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  • Les 5 engagements de François FILLON pour redresser nos finances publiques et libérer la croissance

    François Fillon prendra la parole ce mercredi à 11 h pour exposer ses propositions en matière de finances publiques. 

    Alors que la dette vient de dépasser 2.000 milliards d'euros,  François Fillon considère que "notre pays est à la veille d'un accident financier grave" si des mesures énergiques et courageuses ne sont pas enfin prises pour redresser les finances publiques et libérer la croissance.

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    Le projet de François Fillon en version PDF

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  • Présidence de l'UMP ... justice est rendue aux adhérents

    Chers amis,  

    Il y a un mois, la première élection véritablement démocratique au sein de notre parti se concluait par un fiasco. Le vote des militants avait été court-circuité et trafiqué par un système opaque. De ce jour-là, date ma volonté de rendre justice à nos adhérents en leur redonnant la parole.

     

    Je ne m’appesantis pas sur les raisons de ce fiasco et mon but n’est pas de désigner les fautifs. Aujourd’hui, nous sortons de l’impasse et je veux rassembler notre famille politique. Mais il faut la rassembler sur des bases solides, sans occulter le passé qui doit servir de leçon.

     

    Cette crise nous a fait mal, mais il y a des moments où le choc peut être salutaire.

     

    En 2008, au parti socialiste, l’élection volée avait été étouffée dans l’œuf et chacun était piteusement rentré dans le rang. Ni les vainqueurs proclamés ni les vaincus n’étaient sortis grandis de cette mascarade démocratique que l’UMP ne s’était d’ailleurs pas privée de dénoncer.

     

    La désillusion et la crainte de heurter notre famille politique auraient pu nous conduire au même silence et au même cynisme que les socialistes… Mais j’ai refusé de me taire !

     

    En dénonçant les irrégularités du vote du 18 novembre, je me suis battu pour des principes, et, croyez-moi, j’ai agi le cœur serré.

     

    J’ai refusé de me soumettre parce que j’aime mon parti. Parce que je me fais une haute idée de la démocratie militante, de son fonctionnement, de son rôle dans la société française. Voir l’UMP considérée comme indigne de confiance par l’opinion publique m’est apparu injuste, mais aussi destructeur dans le climat actuel où le «tous pourris» mine notre engagement républicain. 

     

    J’ai voulu remettre notre démocratie sur des rails solides et j’ai livré un combat pour l’honneur de l’UMP.

     

    Aujourd’hui, ce combat nous allons le gagner ensemble. Je dis «ensemble» car quel que fut le choix des uns ou des autres dans cette élection interne, il y a du courage et de la noblesse à être membre d’un parti qui a certes failli, mais qui a aussi l’audace de se ressaisir en décidant de remettre son sort entre les mains de ses militants. 

     

    Désormais, le principe d’une nouvelle élection est acté. Justice est donc rendue à nos adhérents ! 

     

    Avec Jean-François Copé, j’ai fixé le cadre de ce prochain rendez-vous électoral.


    Le scrutin aura lieu en septembre, avant la session parlementaire. Certains auraient préféré un calendrier un peu plus serré, mais ce qui importe, c’est de redonner la parole aux militants dans un délai raisonnable.

     

    Ce qui importe aussi, c’est que, cette fois-ci, tout soit fait pour que cette élection puisse être équitable et incontestable. Et pour ce faire, plusieurs conditions ont été arrêtées :

