prison" Saint-François à Annecy. Après interrogatoire, 4 seront relâchés, 24 vont connaître les camps de concentration et 4 seulement reviendront en 1945 à Saint-Eustache, où 9 veuves et 33 orphelins espèrent..." Guy Pégatoquet, Michel Folliet et Joseph Tilliet, La tragédie de Saint-Eustache, Mémoire du dernier jour, publié en 2003.
Emouvante double cérémonie ce matin :
Samuel Pintel, qui avait 6 ans en 1943, a expliqué avec émotion, comment sa mère, qui sera raflée, la précipité contre une mère non-juive présente, ce qui le sauvera. Pris en charge par l'OSE de Chambéry, puis conduit à la colonie d'enfants juifs réfugiés d'Izieu par Miron Zlatin, il en repartira quelques mois avant la rafle des enfants d'Izieu ...
Izieu où le 6 avril 1944, les troupes de la Gestapo, sous le commandement de Barbie, investissent l'orphelinat et arrêtent les 44 enfants présents, ainsi que 7 adultes. Tous seront envoyés au camp de Drancy, puis vers les camps de la mort.
42 enfants seront gazés à leur arrivée à Auschwitz, 2 enfants plus agés et Miron Zlatin seront envoyés à Tallinn et exécutés par balles.
Absente au moment de la rafle, Sabine Zlatin, désormais surnommée "la Dame d'Izieu", a consacré le reste de sa vie à son combat pour la mémoire de ces enfants.