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  • 4ème Montée historique automobile de QUINTAL

    Après avoir assisté au départ du marathon du lac d'Annecy ... direction Quintal pour assister à partir de 9 heures à la Montée historique de Quintal.

    Organisée par Roadsters, Berlinettes club du Mont-Blanc et Quintal sports et loisirs, cette montée emprunte un secteur fermé de la D241, entre le centre aéré situé à la sortie du village et le croisement de la route du Semnoz en venant d'Annecy.

    Cette montée est réservée aux voitures historiques d'au moins 30 ans d'âge et à quelques voitures plus récentes comme les GT d'exception.

    Plus de 100 véhicules ont pris le départ, dont les mythiques berlinettes Alpine, R5 GT Turbo, NSI, Audi Quattro, Lotus Elise, Ford Mustang ... 7 motos, 4 side-cars et même une Lamborghini Gallardo en queue de peloton !

    Une organisation parfaitement rodée, une sécurité optimale ... et un service de navette gratuite particulièrement apprécié par le public.

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  • Départ du 5ème rallye Monte-Carlo Energie Alternative

    35 équipages au départ de cette 5ème édition du rallye Monte-Carlo Energie Alternative, dont le départ a été donné à 10 heures au parking du Petit Port à Annecy-le-Vieux.

    Cette première étape conduira les équipages d'Annecy-le-Vieux à Valence, en passant par le col du Granier.

    Ce rallye dont le classement est basé sur la régularité et la capacité à économiser du carburant, permet de tester, grandeur nature, les dernières innovations en terme de voitures hybrides et électriques.

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  • La réforme du permis à points : arrêtons la démagogie ... explications !

    La LOPPSI, que nous avons examiné cette semaine en deuxième lecture, est un texte très vaste.

    Je suis intervenu mercredi soir sur les questions de filtrage d'internet et jeudi après-midi sur le permis à points et les questions de sécurité routière.

    Initialement, ce texte ne comportait que des dispositions liées à l'alcool au volant (article 26), avec notamment l'obligation d'équiper son véhicule d'un éthylotest anti démarrage en cas de récidive (proposition que j'avais soutenu par le biais d'un projet de loi et qui a été intégrée au texte LOPPSI lors de sa rédaction).

    Les sénateurs ont introduit dans le texte, en première lecture, un article 28 bis ... qui réduit les délais pour récupérer des points sur le permis de conduire. La mesure était complètement disproportionnée par rapport aux règles actuelles : on pouvait récupérer ses 12 points en 1 (sans nouvelle infraction) au lieu de 3 ans !!!

    Quel signal donné aux automobilistes !!!

    C'est pourtant notre majorité qui a engagé en 2002, sous la présidence de Jacques Chirac, la politique de sécurité routière actuelle, avec pour objectif d'arriver à moins de 3000 morts par an sur nos routes.

    Les résultats sont là :

    • depuis 2002: 20000 vies sauvées
    • depuis 2002 : baisse de la vitesse moyenne de 10% (1% de baisse de vitesse c'est 4% de tués en moins)

    Quel est l'intérêt de cet amendement :

    Encore une fois, on légifère pour une petite frange de conducteurs récidivistes, qui commettent de grosses infractions et font le siège de nos permanences :

    • 75% des conducteurs ont tous leurs points !
    • plus de 90% des conducteurs ont entre 10 et 12 points !

    En 2008, seules 17 personnes ont perdu leur permis en perdant 12 fois 1 point (petites infractions).

    Je considère donc ce type de mesures comme néfastes, car n'apportant rien de positif.

    Lors de mes interventions, j'ai été le seul député UMP a apporter mon soutien au Gouvernement (15 députés présents dans l'hémicycle ...) et nous sommes revenus sur les dispostions adoptées par le Sénat en adoptant des modifications à minima.

    Finalement l'amendement adopté ne changera pas grand chose à la situation actuelle, contrairement a ce qu'affirment les manchettes des journaux de ce jour ... mais il donne un très mauvais signal.

    Pour les bons conducteurs, les nouvelles dispositions ne changeront rien : ils récupèreront un point perdu au bout de 6 mois au lieu d'un an ... mais comme 90% ont déjà entre 10 et 12 points, celà ne sert à rien ! 

