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congrès - Page 2

  • Réunion publique sur le futur Centre de Congrès d'ANNECY

    Beaucoup de questions ce soir sur le volet financier et l'exploitation du futur Centre de Congrès :

    • le coût prévisionnel de 47 millions sera-t'il respecté ?
    • quel opérateur aura en charge la gestion du Centre de Congrès et quelle sera sa responsabilité ...

    De vraies questions, parmi beaucoup d'autres ... pour ma part, je retiendrai de cette soirée la déclaration solennelle du maire d'Annecy en réponse à une question de la salle sur le respect de la loi littoral et du code de l'urbanisme (pas de parkings) "nous n'aurions pas lancé ce projet sans nous être assurés qu'il respectait bien la loi littoral et les règles d'urbanisme".

    Chiche ... sans même avoir besoin de prendre la parole, comme je le fais souvent à l'Assemblée nationale pour souligner l'inconstitutionnalité de certains textes ... JE PREND DATE sur ce sujet.

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    Dauphiné Libéré du 17 avril

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  • Invité de BFM TV ce mardi de 18 h à 18 h 30

    Tous les jours sur BFM TV, BFM Story revient de 18 h à 18 h 30 sur l’actualité de la journée et donne les clefs pour en comprendre les enjeux.

    Olivier Truchot recevra ce mardi Lionel Tardy, député de la Haute-Savoie, pour faire le point sur l’avenir de l’UMP.

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    Extrait de mon intervention :

  • 79ème Congrès départemental des maires, adjoints et conseillers généraux de la Haute-Savoie à RUMILLY

    Plus de 800 élus étaient rassemblés ce matin au boulodrome de Rumilly.

    Le thème central de ce 79ème Congrès a porté sur "Les projets de réforme territoriale et de décentralisation".

    Plusieurs intervenannts se sont exprimés :

    • Madame Christine Bremond : Directrice des Etudes de Mairie-Conseils, service de la Caisse des dépôts
    • Monsieur Patrick Le Lidec : Chercheur au CNRS et au Centre d'études européennes de Sciences-Po
    • Et enfin, le sénateur Yves Krattinger : Sénateur et Président du Conseil Général de Haute-Saöne et Président du Comité de pilotage des Etats généraux de la démocratie territoriale.

    Le Congrès s'est achevé par la remise des "Mariannes du civisme" qui récompensent, par catégorie de communes, les communes ayant enregistré les meilleurs taux de participation aux élections en 2012 (présidentielle et législatives).

    Sur 6 communes récompensées 4 sont de ma circonscription :

    • de 1 à 250 inscrits : commune de La Chapelle Saint-Maurice (81,86%)
    • de 251 à 500 inscrits : commune de La Balme-de-Thuy (77,64%)
    • de 501 à 1 000 inscrits : commune de Manigod (77,38%)
    • plus de 10 000 inscrits : commune de Seynod (68,94%)

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    Dauphiné Libéré du 13 novembre

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  • Le pacte national de François Fillon

    françois fillon

    Mes chers amis,

    Il y a deux semaines, je vous ai écrit pour vous exposer notre pacte productif face à la politique récessive de la gauche. Aujourd’hui, je veux vous parler de notre pacte national car dans la mondialisation les 65 millions de Français doivent faire bloc. Le tous ensemble doit s’imposer sur le chacun pour soi.

    Pour moi, tout commence à l’Ecole : c’est là que l’égalité des chances se joue, que le sentiment national se forge, que les valeurs civiques se transmettent.

    L’Ecole des socialistes, nous la connaissons, hélas ! C’est l’école des idées reçues et des fatalités acceptées. Celle où l’on parle de plus en plus de pédagogie et de moins en moins du contenu des enseignements. Celle où l’on prétend lutter contre l’échec scolaire tout en dénonçant dans chaque réussite un danger d’élitisme. Celle où la violence est un fléau mais où la discipline reste un tabou.

