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jeunes

  • Emplois d'avenir ... première séance publique

    Nous avons commencé hier l'examen en séance publique du projet de loi sur les emplois d'avenir.

    Je me suis exprimé en discussion générale, pour donner mon sentiment global sur ce texte. Je réserve mes remarques précises pour la discussion des amendements.


    J'ai ensuite défendu mes deux premiers amendements.

    J'ai commencé par proposer la suppression du dispositif "emplois jeune".

    Notre problème en France, c'est qu'on crée des règles, des structures, sans jamais rien supprimer.

    Résultat, ça s'accumule et les codes de lois enflent démesurément. Et après, on vient pleurer qu'il y a trop de lois inutiles ! Visiblement, ce n'est pas le souci des socialistes.

    La réponse du rapporteur a été "on ne sait jamais, ça peut resservir". Vu le coût des emplois jeunes, ça ne risque pas de resservir avant longtemps ...


    Mon deuxième amendement visait à interpeller le ministre du Travail sur un décret qui n'a pas été pris, et qui empêche les jeunes de 16 à 18 ans, en contrat de professionnalisation, de bénéficier de dérogations pour travailler sur des machines "dangereuses" (en fait, les machines électriques, les engins de chantiers, et travailer à plus de 3 mètres de hauteur).

    Dans certains métiers, le bâtiment notamment, l'absence de dérogation empêche tout simplement le jeune de travailler, donc de se former. La réponse du ministre est très positive, car il dit clairement que ses services travaillent actuellement sur ce décret, et qu'il compte le publier prochainement.

    Comme quoi, ce n'est pas inutile de relancer les ministères ...


    Suite des débats cet après-midi à partir de 15 heures.

  • Examen des "emplois d'avenir" en commission

    Hier, nous avons repris les travaux parlementaires avec l'examen en commission du projet de loi sur les emplois d'avenir.

    Le texte a été adopté en conseil des ministres mercredi dernier.

    Nous avions jusqu'à lundi 17 heures pour déposer nos amendements. Autant dire que l'on a tout juste pu survoler le texte et repérer les plus gros bugs. J'ai quand même réussi à déposer 12 amendements (dont 3 adoptés), mais je suis à peu près certain d'être passé à coté de pleins d'autres !

    Je me suis exprimé lors de la discussion générale, pour souligner mon mécontentement sur la procédure, et le manque de respect du Parlement, obligé de travailler à la va-vite en étant prévenu deux semaines avant.

    Nous sommes ensuite passé à l'examen des articles, sans caméras, donc pas de vidéos de mes interventions et sans ministres, donc pas de réponses à mes questions, le rapporteur n'ayant visiblement pas eu le temps de rentrer pleinement dans le texte. J'ai quand même fait adopter trois de mes amendements.

    Le premier précise la limite d'âge. Dans la loi, il est juste dit que les emplois d'avenir concernent les jeunes de 16 à 25 ans, sans que l'on sache si le lendemain des 25 ans, tout s'arrête, où si les contrats signés avant les 25 ans restent valides après. Les contrats étant de 3 ans, ce n'est pas une petite question !

    Le second prévoit d'inscrire explicitement dans la loi des sanctions en cas de non respect de leurs obligations de formation par les employeurs. Cela parait pourtant évident, mais ce n'était pas explicité. Cela vous montre le degré d'impréparation de ce texte.

    Enfin, j'ai fait inscrire dans la loi que le contrat d'avenir doit respecter les accords collectifs en vigueur dans la structure, notamment en ce qui concerne le temps de travail. Là encore, rien n'était écrit, ni semble-t-il prévu.

    Il reste encore beaucoup de choses à dire, et je continuerai en séance publique à soulever toutes les malfaçons législatives de ce texte. Pourquoi donc accélerer les choses alors que le texte n'est visiblement pas prêt !!

