Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

presidence

  • Invité de l'émission de Laurent Ruquier "on n'est pas couché" ce samedi soir sur France 2

    J'étais ce samedi soir l'invité politique de l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché" sur France 2.

    L'enregistrement de l'émission a eu lieu mercredi soir.

    Vidéo de mon intervention :

    Durant 50 minutes, les différents intervenants sont revenus sur :

    • mon parcours
    • mon entrée en politique
    • mon élection
    • mon travail parlementaire
    • mon franc parler
    • mes relations avec Copé et Fillon
    • la présidence de l'UMP
    • l'affaire UMP / Bygmalion / Copé
    • Le futur président de l'UMP
    • les primaires au sein de l'UMP
    • La ligne politique de l'UMP ...

    Une interview SANS  langue de bois.

    interview,television,tee,ruquier,cope,ump,presidence

     presse,dauphine,interview,television,tee,ruquier,cope,ump,presidence

     Dauphiné Libéré du 31 mai :

    interview,television,tee,ruquier,cope,ump,presidence

  • Présidence de l'UMP ... justice est rendue aux adhérents

    Chers amis,  

    Il y a un mois, la première élection véritablement démocratique au sein de notre parti se concluait par un fiasco. Le vote des militants avait été court-circuité et trafiqué par un système opaque. De ce jour-là, date ma volonté de rendre justice à nos adhérents en leur redonnant la parole.

     

    Je ne m’appesantis pas sur les raisons de ce fiasco et mon but n’est pas de désigner les fautifs. Aujourd’hui, nous sortons de l’impasse et je veux rassembler notre famille politique. Mais il faut la rassembler sur des bases solides, sans occulter le passé qui doit servir de leçon.

     

    Cette crise nous a fait mal, mais il y a des moments où le choc peut être salutaire.

     

    En 2008, au parti socialiste, l’élection volée avait été étouffée dans l’œuf et chacun était piteusement rentré dans le rang. Ni les vainqueurs proclamés ni les vaincus n’étaient sortis grandis de cette mascarade démocratique que l’UMP ne s’était d’ailleurs pas privée de dénoncer.

     

    La désillusion et la crainte de heurter notre famille politique auraient pu nous conduire au même silence et au même cynisme que les socialistes… Mais j’ai refusé de me taire !

     

    En dénonçant les irrégularités du vote du 18 novembre, je me suis battu pour des principes, et, croyez-moi, j’ai agi le cœur serré.

     

    J’ai refusé de me soumettre parce que j’aime mon parti. Parce que je me fais une haute idée de la démocratie militante, de son fonctionnement, de son rôle dans la société française. Voir l’UMP considérée comme indigne de confiance par l’opinion publique m’est apparu injuste, mais aussi destructeur dans le climat actuel où le «tous pourris» mine notre engagement républicain. 

     

    J’ai voulu remettre notre démocratie sur des rails solides et j’ai livré un combat pour l’honneur de l’UMP.

     

    Aujourd’hui, ce combat nous allons le gagner ensemble. Je dis «ensemble» car quel que fut le choix des uns ou des autres dans cette élection interne, il y a du courage et de la noblesse à être membre d’un parti qui a certes failli, mais qui a aussi l’audace de se ressaisir en décidant de remettre son sort entre les mains de ses militants. 

     

    Désormais, le principe d’une nouvelle élection est acté. Justice est donc rendue à nos adhérents ! 

     

    Avec Jean-François Copé, j’ai fixé le cadre de ce prochain rendez-vous électoral.


    Le scrutin aura lieu en septembre, avant la session parlementaire. Certains auraient préféré un calendrier un peu plus serré, mais ce qui importe, c’est de redonner la parole aux militants dans un délai raisonnable.