    Les mauvais conducteurs continuant à se faire verbaliser, ils ne récupéreront pas leurs 12 points puisqu'il faudra impérativement pour cela ne pas commettre de nouvelle infraction de classe 4 ou 5 durant 2 ans, ou 3 ans s'ils commettent des infractions de classe 4 ou 5 entre temps !

    Par contre, l'effet négatif, relayé par les médias, se fera sentir immédiatement car cette disposition va être vue comme un signal d'un assouplissement de la sévérité dans la sanction des infractions routières, et donc comme un signal que désormais "on peut se lacher".

    Avec à la clé, bien entendu, une remontée du nombre de morts ...

    Bref, peu de changements (voir statistiques ci-dessous) mais la casse d'une dynamique positive. 


    En séance, j'ai été  le seul député UMP à avoir défendu cette position, face à des collègues qui au contraire, préconisaient d'aller encore plus loin, attisés par certaines associations qui, si on les écoutaient, souhaiteraient carrément supprimer les limitations de vitesse !

    ... et pour une fois sur ce texte ... je soutenais le Gouvernement, seul contre tous. Configuration inédite qui a beaucoup amusé le Ministre de l'Intérieur.

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  • Avec son nouveau clip "Insoutenable", la Sécurité Routière frappe fort

    Le dernier clip de la Sécurité Routière se présente comme un coup de poing et ne lésine ni sur les moyens, ni sur la violence du scénario et des images.

     

    Pour sa nouvelle campagne de communication, la Sécurité Routière joue les cartes de la jeunesse et du réalisme. La jeunesse : c'est en effet la cible privilégiée par ce court film (aux alentours de 5 minutes) diffusé sur internet et qui a été présenté dimanche soir à quelques blogueurs.

     

    Le réalisme : il s'agit de présenter, vue de l'intérieur, la soirée d'un groupe de jeunes endeuillé par un accident de la route après avoir largement abusé des boissons alcoolisées, et la fin de nuit vécue par la mère à laquelle un gendarme vient annoncer la mort de son fils, en lui demandant de venir reconnaître le corps.

     

  • Inauguration de bornes pour véhicules électriques à ANNECY-LE-VIEUX

    Les élus étaient rassemblés ce matin au parking Vignières Pommaries pour inaugurer les bornes électriques mises en place dans deux box spécifiques dédiés aux véhicules électriques.

    Une initiative intelligente qui permettra aux conducteurs automobiles dotés de véhicules électriques de recharger leur véhicule en cours de stationnement.

    Cette inauguration a été également l'occasion d'assister à la présentation de la première moto électrique en France.

    Fabriquée en Californie (par la firme Zéro Motorcycle), voici ses caractéristiques :

    • coût = 10000 euros
    • puissance : équivalente à une 125 cc
    • autonomie : 100 kms
    • temps de recharge : 4 heures
    • vitesse de pointe : 110 kms/heure
    • durée de vie des batteries : 5 ans
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  • Nouvelles modalités pour la conduite accompagnée

    Jean-Louis BORLOO, Dominique BUSSEREAU et Michèle MERLI, Déléguée interministérielle à la Sécurité routière, ont présenté les nouvelles modalités de la conduite accompagnée afin d’améliorer les conditions de formation et d’obtention du permis B. L’objectif est que 50% des candidats puissent bénéficier de la conduite accompagnée en 2012 contre 30% aujourd’hui.

     

    Il est notamment prévu d’assouplir les conditions de « l’apprentissage anticipée de la conduite » qui permet d’apprendre à conduire dès 16 ans avec un accompagnateur :

    • l’accompagnateur pourra exercer cette responsabilité dès 23 ans (contre 28 ans aujourd’hui) s’il est titulaire du permis B depuis au moins 5 ans sans interruption ;
    • un rendez-vous pédagogique préalable est créé ;
    • la fin de la durée maximale de 3 ans qui encadrait la conduite accompagnée va permettre au candidat de perfectionner sa conduite en cas d’échec de l’examen.

    La « conduite supervisée » est une nouvelle offre prévue pour les plus de 18 ans :

    • les candidats âgés de 18 ans et plus inscrits dans une école de conduite pourront compléter leur formation initiale par une phase de conduite accompagnée ;
    • le candidat à la conduite supervisée doit avoir réussi l’épreuve du code de la route et avoir suivi au moins 20 heures de conduite en école de conduite. L’autorisation est donnée par l’enseignant et la compagnie d’assurance doit avoir donné son accord.