      • Tous les candidats en lice devront être en mesure de mener la même campagne. Une haute autorité sera chargée de veiller à la stricte égalité des moyens entre les candidats et dirigera seule tout le processus électoral sans interférence possible de la direction ou de l’appareil de l’UMP.
      • Le Président de l’UMP, s’il est candidat, devra se placer en réserve dès le début de la campagne électorale. Il expédiera les affaires courantes sans intervenir dans le processus électoral.
      • Un comité de rédaction sera constitué pour proposer la réforme des statuts, du règlement intérieur et des règles d’organisation des primaires pour la présidentielle. Pour les primaires de 2016, le président de l’UMP, ou tout membre de l’équipe dirigeante de l’UMP, s’il décidait d’être candidat, devra quitter ses fonctions dans un délai suffisamment long avant le vote.
      • Une équipe dirigeante paritaire de notre parti sera constituée afin que l’UMP devienne la maison de tous. Pour ma part, je ne réclame rien et ne souhaite détenir aucune fonction. Depuis le début, j’ai dit que je me battais pour des principes, pas pour ma personne.
      • Enfin, j’ai indiqué que la réunification des groupes UMP à l’Assemblée Nationale interviendra dans la première quinzaine de janvier lorsque l’équipe dirigeante paritaire sera officiellement installée.

    La crise que nous venons de traverser a fait souffrir nos adhérents et nos militants. La moindre des choses est maintenant de les respecter totalement en leur donnant la garantie que cette nouvelle élection sera irréprochable.

     

    Si comme je l’espère, les choses se passent bien, alors, nous aurons redonné à l’UMP sa fierté et son unité. De cette crise nous aurons fait une force. Grâce à notre sursaut politique et moral, nous irons dignement à la reconquête des Français.

     

    Je dis à tous nos adhérents et tous les élus qui se sont engagés pour l’honneur de notre parti mon amitié et ma gratitude. Vous m’avez donné la force de me battre. Grace à vous, l’UMP redevient le parti des militants. Ensemble, nous poursuivrons notre chemin pour nos valeurs et pour notre pays.

     

    Pour vous et vos familles, j’adresse mes vœux les plus chaleureux pour ces fêtes de fin d’année. Qu’elles soient l’occasion de partager vos joies et nos espérances.

                                                                            François FILLON 

     

    Dauphiné Libéré du 20 décembre :

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  • Présidence de l'UMP ... communiqué de Jean-François Copé et François Fillon

    Jean-François Copé et François Fillon, souhaitant mettre un terme à la crise que connait l'UMP suite à l'élection de son équipe dirigeante du 18 novembre dernier, ont convenu de mettre en œuvre l'accord qui suit.

    Outre la sortie de crise, cet accord vise également à jeter les bases d'une profonde réforme des statuts et du règlement intérieur de l'UMP, dont chacun convient que la rédaction doit être rénovée et modernisée.

     

    Cet accord constitue également la base nécessaire à la rédaction de règles visant à l'organisation de primaires permettant la désignation de la candidate ou du candidat de notre formation politique à l'élection présidentielle. François Fillon et Jean-François Copé conviennent que cet accord ne rend plus nécessaire l'initiative visant à consulter les parlementaires sur la sortie de crise.

     

    1/ Une nouvelle élection à la direction de l'UMP aura lieu au plus tard avant la reprise de la session parlementaire ordinaire d'octobre 2013 et sera précédée d'une campagne électorale, qui devra se dérouler dans l'intersession.

     

    2/ Une haute autorité sera chargée de veiller à la stricte égalité des moyens alloués par le parti entre les candidats, dirigera et organisera seule tout le processus électoral sans interférence possible de la direction, de son cabinet ou des services de l'UMP.

     

    Les conditions d'organisation matérielle d'une nouvelle élection (pas de procuration, mode d'élection, parrainages, etc.) devront faire l'objet d'un accord qui sera soumis à un Conseil national.

     

    3/ Le Président de l'UMP et tout membre de l'équipe dirigeante, s'ils sont candidats à cette élection, devront se placer en réserve dès le début de la campagne électorale. Le président de l’UMP expédiera les affaires courantes sans intervenir dans le processus électoral. Les salariés de l'UMP devront respecter la même période de réserve.


    4/ Il sera constitué un comité de rédaction des statuts qui sollicitera toutes les sensibilités et les mouvements pour proposer la réforme des statuts et du règlement intérieur, ainsi que la rédaction des règles liées à l'organisation des primaires pour la présidentielle.

     

    Ce comité sera composé notamment des anciens premiers ministres du mouvement et des partis fondateurs, des anciens présidents des assemblées parlementaires et des anciens secrétaires généraux, membres du mouvement.