    L’Ecole doit demeurer un espace préservé. La discipline doit assurer la sécurité des élèves et le respect des professeurs ; les familles qui n’assument pas leurs devoirs éducatifs doivent être mises en garde et, le cas échéant, sanctionnées ; et si certains éléments continuent obstinément à perturber la vie de leur établissement, leur exclusion définitive doit être prononcée.

    L’Ecole doit avoir pour premier objectif la transmission des savoirs. Elle ne doit ni se disperser ni abaisser son niveau d’exigence. Je veux redire notre volonté de garantir la maîtrise des savoirs fondamentaux à l’entrée en sixième, grâce à un test d’évaluation et à la création au collège de classes de soutien pour les élèves qui en ont besoin.

    La République, c’est le droit pour chacun de vivre en sécurité. Nicolas Sarkozy avait su remobiliser les services de l’Etat pour faire reculer la délinquance. L’activisme de l’actuel Ministre de l’Intérieur ne peut masquer l’amateurisme qui caractérise les annonces de la ministre de la Justice. Je milite pour une politique de fermeté, mobilisant l’ensemble de la chaîne policière et judiciaire autour de cette exigence fondamentale qu’aucun délit ne doit rester impuni.

    Loin d’être supprimées, les peines planchers doivent être généralisées à tous les délits. Une peine ne valant que si elle est exécutée, il faut revenir à l’objectif de construire 80.000 places de prison et il faut interdire toute libération conditionnelle avant que le prévenu n’ait effectué les deux tiers de sa peine. L’aménagement systématique des peines que propose le Gouvernement Ayrault conduit irrémédiablement à l’injustice pour les victimes, à l’impunité pour les délinquants et à l’augmentation du risque de récidive pour la société.

    Il faut tracer clairement la ligne entre ce qui est permis et ce qui est interdit. La légalisation du cannabis et les «salles de shoot» constituent une tragique démission politique et morale. C’est une guerre à la drogue qu’il faut mener, et pour la mener il faut sanctionner durement les dealers et soigner les drogués qui sont rendus malades d’empoisonnement. Ouvrir des salles de shoot, c’est être complice de leur autodestruction et c’est créer des lieux qui seront cernés de trafiquants qui viendront chercher leurs proies.

    La République, c’est enfin la volonté de former une seule Nation. Pour moi, au-delà des origines ou des croyances, une chose compte, une chose essentielle et non négociable : c’est l’amour de la France et le respect de la République. Communautarismes, intégrismes religieux, mépris de la nation et de ses règles : l’UMP doit être implacable à l’égard de ceux qui disloquent notre unité et notre fraternité.

    Je veux une immigration strictement maîtrisée en fonction de nos possibilités économiques parce que c’est la condition d’une intégration réussie. Je propose que le Parlement fixe chaque année le nombre de migrants accueillis en France et je veux que chacun d’entre eux démontre sa volonté d’adhérer à notre pacte.

    Je veux une laïcité forte. C’est pour cela que, ministre de l’Education nationale, j’ai mis en oeuvre la loi interdisant les signes religieux à l’école, et qu’en tant que Chef du Gouvernement, j’ai soutenu la loi d’interdiction de la burqa. En France, femmes et hommes ont les mêmes droits. En France, toute religion est respectable mais aucun culte ne doit pouvoir prétendre se placer au-dessus des autres ou au-dessus de la loi.

    Je suis fermement opposé au vote des étrangers, car la citoyenneté n’est pas à géométrie variable. Elle doit exprimer l’adhésion profonde à la France. C’est pour cela que je propose que les enfants nés en France de parents étrangers n’acquièrent pas la citoyenneté de manière automatique, mais s’ils en font la demande. Devenir Français, ce doit être l’expression d’un choix de raison et de coeur.

    Nous devons enfin combattre toutes les formes de discriminations, parce qu’elles sont la négation de la République et parce qu’elles font le lit du communautarisme. Ceux qui rejoignent et aiment la France, la France est prête à les aimer car c’est ainsi que depuis des siècles notre patrie s’est agrandie.

    L’unité nationale est notre bien le plus précieux, mais ce bien est fragile. Il faut rassembler notre peuple en évitant de le diviser sur des sujets vitaux et sensibles. Droit de vote aux étrangers, mariage homosexuel, dépénalisation du cannabis… le Gouvernement joue avec le feu. Avec vous, je veux lui faire barrage !

