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  • Epreuves de relais de la Coupe du monde de ski de fond à LA CLUSAZ

    Après les épreuves individuelles d'hier, disputées dans des conditions de neige dantesques, place aujourd'hui aux relais.

    Le relais hommes s'est particulièrement distingué en prenant la 3ème place, derrière la Norvège (emmenée dans le dernier relais par Peter Northug, vainqueur du 30 kms libre de samedi) et la Suède.

    Résultats du 4 x 10 kms messieurs :

    1. Norvège (Hetland/Johnrud Sundby/Gjerdalen/Northug) en 1 h 39 mn 01 secondes
    2. Suède (Rickardsson/Olsson/Soedergren/Hellner) à 2,2 secondes
    3. France (Gaillard/Vittoz/Manificat/Jonnier) à 6,6 secondes

    Moins de chance pour le relais feminin qui a pris la 8ème place, à plus de 3 mn de la Finlande.

    Résultats du 4 x 5 kms dames :

    1. Finlande en 1 h 46 secondes
    2. Suède en 1 h 1 mn 19 secondes
    3. Norvège en 1 h 1 mn 20 secondes

    Superbe ambiance lors de ces relais sur le plateau des Confins, devant plus de 10 000 personnes.

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  • La nouvelle politique de rémunération dans la fonction publique

    LES CHIFFRES :

    • 2010 : c’est à cette date que sera mis en place un dispositif d’intéressement collectif dans chaque administration.
    • 200 000 : c’est le nombre d’agents qui entreront avant 2012 dans ce nouveau dispositif indemnitaire (agents de la filière administrative de la Fonction publique d’Etat).

    L’ESSENTIEL :

    • Pour promouvoir le mérite et l’engagement des agents, le Gouvernement va mettre en place une nouvelle politique de rémunération des fonctionnaires.
    • C’est une nouvelle politique salariale, qui s’appuie sur l’accord sur le pouvoir d’achat signé le 21 février 2008 avec les syndicats.
    • C’est une politique de rémunération moderne qui prend en compte la performance :
      • Une nouvelle «prime de fonctions et de résultats» sera instituée d’ici la fin 2010.
      • Le Gouvernement mettra en place d’ici 2010, dans chaque administration, un dispositif d’intéressement collectif.
    • Ces mesures devront s’appliquer progressivement dans toute la filière administration de l’Etat afin que l’évaluation et la rémunération à la performance deviennent une réalité. 

    POURQUOI REFORMER LE MODE DE REMUNERATION DES FONCTIONNAIRES ?

    • Parce qu’il est essentiel que l’Etat se dote d’une politique de rémunération moderne et dynamique au bénéfice de ses agents. Or, l’outil de gestion des ressources humaines de la fonction publique n’est pas efficace aujourd’hui : la faute au cadre juridique des régimes indemnitaires et à la complexité des règles applicables d’une administration à l’autre.
    • Désormais, chaque agent verra la qualité de son travail reconnue et prise en compte.
    • Le 1er objectif, c’est de garantir aux fonctionnaires le maintien de leur pouvoir d’achat : depuis plus d’un an, nous faisons tout pour garantir le pouvoir d’achat des fonctionnaires et leur permettre de gagner plus :
      • avec la hausse pluriannuelle du point fonction publique,
      • avec les heures supplémentaires,
      • avec le rachat des jours de RTT,
      • avec une prime de 1 500 € pour les jeunes enseignants, etc.
    • Le 2nd objectif, c’est de rémunérer les fonctionnaires en fonction de leurs résultats, et c’est pour le concrétiser que nous instaurons la prime de fonctions et de résultats (PFR).
    • Pour cela l’évaluation doit être au coeur de la politique des ressources humaines dans la fonction publique. C’est par exemple ce que fait le Gouvernement depuis l’automne 2007, en permettant à tous les ministères de remplacer l’ancien système de notation par un entretien professionnel.
    • Enfin, le Gouvernement mettra en place d’ici 2010, dans chaque administration, un dispositif d’intéressement collectif adossé à la réalisation des objectifs des services. Une mission parlementaire sera prochainement lancée à cet effet.

    PRENDRE EN COMPTE LE MERITE INDIVIDUEL, N’EST-CE PAS CONTRAIRE AU PRINCIPE D’EGALITE DANS LA FONCTION PUBLIQUE ?

    • D’abord, cette idée n’est pas nouvelle : la prise en compte de la manière de servir et du mérite individuel est inscrite dans le statut de la fonction publique depuis 1946 !
      • Les dispositions législatives ou réglementaires pour les carrières et les régimes indemnitaires permettent la différenciation ou la modulation en fonction de l’activité des agents.
      • Selon la jurisprudence administrative, l’égalité de traitement à laquelle les agents d’un même corps ont droit n’empêche pas de prendre en compte les conditions différentes d’exercice des fonctions.
    • Ensuite, avec ce nouveau régime indemnitaire, les fonctionnaires sont gagnants. Ils veulent être reconnus pour ce qu’ils font, parce qu’on sait combien c’est démotivant pour un agent quand sa performance n’est pas prise en compte. Justement, l’objectif de cette réforme, c’est de mieux reconnaître les mérites et les prises de responsabilités de chacun.
    • Concrètement, les plafonds des primes dans ce nouveau régime sont plus élevés que ceux qui existent aujourd’hui dans le cadre de primes qui sont avant tout des indemnités et pas un élément de motivation. De plus, un même métier, une même fonction aura désormais un régime indemnitaire équivalent entre les différents ministères et services déconcentrés où ce métier, cette fonction s’exerçait.

    AVEC LA PRIME DE FONCTION ET DE RESULTATS, Y AURA-T-IL DES PERDANTS ?