    Les élèves des établissements de l’Education nationale préparant des diplômes professionnels des métiers de la route (BEP, CAP de conducteur routier) bénéficieront de la « conduite encadrée » :

    • l’élève passe les épreuves du « code » et du permis B avant sa majorité ;
    • il n’a pas le droit de conduire seul, ni accompagné en dehors de sa formation mais peut, après accord du chef d’établissement, conduire avec l’accompagnateur de son choix jusqu’à la délivrance de son diplôme.

    Un nouveau site Internet www.permis-de-conduire.gouv.fr est notamment lancé par la Sécurité routière pour répondre à toutes les questions sur les différents permis de conduire.

  • Réunion publique sur le stationnement au centre ville de CRAN-GEVRIER

    Cette réunion de quartier visait à faire le point sur la mise en place, depuis 4 mois, du nouveau schéma de stationnement pour le centre ville et notamment sur la transformation de 300 places situées en zone blanche en places zone bleue, destinées à améliorer la rotation des véhicules et ainsi permettre un meilleur accès aux commerces.

    La réunion s'annonçait chaude ... elle l'a été.

    Le maire a rappelé en préambule qu'il n'y avait pas de stationnement payant à Cran-Gevrier.

    Quel bilan après 4 mois :

    • zones bleues occupée à 50%
    • parking Chorus utilisé à 35%
    • problème de stationnement au vieux cimetière
    • parkings longue durée mal signalés
    • problème du stationnement des motos

    Les propositions :

    • passage de la durée de stationnement en zone bleue de 1 h 30 à 2 h
    • transformation de 76 places zone bleue en places longue durée pour les résidents
    • création de 50 places avec abonnement journalier ou annuel dans le parking Chorus (200 euros/an pour la journée ou 450 euros pour jour et nuit)
    • mise en place d'emplacements spécifiques pour les motos
    • meilleure signalétique des parkings

    De nombreuses questions ont fusé dans l'assistance :

    • quel ordre de priorité pour les 50 places de Chorus
    • pourquoi ne passez-vous pas en zone bleue le parking de l'église (impossible de stationner lors des messes, des enterrements ou des mariages à cause des voitures ventouses)
    • remplacer le sationnement alterné dans le petites rues du quartier Vernay par un marquage au sol (lors des changements de côtés, c'est le bordel pendant 3 jours et les camions de poubelle notamment ne peuvent plus passer)
    • quid des véhicules qui jusqu'à présent stationnaient en zone blanche dans le centre et qui maintenant font ventouse dans les rues adjacentes
    • pourquoi ne pas ouvrir le parking de la chambre d'agriculture le week-end lors des compétitions au gymnase du Vernay ...

    Bref, de nombreuses questions pour un problème insoluble.

    En effet, de nombreux immeubles du centre ont été construits dans les années 60/70 avec insuffisamment de places de parking et les immeubles neufs prévoient 1,5 place de parking par logement ... là ou très souvent les familles disposent de 2 véhicules, sans parler des garages qui très souvent servent de cave pour gagner une pièce supplémentaire.

    Le problème, c'est que quand l'on densifie l'habitat, il faut prévoir les stationnements correspondants ... et ce ne sont pas les transports en commun qui vont résoudre le problème : beaucoup de personnes travaillent hors agglomération ou en horaire décalé ... ou hebergent toujours au moins un enfant majeur qui lui aussi travaille.

    Contrairement à beaucoup, je pense que le nombre de véhicules, malgré une politique dynamique de soutien aux transports en commun, ne baissera pas de façon importante avant longtemps : les constructeurs fabriquent des véhicules qui polluent et consomment de moins en moins et bientôt, tout le monde roulera en véhicule électrique (le gouvernement va annoncer un super bonus de 5000 euros pour ceux qui choisiront ce type de véhicule).

    Il s'agit donc là d'un problème concret ... pour longtemps.

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  • 10ème anniversaire de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc à CHAMONIX

    Cérémonie émouvante en présence de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux Transports, à l'occasion du 10ème anniversaire de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc.

    Cette catastrophe qui s'est produite il y a 10 ans, jour pour jour, a fait 39 morts de 9 nationalités différentes.

    Le mémorial a été inauguré en septembre 2001 par Nicole Fontaine, présidente du parlement européen.

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  • Présentation de la Honda Insight à MEYTHET

    Jean-Michel Perissoud, et toute l'équipe de Honda Perissoud Automobiles, ont profité de l'inauguration du nouvel aménagement de la concession de Meythet pour présenter, en avant première, la dernière née de chez Honda.