    En ces temps difficiles, chacun doit se demander ce qu’il peut faire pour notre pays plutôt que le contraire. La France est une belle et grande nation, mais cette grandeur n’existe pas sans civisme et patriotisme. Voilà le message républicain que je veux porter avec vous, pour l’UMP et pour la France.

    Fidèlement et bien amicalement,
    François Fillon

  • Congrès du 50ème anniversaire de l'UDC-AFN et autres conflits de Haute-Savoie à ANNECY

    Comme tous les 10 ans, le traditionnel congrès de l'UDC-AFN et autres conflits de Haute-Savoie se tenait cette année à Annecy, en présence de Jean Kervizic, président du Conseil National.

    L'occasion pour le président départemental, Hubert Bornens, de retracer un demi-siècle d'historique de l'association devant plus de 1 400 congressistes : un numéro spécial, distribué aux congressistes, a été spécialement édité à cette occasion.

    L'association de l'UDC-AFN et autres conflits de Haute-Savoie est la plus grosse association de haute-Savoie : elle regroupe plus 6 700 adhérents, répartis en 118 sections. 

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    L'Ordre National du Mérite remis à Jean Excoffier :

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    avec le président du Conseil National :

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    Dauphiné Libéré du 23 septembre

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  • 124ème Congrès des Greffiers des Tribunaux de Commerce à ANNECY

    Présent une bonne partie de l'après-midi, le sujet de ce 124ème Congrès "le greffe, garant de la modernisation de la procédure commerciale" m'intéressait tout particulièrement.

    Dématérialisation, nouvelles technologies ... sont des sujets sur lesquels j'interviens régulièrement à l'Assemblée nationale.

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  • Comment parrainer la candidature de François Fillon en Haute-Savoie

    François Fillon sera présent en Savoie le jeudi 13 septembre et en Haute-Savoie le samedi 15 septembre pour la fête départementale de l'UMP.

    François Fillon 

    compte sur votre parrainage.

    Comme vous le savez certainement chaque candidat à la présidence de l’UMP doit recueillir 7924 signatures dans 10 départements et la commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE) a fixé la période de collecte des signatures entre le 18 juillet et le 18 septembre.

    Je vous invite à diffuser largement ce formulaire et à recueillir dès maintenant le maximum de parrainages pour François FILLON selon les modalités précisées ci-après :

    1. Tout adhérent à jour de sa cotisation au 30 juin 2012 au plus tard, est en mesure de parrainer un candidat.

    Pour les nouveaux adhérents UMP en attente de leur carte et/ou de leur numéro d’adhérent, contactez la fédération départementale UMP de Haute-Savoie au 05 50 46 84 52 ou le service adhésion de l’UMP au 01 40 76 60 09 (de 9 à 13 h et de 14 à 17 h)

    2. Seul le bulletin officiel de parrainage en ligne sur le site internet de l’UMP est autorisé, son modèle vierge peut être librement imprimé ou photocopié à partir de la version électronique en téléchargement : UMP congrès bulletin de parrainage

    3. Un adhérent ne peut parrainer qu’un seul candidat.

    4. Les parrainages, accompagnés de la copie d’une pièce d’identité en cours de validité, seront à adresser directement à :

    Député Lionel TARDY

    15, avenue de Thônes

    74000 ANNECY

    5. La période de parrainage s’étend du 18 juillet au 18 septembre 2012 à 12h


    Imprimer le bulletin de parrainage

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  • 78ème Congrès des Maires, Adjoints et Conseillers Généraux de Haute-Savoie à MORZINE ... en présence de François Fillon

    Lors de ce Congrès qui se tient ce samedi à Morzine,  de  nombreuses questions seront abordées et discutées ... notamment les principales évolutions à attendre de la dernière réforme territoriale.