    • Cette prime permet d’instaurer une rémunération plus claire et plus efficace. Elle remplace les multiples régimes indemnitaires qui existent par un dispositif interministériel unifié, qui permet davantage de mobilité. Elle comprend une part fixe et une part variable.
      • Une part fixe en rapport avec le niveau de responsabilité et de difficulté du poste : elle rassemble le traitement, les primes et les indemnités aujourd’hui existantes (indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires, primes de rendements, indemnité de fonction et de résultat, allocation de responsabilité et de résultat, allocation complémentaire de fonction, primes ministérielles pour l’administration centrale par exemple…) ;
      • Une part variable, qui prend en compte le mérite individuel, et qui évalue donc si les objectifs fixés à l’agent ont été atteints. Les montants minimum et maximum de la partie variable sont publics (par arrêté).
    • A partir de 2009, cette prime s’appliquera progressivement à tous les attachés (qui doivent mettre en oeuvre le nouveau régime avant le 1er janvier 2012) et elle a vocation à s’étendre, à terme, aux emplois de la filière d'administration générale et à d'autres corps, soit près de 200 000 personnes.  Les premiers ministères qui vont s’engager sont ceux qui ont mis en place une évaluation de qualité.

    PEUT-ON VRAIMENT EVALUER LA PERFORMANCE DES AGENTS PUBLICS ?

    • Penser qu’on évaluerait une infirmière au nombre de malades, c’est absurde ! De façon plus réaliste, l’évaluation doit se baser sur une discussion entre l’évalué et son supérieur hiérarchique. Le but, c’est de construire un contrat sur des objectifs avant tout qualitatifs, et sur les qualités professionnelles de l’agent. Ainsi, chaque année, l’agent et son évaluateur déterminent ensemble lors de l’entretien d’évaluation les objectifs (de qualité, en termes de résultats).
    • L’évaluation de qualité, c’est indispensable et c’est faisable. Il y a une génération d’outils d’évaluation dans les ministères (entretien, bilan). Depuis un an, les administrations remplacent à leur rythme la notation par l’évaluation, et des plans de formation à l’évaluation ont été lancés dans les ministères.
    • Depuis septembre 2007, la notation a été remplacée par l’entretien professionnel. Depuis, on estime que 15 % d’agents de la fonction publique d’Etat, soit 250 000 personnes, ont eu un entretien professionnel (Guide des Bonnes pratiques RH, publication en novembre 2008). C’est pourquoi certains ministères sont déjà prêts et ce sont ceux-là qui les premiers vont ouvrir le bénéfice de la PFR.
  • Contre parade anti-olympique à GRENOBLE

    Communiqué reçu du CAO 38 (Comité Anti-Olympique 38) :

    A toutes les organisations, associations, groupes et collectifs isérois,

     

    A tous leurs membres et sympathisants,

     

    Appel à la contre-parade anti-olympique, vendredi 5 décembre à 17h30, Place Félix Poulat (Grenoble)

     

    Bonjour,

     

    En mars 2009, le Comité National Olympique du Sport français doit statuer sur la candidature de Grenoble, d'Annecy, de Nice, ou de Pelvoux, à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de 2018.

     

    Afin de promouvoir sa candidature, la Ville de Grenoble transforme le centre ville en prétendue station de ski à grand renfort de neige artificielle et d'argent public (1,8 M€) et organise trois jours de foire les 4, 5 et 6 décembre, intitulés "Jeux de Neige". Pour l'occasion et pour séduire le Comité Olympique français, elle embrigade les enfants dans une parade monumentale censée manifester l'adhésion de toute la population.

     

    Nous vous appelons tous à une contre-parade vendredi 5 décembre à 17h30, autour de la fanfare et des clowns anti-olympiques. Venez avec vos banderoles et pancartes, vos déguisements, masques et maquillages, vos sifflets, tambours et trompettes, vos casseroles et cornes de brume.

     

    La candidature grenobloise, manigancée depuis 2002 dans une quasi-clandestinité par le maire Michel Destot, se déploie maintenant en une campagne éclair pour s'imposer à la population et prendre de court toute opposition. Destot est d'autant moins légitime pour s'offrir ses caprices qu'il n'a obtenu que 20959 voix sur un collège de 127 551 Grenoblois en âge de voter au deuxième tour des municipales de 2008. Un Grenoblois sur 7 seulement. Rappelons à titre de comparaison que pour sa troisième élection, en mars 1977, son prédécesseur Hubert Dubedout avait obtenu 31 500 voix sur un collège de 121 805 Grenoblois en âge de voter – soit un Grenoblois sur 4 (Nous ne mentionnons ces chiffres que pour ceux qui considèrent l'élection comme une sorte de carte blanche. En ce qui nous concerne, Comité Anti-Olympique, nous refuserions les Jeux Olympiques, ici ou ailleurs, même si Destot avait remporté 100 % des suffrages exprimés.)

     

    Les J.O, ici ou ailleurs, serviront de bulldozer et de véhicule à de multiples malfaisances :

    • Construction de la Rocade Nord, percement du tunnel sous la Bastille, achèvement de l'autoroute A 51, élargissement de l'A 480, projet GIANT avec ses gratte-ciel, urbanisation high-tech, construction d'un nouveau quartier sur l'Esplanade, en bordure d'autoroute ;
    • Pillage des Grenoblois et des fonds publics au profit de la Chambre de Commerce et d'Industrie, de ses entreprises qui constituent le Comité de Promotion des J.O, et au profit du Comité International Olympique ;
    • Nouvelle éviction des couches populaires au profit des plus aisées, renchérissement du coût du logement et de la vie (voir le rapport sur les évictions forcées de populations pauvres lors des J.O : "Fair Play for Housing Rights : Mega-Events, Olympic Games and Housing Rights", 2007 ; résumé disponible sur notre site) ;
    • Saccage d'un environnement déjà supplicié par l'industrie, le bétonnage et le tourisme, alors que fondent les glaciers et que s'assèchent les lacs ;
    • Durcissement de l'emprise policière, sous la surveillance high-tech des caméras, des puces RFID et des dispositifs biométriques, pour un plan Vigipirate superlatif ;
    • Enfin, pas plus que nous n'accepterions une campagne raciste, mysogine ou écosuicidaire, n'acceptons-nous de propagande pour le darwinisme social, la lutte de tous contre tous pour la réussite et la loi du plus fort que constituent les J.O, avec leurs trainées d'affairisme, de triche, de dopage et de chauvinisme.