    La Honda Insight est une voiture hybride de 5ème génération, légère et compacte, à hautes prestations environnementales, et dont la consommation est de ... 4,4 litres/100 kms.

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  • Le Pacte automobile

    LES CHIFFRES :

    • 6,5 Mds € : c’est le montant que l’Etat va prêter aux constructeurs sur la base d’un taux à 6 %.
    • 600 M € : c’est la dotation du fonds de modernisation des équipementiers automobiles, qui apportera des capitaux aux équipementiers et aux sous-traitants stratégiques.
    • 250 M € : c’est le montant de l’enveloppe de prêts destinés aux projets verts

    L’ESSENTIEL :

    • Samedi 28 février, la Commission Européenne a donné son feu vert à la mise en oeuvre du plan automobile français. Cette décision clôt le débat : le plan français n’est pas protectionniste.
    • Ce plan répond à un engagement fort du Président de la République face à la crise qui touche profondément le secteur automobile : « la France ne laissera pas tomber son industrie automobile ».
    • Le Pacte automobile, concrétisé dans le collectif budgétaire présenté le 4 mars 2009, traduit cet engagement avec un objectif clair : assurer l’avenir de notre outil industriel et préserver un secteur stratégique pour notre économie et nos emplois.
    • Ce plan global et massif destiné à l’ensemble de la filière automobile mobilise tous les leviers à disposition : des prêts participatifs de 6,5 Mds € aux constructeurs automobiles, un fonds de garantie jusqu’à 90% porté par OSEO, un fonds sectoriel de 600 M €, une meilleure indemnisation du chômage partiel et des aides à l’innovation.
    • Mais cette aide n’est pas gratuite, le pacte automobile repose sur un principe sans ambiguïté : l’Etat vient en aide à son industrie automobile en échange de contreparties fortes. La France ne laisse pas tomber son industrie automobile mais l’industrie ne doit pas laisser tomber la France !

     

    POURQUOI SOUTENIR NOTRE INDUSTRIE AUTOMOBILE ?

    • Aujourd’hui pour l’industrie automobile, c’est l’heure de vérité. Elle est confrontée à une triple crise :
      • Une crise du crédit : les constructeurs ont des difficultés à accéder aux liquidités nécessaires pour financer leurs outils industriels, leurs stocks et leurs filiales bancaires ;
      • Une crise industrielle : les surcapacités structurelles de production en Europe sont de l’ordre de 25% ;
      • Une crise de la demande : les clients repoussent leur achat. Par ailleurs, les mentalités et les modes de consommation ont fortement évolué ces dernières années vers des véhicules plus petits, plus propres et plus sûrs.
    • Tous les pays, même les plus solides, tous les constructeurs, même les plus robustes, sont touchés de plein fouet. Les chiffres parlent d’eux-mêmes (immatriculations en janvier 2009) :  7,8% en France, -14% en Allemagne, -33% en Italie, -42% en Espagne et -31 % au Royaume-Uni.
    • Pour autant Nicolas SARKOZY a été clair : nous ne laisserons pas tomber notre industrie automobile !
      • Parce que c’est un des poumons de l’activité économique et industrielle de notre pays, en matière d’emploi (10% de la population active) et d’innovation (15% de la R&D en France).
      • Cette industrie a un avenir avec les nouveaux défis environnementaux et la forte augmentation de la demande dans des pays comme l’Inde et la Chine. Dans la bataille à venir, l’industrie européenne a une carte à jouer. Et les constructeurs français sont parmi les mieux placés.
    • Le Pacte automobile est un plan massif. Il mobilise tous les leviers disponibles et repose sur un principe clair et sans ambiguïté : en échange de son soutien, l’Etat exige des contreparties fortes. 

    QUE PREVOIT LE PACTE AUTOMOBILE POUR SOUTENIR LES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES ?