    Le programme de la journée :

    8h00 : Accueil des Congressistes

     

    9h00 : Accueil par M. Gérard BERGER, Maire de Morzine-Avoriaz

     

    Discours de M. Raymond MUDRY, Président de l’Association des Maires, Adjoints et Conseillers Généraux de Haute-Savoie

     

    9h15 : Réunion statutaire de l’Association

     

    Rapport d’activité : Questions / Réponses / vote

    Rapport financier : Questions / Réponses / vote

    Rapport du Commissaire aux Comptes

     

    Echange avec les Congressistes

     

    10h15 : Communications diverses – Thème du Congrès : « L’évolution de nos territoires »

     

    Echange avec les Congressistes

     

    11h00 : Intervention de Monsieur Christian MONTEIL, Président du Conseil Général

     

    11h20 : Arrivée de Monsieur le Premier ministre

     

    Allocution de bienvenue de M. Raymond MUDRY, Président de l’Association des Maires, Adjoints et Conseillers Généraux de Haute-Savoie  

     

    Discours de Monsieur Le Président de l’Assemblée Nationale, Député-Maire d’Annecy-le-Vieux

     

    Discours de clôture par Monsieur le Premier ministre

     

    12h10 : Fin des travaux – Apéritif et Déjeuner sur place 

     

    Live tweet l'intervention du Premier Ministre sur @deputetardy 

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    Remise à François Fillon d'un maillot de l'ETG floqué à son nom

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    Dauphiné Libéré du 6 novembre 2011

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  • Projet de loi constitutionnelle relatif à l'équilibre des finances publiques

    Le Gouvernement propose d’inscrire dans la Constitution trois séries de dispositions visant à réformer la gouvernance de nos finances publiques, suite notamment aux travaux du groupe de travail présidé par Michel CAMDESSUS, mais également à l’image de ce qui existe dans d’autres pays, comme en Allemagne.

    Création des lois-cadres d’équilibre des finances publiques :

    Il s’agit tout d’abord de créer un instrument juridique nouveau, les « lois-cadres d’équilibre des finances publiques », qui auront pour objectif d’assurer l’équilibre des comptes des administrations publiques. Ces dispositions permettront de voter une date de retour à l’équilibre des finances publiques et d’établir en cohérence l’effort à réaliser sur une période fixe d’au moins trois ans.

    Ces lois-cadres d’équilibre s’imposeront aux lois de finances et lois de financement de la sécurité sociale, et permettront au Conseil constitutionnel de sanctionner une loi de finances qui ne respecterait pas la trajectoire définie.

    Monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale :

    Il s’agit ensuite d’assurer juridiquement le monopole des lois de finances et des lois de financement de la sécurité sociale pour régir le domaine de la fiscalité et celui des recettes de la sécurité sociale.

    Transmission au Parlement des projets de programme de stabilité :

    Enfin, il est proposé d’inscrire dans la Constitution le principe d’une transmission systématique au Parlement des programmes de stabilité, avant qu’ils soient adressés à la Commission européenne dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance.

    Le projet de loi constitutionnelle comprend 13 articles.

    Pour être adopté, ce texte devra être voté à la majorité simple dans les mêmes termes, par chaque assemblée, puis approuvé à la majorité des trois-cinquièmes du Parlement réuni en Congrès. Le Président de la République peut également choisir la voie référendaire.

    Mon intervention à 23 h 30, lors de la Discussion Générale :

    Le texte de mon intervention :

    Monsieur le Président,

    Monsieur le Ministre,

    Monsieur le Président de la commission des Lois,

    Monsieur le rapporteur,

    Mes cher(e)s collègues, 

    Bien qu'étant très favorable à l'objectif d'équilibre des finances publiques, je dois bien avouer ici mon faible enthousiasme pour ce projet de loi constitutionnel. Je n'en vois en effet guère l'utilité et même plutôt quelques inconvénients.

    Pourquoi donc inscrire dans la Constitution des règles que l'on pourrait très bien s'appliquer avec un peu d'autodiscipline.

    Depuis que je siège ici, je suis effaré de la manière dont nous légiférons, avec des amendements qui arrivent d'on ne sait où, à la dernière minute, et qui sont adoptés les yeux fermés ... quand ils sont déposés par le gouvernement ou le rapporteur.