    Après la publication de textes critiques depuis janvier 2008, et en l'absence d'autre opposition constituée, le Comité Anti-Olympique fait campagne depuis le 6 octobre 2008 : pétitions, cartes postales, réunions publiques, perturbation des évènements officiels, tracts, affiches, interventions médiatiques, lien avec les opposants des autres villes candidates. Si la CCI, le Daubé, la mairie disposent des moyens administratifs et financiers de susciter mécaniquement des évènements de masse, et une apparence factice d'adhésion à leurs projets, nous rencontrons sur les marchés et nos lieux de diffusion une colère plus ou moins résignée face au rouleau-compresseur. C'est à cette colère qu'il s'agit de donner corps et nous ne prétendons pas y arriver seuls. De plus en plus de Grenoblois, de tous les quartiers et de tous les âges, refusent ces "Jeux". Même les services techniques de la mairie traînent des pieds. Le PS et la "minorité" Verte sont divisés sur le sujet. La LCR appelle à la contre-parade. La Brico-Fanfare ouvrira le cortège.

     

    C'est maintenant qu'il faut manifester. Vous aussi, parlez-en à vos adhérents, membres, réseaux, amis, proches, et joignez-vous à la contre-parade anti-olympique du 5 décembre.

     

    Rendez-vous place Félix Poulat à 17h30.

     

    Moins vite, moins haut, moins fort.

     

    Le CAO

    http://cao38.eu.org

     

    Pour toute correspondance :

    CAO

    c/o Les Bas-Côtés

    59 rue Nicolas Chorier

    38000 Grenoble

     

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  • Inauguration de l'A41 Nord

    Inauguration ce matin de l'A41 Nord, autoroute qui relie sur 19 kms Annecy à Genève, par le Premier ministre, François Fillon et Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat chargé des transports.

    l'A41 Nord, qui a été bâptisée LIANE (LIaison Annecy Nord Express) est un projet de 871 millions d'euros, réalisé sans subvention publique.

    La durée de la concession est de 55 ans et le trafic journalier attendu est de 23 000 véhicules.

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  • Rencontre des parlementaires avec la FDSEA

    Ordre du jour des différents points abordés lors de la rencontre annuelle avec la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs, à la Chambre d'Agriculture d'Annecy.

    Conjoncture agricole :

    • conjoncture savoyarde au 3ème trimestre 2008
    • accord interprofessionnel national à la baisse
    • communiqué des Savoie pour une hausse du prix du lait savoyard

    Point sur le bilan de santé de la PAC :

    • position des départements de montagne sur les propositions PAC
    • courrier à Michel Barnier sur les principaux points de l'accord du 20 novembre
    • fiches techniques de l'accord du 20 novembre
    • analyse des Alpes du Nord
    • communiqué FDSEA / JA / Chambre d'Agriculture des Savoie sur le bilan de santé de la PAC

    Dossier divers :

    • dossier loup
    • dossier FCO (Fièvre Catarrhale Ovine)
    • Grenelle de l'environnement et foncier
  • Réception des champions sportifs à CRAN-GEVRIER

    Réception salle Jean Moulin des 178 sportifs récompensés, par Jean Boutry, maire de Cran-Gevrier. 

    La ville de Cran-Gevrier regroupe 29 associations sportives pour lesquelles la mairie participe au financement à hauteur de 200 000 euros.

    La cérémonie a été entrecoupée d'une démonstration d'escrime et d'une démonstration de rock et tecktonik.

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  • Célébration de la Saint Barbe au SDIS d'EPAGNY

    Traditionnelle célébration de la Sainte Barbe au SDIS par les sapeurs pompiers du département.

    Après un film retraçant les interventions phares de l'année 2008, intervention de Jean-Loup Galland, Président du SDIS, puis du colonel Jean-Guy Laurent, Directeur départemental, qui a annoncé son prochain départ et remercié l'ensemble des sapeurs pompiers du département pour la tâche accomplie.

    Les sapeurs pompiers du SDIS 74 ont effectué 41 559 interventions du 1er janvier au 30 novembre 2008 :

    • 354 feux de végétation
    • 456 feux de véhicules
    • 1 874 feux de bâtiments
    • 3 249 accidents de la circulation
    • 5 620 opérations diverses
    • 26 723 assistances à la personne

    Ces interventions ont été effectuées par plus de 3 500 hommes et femmes :

    • 2 850 sapeurs pompiers volontaires
    • 547 sapeurs pompiers professionnels
    • 729 jeunes sapeurs pompiers
    • 86 médecins
    • 82 infirmiers ...

    Plus de 826 engins opérationnels ont été engagés lors de ces interventions.

    Plus d'informations sur le site du SDIS :

    www.sdis74.fr

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  • Quelques reflexions sur la loi audiovisuelle

    L'examen de la loi audiovisuelle s'éternise ...

    Et honnêtement, face à l'obstruction systématique de la gauche ... j'ai décidé de décrocher hier après-midi, jugeant que par les temps qui courent, il y a beaucoup d'autres sujets bien plus importants à régler (idem pour le travail du dimanche : c'est tout sauf une priorité actuellement).

    Seuls les spécialistes restent en piste ...