     

    Ce qui importe aussi, c’est que, cette fois-ci, tout soit fait pour que cette élection puisse être équitable et incontestable. Et pour ce faire, plusieurs conditions ont été arrêtées :

      • Tous les candidats en lice devront être en mesure de mener la même campagne. Une haute autorité sera chargée de veiller à la stricte égalité des moyens entre les candidats et dirigera seule tout le processus électoral sans interférence possible de la direction ou de l’appareil de l’UMP.
      • Le Président de l’UMP, s’il est candidat, devra se placer en réserve dès le début de la campagne électorale. Il expédiera les affaires courantes sans intervenir dans le processus électoral.
      • Un comité de rédaction sera constitué pour proposer la réforme des statuts, du règlement intérieur et des règles d’organisation des primaires pour la présidentielle. Pour les primaires de 2016, le président de l’UMP, ou tout membre de l’équipe dirigeante de l’UMP, s’il décidait d’être candidat, devra quitter ses fonctions dans un délai suffisamment long avant le vote.
      • Une équipe dirigeante paritaire de notre parti sera constituée afin que l’UMP devienne la maison de tous. Pour ma part, je ne réclame rien et ne souhaite détenir aucune fonction. Depuis le début, j’ai dit que je me battais pour des principes, pas pour ma personne.
      • Enfin, j’ai indiqué que la réunification des groupes UMP à l’Assemblée Nationale interviendra dans la première quinzaine de janvier lorsque l’équipe dirigeante paritaire sera officiellement installée.

    La crise que nous venons de traverser a fait souffrir nos adhérents et nos militants. La moindre des choses est maintenant de les respecter totalement en leur donnant la garantie que cette nouvelle élection sera irréprochable.

     

    Si comme je l’espère, les choses se passent bien, alors, nous aurons redonné à l’UMP sa fierté et son unité. De cette crise nous aurons fait une force. Grâce à notre sursaut politique et moral, nous irons dignement à la reconquête des Français.

     

    Je dis à tous nos adhérents et tous les élus qui se sont engagés pour l’honneur de notre parti mon amitié et ma gratitude. Vous m’avez donné la force de me battre. Grace à vous, l’UMP redevient le parti des militants. Ensemble, nous poursuivrons notre chemin pour nos valeurs et pour notre pays.

     

    Pour vous et vos familles, j’adresse mes vœux les plus chaleureux pour ces fêtes de fin d’année. Qu’elles soient l’occasion de partager vos joies et nos espérances.

                                                                            François FILLON 

     

    Dauphiné Libéré du 20 décembre :

    ump,presidence,fillon,cope

  • Présidence de l'UMP ... REVOTONS

    ... Elus, sympathisants, militants et adhérents ... je vous recommande chaudement la lecture du Nouvel Observateur de ce cette semaine ... un must ... vous comprendrez ainsi les raisons de mon engagement dans le "Rassemblement UMP" ... les langues se délient.

    ump,cope,fillon,presidence,rassemblement ump

     

    Mes chers amis,

    Cette première élection véritablement démocratique de notre mouvement devait être exemplaire. Si elle ne l’a pas été, c’est parce que, au nom de l’unité, j’ai accepté que le secrétaire général du mouvement puisse être en même temps candidat à l’élection à la présidence, ce qui n’aurait jamais dû être toléré !

    Le résultat, nous le voyons. Jamais la direction nationale de l’UMP n’a assuré une véritable neutralité dans cette élection. Les moyens de l’UMP ont été mobilisés au profit exclusif de l’un des candidats. Les opérations de vote se sont déroulées, dans certains bureaux, dans une confusion invraisemblable. La commission de contrôle a tout simplement oublié trois fédérations dans son décompte. La commission des recours a siégé de manière totalement illégale, avec une majorité de partisans de l’un des candidats, et a rendu un verdict discrédité avant même d’être livré.

    Au nom de l’unité, j’ai soutenu la proposition de médiation d’Alain Juppé permettant un large audit des opérations de vote, et j’avais indiqué que je me plierais à son jugement. Cela a été refusé par Jean-François Copé.

    Aujourd’hui, au regard de l’impasse dans laquelle notre parti est enferré, au regard des fractures qui le menacent, au regard de l’absence de légitimité qui entoure nos instances, au regard des militants qui ont soif de rassemblement, de dignité et de clarté, je propose, dans un geste ultime de conciliation, la seule solution qui vaille, la seule solution qui soit sage, efficace et démocratique : je propose de revoter.