    Nous sommes, sur beaucoup de sujets, incapables de la moindre constance, avec des modifications incessantes des règles, notamment fiscales.

    Nous mettre, comme nous le faisons ici, au pied du mur est quelque part un constat de notre impuissance à modifier notre manière de travailler et d'écrire la loi. C'est sans doute aussi malheureusement le signe d'une incapacité à assumer des décisions difficiles.

    Pourquoi se réfugier derrière des obligations constitutionnelles, sinon pour pouvoir se couvrir et dire à tous les mécontents que nous n'avions pas le choix, que nous y étions obligés par les règles constitutionnelles.

    Mes chers collègues, il faudrait nous interroger avant tout sur notre faiblesse et notre difficulté à prendre des décisions difficiles et à nous y tenir, car ce texte constitutionnel n'apporte que des solutions en trompe-l'oeil.

    En effet, l'essentiel du dispositif se trouvera dans la loi organique, et on le sait tous, une loi organique se change facilement. On peut ainsi renier au bout de quelques années des engagements que l'on avait pourtant affirmés comme écrits dans le marbre de la loi organique.

    Le dernier exemple en date est celui de la prolongation de la durée de la CADES. J'ai bien peur que les engagements d'équilibres pris en début de mandat ne soient amendés au bout de deux ou trois ans.

    Trois aspects de ce texte m'inquiètent.

    Nous continuons à casser nos instruments de politique économique.

    Nous avons déjà entièrement abandonné le levier monétaire, et voilà maintenant que nous bridons le levier budgétaire.

    Comment allons nous faire pour mener à bien une politique économique digne de ce nom ?

    Je trouve que nous retouchons la Constitution avec parfois un peu de légèreté.

    Ce n'est pas un texte anodin, et surtout, ce n'est pas seulement un texte technique.

    Par ce projet de loi, nous ne nous contentons pas de mettre en place un mécanisme, nous inscrivons aussi dans la Constitution l'objectif d'équilibre des finances publiques.

    Avons nous anticipé ce que le Conseil constitutionnel en fera ? Ses décisions sont parfois surprenantes et peuvent faire parler les textes bien au delà de ce que le constituant a voulu dire !

    L'équilibre envisagé est global. Il comprend les finances publiques de l'Etat et de la sécurité sociale, mais également celles des collectivités locales.

    Comment concilier cela avec le principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales ?

    Enfin, et cela a déjà fait l'objet de débats abondants, on risque de bouleverser les équilibres au sein du Parlement, en limitant encore plus les capacités d'initiative des parlementaires sur les questions fiscales, avec un poids important donné à la commission des finances.

    Autant je suis d'accord pour rationnaliser ce qui se fait actuellement, autant les solutions proposées dans ce texte m'apparaissent trop radicales.

    Des solutions plus consensuelles doivent être trouvées, car le texte initial n'est pas acceptable en l'état.

    Je conçois bien qu'il est nécessaire d'envoyer des signaux forts de notre volonté politique de régler la question des déficits et de la dette.

    Ces signaux seraient encore mieux reçus si, en plus de promettre de faire, nous nous y mettions concrètement dès l'examen du prochain budget.

    Je vous remercie.

  • 64ème congrès de la FDSEA Haute-Savoie à BONNEVILLE

    Ce matin se tenait le traditionnel congrès de la FDSEA à Bonneville, en présence de Dominique BARRAU, secrétaire général de la FNSEA.

    Martial Saddier, en tant que député maire de Bonneville, a fait le point sur les mesures gouvernementales mises en place en 2010. Il a également annoncé publiquement que le prochain congrès de l'ANEM (Association Nationale des Elus de la Montagne) se tiendrait en Haute-Savoie.

    Lors de son rapport d'activité, André Pernoud, président départemental de la FDSEA, est revenu sur la problématique de la baisse du revenu des agriculteurs (-20% en 2008 et -34% en 2009).

    Il a également évoqué le problème du foncier : projet des JO, cohabitation entre SAFER et EPFL ... et le problème de l'occupation des terrains par les gens du voyage et de leur indemnisation.