  • 10ème Forum pour l'Emploi à MEYTHET

    Inauguré ce matin, le Forum de l'Emploi de Meythet sera ouvert pendant 4 jours aux demandeurs d'emplois.

    Plus de 220 exposants (65 exposants par jour) et 2000 offres d'emplois seront à disposition des visiteurs.

    Cette année le Forum de l'Emploi de Meythet a mis en place des journées thématiques :

    mardi 4 octobre : commerce, vente, grande distribution, transport logistique, banque, assurance, immobilier, support à l'entreprise.

    mercredi 5 octobre : services à la personne et aux collectivités, santé, hôtellerie, restauration, tourisme, loisirs, communication, média, spectacle et art.

    jeudi 6 octobre : industrie, BTP, installation et maintenance, agriculture, espaces verts.

    vendredi 7 octobre : création et reprise d'entreprises, forum de la Chambre des Auto Entrepreneurs (CAE 74)

    Lien vers la liste des exposants

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    Dauphiné Libéré du 5 octobre

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    Dauphiné Libéré du 13 octobre

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  • Journée départementale de restitution des projets Jeunes Industrie à ANNECY

    Après la caravane des entrepreneurs ... direction la Maison des Entreprises.

    La Chambre Syndicale de la Métallurgie (CSM) de Haute-Savoie organise chaque année, en partenariat avec l'Inspection Académique et le Conseil Général de Haute-Savoie, l'opération "Jeunes Industrie".

    Cette année, la CSM fête les 20 ans de l'opération.

    Ces projets pédagogiques, majoritairement menés dans le cadre de l'option D3, permettent aux élèves de découvrir le monde industriel et ses métiers en réalisant des reportages dans l'entreprise.

    Depuis 1991, quelques 2500 jeunes ont ainsi participé a cette action.

    Pour cette année 2011, ce sont 11 entreprises et 11 collèges de Haute-Savoie qui ont accompagné près de 140 élèves dans la réalisation d'un projet "Jeunes Industrie".

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  • Présentation de la 1ère semaine de l'industrie à la MLJBA d'ANNECY

    J'ai participé ce matin à la conférence de presse de lancement de la 1ère semaine de l'industrie, au siège de la Mission Locale des Jeunes du Bassin Annécien (MLJBA).

    Cette semaine de l'industrie, organisée en partenariat avec Pôle Emploi, permettra au jeunes de la MLJBA de découvrir les métiers et emplois de plusieurs sociétés : SNR, Tefal, Fournier, Mobalpa ...

    Lors de mon intervention, j'ai indiqué qu'une proposition de loi sur l'alternance, déposée le 11 avril, devrait être prochainement discutée à l'Assemblée nationale.

    Rapport d'information des députés Cherpion et Gille

    Proposition de loi des députés Cherpion, Perrut et Taugourdeau

    Mais avant de passer entre les mains des députés, elle va être analysée par les partenaires sociaux. Ce nouveau processus est issu d'un protocole adopté le 16 février 2010 par l'Assemblée nationale. Un protocole qui impose "une consultation des partenaires sociaux sur les propositions de loi à caractère social qui sont dans le champ de la négociation collective" et qui répond au souhait des organisations syndicales et patronales d'être mieux associées à la préparation des propositions de loi.

    A la demande de plusieurs organisations syndicales d'employeurs et de salariés, Pierre Méhaignerie, président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, a ainsi décidé d'accorder quatre semaines pour cette négociation.

    Les partenaires sociaux ont jusqu'au 3 juin pour se mettre d'accord sur le texte.

    Ensuite, la parole sera donnée au Parlement qui légifèrera.