    Bien que n'étant pas spécialiste de l'audiovisuel, j'ai assisté à une bonne partie des séances, mais je ne suis pas aux premiers rangs dans les débats sur la loi audiovisuelle. Cela ne m'a empêché d'écouter les différents protagonistes pour me forger une opinion.

    Je pense que certains échanges, comme de savoir s'il fallait deux journaux télévisés sur France Télévision, ne sont pas du ressort du législateur. Le vrai débat doit avant tout porter sur la place de l'Etat dans le paysage audiovisuel.

    Le premier rôle, le plus important, est celui de régulateur. Il est exercé par le CSA et n'est pas remis en cause par ce texte. La question est davantage de savoir si l'Etat doit s'impliquer également en tant qu'acteur à part entière.

    Je suis libéral, donc assez méfiant vis-à-vis des interventions de l'Etat hors de la sphère de ses prérogatives régaliennes (justice, police, défense, affaires étrangères). Pour que l'Etat se lance dans le secteur marchand, il faut que l'offre proposée par le secteur privé soit défaillante ou insuffisante.

    Dans le paysage audiovisuel de 2008, l'offre est abondante en quantité. Mais il faut reconnaitre que la qualité n'est pas toujours au rendez-vous, et que sur certains créneaux, notamment l'éducation ou la culture, le secteur privé est très en deça de ce que le téléspectateur peut légitimement attendre. La raison invoquée pour justifier ces faiblesses, c'est la rentabilité. Il faut faire de l'audience, si possible avec des programmes ne coûtant pas trop cher à produire. Avec ces contraintes, la diffusion à 20 heures 30 d'un opéra ou d'une pièce de théatre, même de très grande qualité, est impensable. Du fait de leur coût, nous ne produisons pas assez, à mon goût, de documentaires.

    Il y a donc une place pour l'Etat dans le paysage audiovisuel, à condition que l'on joue la complémentarité et non la concurrence avec le secteur privé. Certaines chaines du service public, je pense notamment à Arte, apportent une différence, que l'on ne retrouve pas vraiment sur France 2, trop en concurrence avec le secteur privé. Le texte en discussion, avec sa mesure phare de la suppression de la publicité sur le service public, entend affirmer clairement que le rôle service public ne doit pas être de concurrencer le secteur privé, mais au contraire, d'assurer un rôle complémentaire, que le secteur privé n'assume pas.

    Le seul point qui me chagrine est celui du financement.

    Je suis opposé à la suppression des revenus publicitaires pour France Télévision. Personne ne l'a demandée. Celà va nécessiter de trouver d'autres ressources, et si cette suppression est maintenue, il m'apparaissait normal que le secteur privé, qui va bénéficier d'une hausse mathématique de ses ressources publicitaires, contribue au financement du service public. Cette contribution est aussi justifiée par le fait que le service public assume des missions qui devraient également être celles du secteur privé, mais que ce dernier refuse d'assumer, car non-rentables.

    Le chiffre arbitraire de 450 millions d'euros annuels a été avancé, sans aucune étude précise, concernant la compensation nécessaire à la suppression de la publicité sur France Télévision entre 20 heures et 6 heures du matin.

    Or de nombreuses études montrent que l'on est plutôt sur une somme de 215 à 250 millions annuels, ce qui veut dire que l'hypothèse de base est fausse. D'ailleurs France Télévision s'est engouffré dans la brèche très vite en ne mettant jamais en cause les 450 millions promis, mais en préférant s'assurer de la pérennité de cette somme ..

    Qu'est-ce que l'on avait en face pour compenser cette somme de 450 millions :

    • une taxe de 3% sur les recettes publicitaires des chaînes privées (recettes de 80 millions)
    • une taxe de 0,9% sur le chiffre d'affaire des opérateurs télécoms (recettes de 380 millions)

    Aujourd'hui, des amendements visent à réduire de moitié ces taxes, pour ne pas pénaliser les chaînes et les opérateurs qui vont devoir faire face, au moins en 2009, à une baisse drastique de leurs recettes publicitaires (ce qui est défendable).

    Donc au final, puisque l'Etat s'est engagé à apporter et pérenniser quoi qu'il arrive les 450 millions d'euros annuels à France Télévision, qui va payer ? Et bien nous, les contribuables. Alors qu'aujourd'hui, le système fonctionne en reposant sur la seule redevance audiovisuelle et les recettes publicitaires propres à France Télévision. Pourquoi toucher à cet équilibre financier !

    Sans rentrer plus dans le détail et rien que sur cet aspect financement, je suis opposé en l'état à ce texte.

  • Bulletin d'activité de l'ANPE sur le marché de l'emploi en HAUTE-SAVOIE

    1049 chômeurs supplémentaires en octobre (+ 6,3 % en un mois).

     

    La chance de la Haute-Savoie est de pouvoir compter sur cinq moteurs qui dynamisent son économie. En période de croissance ces moteurs la propulsent vers le plein emploi. En période de crise ils lui permettent d’affronter les courants contraires. En octobre, un état des lieux de la « salle des machines » illustre la situation actuelle. Le « moteur central » de l’industrie, très exposé aux aléas internationaux, est à l’arrêt.

     

    L’embauche intérimaire est en berne (-11.3% en un mois et – 31 % sur un an). Le chômage partiel s’accroît. Près de 150 entreprises comptant plus de 7500 personnes en effectifs y ont eu recours. Et on déplore plusieurs plans de licenciements collectifs. Les deux moteurs « co- latéraux » du BTP et de la Grande Distribution tournent au ralenti. Les employeurs de ces secteurs remplacent au compte-gouttes les départs à la retraite, l’intérim laisse la place aux heures supplémentaires dont le volume s’accroît de 15 à 20 % chaque trimestre.

     

    Pour autant, l’arrivée des fêtes de fin d’année apporte une bouffée d’oxygène au Commerce, et, de son côté, le Grenelle de l’environnement stimule le bâtiment. Seul le moteur « propulseur » du Tourisme tourne à la bonne carburation.