    • Le Pacte automobile répond à un objectif bien défini : (1) aider notre industrie automobile à passer la crise et (2) préparer l’après crise pour qu’elle redevienne une industrie exportatrice, foyer d’innovation et créatrice d’emplois.
    • Le Pacte automobile permet de répondre à l’urgence de la situation en donnant accès au financement dont nos constructeurs ont besoin avec :
      • des prêts participatifs pour une durée de 5 ans et un montant global maximum de 6,5 Mds € sur la base d’un taux à 6 %. Ces prêts financeront des grands programmes de développement de véhicules plus propres.
      • le doublement des prêts de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française) aux deux banques internes des constructeurs automobiles PSA et Renault soit 2 Mds € au total. En France, 2/3 des voitures sont achetées à crédit. Cette mesure permet de maintenir une offre de prêts bon marché pour que les Français puissent continuer à acheter des véhicules. C’est un soutien complémentaire au marché automobile, au-delà de la prime à la casse de 1000 € et du maintien du bonus/malus.

     

    ET POUR NOS SOUS-TRAITANTS ?

    • Ce Pacte est le fruit d’un travail collectif : Luc CHATEL a organisé le 20 janvier dernier les Etats Généraux de l’Automobile et a réuni un comité stratégique pour l’avenir de l’automobile. Constructeurs, équipementiers, sous-traitants ainsi qu’en aval, la distribution, la réparation et les services, tous ont été associés à l’élaboration du Pacte. Parce que c’est toute la filière que nous devons aider.
    • Grâce au Pacte automobile, le Gouvernement aide les équipementiers et les sous-traitants à faire face à la crise. Pour autant, il ne s’agit pas de mettre sous perfusion des entreprises structurellement déficitaires mais d’aider celles qui peuvent s’en sortir à consolider leurs acquis et à préparer l’avenir avec :
      • La mise en place au sein d’OSEO d’un fonds de garantie pour les prêts octroyés aux équipementiers et aux sous-traitants. Avec des garanties jusqu’à 90% sur des montants allant jusqu’à 1,5 M € (PME) ou 15 M € (entreprises de taille intermédiaire), ce fonds facilite l’accès au crédit et permet aux sous-traitants de continuer à fonctionner et à investir.
      • Le doublement du fonds de modernisation des équipementiers : le Fonds Stratégique d’Investissement portera sa contribution à 200 M € au même titre que les deux constructeurs Renault et PSA. Le fonds ainsi doté de 600 M € permettra de renforcer les fonds propres des entreprises stratégiques de la filière automobile. En parallèle, un plan d’action de 15 M € est lancé par l’Etat pour améliorer les performances opérationnelles et la diffusion du « lean management » dans l’ensemble de la filière automobile.
      • La signature d’un code de performance et de bonnes pratiques entre les équipementiers, les sous-traitants et les constructeurs pour favoriser une véritable relation partenariale dans l’ensemble de la filière.
      • Une meilleure prise en charge du chômage partiel par l’Etat, soit une augmentation de 1,5 à 1,75 € par heure chômée pendant 3 mois renouvelables en contrepartie du maintien des emplois concernés. 

    COMMENT LE PACTE AUTOMOBILE PREPARE-T-IL NOTRE INDUSTRIE AUX DEFIS DE DEMAIN ?

    • Avec ce plan, nous armons notre industrie automobile pour la compétition internationale de demain. C’est tout le sens de la mise en place de prêts bonifiés à hauteur de 250 M € pour soutenir l’innovation dans le domaine du véhicule propre. Ces prêts viennent en complément du plan « véhicule décarboné », dont le volet « démonstrateurs » est lui-même renforcé de 50 M €.
    • Par ailleurs, Nicolas SARKOZY a annoncé la suppression de la taxe professionnelle sur la totalité des investissements productifs à partir de 2010. Cette mesure profitera directement à notre industrie automobile. Elle permettra de renforcer la compétitivité de nos usines d’assemblage en France et à nos industriels de se battre à armes égales avec leurs concurrents étrangers.

     

    QUELLES CONTREPARTIES ?

    • La France n’abandonnera pas son industrie automobile mais en échange, l’industrie automobile s’engage à ne pas abandonner la France. L’aide de l’Etat n’est pas gratuite car c’est l’argent des contribuables qui est en jeu. Les constructeurs se sont engagés sur des contreparties fortes :
      • Les prêts accordés sont participatifs, c’est-à-dire que si les résultats des constructeurs s’améliorent, le taux augmente, et l’Etat est d’autant mieux rémunéré de son aide.
      • Les constructeurs ont pris des engagements fermes en matière d’emploi : pas de plans sociaux en 2009, maintien des activités de recherche et développement.
      • Les constructeurs se sont aussi engagés à ne pas fermer de site d’assemblage pendant la durée du prêt. 

    CE PLAN EST-IL PROTECTIONNISTE ?