    Cette proposition de loi a plusieurs objectifs :

    • Le premier est d'améliorer la situation et l'insertion des jeunes sur le marché du travail en favorisant le développement de l'alternance. Le but est de porter le nombre d'alternants de 600 000 à 1 million, à terme.
    • Le deuxième objectif est de mieux de sécuriser les parcours professionnels tout au long de la vie. Le développement des groupements d'employeurs, qui permettent d'offrir des emplois à durée indéterminée et à temps plein à des personnes qui auraient sinon un statut précaire, est un outil de cette sécurisation. L'instauration d'un dispositif unique d'accompagnement des salariés licenciés pour motif économique, autre outil de sécurisation, doit être négociée avec les partenaires sociaux et inspirée des meilleures pratiques actuelles, en particulier celles qui ont été expérimentées dans le cadre dans le cadre du contrat de transition professionnelle.

     

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    Dauphiné Libéré du 10 mai

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    Essor du 12 mai

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  • 8èmes coulisses du bâtiment à ANNECY

    Pour les 8èmes coulisses du bâtiment, la fédération du BTP Haute-Savoie a retenu un des chantiers phare d'Annecy : la construction de logements, réalisés par la société Halpades, situés en plein centre ville.

    Ces coulisses du BTP sont l'occasion unique pour plusieurs dizaines de jeunes collégiens de découvrir l'envers du décor, de comprendre le fonctionnement d'un chantier de construction mais également de découvrir in situ la richesse et la diversité des métiers du bâtiment.

    Le bâtiment représente un des secteurs phares du département : plus de 5800 entreprises employant plus de 17500 salariés.

    La conférence de presse a été l'occasion de faire le point sur l'avenir de la profession, sur l'apprentissage pour les moins de 18 ans (problèmes des "machines dangereuses") et sur le lien école/entreprise.

    La première pierre de cet ensemble a été posée le 7 octobre 2010

    Au total, plus de 10 300 m3 vont être aménagés : 7 000 seront consacrés à l'habitat en mixité et 3 300 pour l'aménagement de la future gare routière.

    La construction des logements a été confiée à :

    • PRIMALP : 86 logements répartis sur 3 bâtiments de 6 à 7 étages
    • HALPADES : 125 logements répartis sur 3 bâtiments avec RDC + 7 niveaux 

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    Dauphiné Libéré du 15 avril

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  • Inauguration du "Baby Joug" de l'US Annecy Rugby

    Pour la sécurité des jeunes joueurs et la recherche de la position optimale dans les différents exercices de poussées (mêlées, mêlées spontanées, mauls), l'US Annecy Rugby a investi dans un "Baby Joug".

    Cet appareil homologué par la FFR est destiné à tous les jeunes rugbymens et plus particulièrement aux premières lignes.

    Les élus ont ainsi pû assister a une présentation ce samedi a une présentation de l'appareil par les jeunes de l'Ecole de Rugby du club, accompagnés de leurs éducateurs et encadrés par Didier Miège, référent de l'académie des premières lignes de l'US Annecy Rugby.

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  • Second rapport Attali : propositions pour la formation professionnelle continue

    La Commission pour la libération de la croissance française, présidée par Jacques Attali, a remis, le 15 octobre au Président de la République, son nouveau rapport, avec des propositions pour réformer la France en dix ans.

     

    Ces recommandations viennent préciser et hiérarchiser celles du premier rapport de janvier 2008 dont près des deux tiers ont été totalement ou partiellement mises en œuvre. Parmi les quelque 25 propositions soumises au chef de l’État, la commission appelle à une mobilisation générale en faveur de l’emploi, pour redonner un avenir aux jeunes.

     

    STIMULER L’EMPLOI :

     

    Dans cet objectif, la commission Attali recommande de préserver l’essentiel des allégements de charges, et de transférer une partie des charges sociales sur la TVA.