    La FDSEA souhaite une meilleure régulation des loups et souhaite des actions davantage concertées concernant le problème des sangliers qui dévastent les prairies à vocation économique.

    Le campagnol a provoqué des ravages en 2010 : 316 exploitations concernées pour plus de 3200 ha touchés. Il est urgent de mettre en place un fonds de mutualisation (via Union Européenne ?).

    Enfin, le président départemental a fait un point sur la fusion des chambres d'agriculture de Savoie et de Haute-Savoie.

    Le rapport d'orientation a traité de la question des outils à mettre en oeuvre au niveau des exploitations, des filières ou des marchés pour faire face à la dérégulation.

    Enfin, une information a été donnée sur le lancement d'une grande consultation des réseaux de terrain et des filières pour la mise en oeuvre d'un Projet Agricole Politique des Savoie (PAPS).

    Mesures de l’Etat en faveur de l’agriculture de montagne :

     

    Composée aux ¾ d’élevages, l’agriculture de montagne doit faire face à des difficultés importantes :

    • Faibles revenus,  inférieurs d’1/3 à la moyenne nationale
    • Perte de terres agricoles : 4 fois plus rapide en zone de montagne que la moyenne nationale

    Ainsi dès son arrivée, le Ministre de l’Agriculture a eu une attention  particulière pour sécuriser le revenu des éleveurs de montagne : 

    • il sécurisé la PHAE (240 M€ Etat+UE dont 60% pour la montagne)
    • il a revalorisé l’ICHN (env. 552 M€ Etat+UE dont 82% en montagne)
    • dans le cadre du PSEA, 30 M€ supplémentaires pour l’élevage 
    • le bilan de santé réoriente 1,4 Mds€ vers les productions fragiles au 1er rang desquels les élevages à l’herbe de montagne
    • il s’est battu, dans le cadre de la réforme de la PAC post-2013, pour une politique ambitieuse de compensation des handicaps naturels

     

    Le maintien d’une agriculture de montagne dynamique passe par une politique en faveur des produits de qualité et une meilleure valorisation du prix de ces produits.

    Généraliser la mention « produit de montagne » à l’échelle européenne pour mieux la valoriser. 

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  • Démarrage de la construction du Centre de Congrès d'ANNECY ...

    Comme chaque année, c'est le branle bas de combat du côté du parc de l'Impérial.

    Depuis le début de la semaine, on assiste à la construction d'une énorme structure mobile destinée à la recevoir les exposants du MIFA (Marché International du Film d'Animation).

    Je vous fais grâce du prix exhorbitant de location de cette structure, mais franchement, alors que certains élus souhaitent injecter plus de 15 millions dans la rénovation du Théatre de Bonlieu ... pour pas un siège de disponible de plus ... il serait peut être grand temps de résoudre notre problème récurrent d'absence de Centre de Congrès, qui est autrement plus urgent.

    Si encore c'était une fois de temps en temps ... mais l'installation de ce type de structure du côté du parc de l'Impérial ayant tendance a se renouveler plusieurs fois par an, mettons nous tous d'accord sur un lieu d'implantation ... et franchissons le pas !

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  • 92ème Congrès des Maires à PARIS

    Comme chaque année, de nombreux élus locaux se sont rendus au Congrès des Maires, la grande "messe" des élus locaux, organisé par l'AMF (Association des Maires de France) à la porte de Versailles.

    Ce congrès qui se déroule sur 3 jours, permet aux élus de rencontrer l'ensemble des entreprises partenaires des collectivités, de dialoguer avec les représentants du gouvernement et d'assister à différentes conférences, comme :

    • les maires face à la crise et à ses conséquences économiques et sociales
    • bilan de l'intercommunalité
    • la réforme territoriale
    • après le grenelle de l'environnement, quelle gestion des déchets
    • quelles responsabilités respectives des maires et de l'Etat dans l'évolution de la politique éducative ?
    • les documents d'urbanisme après les lois grenelle de l'environnement 
    • la réforme financière et fiscale locale
    • le maire face aux catastrophes naturelles
    • l'aménagement et le développement durable des territoires urbains et ruraux ...