    • Samedi 28 février, la Commission Européenne a donné son feu vert à la mise en oeuvre du plan automobile français. Cette décision clôt le débat : le plan français n’est pas protectionniste. Il s’inscrit pleinement dans le cadre européen. En effet, à aucun moment nous n’exigeons de nos constructeurs de travailler exclusivement avec des fournisseurs français. Il n’y a aucune obligation de « relocalisation » en France de productions existantes ni aucune obligation de fermer des sites hors de France. Enfin, ce plan est ouvert à tout constructeur, français ou étranger, situé sur le territoire français.
    • Nous sommes dans une situation de crise extrême où les constructeurs ne peuvent pas trouver de moyens de financer leur trésorerie sauf à des taux exorbitants. Nos partenaires européens ont tout intérêt à ce que la France soutienne l'activité de Renault et de PSA, qui emploient plusieurs dizaines de milliers de salariés chez eux, notamment en Slovénie, en République Tchèque, en Slovaquie, en Roumanie, en Espagne, au Portugal et au Royaume-Uni. Si l’on ne mettait pas en oeuvre ce plan de financement, il y aurait des pertes d’emplois massives dans l’Union européenne et c'est l'ensemble de l'industrie automobile européenne qui en paierait les conséquences.
  • Nouvelles plaques d'immatriculation

    Un décret et deux arrêtés parus le 11 février dernier au Journal officiel précisent les modalités techniques des nouvelles plaques d'immatriculation qui entreront en service à partir du 15 avril pour les véhicules neufs.

     

    Les nouvelles plaques seront également obligatoires pour les véhicules d'occasion à partir du 15 juin en cas de changement de propriétaire ou d'adresse.

     

    Le nouveau Système d'immatriculation des véhicules (SIV) devait entrer en service le 1er janvier mais a été repoussé au 15 avril à la demande des constructeurs qui s'inquiétaient de ses effets dans la crise économique actuelle.

     

    La traditionnelle carte grise prendra désormais le nom de « certificat d'immatriculation ». Ce nouveau numéro d'immatriculation, composé d'une série de 7 caractères alphanumériques (2 lettres, 1 tiret, 3 chiffres, 1 tiret et 2 lettres) - sur le modèle AA-123-AA - sera attribué chronologiquement dans une série nationale unique.

     

    La nouvelle plaque, avec des caractères noirs sur fond blanc, devra faire apparaître obligatoirement, sur sa partie droite et sur un fond bleu, un identifiant territorial comprenant un numéro de département au choix, surmonté du logo de la région dans laquelle est situé ce département :

     

    Ce numéro d'immatriculation sera attribué définitivement au véhicule, de sa première mise en circulation jusqu'à sa destruction.

     

    Le propriétaire pourra faire immatriculer son véhicule partout en France, quel que soit son lieu de domicile, auprès d'un professionnel de l'automobile habilité (garagiste, concessionnaire, ...) ou d'une préfecture. Un certificat d'immatriculation provisoire, valable un mois et comportant le numéro définitif lui sera remis dès paiement des taxes et lui permettra de circuler immédiatement. Il recevra ensuite, dans un délai d'une semaine au maximum, la carte grise à son domicile par envoi postal sécurisé.

     

    Un long arrêté fixe les caractéristiques et le mode de pose des plaques d'immatriculation pour tous les véhicules privés, publics ou de statut diplomatique destinés à circuler en France.

     

     

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  • Les chiffres de la sécurité routière et la réforme du permis de conduire

    Le Premier ministre a réuni le Comité interministériel sur la sécurité routière afin de présenter les chiffres de la sécurité routière et la réforme du permis de conduire.

     

    Les chiffres de la sécurité routière :

     

    En décembre 2008, le nombre de personnes tuées sur les routes a baissé de 9,8%, celui des blessés de 19%.

     

    En 2008 :

    • le nombre de personnes tuées a baissé de 7,5%. Cette baisse, la septième consécutive, est due à la réduction de la vitesse et du trafic, mais elle est moins rapide qu’espérée;
    • le nombre de blessés sur les routes est passé pour la première fois en dessous de 100 000.

    La lutte contre l’insécurité routière demeure une priorité du Gouvernement pour 2009, notamment en termes de lutte contre l’alcool au volant et d’accidentalité des jeunes.