     

    Elle propose également d’agir dans plusieurs directions :

     

    • Créer un cadre efficace pour la recherche d’emploi par la mise en place d’un contrat d’évolution. Partant du principe que l’activité de recherche est d’autant plus difficile que celui qui l’exerce est initialement éloigné de l’emploi, le rapport considère que cette activité doit être rémunérée et doit bénéficier d’un accompagnement renforcé, individualisé, mais également adapté aux spécificités locales ou sectorielles du champ de la recherche d’emploi. Élaboré sous forme d’un contrat d’activité à durée indéterminée, ses modalités seraient différenciées selon la distance à l’emploi du bénéficiaire. Son financement serait assuré par un redéploiement des dépenses de la politique de l’emploi et de la politique de la formation.
    • Mettre la formation professionnelle au service des transitions professionnelles. Le rapport recommande ainsi de renforcer l’efficacité du système de formation en créant des fonds régionaux pour mieux mutualiser les moyens au profit des demandeurs d’emploi au plus près des territoires.

    REDONNER UN AVENIR AUX JEUNES :

     

    Avec un taux de chômage qui dépasse les 20 %, les jeunes sont les premières victimes du fonctionnement du travail. Pour tenter d’enrayer ce phénomène, la commission propose la mise en place d’un plan spécifique en leur faveur, organisé autour de trois recommandations. 

    • Réduire la précarité sur le marché du travail, en incitant à l’allongement de la durée moyenne des contrats. Le rapport propose ainsi de moduler les cotisations d’assurance chômage selon la durée du contrat de travail et de confier aux partenaires sociaux le soin de définir un contrat de travail à droits progressifs. Celui-ci consisterait à n’avoir qu’un contrat de travail dont le montant de charges (charges chômage) serait dégressif en fonction de la durée dans l’emploi. Les salariés, de leur côté, accumuleraient des droits progressifs dans le temps (en terme d’indemnisation du chômage, de protection juridique, de formation, etc.), en évitant les effets de discontinuité et de rupture liés à la distinction CDD/CDI.
    • Développer les formations initiales en alternance en priorité pour les moins qualifiés, en engageant un plan ambitieux de renforcement des contrats d’alternance pour les niveaux inférieurs ou égaux au baccalauréat.
    • Renforcer les formations après une première expérience professionnelle, en facilitant les allers-retours entre parcours professionnels et formation de type initial.
  • La mise en oeuvre du Service Civique

    LES CHIFFRES :

    • 10 000 : C'est le nombre de volontaires concernés par le Service Civique dès 2010.
    • 10 % : C'est la proportion d'une classe d'âge concernée, d'ici 2014, par le dispositif, soit 75 000 jeunes.
    • 40 M€ : C'est le montant des crédits consacrés au Service Civique dans le budget 2010

    L'ESSENTIEL :

    • Le 25 février, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi qui crée le Service Civique : celui-ci va pouvoir entrer en vigueur dans les semaines à venir.
    • Le Service Civique est l'une des mesures phares du plan ambitieux en faveur de la jeunesse annoncé par Nicolas SARKOZY en septembre dernier.
    • L'objectif est clair : offrir à tous ceux qui le souhaitent la possibilité de s'engager pour une mission d'intérêt général auprès d'organismes publics ou d'associations.
    • Pour les jeunes, le Service Civique sera un vrai plus. Cet engagement sera reconnu et valorisé dans leur cursus d'enseignement secondaire et universitaire tout en étant indemnisé.
    • Dès 2010, 10 000 volontaires pourront donc s'engager dans le Service Civique. L'objectif, c'est que 75 000 jeunes, soit 10 % d'une classe d'âge, bénéficient de ce nouveau dispositif en 2014.

    POURQUOI UN SERVICE CIVIQUE ?