    Sur ce dernier point il doit être acquis que le président de l'UMP, ou tout membre de l'équipe dirigeante, s'il décidait d'être candidat aux primaires, devrait se mettre en congés de ses fonctions. Les nouveaux statuts devront préciser les conditions de son remplacement.


    5/ Une équipe dirigeante sera constituée.

    Le reste de l’équipe dirigeante devra tenir compte de toutes les sensibilités et motions.

    6/ L’équipe dirigeante ainsi constituée sera officiellement installée dans la première quinzaine de janvier et entrainera simultanément la réunification des groupes UMP à l’Assemblée nationale

    7/ Cet accord vaut engagement réciproque, pour le présent et pour le futur, de renonciation à toute procédure contentieuse interne et devant la justice concernant les élections du 18 novembre 2012.

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  • Pour l'honneur de l'UMP, pour un nouveau départ

    L’UMP traverse une crise aigüe et cruelle pour nous tous. Elle n’a rien de commun avec la rivalité qui opposa Jacques Chirac à Edouard Balladur, rien de comparable avec celle qui opposa Nicolas Sarkozy à Jacques Chirac. La lutte entre ces hommes était violente, mais elle s’inscrivait dans le cadre traditionnel de la compétition.

    La crise actuelle est d’une autre nature, bien plus lourde de sens : c’est une crise qui touche à notre éthique politique. Que le premier parti d’opposition puisse être le sujet d’une fraude électorale manifeste ne devrait être ni anodin, ni tourné en dérision, ni étouffé au prétexte fallacieux que notre rôle d’opposant à la gauche «interdirait» de mettre en lumière les failles qui minent notre parti.

    Election volée au parti socialiste en 2008, élection tronquée à l’UMP en 2012 : comment ne pas discerner dans ces deux évènements les signes d’une déliquescence de la pratique politique ? Il est alarmant de constater combien l’opinion française semble s’être accoutumée à l’idée que l’univers politique puisse être dénué de transparence. Dans d’autres Etats européens, le scandale d’une élection bafouée aurait été immédiatement dénoncé et purgé par une nouvelle élection. Chez nous, on pinaille, on relativise les torts, on dénonce les prétendus égos des protagonistes au lieu de défendre les principes.

    L’affaire est pourtant grave et devrait susciter la réaction de tous. Elle est grave pour les adhérents de l’UMP dont l’expression démocratique n’a pas été respectée. Grave pour notre parti qui ne peut à la fois exiger de nos concitoyens qu’ils respectent leurs droits et devoirs, et être, en son sein, incapable de montrer l’exemple. Elle est enfin grave parce que les partis politiques concourent au bon fonctionnement de notre démocratie, selon l’article 4 de notre Constitution…

    Après 6 mois de campagne, je n’imaginais pas un seul instant que je livrerais une telle bataille. Vainqueur, j’étais prêt à assumer la direction de l’UMP. Vaincu, ma déception n’aurait duré qu’un temps, et je me serais mis au service de ma famille politique, différemment.

    Mais voilà, le 21 novembre, il fut reconnu que trois fédérations étaient passées à la trappe dans le décompte des résultats sans qu’aucune explication ne soit donnée. Ce jour-là, il devenait clair que tout un système était en cause. Se taire, c’était voir ce système opaque conforté dans ses pratiques. C’était lui laisser le champ libre pour les prochaines échéances électorales internes car le goût de la récidive s’ancre et persiste tant qu’il ne se heurte pas au mur du refus.  

    J’ai engagé un combat pour l’honneur de l’UMP. Mon problème n’est plus d’être déclaré vainqueur ou vaincu d’une élection à laquelle plus personne ne croit. Mon but est de rendre justice à nos adhérents, et ma priorité est de replacer l’UMP sur des rails démocratiques solides afin qu’à l’avenir, rien ne soit plus pareil.

    Dans mon combat, je ne suis pas seul. La grande majorité des parlementaires et militants de l’UMP, qu’ils m’aient ou non soutenu dans cette campagne, disent leur volonté de sortir de cette crise par le haut.