     

    La neige est au rendez-vous du lancement de la saison, ce qui laisse bien augurer de l’embauche des 2500 saisonniers pré recrutés lors des salons de Chamonix, Morzine et Annecy. De plus, l’effet « JO 2018 » projette une image nouvelle qui bénéficie dès à présent à la publicité des stations. Pour peu que le projet soit définitivement retenu, cette dynamique ne peut qu’aller crescendo. Enfin, le moteur « tracteur » de la Suisse a toujours du répondant.

     

    Le nombre de travailleurs frontaliers bat un nouveau record à Genève en passant la barre des 64000 permis G (soit + 0,6 % en un mois et + 7.5 % en un an). Par un effet d’anticipation remarquable, l’ouverture de « Liane » (A41 Nord) profite d’ores et déjà à l'emploi transfrontalier et à l’activité touristique. Le couplage avec l'effet « JO 2018 » pourrait donner un net coup d’accélérateur.

     

    Quatre mois après la cassure de juin la Haute-Savoie ne peut compter que sur la montée en puissance des moteurs du Tourisme et de la Suisse pour traverser la mauvaise passe de la crise. La résistance, puis la relance de l’économie locale en dépendent en grande partie. En attendant, l’augmentation des inscriptions à l’Anpe n’a jamais été aussi forte. En quatre mois se sont ajoutées 3598 personnes immédiatement disponibles pour occuper un emploi à temps plein (+ 25,7 %). Rien qu’en octobre ses fichiers ont enregistré 1049 chômeurs supplémentaires (+ 6,3 % par rapport à septembre).

    Le constat est sévère sur une année : d’octobre 2007 à octobre 2008 le bond est de + 13,2 %. En Rhône-Alpes seul l’Ain avec le Pays de Gex est plus mal loti (+ 17,1 %).

     

    Evolution mensuelle et annuelle par bassin d’emploi :

     

    Le chômage monte uniformément sur tous les fronts : Sallanches - Chamonix (+ 13,6 %) ; Cluses (+ 11,3 %) ; Chablais (+ 5,7 %) Genevois (+ 5,1 %) ; Annecy (+ 3,2 %) ; Pays de Gex (+ 2,1 %) ; Pour sa part Genève est aussi à la hausse (+ 1,1 %).

     

    Sur une année, tous les bassins d’emploi voient augmenter leur chômage, exception faite du Chablais (- 5,7 %) à cause du bief statistique consécutif au transfert du canton de Douvaine vers Annemasse, et aussi de Genève (- 8,7 %) toujours dans sa dynamique. La hausse se fait ressentir dans tous les autres bassins avec plus ou moins de vigueur : Sallanches (+ 3,4 %) ; Annecy (+ 5,2 %) ; Pays de Gex (+ 10,0 %) ; Cluses (+ 29,7 %) ; et Annemasse (+ 31,4).

     

    Seniors : clignotant orange (+ 5,3 %)

     

    La main d’oeuvre âgée de plus de 50 ans disponible dans les fichiers de l’ANPE s’élève fin octobre à 2683 personnes, soit une hausse de + 5,3 % en un mois. Leur nombre augmente de + 13,4 % sur douze mois. Dans la structure globale du chômage elle représente 15,2 % du total des demandeurs d’emploi de la Haute- Savoie.

     

    Jeunes : au rouge (+ 18,1 %)

     

    Après avoir augmenté en août et septembre le nombre de jeunes de moins de 25 ans inscrits dans les fichiers de l’ANPE explose en octobre en passant la barre des 3000 (soit 3064 inscrits, et + 18,1 %). Une saison d’hiver précoce pourrait permettre de limiter le phénomène jusqu'au mois d'avril. Le chômage de longue durée des jeunes est hélas au diapason avec une remontée sur un mois (+ 7,6 %) et une résistance qui s’amoindrit sur un an (– 4,5 % en octobre après encore - 17,5 % en septembre). Les jeunes représentent fin septembre 17,4 % du chômage global en Haute-Savoie contre 20,1 % en Rhône-Alpes et 21,3 % France entière. Chômage de longue durée : à l’orange (+ 8,4 %)

     

    Le nombre de personnes inscrites au chômage depuis plus d’un an s’établit à 2520, soit une hausse mensuelle de + 2,4 %. L’inversion de la tendance annuelle est confirmée ce mois-ci (+ 8,5 % en octobre après le + 5,8 % de septembre). Les tendances mensuelle et annuelle des demandeurs d’emploi de longue durée de plus de 2 ans vont dans le même sens (respectivement + 4,1 % et + 8,4 %). En diminution (14,3 %), le taux du chômage de longue durée départemental se situe toujours au-dessous du niveau de Rhône-Alpes (19,8 % et de la France (24,0 %).

     

    RMI : stable

     

    Avec un volume de 1431 personnes dans les fichiers de l’ANPE les inscriptions de Rmistes sont encore stables ce mois-ci. D’un mois sur l’autre elles progressent légèrement (+ 0, 2 %) et affectent toujours une importante décrue sur un an (- 20,7 %).

     

    Marché de l’emploi : perte d’intensité

     

    L’intérim, résiste sur une ligne de défense située à 12 366 missions. Pour autant il cède encore ce mois-ci - 3,5 %). Le recueil d’offres de l’ANPE est pour la première fois depuis 6 ans en rigoureuse stagnation (0 %) avec un cumul annuel de 41 350 offres enregistrées (soit 34 321 personnes placées). Côté Genève l’évolution du travail frontalier (+ 0,6 %) poursuit son ascension avec 64 009 permis G, en augmentation annuelle de +7,5 %.