    • Le 29 septembre dernier, Nicolas SARKOZY a annoncé un plan ambitieux en faveur de la jeunesse avec comme fil rouge l'autonomie. Le Service Civique est l'une des mesures-phare de ce plan.
    • Ce dispositif repose sur un principe simple : permettre à tous les jeunes qui le souhaitent de se lancer dans des projets et de remplir des missions d'intérêt général auprès des associations ou des organismes publics. Les jeunes pourront ainsi mettre leur énergie au service des causes qui nous concernent tous : l'environnement, la culture, la solidarité ou le développement. Un exemple : pour contribuer à l'effort de solidarité en Haïti, des volontaires vont partir prochainement sur place pour donner des cours aux enfants privés d'école.
    • Le Service Civique est un dispositif gagnant pour tout le monde : pour les jeunes, il constituera une étape décisive dans leur parcours citoyen et une étape vers la vie professionnelle. Pour notre pays, ce sera un véritable ferment de cohésion sociale.
    • Après l'Assemblée le 4 février, le Sénat a approuvé la proposition de loi relative au Service Civique en seconde lecture le 25 février. Le Parlement a ainsi définitivement adopté le Service Civique, qui doit entrer en vigueur dans les semaines à venir.
    • Dès 2010, 10 000 volontaires pourront s'engager dans le Service Civique. L'objectif, c'est que 75 000 jeunes, soit 10 % d'une classe d'âge, bénéficient de ce nouveau dispositif en 2014.

    QU'EST-CE QUE LE SERVICE CIVIQUE ?

    • L'engagement de Service Civique sera proposé à tous les jeunes de 16 à 25 ans qui souhaitent s'investir dans des missions reconnues prioritaires pour la Nation. Il pourra durer de 6 à 12 mois dans les secteurs public ou associatif. L'Etat prendra entièrement en charge l'indemnisation et la protection sociale de chaque jeune volontaire.
    • Et parce que l'engagement des jeunes ne doit pas s'arrêter à nos frontières, toutes les formes de volontariat international (volontariat de solidarité internationale, volontariat international en administration, volontariat international en entreprise, service volontaire européen) font désormais partie intégrante du Service Civique.
    • Par ailleurs, le volontariat associatif est renforcé et devient le volontariat de Service Civique. Il sera réservé aux personnes de plus de 25 ans (sauf dérogation) qui pourront mener des missions d'intérêt général auprès d'associations ou de fondations reconnues d'utilité publique, d'une durée de 6 à 24 mois. Dans ce dispositif, c'est la structure d'accueil qui indemnisera le jeune volontaire, l'Etat prenant en charge une partie de sa couverture sociale.

    QUELS AVANTAGES POUR LES JEUNES VOLONTAIRES ?

    • Chaque jeune pourra valoriser son Service Civique à toutes les étapes de sa formation et de sa vie professionnelle : dans son cursus secondaire et universitaire, mais également dans son livret de compétences, dans son passeport orientation et formation, dans la validation des acquis de l'expérience.
    • L'État aidera financièrement les jeunes volontaires, avec un soutien renforcé en fonction de leur situation : les jeunes de moins de 25 ans recevront une indemnité de 440 € nets mensuels et leur couverture sociale sera entièrement prise en charge par l'Etat. Les structures d'accueil seront tenues de compléter l'indemnité servie aux jeunes à hauteur de 100 € pour la couverture de leur frais (repas, transport etc.) Pour les jeunes les plus modestes, une bourse supplémentaire de 100 € par mois pourra être attribuée au cas par cas. Enfin, les associations qui accueilleront un jeune en Service Civique recevront une aide de l'Etat de 100 € par mois qui permettra de couvrir les frais d'accueil et d'accompagnement du volontaire.
    • A travers toutes ces mesures, l'Etat consacrera 898 € par mois à chaque volontaire. Au total, le soutien de l'Etat au Service Civique représente 40 M€ d'ores et déjà inscrits pour le budget 2010.
    • L'État ne se contentera pas de soutenir les jeunes, il leur donnera une culture commune de l'engagement : pour cela, tous les jeunes volontaires recevront une véritable formation civique et citoyenne dans le cadre de leur Service Civique. C'est 1,5 M€ qui sera consacré à cette formation.

    QUEL PILOTAGE POUR LE SERVICE CIVIQUE ?