    Militants, adhérents, élus, sympathisants, responsables de notre famille politique, partout en France le principe d’une nouvelle élection est réclamé parce ceux qui veulent sortir de cette mascarade par le haut.

    Je demande à Jean-François Copé une nouvelle élection dans trois mois, sous le contrôle d’une commission indépendante.

    Parallèlement à cette demande, je propose aux députés de l’UMP la constitution d’un groupe parlementaire provisoire, qui aura pour nom « Le Rassemblement UMP ». Sa vocation est d’exiger que la parole soit rendue aux militants. Dès lors qu’une nouvelle élection serait décidée dans la transparence, notre groupe rejoindra le groupe originel de l’UMP de l’Assemblée nationale.

    Nous sommes UMP et nous restons à l’UMP, mais notre voix doit être entendue !

    Nous ne réclamons rien d’autre que de remettre le sort de l’UMP entre les mains des militants, entre vos mains. Rien n’est plus légitime, rien n’est plus transparent, rien n’est plus noble que d’en appeler à votre arbitrage pour résoudre la crise que nous vivons.

    Bien amicalement,

    François Fillon

  • Rebondissement à la présidence de l'UMP ... 26 voix d'avance pour François Fillon

    L’UMP ne doit pas être la première et la seule victime du succès de la première consultation démocratique organisée en son sein.

    C’est en effet la volonté même des adhérents de placer à des niveaux parfaitement comparable Jean-François Copé et François Fillon ... qui explique l’étroitesse des résultats.

     

    Dès lors tous les aspects de procédure et d’organisation revêtent une acuité extraordinaire qui, en d’autres circonstances, n’auraient pas soulevé l’attention.

     

    Lundi, dans la nuit, l’acceptation de la décision de la COCOE marquait une volonté de tous de revenir à une paix interne. Et de ne pas se jeter des griefs réciproques inutiles et blessants.

     

    Pour autant, la découverte aujourd’hui même d’une erreur matérielle reconnue par le président de la COCOE liée à la stricte comptabilité des résultats acceptés ne peut pas être écartée à cet instant.

     

    Lundi, François Fillon a eu l’élégance de reconnaître un résultat qui lui était légèrement défavorable.

     

    Ce mercredi, il serait élégant que Jean François Copé tienne aussi compte d’un résultat qui lui serait légèrement défavorable ... à son tour ... en raison d’une erreur matérielle parfaitement identifiée ... et qui n’est désobligeante pour personne ... si ce n’est pour l’organisation même du scrutin et de son dépouillement.

     

    Devant une telle situation, l’un et l’autre doivent reconnaitre que l'UMP n'est plus gouvernable en l'état et confier la gestion provisoire de l’UMP a une autorité morale ... seul moyen  de rassurer les deux moitiés de l’UMP sur la coexistence pacifique de leur deux principaux courants.  

     

    Cette période pourrait être courte puisqu’à l’annonce des résultats de la COCOE aucun des candidats n’a cru nécessaire de remettre en cause la validité des votes dans les bureaux. Seule une erreur matérielle de la part de la COCOE est en cause à cet instant.

     

    Sans cette sagesse des blessures profondes pourraient affaiblir notre formation.

     

    Une transition s’impose donc et je souhaite quelle soit acceptée par les deux candidats.

     

    Une de mes interventions sur BFM TV :

     

     

    Intervention sur iTélé (juste après Estrosi et Wauquiez) :

     


     230708.JPG

  • Le pacte national de François Fillon

    françois fillon

    Mes chers amis,

    Il y a deux semaines, je vous ai écrit pour vous exposer notre pacte productif face à la politique récessive de la gauche. Aujourd’hui, je veux vous parler de notre pacte national car dans la mondialisation les 65 millions de Français doivent faire bloc. Le tous ensemble doit s’imposer sur le chacun pour soi.

    Pour moi, tout commence à l’Ecole : c’est là que l’égalité des chances se joue, que le sentiment national se forge, que les valeurs civiques se transmettent.