     

    Nombre de demandeurs d’emploi à fin octobre 2008 (évolutions mensuelle et annuelle) :

    • Bassin Annecy (5 932) : Mois + 3,2 % / Année + 5,2 %
    • Cluses (3 673) : Mois + 11,3 % / Année + 29,7 %
    • Thonon-les-Bains (2 435) : Mois + 5,7 % / Année - 5,7 %
    • Sallanches (1 307) : Mois + 13,6 % / Année + 3,4 %
    • Pays de Gex (1 894) : Mois + 2,1 % / Année + 10,0 %
    • Annemasse (4 256) : Mois + 5,1 % / Année + 31,4 %
    • Genève (17 699) : Mois + 1,1 % / Année - 8,7 %

    Taux de chômage :

    • Haute-Savoie : Mois + 6,3% / Année + 13,2% / Taux  5,1%
    • Genève : Mois + 1,1% / année – 8,7% / Taux 5,6%
    • Rhône-Alpes : Mois +3,5% / Année + 7,2% / Taux 6,3%
    • France : Mois + 2,4% / Année + 4,4% / Taux 7,6%  
  • Le plan national de développement des énergies renouvelables

    LES CHIFFRES :

    • 23 % : c’est l’objectif pour 2020, de la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale.
    • 120 000 : c’est le nombre d’emplois que pourraient représenter les énergies renouvelables en 2012.
    • 2 millions : c’est le nombre de foyers qui seront équipés de pompes à chaleur d’ici 2020.
    • 4,2 % : c’est la croissance des énergies renouvelables en 2007.

    L’ESSENTIEL :

    • Le développement des énergies renouvelables est indispensable pour relever le défi climatique et pour assurer notre indépendance énergétique.
    • Le soleil, l’eau, le vent, le bois, la chaleur de la terre, la biomasse sont des ressources abondantes directement accessibles sur notre territoire.
    • A l’occasion du lancement de la semaine des énergies renouvelables, Jean-Louis BORLOO a présenté un plan national de développement des énergies renouvelables destiné à réussir la transition énergétique.
    • Les 50 mesures concrètes contenues dans ce plan font entrer le Grenelle de l’Environnement dans chaque foyer français.

    POURQUOI CE PLAN ?

    • Ce plan est indispensable pour remplir l’objectif de 23% d’énergies renouvelables en 2020 que la France s’est fixé, en cohérence avec l’objectif proposé au niveau européen dans le cadre du paquet « Climat-Energie ».
    • L’objectif est clair : réduire les émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique et développer des énergies sur notre territoire pour être indépendant énergétiquement.
    • Nous devons gagner le défi de la transition énergétique :
      • En passant d’un modèle fondé essentiellement sur le carbone à un modèle décarboné.
      • En passant d’un modèle fondé sur des ressources inégalement réparties sur la planète à un modèle où chaque maison, chaque entreprise et chaque collectivité pourra devenir autonome en énergie.
    • Les énergies renouvelables (soleil, eau, vent…) présentent l’avantage de couvrir l’ensemble du territoire, d’être inépuisables et de créer des emplois non délocalisables. Elles offrent un système énergétique décentralisé et propre.

    QUELLES SONT LES MESURES PHARES DE CE PLAN ?

    • Un « fonds chaleur renouvelable » sera mis en place dès 2009 afin de soutenir la production de chaleur à partir de sources renouvelables. Il apportera aux entreprises et aux collectivités des aides financières pour les projets qui valorisent les énergies renouvelables. Le projet de loi de finances prévoit une dotation d’environ 1 milliard d’euros pour les trois prochaines années.
    • Au moins une centrale solaire sera construite dans chaque région d’ici 2011. Un appel d’offres sera lancé avant la fin 2008. Nous devons bâtir une véritable industrie solaire en France.
    • La production d’énergie issue du sous-sol va être multipliée par 6 d’ici à 2020. Objectif : équiper 2 millions de foyers de pompes à chaleur en relançant les programmes de géothermie.
    • Un milliard d’euros supplémentaire va être attribué à la recherche dans le domaine de l’environnement et des nouvelles technologies de l’énergie, dont 400 millions d’euros sur 4 ans pour un fonds de soutien aux expérimentations industrielles.
    • Ces mesures trouveront leur traduction dans différents projets de loi : loi de transition environnementale (Grenelle 2), projet de loi de finances.

    CONCERNANT LES EOLIENNES ?

    • L’éolien représente entre 1/4 et 1/3 du potentiel de développement des énergies renouvelables. Si l’on veut atteindre l’objectif, contenu dans le Grenelle de l’environnement, d’une augmentation de 20 millions de tonnes équivalent pétrole de la production d’énergies renouvelables d’ici 2020, le développement des éoliennes est indispensable.
    • Le développement de l’éolien contribue à la réduction des émissions de CO2, mais aussi à notre indépendance énergétique. Le parc éolien français, qui compte 2000 éoliennes actuellement et en comptera 8000 en 2020, devrait permettre de réduire les émissions françaises de 1,65 million de tonnes de CO2 en 2008, et de 16 millions en 2020 !
    • Toutefois, les éoliennes ne doivent pas se multiplier de manière anarchique. C’est pourquoi le Gouvernement va améliorer la planification et la concertation pour le développement des éoliennes terrestres. Celui-ci se fera dans le respect de nos paysages et de la qualité de vie des riverains.

    LA FRANCE A-T-ELLE BESOIN DE CES NOUVELLES MESURES ALORS QU’ELLE EST PIONNIERE EN MATIERE D’ENERGIES RENOUVELABLES ?