    • Pour tenir l'objectif ambitieux de recruter 10 000 volontaires dès cette année, le Service Civique s'appuiera sur un pilotage renforcé, avec une structure partenariale nouvelle, l'agence du Service Civique. Cette agence regroupera toutes les parties prenantes au nouveau dispositif : l'État, l'Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l'Égalité des chances (ACSé), l'Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire (INJEP) et l'association France Volontaires. Tous les acteurs, et notamment les associations, seront étroitement associés à la gouvernance de l'agence du Service Civique.
    • Et pour que tous les jeunes puissent accéder facilement et rapidement au Service Civique, le site internet http://www.service-civique.gouv.fr vient d'être créé. Ils pourront y déposer leur demande tout en consultant toutes les offres des structures prêtes à les accueillir.
  • Plan pour les jeunes

    Afin de lutter contre le chômage et la pauvreté qui touchent les jeunes, le Président de la République a annoncé une série de mesure, inspirées du livre vert présenté en juillet dernier par le Haut-commissaire à la Jeunesse Martin Hirsch.

     

    Le coût de ce plan s’élèvera pour 2010 à 460 millions d’€, dont 250 millions pour financer l’extension du RSA au jeunes de moins de 25 ans qui travaillent. Ces différentes mesures seront financées dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale (le forfait social assis sur les revenus de participation, d'intéressement et d'épargne salariale, passerait ainsi de 2 à 4%).

    • Extension du RSA aux jeunes qui travaillent. A l’heure actuelle, le RSA n’est pas ouvert aux jeunes de moins de 25 ans. Les jeunes de moins de 25 ans qui sont réellement insérés dans la vie active (qui remplissent la condition d’avoir travaillé plus de deux ans sur une période de trois ans) auront droit au RSA dans les mêmes conditions que les plus de 25 ans. Une enveloppe de 250 M€ sera dégagée en 2010 pour mettre en œuvre ces orientations.
    • Mise en place d’un véritable service public de l’orientation. L’information des jeunes sur les filières de formation et leurs débouchés professionnels sera généralisée. Les opérateurs nationaux de l’orientation seront rapprochés et dotés d’un portail internet et d’une plateforme téléphonique commune pour la rentrée 2010.
    • Un livret de compétences élargi au-delà de l’éducation nationale sera expérimenté, afin de valoriser les compétences et potentialités des jeunes sans les limiter aux seuls résultats académiques (aptitudes acquises par l’engagement dans des activités associatives, sportives et culturelles…). L’outil sera mis en place début 2010 dans une première série d’établissements et académies volontaires, qui travailleront en partenariat avec tous les acteurs concernés (y compris les mouvements d’éducation populaire).
    • Un droit à préparer sa vie active sera instauré entre 16 et 18 ans, qu’il prenne la forme d’une formation, dans la sphère éducative ou en alternance, ou d’un emploi. Cette prolongation, sous une forme différente, de l’obligation scolaire permettra de ne laisser aucun jeune mineur sans accompagnement et soutiens s’il décroche de l’école à 16 ans. Elle sera consacrée par la loi.
    • Un suivi systématique des « décrocheurs » sera organisé. Des plates-formes régionales d’orientation, qui seront généralisées à la rentrée 2010, garantiront le repérage et le suivi de tous les décrocheurs scolaires. Le jeune ainsi repéré se verra offrir immédiatement une solution organisée par cette plate-forme (place en école de la deuxième chance, apprentissage, formation…). 30 M€ seront dégagés en 2010 à cet effet.
    • La formation en alternance sera renforcée. Le statut des apprentis sera amélioré, pour qu’ils bénéficient d’avantages inspirés de ceux accordés aux étudiants (réductions sur les loisirs et transports, accès aux restaurants universitaires…). La fonction publique s’ouvrira davantage à l’alternance, notamment en levant les obstacles au développement de l’apprentissage et en élargissant le dispositif PACTE. L’apprentissage en fin de cursus universitaire sera accru, sur la base d’expérimentations avec des universités pilotes.
    • Le contrat d’insertion dans la vie sociale sera renforcé, pour mieux accompagner les jeunes les plus en difficulté. Le montant de l’allocation du CIVIS sera significativement augmenté. 80 M€ seront dégagés en 2010 pour mettre en œuvre ces orientations.
    • Les stages hors cursus seront interdits.
    • Améliorer la couverture santé des jeunes. Dans cette perspective, l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé pour les jeunes sera doublée, passant de 100 à 200€. 30 M€ seront dégagés en 2010 à cet effet.
    • Allonger le calendrier universitaire dans les filières qui le nécessitent. Avec la réforme du LMD et le plan réussite en licence, la durée de l’année universitaire tend à s’accroitre. Il donnera l’accès des étudiants aux services utiles (bibliothèques, salles informatiques…) dès le mois de septembre. Lorsque la durée de formation le justifiera, un dixième mois de bourse sera accordé. Ce mécanisme sera conjugué à un contrôle renforcé de l’assiduité.
    • Le régime juridique du service civique sera simplifié. Il permettra à des jeunes de consacrer du temps à des missions utiles pour la société. Cette étape de vie sera reconnue et valorisée dans les parcours des jeunes. En 2010, 10 000 jeunes seront concernés par le service civique. A terme, ce temps d’engagement aura vocation à mobiliser 10 % d’une classe d’âge.
    • La mobilité européenne sera développée pour les jeunes qui aujourd’hui n’en bénéficient pas. Un statut de pré-majorité sera instauré pour donner aux adolescents de 16 à 18 ans des droits en matière de création ou reprise d’associations ou d’entreprises. Enfin, le bénévolat des jeunes sera pleinement encouragé et ses acquis valorisés.
  • Inauguration du terrain d'entrainement stabilisé du FC Pays d'Alby