    L’Ecole des socialistes, nous la connaissons, hélas ! C’est l’école des idées reçues et des fatalités acceptées. Celle où l’on parle de plus en plus de pédagogie et de moins en moins du contenu des enseignements. Celle où l’on prétend lutter contre l’échec scolaire tout en dénonçant dans chaque réussite un danger d’élitisme. Celle où la violence est un fléau mais où la discipline reste un tabou.

    L’Ecole doit demeurer un espace préservé. La discipline doit assurer la sécurité des élèves et le respect des professeurs ; les familles qui n’assument pas leurs devoirs éducatifs doivent être mises en garde et, le cas échéant, sanctionnées ; et si certains éléments continuent obstinément à perturber la vie de leur établissement, leur exclusion définitive doit être prononcée.

    L’Ecole doit avoir pour premier objectif la transmission des savoirs. Elle ne doit ni se disperser ni abaisser son niveau d’exigence. Je veux redire notre volonté de garantir la maîtrise des savoirs fondamentaux à l’entrée en sixième, grâce à un test d’évaluation et à la création au collège de classes de soutien pour les élèves qui en ont besoin.

    La République, c’est le droit pour chacun de vivre en sécurité. Nicolas Sarkozy avait su remobiliser les services de l’Etat pour faire reculer la délinquance. L’activisme de l’actuel Ministre de l’Intérieur ne peut masquer l’amateurisme qui caractérise les annonces de la ministre de la Justice. Je milite pour une politique de fermeté, mobilisant l’ensemble de la chaîne policière et judiciaire autour de cette exigence fondamentale qu’aucun délit ne doit rester impuni.

    Loin d’être supprimées, les peines planchers doivent être généralisées à tous les délits. Une peine ne valant que si elle est exécutée, il faut revenir à l’objectif de construire 80.000 places de prison et il faut interdire toute libération conditionnelle avant que le prévenu n’ait effectué les deux tiers de sa peine. L’aménagement systématique des peines que propose le Gouvernement Ayrault conduit irrémédiablement à l’injustice pour les victimes, à l’impunité pour les délinquants et à l’augmentation du risque de récidive pour la société.

    Il faut tracer clairement la ligne entre ce qui est permis et ce qui est interdit. La légalisation du cannabis et les «salles de shoot» constituent une tragique démission politique et morale. C’est une guerre à la drogue qu’il faut mener, et pour la mener il faut sanctionner durement les dealers et soigner les drogués qui sont rendus malades d’empoisonnement. Ouvrir des salles de shoot, c’est être complice de leur autodestruction et c’est créer des lieux qui seront cernés de trafiquants qui viendront chercher leurs proies.

    La République, c’est enfin la volonté de former une seule Nation. Pour moi, au-delà des origines ou des croyances, une chose compte, une chose essentielle et non négociable : c’est l’amour de la France et le respect de la République. Communautarismes, intégrismes religieux, mépris de la nation et de ses règles : l’UMP doit être implacable à l’égard de ceux qui disloquent notre unité et notre fraternité.

    Je veux une immigration strictement maîtrisée en fonction de nos possibilités économiques parce que c’est la condition d’une intégration réussie. Je propose que le Parlement fixe chaque année le nombre de migrants accueillis en France et je veux que chacun d’entre eux démontre sa volonté d’adhérer à notre pacte.

    Je veux une laïcité forte. C’est pour cela que, ministre de l’Education nationale, j’ai mis en oeuvre la loi interdisant les signes religieux à l’école, et qu’en tant que Chef du Gouvernement, j’ai soutenu la loi d’interdiction de la burqa. En France, femmes et hommes ont les mêmes droits. En France, toute religion est respectable mais aucun culte ne doit pouvoir prétendre se placer au-dessus des autres ou au-dessus de la loi.

    Je suis fermement opposé au vote des étrangers, car la citoyenneté n’est pas à géométrie variable. Elle doit exprimer l’adhésion profonde à la France. C’est pour cela que je propose que les enfants nés en France de parents étrangers n’acquièrent pas la citoyenneté de manière automatique, mais s’ils en font la demande. Devenir Français, ce doit être l’expression d’un choix de raison et de coeur.