    Bref, il y en a pour tous les goûts ...

    Pour ma part, j'ai fait un petit tour sur place de 14 heures à 16 heures (pendant la séance des Questions au Gouvernement), avant de retourner à l'Assemblée pour participer aux différents votes et commissions de l'après-midi.

    Je n'ai donc pas pu, comme beaucoup de mes collègues parlementaires, assister au discours du Premier Ministre sur la taxe professionnelle et la réforme des collectivités (je mettrai en ligne la vidéo dès qu'elle sera disponible : discours d'1 heure 10 mn).

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  • 76ème Congrès des Maires, Adjoints et Conseillers Généraux à SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS

    Retour sur le Congrès des Maires, Adjoints et Conseillers Généraux qui s'est tenu samedi matin à Saint-Julien-en-Genevois ... et oui, j'ai un peu de mal à actualiser le blog au jour le jour en ce moment (l'examen et le vote du budget me mangent tout mon temps).

    Le congrès a démarré par la partie statutaire, mais les 1000 élus présents ont surtout été très attentifs aux propos d'Edouard Balladur, venu s'exprimer sur le thème "Réforme des collectivités locales : quel avenir pour les collectivités".

    Après avoir retracé l'historique de sa mission, Edouard Balladur a, avec humour, rappelé que son travail sur la réforme de la Constitution avait somme toute été beaucoup plus facile (malgré une ratification a une voix près) ... que le chantier en cours de la réforme des collectivités.

    Sur les 20 propositions de réforme retenues, un certain nombre ont été reprises par le gouvernement, mais pas toutes.

    C'est le cas notamment de la proposition qui visait à faire passer le nombre de régions de 21 à 15, qui finalement ne se fera que sur la base du volontariat, autant dire que rien ne bougera.

    Edouard Balladur souhaite faire évoluer le système actuel vers un couple région et EPCI au sein duquel les départements seraient des circonscriptions de la région et les communes des circonscriptions d'un EPCI. Il a rappelé que 90% des communes étaient déjà regroupées en EPCI.

    La réforme doit entrer en vigueur en 2014. D'ici là 4 projets de loi seront votés. Un très rapidement, qui concerne la durée des mandats et trois autres qui concernent l'organisation territoriale, les compétences et les finances, et qui seront votés à l'horizon juin 2010.

    Au moment où la commission a été mise en place et a commencé à travailler, la suppression de la TP n'était pas encore d'actualité. Edouard Balladur souhaite donc, à titre personnel, que l'Etat compense le manque à gagner pour les collectivités, non seulement pour l'année 2010, mais également pour les années suivantes ... tant qu'une répartition claire des compétences de chaque collectivité n'aura pas été établie.

    Il s'est également exprimé sur le redécoupage des cantons (80% avec vote uninominal à un tour et 20% à la proportionnelle), sur la clause de compétence générale (réservée uniquement aux communes ou aux EPCI par délégation), et sur le création de métropoles. Il n'a pas été suivi sur sa proposition de réforme en ce qui concerne le cas spécifique de Paris.

    En termes d'économies, l'ancien Premier Ministre n'a pas souhaité entrer dans le débat concernant les dépenses des collectivités.

    Il a, en revanche, terminé son intervention en affirmant fortement que l'on ne pouvait plus continuer comme celà et que nous étions tous responsables de la situation actuelle : Etat, collectivités locales et organismes sociaux doivent être davantage responsables.

    Je suis intervenu pour expliquer que l'Assemblée nationale avait entièrement réécrit le texte gouvernemental en ce qui concerne la TP (Taxe Professionnelle) par un amendement du rapporteur général de 140 pages et que l'Assemblée nationale avait notamment fortement renforcé la territorialisation de la TP (lien fiscal entre communes et entreprises) en permettant notamment à la CLA (Cotisation Complémentaire sur la valeur Ajoutée) d'être perçue au niveau local, en fonction de l'implantation réelle des entreprises.