    La soirée a démarré par l'Assemblée Générale, au cours de laquelle le président, André Falcomata, a mis en avant les deux valeurs du club : respect et engagement.

    Le FC Pays d'Alby regroupe 410 adhérents, venant de l'ensemble des communes du canton (dont 295 ont moins de 20 ans).

    A la suite de l'Assemblée Générale, inauguration du terrain d'entrainement stabilisé en compagnie de Jean-Claude Martin, maire d'Alby-sur-Chéran et Fernand Peilloud, conseiller Général du canton d'Alby-sur-Chéran.

    Sur un montant total de travaux de 90 000 euros, j'ai participé au financement à hauteur 27 000 euros, dans le cadre de ma réserve parlementaire.

    Ce terrain servira également au club de boule, lors des tournois.

    Prochain objectif du club : investir dans un terrain synthétique.

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  • Apprentissage et machines dangereuses

    A l'occasion des discussions en cours sur le projet de loi "formation professionnelle", j'ai évoqué hier soir avec Laurent Wauquiez un problème récurrent : celui d'introduire la possibilité pour les jeunes en apprentissage de travailler sur des machines classées comme "dangereuses".

    Dans certains métiers, notamment du bâtiment ou dans l'industrie, l'apprentissage sur ce type de machines est indispensable ... sauf à se contenter d'un apprentissage virtuel. L'usage de ces machines est en principe interdit aux mineurs, sauf dérogations.

    Hors, de plus en plus souvent, ces dérogations sont refusées, ce qui fait que beaucoup de chefs d'entreprises refusent de prendre des jeunes en apprentissage. J'ai eu l'occasion d'interpeller le ministre de l'Education nationale et celui du Travail sur ce sujet, par le biais de questions écrites.

    Le ministère du Travail, qui gère ces questions, est conscient qu'il y a un problème et un projet de réforme est dans les tuyaux : on ne peut pas promouvoir l'apprentissage, tout en ne mettant pas en place les dispositions permettant aux jeunes de réellement apprendre leur métier. Mais les choses ont un peu de mal à bouger.

    Je compte donc intervenir sur ce sujet à l'occasion des débats sur la formation professionnelle, afin de débloquer cette réforme très attendue.