    Nous devons enfin combattre toutes les formes de discriminations, parce qu’elles sont la négation de la République et parce qu’elles font le lit du communautarisme. Ceux qui rejoignent et aiment la France, la France est prête à les aimer car c’est ainsi que depuis des siècles notre patrie s’est agrandie.

    L’unité nationale est notre bien le plus précieux, mais ce bien est fragile. Il faut rassembler notre peuple en évitant de le diviser sur des sujets vitaux et sensibles. Droit de vote aux étrangers, mariage homosexuel, dépénalisation du cannabis… le Gouvernement joue avec le feu. Avec vous, je veux lui faire barrage !

    En ces temps difficiles, chacun doit se demander ce qu’il peut faire pour notre pays plutôt que le contraire. La France est une belle et grande nation, mais cette grandeur n’existe pas sans civisme et patriotisme. Voilà le message républicain que je veux porter avec vous, pour l’UMP et pour la France.

    Fidèlement et bien amicalement,
    François Fillon

  • Le budget de la Présidence de la République

    Dans un souci de vérité, le Chef de l’Etat a souhaité, dès son arrivée, que le budget de la Présidence devienne plus transparent et reflète la réalité du fonctionnement de l’Elysée.

     

    C’est pourquoi, pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, toutes les dépenses assumées par d’autres ministères pour le compte de la Présidence ont été réintégrées dans son budget propre. Celui-ci a donc été porté, en 2008, de 32,3 millions à 100,8 millions d'euros. Cette hausse a bien évidemment été compensée par une réduction équivalente de la dotation des ministères contributeurs.

     

    Le budget 2009 est donc le deuxième de ce type, transparent et contrôlable par tous. Quelques derniers ajustements ont été réalisés, afin de tenir compte d’estimations trop basses de la part de certains ministères, et en particulier :

    • les cotisations retraites des personnels du ministère de la défense ayant exercé à l’Elysée, sous-estimées par les services financiers de la défense à hauteur de 4,2M€.
    • la facturation des moyens de transport aérien du chef de l’Etat, dont l’estimation pour le budget 2008 a été faite sur la base des déplacements du précédent Chef de l’Etat en 2006, alors que ceux-ci ont triplé entre ces deux années. L’écart entre les projections et la réalité en 2008 était de 5 millions d’euros.

    Dès lors, il fallait que la Présidence réintègre dans ses comptes ces deux charges qui avaient été sous-estimées. C'est ce qui a été fait en consolidant le budget de manière définitive à 110 millions d'euros, base reprise pour construire le budget 2009.

     

    Rappelons que cette réintégration ne constitue pas une charge nouvelle pour l’Etat, puisqu’il s’agit d’un simple transfert des crédits correspondants du budget du Ministère de la Défense à celui de l’Elysée. Le coût pour l’Etat est donc nul, ce que pourra constater la Cour des Comptes, qui contrôle pour la première fois le budget de l’Elysée, et c'est ce que j'ai pu constater, en tant que député, comme destinataire pour la première fois d’un rapport détaillé sur l’utilisation des crédits alloués à la Présidence.

     

    Notons au passage que la dotation budgétaire de la Présidence s’élève pour 2009 à 112,3 millions d’euros, soit une progression de 2%. La Présidence est donc exemplaire en matière budgétaire, en se soumettant aux règles qu’elle édicte pour les budgets ministériels (pas plus vite que l’inflation).

     

    L’ambition de la Présidence est ainsi de faire plus avec des moyens qui restent constants. Rappelons que, par rapport à 2006 :

    • les déplacements ont été multipliés par trois ;
    • les réceptions ont été multipliées par deux ;
    • le volume de courrier reçu (et auquel il faut répondre) a doublé.

    Pour autant, le budget de la Présidence ne progresse pas, ce qui est rendu possible par un vaste plan d’économies et de modernisation du fonctionnement de l’Elysée engagé en 2008, et qui sera accéléré en 2009.