    Avec Jean-François Copé, nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises. 

    Nous nous sommes retrouvés en accord sur deux points.

    Le premier, sur la nécessité de poser les bases d’une organisation incontestable pour toute prochaine élection, passant notamment par des institutions indépendantes. L’instauration de règles transparentes est essentielle pour réconcilier notre parti avec sa démocratie.

    Le second point, c’est la nécessité de mettre en place une direction et une gestion de l’UMP qui soient partagées afin que notre parti redevienne la maison de tous. Pour ma part, je ne revendique rien mais pour tous les autres, je demande le partage des responsabilités pour éviter tout repli clanique et garantir l’équilibre de la ligne politique de l’UMP.

    Le dernier point, qui commande le reste, concerne le calendrier de la prochaine élection interne. Pour moi, l’UMP ne peut surmonter sa crise morale et retrouver son élan que si des élections sont organisées rapidement. Jean-François Copé, lui, suggère d’attendre le printemps 2014. Son calendrier si élargi et dilatoire me paraît préjudiciable pour l’UMP. Il faut agir avant les municipales, les européennes et les sénatoriales pour nous libérer du poids d’une élection suspecte aux yeux des Français et donner à nos instances dirigeantes la légitimité qui lui fait défaut.

    Notre différend sur le calendrier est important, et je crois utile d’entendre la voix de l’immense majorité de nos parlementaires qui milite pour un vote au début de l’été. J’aurais préféré un calendrier plus serré, mais j’adhère à leur proposition de compromis. Jean-François Copé doit écouter tous ces élus et adhérents et accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde !

    Je propose que nous prenions un nouveau départ par un nouveau vote, dans un délai acceptable par tous. Ce nouveau départ suppose une élection transparente, ouverte à d’autres candidats. Une élection qui ne se résume pas à un duel mais qui permette au contraire de rebattre les cartes, de ré-oxygéner notre parti, et ce faisant de lui redonner son unité et son honneur qui sont les gages de son rayonnement.

    Si une nouvelle élection était organisée dans des conditions optimales, alors il sera dit que l’UMP a failli mais a eu le courage de se ressaisir. Par ce réflexe sain et noble, notre mouvement regagnera le respect de nos concitoyens et contribuera à réconcilier la Politique et les Français.

                                                                      François FILLON

  • Tous les enseignements de la géographie des votes aux élections internes de l'UMP

    Source www.atlantico.fr

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    Une lecture schématique et rapide permet certes d’opposer un littoral méditerranéen très droitier, acquis à Jean-François Copé à une France de l’Ouest (Bretagne, Pays-de-la-Loire et une partie de la Basse-Normandie) modérée ayant préféré François Fillon.

     

    Mais ce modèle explicatif ne fonctionne que partiellement. En effet, si le maire de Meaux s’impose dans les départements du grand pourtour francilien, où l’influence du FN est forte, dans l’Est Intérieur (Picardie, Champagne-Ardenne), c’est l’ancien premier Ministre qui vire en tête dans des zones, pourtant elles-aussi très droitisées. Inversement, Jean-François Copé devance son rival dans la plupart des départements du grand quart sud-ouest (Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine et Midi-Pyrénées), territoires de tradition modérée.

     

    Enfin, dans le Nord-Pas de Calais et en Alsace, chaque candidat remporte un des deux départements de la région, signe que le choix des militants n’a pas été dicté par une règle simple et univoque …

     

    Le graphique suivant qui met en regard le vote pour Jean-François Copé et le score des motions dans les différents départements permet d’affiner l’analyse et de voir que si certaines des tendances se dessinent, elles ne sont pas toutes massives et ne vont pas toutes dans le sens attendu…

     

    Evolution du score des différentes motions en fonction des résultats de Jean-François Copé dans les départements

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    On constate en effet une corrélation positive entre le vote Copé et le vote en faveur des motions de la Droite forte et de la Droite populaire.