    • La France possède de nombreux atouts : nous sommes le 2ème producteur européen d’énergies renouvelables derrière l’Allemagne, avec une croissance de 4,2% en 2007.
    • La France, c’est aussi un des marchés européens les plus dynamiques en matière d’éolien : la capacité a été multipliée par 10 en 4 ans et notre pays se situe désormais au 3ème rang derrière l’Allemagne et l’Espagne.
    • Le crédit d’impôt a permis de dynamiser le marché des pompes à chaleur, avec une croissance de 50% entre 2006 et 2007. Avec plus de 160 000 pompes à chaleur vendues en 2007, la France est aujourd’hui le 1er marché européen.
    • Toutefois, la France doit multiplier ses efforts et rattraper son retard dans certains domaines comme l’énergie solaire ou la géothermie. Si nous voulons remplir l’objectif de 23% d’énergie renouvelables en 2020 et relever le défi de la transition énergétique, nous devons développer toutes les filières : le solaire, l’éolien, le photovoltaïque, la biomasse.

    POURQUOI CE PLAN MET-IL L’ACCENT SUR L’ENERGIE SOLAIRE ?

    • Si l’énergie solaire est au coeur de ce plan de développement des énergies renouvelables, c’est parce qu’elle reste insuffisamment exploitée alors que nos capacités de production sont importantes.
    • Nous devons dynamiser le marché de l’énergie solaire, accélerer la recherche et bâtir une véritable industrie solaire en France. C’est pourquoi ce plan prévoit la construction d’au moins une centrale solaire par région d’ici 2011 et des simplifications administratives et fiscales pour l’installation de panneaux photovoltaïques.
    • Autre mesure : le permis de construire ne pourra plus s’opposer à l’installation de systèmes de production d’énergies renouvelables sur les bâtiments, sauf dans des périmètres nécessitant réellement une protection (secteur sauvegardé, site inscrit ou classé).
  • Examen en commission de l'ouverture le dimanche

    Grosse affluence ce mercredi matin en salle de la Commission des Affaires culturelles, familiales et sociales.

    En effet, débutait l'examen en commission de la proposition de loi visant à définir les dérogations au repos dominical dans les grandes agglomérations, les zones touristiques et les commerces alimentaires.

    En tant que membre de la Commission des Affaires Economiques, j'ai assisté aux débats, sans droit de vote.

    Après des interventions musclées de part et d'autre, l'examen des amendements s'est déroulé correctement.

    Au final, quelques modifications retenues, visualisables sur le site de l'Assemblée nationale.

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  • Séminaire SCOT du bassin annécien à TALLOIRES

    Participation mercedi soir aux conclusions du premier séminaire transversal organisé pour l'élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Bassin annécien, sur le thème du diagnostic et des enjeux du territoire du SCOT.

    3 groupes de travail ont planchés sur :

    • Le fonctionnement et l'organisation du territoire : services, logement, déplacements et mobilité interne, emploi ...
    • la qualité et le cadre de vie, les milieux naturels : lac et montagne, paysages, milieux naturels, consommation d'espace, tourisme, agriculture et occupation de l'espace ...
    • L'attractivité et la dynamique du territoire : accessibilité externe, économie, commerce, emplois, productions agricoles ...
  • Soirée du bénévolat à ANNECY

    Dans le cadre de la Journée Mondiale des Bénévoles, créée en 1985 par l'ONU, le Centre du Bénévolat de la Haute-Savoie organisait ce mercredi soir, salle Eugène Verdun, une manifestation sur le thème de "l'engagement bénévole des jeunes".

    De nombreux témoignages de jeunes se sont succédés dans les domaines de la solidarité internationale, de l'accompagnement scolaire, de l'arbitrage ... suivis d'une intervention de Jean-Claude Richez, chercheur spécialiste de l'engagement et de la participation des jeunes.

    L'occasion aussi de présenter les juniors associations, associations réservées aux mineurs.

    www.juniorassociation.org

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  • Réunion du groupe UMP

    Journée chargée ce mardi, avec la poursuite de l'examen du projet de loi de réforme de l'audiovisuel. L'opposition utilise tous les arguments pour faire de l'obstruction. Je vous conseille de lire à ce sujet l'interview édifiante de Patrick Bloche, député de l'opposition, dans l'hebdomadaire LE POINT de cette semaine.

    Lors de la réunion de groupe, le Premier ministre a réaffirmé que sa priorité était le redémarrage de l'économie : tout le reste est annexe. Un certain nombre de mesures à ce sujet vont être annoncées par le Président de la République, lors de son déplacement à Douai, ce jeudi.

    La problématique du travail du dimanche a été à nouveau évoquée, sans accord, par Jean-François Copé. Ce projet de loi oppose ceux qui voient dans ce texte une réponse technique aux dérogations actuelles et ceux qui se situent sur le terrain des principes et des valeurs : les deux camps sont inconciliables.

    Quels enseignements doit-on en tirer ? En fait, on s'aperçoit qu'avec le travail du dimanche, on touche aux questions de choix de société. Si les présidentielles de 2007 avaient permis, dans le même ordre d'idée, de débattre et d'apporter des solutions en terme de sécurité, d'immigration ... celà n'a pas été le cas sur d'autres sujets, dont l'ouverture le dimanche. Jean-François Copé a donc chargé Hervé Mariton de nous proposer à intervalles réguliers, en 2009, des réunions de réflexions sur les sujets non consensuels.

    La réunion s'est poursuivie par une intervention de Jean Léonetti sur sa mission sur la fin de vie, puis par une intervention de Christine Bouttin concernant le projet de loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, qui sera examiné prochainement.

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  • Déjeuner/débat avec Bertrand Méheut, PDG de CANAL+

    Ce débat a été l'occasion d'évoquer différents sujets, dont la réforme audiovisuelle (taxe sur la publicité), en cours d'examen à l'Assemblée.

    Bertrand Méheut a réaffirmé que son groupe était peu touché par le sujet, contrairement à TF1 et M6, puisque sur 4 milliards de CA, seuls 150 millions viennent de la publicité. Les ressources de CANAL+ viennent essentiellement des abonnements.