     

    La réforme du permis de conduire :

     

    15 mesures vont permettre un permis moins long, moins cher et plus sûr :

     

    Un permis moins long grâce notamment à :

    • l’objectif est l’obtention du permis en moins de 3 mois contre à 4 à 9 mois ;
    • 370 000 places d’examens supplémentaires sur 3 ans ;
    • la possibilité pour les candidats de débuter les leçons de conduite sans attendre l’enregistrement du dossier d’inscription en préfecture ;
    • la suppression en avril 2009 du délai réglementaire d’un mois entre l’enregistrement du dossier et la présentation à l’épreuve de code ;
    • l’encouragement de l’apprentissage anticipé de la conduite et de la conduite accompagné, notamment par un cadre plus souple (accompagnateur moins âgé) ;

    Un permis moins cher en faveur des candidats les plus en difficulté, par l’intermédiaire de :

    • une bourse au permis, en contrepartie de la réalisation d’une activité d’intérêt général ;
    • une aide aux demandeurs d’emploi qui ont besoin du permis pour accéder à un emploi;
    • une caution aux candidats démunis disposés à emprunter pour passer le permis à un euro par jour. Cela concerne 20 000 candidats ;
    • une enveloppe de 15 millions d’euros par an pour les bénéficiaires du RSA inscrits dans une démarche d’accès à l’emploi, ce qui permettra de financer 15 000 permis par an.

    Un permis plus sûr grâce à une rénovation des programmes de formation et de l’examen reposant en particulier sur :

    • une modernisation de l’épreuve du code (révision des questions d’ici le second semestre 2009 et passage sur ordinateur de l’épreuve d’ici à 2 ans) ;
    • un véritable bilan de compétence et de comportement dès 2010 pour l’épreuve de conduite;
    • la « fin des cartons perforés » ;
    • conformément au souhait du Président de la République, les personnes ayant incendié des véhicules ne pourront plus conduire ou passer leur permis ;
    • en revanche, le rendez-vous post-permis, pour vérifier après 6 mois les compétences des nouveaux conducteurs plus sujets aux accidents, est remis à une concertation.
  • Audition de Carlos Ghosn, président de RENAULT

    Après un exposé général sur la conjoncture et son implication sur le groupe Renault, Carlos Ghosn a rappelé toute la difficulté de rapatrier de la production low cost en France. L'écart de coût entre la Roumanie ou le Maroc, et la France, est de 1 à 10.

    Renault est donc "condamné" pour garder des usines en France

    • de produire des véhicules à forte valeur ajoutée (type électrique à terme)
    • de produire des véhicules spécifiques (type utilitaire)

    Toute la stratégie de Renault, pour les années à venir, est tournée vers les véhicules électriques.

    Il estime à 10 millions le nombre de véhicules électriques dans le monde, dont 2 millions en Europe, en 2016 (sachant que le nombre de vente de véhicules neufs dans le monde s'est élevé à 70 millions en 2007).

    D'ici là, Renault a en charge le développement de la filière diesel propre au sein du groupe et Nissan s'occupe de la filière véhicule hybride, qui correspond a une forte demande sur les marchés historiques de Nissan, que sont le Japon et les USA.

    Renault va également s'occuper de l'ULC (Ultra Low Cost), un véhicule dont le coût ne dépassera pas les 2500 dollars.

    Il a fait part des énormes besoins de financement de Renault et du secteur automobile en général (plus de 40 milliards d'euros) pour reconvertir le secteur et intégrer les nouvelles technologies.

    En matière d'environnement, au-delà des efforts importants à accomplir, il a souligné que le seul retrait du marché des véhicules à la norme Euro1 et Euro2, nous permettrait d'aller au-delà de nos engagements sur nos émissions de CO2 et relancerait fortement le secteur automobile.

    Les députés ont posé de nombreuses questions :

    • quid du chômage technique actuel
    • quel avenir pour les sites français
    • quid des suicides au sein de Renault
    • quid de la R et D en berne
    • quel avenir pour Renault F1
    • comment accélérer le renouvelement des véhicules (bonus/malus)
    • quid de la concurrence indienne et chinoise
    • quel successeur à la Vel Satis (en haut de gamme)
    • quel type de dénomination pour les véhicules plutôt que Laguna 2,3,4

    En terme d'actionnariat, il a souligné la stratégie de transparence vis à vis de l'état actionnaire et confirmé que Renault ne pratiquait pas les parachutes dorés, tout en soulignant que les parachutes dorés étaient destinés à attirer des dirigeants extérieurs, alors que l'on a pas les moyens de les rémunérer en cash (exemple : start-up) : a ne pas confondre avec les parachutes de sortie (exemple : Alcatel).