    J'ai également indiqué qu'un courrier allait prochainement être envoyé à chaque maire de France. Ce courrier, cosigné par Christine Lagarde, Eric Woerth et Brice Hortefeux fait un point sur l'état d'avancement de la réforme de la TP (pour 2010, puis à partir de 2011) suite à son passage à l'Assemblée nationale et avant son examen par le Sénat.

    Après quelques échanges avec la salle, le président du Conseil Général, Christian Monteil, a pris la parole.

    Il a tout d'abord expliqué qu'il n'aimait pas les compensations.

    Ainsi, la part départementale du taux de TP de la Haute-Savoie n'a pas varié depuis 5 ans, mais son montant est passé de 95 millions d'euros à 113 millions du fait du dynamisme de l'économie départementale. Que se passera-t'il demain si le montant est écrété sur la seule base de l'année 2009, année par essence mauvaise du fait de la crise.

    Avec ce système, il a souligné que l'on récompensait les mauvais départements, qui ont augmenté leurs taux, au détriment de ceux qui ont joué sur la dynamique.

    Idem pour les droits de mutation : ils étaient de 135 millions en 2007, de 120 millions en 2008 et seront d'environ 85 millions en 2009. Si l'Etat met en place un calcul pour 2010 sur la base des droits de mutation encaissés uniquement sur l'année 2009, le département ne s'y retrouvera pas et devra faire des choix budgétaires douloureux pour tous, en se limitant à ses fonctions régaliennes.

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  • Le projet du Centre de Congrès d'ANNECY relancé ???

    La tenue la semaine dernière du Congrès de la FNCCR, qui a rassemblé plus de 1100 congressistes, a prouvé une fois de plus tout le potentiel de l'agglomération d'Annecy en terme d'accueil de séminaires d'envergure nationale.

    L'ouverture de l'A41 Nord ouvre également des perspectives vis à vis de manifestations qui pour l'heure se déroulent à Genève.

    Encore faut-il que l'agglomération d'Annecy se dote enfin d'un Centre de Congrès digne de ce nom.

    Le site de l'Impérial a les faveurs de tous les congressistes (et de beaucoup d'élus dont je fais partie) : son cadre et sa facilité d'accès sont des atouts primordiaux. Notre liste avait soutenu cette proposition lors de la campagne des municipales. 

    Alors pourquoi s'entêter à aller installer un Centre de Congrès sur le terrain Balleydier : espace contraint, circulation en entrée de ville déjà saturée ... honnêtement, pour ceux qui ont encore des doutes, la démonstration a été une nouvelle fois faite de tout l'intérêt du site de l'Impérial.

    Ce dossier devient réellement urgent. Combien de fois faudra-t-il, faute de Centre de Congrès digne de ce nom, installer des structures démontables qui coûtent un argent fou (plus de 250 000 euros rien que pour la structure installée dans le parc de l'Impérial en ce qui concerne le Congrès de la FNCCR).

    A chaque fois il faut se battre pour que malgré tout les organisateurs décident de venir ... mais combien de congrès perdus.

    Il faut construire une structure permettant d'accueillir confortablement 1000 personnes en séance pleinière + 1 surface d'exposition + 1 surface de restauration + des parkings concentrés sur un même lieu.

    Appliqué au Congrès de la FNCCR celà donne actuellement :

    • une salle de pleinière où chaque congressiste avait la vue bouchée par son voisin et dont les 10 derniers rangs étaient génés par l'avant toit de la régie et chauffaient derrière les baies vitrées
    • l'impossibilité de faire manger tous les congressistes en simultané sur un même lieu
    • et une surface d'exposition démontable qui a coûté une fortune ... et qui a laissé la pelouse du parc de l'Impérial défoncée ... alors qu'il n'y a pas si longtemps le maire d'Annecy avait peur que les agriculteurs du canton de Faverges, dans d'autres circonstances, n'égratignent la pelouse du Paquier (allez voir)

    Il y a du boulot ... alors mettons nous déjà d'accord sur l'emplacement du futur Centre de Congrès ... en évitant le sketch de la mosquée, qui tôt ou tard sera installée sur un autre terrain là aussi plus approprié.

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