    En ce qui concerne la 2ème coupure publicitaire, qui sera également éxaminée dans ce projet de loi, il s'agit pour Bertrand Méheut de répondre à une directive européenne non appliquée à ce jour.

    La fusion TPS/CANAL Satellite est maintenant achevée, ce qui a nécessité de réorienter la parabole de 1,3 milions d'abonnés de TPS (opération étalée sur un an).

    Tout le discours de Bertrand Méheut a été axé une nouvelle fois sur la problématique des opérateurs télécoms, dont France Télécom. Il souhaite au plus vite une séparation fonctionnelle des activités de France Télécom, entre les activités de services et les infrastructures, car il y a pour lui un vrai problème de distorsion de concurrence : dans tous les cas France Télécom gagne.

    Entre autre, France Télécom, grâce à sa puissance fiancière 10 fois supérieure à CANAL+, achète des contenus qu'il propose " à bas coûts" à ses adhérents, ce qui lui permet de vendre ses offres triple play, chose que ne peuvent faire ni TF1, ni M6, ni CANAL+, ...

    Cette question est récurrente et sera abordée lors de l'examen de prochains textes de lois.

    Bertrand Méheut a également évoqué le développement de son groupe à l'étranger, avec notamment la présence de plus de 1,3 millions d'abonnés sur le marché polonais, puis a fait un rapide tour sur les acteurs de la TNT et les chaînes d'infos en continu que sont iTélé, BFM et LCI.

    Toutes ces chaînes d'infos en continu, dont le budget moyen est de 35 millions d'euros, sont actuellement déficitaires (pertes de plus de 10 millions chacunes). Pendant ce temps, France 24 dispose d'un budget confortable de 80 millions d'euros ... pour quel résultat ?

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  • Coupe du monde de ski de fond à LA CLUSAZ

    Pendant que certaines villes candidates aux JO d'Hiver de 2018 en sont réduites à simuler des épreuves de Coupe du monde, sur de la neige artificielle, Annecy rentre dans le vif du sujet en soutenant l'organisation de la VRAI Coupe du monde de ski de fond, ce week-end à LA CLUSAZ.

    Il s'agit de la seule étape de Coupe du monde de ski de fond à se dérouler en France.

    Celà prouve une fois de plus que la candidature d'Annecy, dont l'ensemble des sites olympiques ont été dévoilés dès hier, est la plus aboutie sur le plan technique.

    Si Annecy est retenue comme ville organisatrice pour les JO d'Hiver de 2018, c'est à LA CLUSAZ que se dérouleront les épreuves de :

    • ski de fond
    • saut à ski
    • combiné nordique
    • ski acrobatique

    Et pas besoin de neige artificielle ... il y a déjà un mètre de neige.

    Le programme de la Coupe du monde de ski de fond de ce week-end :

    • samedi matin : 30 kms libre hommes (à 10 H 30)
    • samedi après-midi : 15 kms libre dames (à 13 H 30)
    • dimanche matin : relais 4 x 10 kms hommes (à 10 H 45)
    • dimanche après-midi : relais 4 x  kms dames (à 12 H 45)

    .... à oui j'oubliais, une nouvelle ambassadrice de charme vient de rejoindre la candidature d'Annecy 2018 ... il s'agit de Tessa Worley, du club du Grand-Bornand, victorieuse de la Coupe du Monde de géant, ce week-end à Aspen (Colorado) ... et un vainqueur de Coupe du monde supplémentaire en Haute-Savoie.

    Je vous donne rendez-vous samedi matin ... sur les pistes.

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  • Lancement de la candidature ANNECY 2018

    Lancement officiel ce matin de la candidature d'Annecy/Haute-Savoie/Mont-Blanc pour les Jeux Olympiques d'Hiver 2018.

    Tout le monde sportif, politique, économique et associatif était réuni au Château d'Annecy, pour la conférence de presse de présentation de la candidature, des différents pôles olympiques et la présentation officielle du logo support retenu.

    Les 18 atouts de la candidature d'ANNECY pour 2018 :

    1)     Le berceau historique des J.O. d’hiver et des sports d’hiver français.

    2)     La beauté d’Annecy, « Venise des Alpes » bordée par le lac le plus pur d’Europe.

    3)     Un cadre naturel unique dominé par le Mont-Blanc (un des meilleurs enneigements au monde).

    4)     Au cœur de la première destination mondiale de sports d’hiver.

    5)     Un vivier naturel de champions : 17 médaillés olympiques et 8 paralympiques.

    6)     Une expertise reconnue pour les grandes compétitions internationales.

    7)     Un niveau élevé d’infrastructures existantes permettant l’organisation de jeux à des coûts maîtrisés et respectueux de l’environnement.

    8)     Une répartition optimale des sites des épreuves, pour la performance des athlètes et la fluidité des trajets entre les sites.

    9)     Véritable carrefour européen, un territoire frontalier de la Suisse et de l’Italie.

    10)  Un accès aisé aux sites des épreuves grâce à un réseau de transports de qualité.

    11)  4 aéroports dont 2 internationaux à proximité (Genève à 30 mn).

    12)  La vitalité du milieu sportif local : 111 497 licenciés et 81 disciplines pratiquées en Haute-Savoie.

    13)  Un mouvement associatif dynamique (20 000 bénévoles en Haute-Savoie).

    14)  Un département historiquement tourné vers le respect de la nature.

    15)  Un bassin économique performant mêlant industries et hautes technologies.

    16)  Une capacité d’hébergement de 1 million de lits en Pays de Savoie, avec un parc étendu d’hôtels 3 et 4 étoiles.

    17)  Une forte tradition gastronomique, à la fois conviviale et haut de gamme.

    18)  Une terre authentique, attachée à ses traditions et aux valeurs montagnardes.

    Le site officiel de la candidature :

    www.annecy-2018.fr

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