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  • Tests salivaires anti-drogues pour automobilistes

    La déléguée interministérielle à la sécurité routière, Cécile Petit, a confirmé que les tests salivaires de dépistage de la drogue au volant seraient mis en application en janvier 2009.

    Jusqu’ici, la recherche de drogue au volant passait par de si contraignants tests urinaires qu’on comptait en moyenne, en 2006, un dépistage de drogue pour 524 dépistages d’alcool !

    Les choses devraient donc changer en 2009, et ce ne sont pas les proches des 230 personnes tuées chaque année dans des accidents de la route liés à la drogue qui s’en plaindront. D’autant que la moitié de ces morts avait moins de 25 ans !

    CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR :


    Les forces de l’ordre, police et gendarmerie, pratiquent systématiquement des dépistages de substances ou de plantes rentrant dans la catégorie des stupéfiants lorsqu’un conducteur est impliqué dans un homicide involontaire ou lorsque, dans un accident corporel, le comportement du conducteur laisse supposer qu’il ou elle a consommé de la drogue.


    Ce dépistage peut également intervenir dans un accident matériel de la circulation ou dans le cadre d’un manquement au code de la route pouvant entraîner une suspension de permis – excès de vitesse, absence de ceinture… Les forces de l’ordre sont d’autant plus enclines à effectuer ce type de dépistage que les conducteurs contrôlés sont nerveux ou apathiques, conscients ou somnolents…


    Sachez que si vous conduisez – ou si vous êtes le passager garant d’un mineur pratiquant la « conduite accompagnée » - en ayant consommé de la drogue, vous risquez, outre d’être tué ou gravement blessé, – voire de tuer ou de blesser autrui ! -, une peine de deux ans de prison, 4 500 euros d’amende et six points sur votre permis. Si vous cumulez alcool et drogue, la peine que vous encourrez si vous êtes pris passe à trois ans et 9 000 euros d’amende. En cas de cumul, votre permis peut également être suspendu pendant une durée maximale de trois ans, voire être annulé avec interdiction de le repasser avant trois ans.

     
    LE DEPISTAGE URINAIRE :


    Actuellement, le dépistage des drogues est réalisé grâce à des tests urinaires. La loi impose pour ce faire aux forces de l’Ordre d’être accompagnées d’un médecin et de disposer d’une structure adaptée pour recueillir et analyser l’urine – bien souvent un camion de la médecine du travail.


    Ce test urinaire ne permet pas de déterminer si une personne a, par exemple, consommé du cannabis très peu de temps avant un accident, car des traces de consommation pouvant dater d’une semaine apparaissent aussi dans les résultats des tests urinaires. C’est en fait le contrôle sanguin qui suit immédiatement un contrôle urinaire positif qui permet de savoir si le conducteur était sous l’empire de la drogue au moment du contrôle urinaire et sanguin, et donc de l’accident.


    LE DEPISTAGE SALIVAIRE :


    En matière de dépistage salivaire, la France est un peu à la traîne par rapports à d’autres pays européens comme la Suisse et l’Allemagne. Outre-Rhin, la police utilise ainsi un bâtonnet dénommé « Drug Wipe » qui récolte la salive et a été mis au point par la société spécialisée dans la détection de stupéfiants, Securetec.

    Le test salivaire à l’étude en France se compose lui de deux languettes qui sont frottées sur la langue du conducteur - voire du passager – soupçonné d’avoir consommé des stupéfiants. En 10 minutes, les forces de l’Ordre peuvent savoir s’il y a eu effectivement absorption de stupéfiants, et également de quelle substance il s’agit : cannabis, amphétamines, ecstasy, héroïne, cocaïne ou LSD. Seul un test sanguin peut cependant déterminer la quantité exacte de drogue consommée.


    Ce procédé est encore en phase d’expérimentation même si une première campagne de tests a eu lieu dans la région Centre et va se poursuivre cet été dans trois autres régions de l’Hexagone. Les fumeurs de cannabis doivent prendre conscience qu’un joint multiplie par deux la probabilité d’avoir un accident mortel, probabilité qui est même de 15 fois supérieure au risque normal en cas de cumul cannabis-alcool.

     

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