     

    C’est dans les départements les plus copéistes que ces deux courants droitiers ont, en moyenne, enregistré leurs meilleurs résultats. Inversement, les fiefs fillonistes ont moins voté que la moyenne pour ces deux motions : 9,8 % pour la Droite populaire et 23,3 % pour la Droite forte dans les fédérations où François Fillon atteint ou dépasse 60 %.

     

    Mais la corrélation est également positive et de même intensité entre le vote Copé et le vote pour la motion de la France moderne et humaniste.

     

    Si cela peut se comprendre car la plupart des leaders de cette motion (Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel, etc …) ont fait campagne pour Jean-François Copé, l’apport significatif de voix d’électeurs de cette motion, au positionnement plutôt modéré et centriste, au député-maire de Meaux, vient donc invalider l’idée selon laquelle le duel Copé/Fillon renverrait à une simple opposition entre la gauche et la droite du parti.

     

    Enfin, la corrélation la plus significative est celle reliant positivement le vote Fillon et le vote pour la motion de la Droite Sociale, conduite par Laurent Wauquiez, principal lieutenant de François Fillon, et dont les électeurs ont nettement choisi l’ancien premier Ministre. Le tableau ci-dessous synthétise ces tendances.

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  • Présidence de l'UMP ... REVOTONS

    ... Elus, sympathisants, militants et adhérents ... je vous recommande chaudement la lecture du Nouvel Observateur de ce cette semaine ... un must ... vous comprendrez ainsi les raisons de mon engagement dans le "Rassemblement UMP" ... les langues se délient.

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    Mes chers amis,

    Cette première élection véritablement démocratique de notre mouvement devait être exemplaire. Si elle ne l’a pas été, c’est parce que, au nom de l’unité, j’ai accepté que le secrétaire général du mouvement puisse être en même temps candidat à l’élection à la présidence, ce qui n’aurait jamais dû être toléré !

    Le résultat, nous le voyons. Jamais la direction nationale de l’UMP n’a assuré une véritable neutralité dans cette élection. Les moyens de l’UMP ont été mobilisés au profit exclusif de l’un des candidats. Les opérations de vote se sont déroulées, dans certains bureaux, dans une confusion invraisemblable. La commission de contrôle a tout simplement oublié trois fédérations dans son décompte. La commission des recours a siégé de manière totalement illégale, avec une majorité de partisans de l’un des candidats, et a rendu un verdict discrédité avant même d’être livré.

    Au nom de l’unité, j’ai soutenu la proposition de médiation d’Alain Juppé permettant un large audit des opérations de vote, et j’avais indiqué que je me plierais à son jugement. Cela a été refusé par Jean-François Copé.

    Aujourd’hui, au regard de l’impasse dans laquelle notre parti est enferré, au regard des fractures qui le menacent, au regard de l’absence de légitimité qui entoure nos instances, au regard des militants qui ont soif de rassemblement, de dignité et de clarté, je propose, dans un geste ultime de conciliation, la seule solution qui vaille, la seule solution qui soit sage, efficace et démocratique : je propose de revoter.

    Militants, adhérents, élus, sympathisants, responsables de notre famille politique, partout en France le principe d’une nouvelle élection est réclamé parce ceux qui veulent sortir de cette mascarade par le haut.

    Je demande à Jean-François Copé une nouvelle élection dans trois mois, sous le contrôle d’une commission indépendante.

    Parallèlement à cette demande, je propose aux députés de l’UMP la constitution d’un groupe parlementaire provisoire, qui aura pour nom « Le Rassemblement UMP ». Sa vocation est d’exiger que la parole soit rendue aux militants. Dès lors qu’une nouvelle élection serait décidée dans la transparence, notre groupe rejoindra le groupe originel de l’UMP de l’Assemblée nationale.

    Nous sommes UMP et nous restons à l’UMP, mais notre voix doit être entendue !

    Nous ne réclamons rien d’autre que de remettre le sort de l’UMP entre les mains des militants, entre vos mains. Rien n’est plus légitime, rien n’est plus transparent, rien n’est plus noble que d’en appeler à votre arbitrage pour résoudre la crise que nous vivons.

    Bien amicalement,

    François Fillon