Dauphiné Libéré du 18 juillet 2010
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Fête départementale de l'UMP Haute-Savoie :
Samedi 17 juillet 2010
12 heures
(à la Ferme Biologique)
à JONZIER-EPAGNY
Vous êtes cordialement invité à participer à cette fête départementale, avec vos collègues, amis, relations, qui se déroulera en présence de Christian ESTROSI, ministre chargé de l'Industrie.
En matinée, Christian Estrosi visitera, en compagnie des élus, le site de l'entreprise SNR à SEYNOD.
les photos de la manifestation :
Nicolas Sarkozy avait souhaité, au sortir des élections régionales, rencontrer l'ensemble des parlementaires UMP sur le rythme d'une réunion par mois.
La première réunion s'est donc tenue aujourd'hui à l'Elysée.
Aucun discours préliminaire, le Président de la République est passé directement aux questions/réponses.
Sans trahir de secret, petit compte-rendu des débats (le reste est confidentiel).
Premier thème abordé lors d'une question, l'agriculture :
Après un exposé général sur le problème des prix et des quotats, Nicolas Sarkozy a confirmé que seront notamment intégrés à la loi LMA (Loi de Modernisation Agricole) :
Deuxième thème : la régulation internationale :
Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de mettre en place un nouvel ordre monétaire international.
Il faut agir beaucoup plus vite sur des dossiers tels que la Grèce. En février, le coût aurait été de seulement 15 milliards d'euros ... il est passé à 60 milliards en mai.
Il faut également mettre en place une gouvernance économique au niveau de la zone euro.
Troisième sujet abordé : la dépendance :
Sujet très important, le Président de la République a confirmé que le sujet sera abordé au lendemain de la réforme des retraites, avec pour but de légiférer au plus tard au premier trimestre 2011.
Quatrième sujet abordé : le Grenelle de l'environnement :
En réponse à une question d'un député qui regrettait la mauvaise image du Grenelle donnée par la presse, le Président de la République a répondu que notre crédibilité environnementale restait une vraie question.
Pour la presse et les écologistes, la droite est systématiquement considérée comme illégitime sur le sujet ... alors que ce Gouvernement a fait beaucoup plus sur ce sujet que tous les autres Gouvernements réunis.
Conquième sujet : la délinquance gratuite :
Le Président de la République a confirmé qu'il travaillait très étroitement sur ce sujet avec le Ministre de l'Intérieur.
Il y a des problème à Tremblay car on bouge les choses.
Le caillassage a eu lieu 25 minutes après la découverte dans un appartement de la somme d'1 million d'euros ... et d'une machine à compter les billets.
On va donc continuer a secouer les délinquants, quand c'est calme c'est qu'ils ne sont pas en danger.
En ce qui concerne la délinquance scolaire, il a été recensé 200 établissements sensibles, dont 53 très difficiles pour lesquels seront prises des mesures spécifiques.
Nicolas Sarkozy souhaite que la proposition de loi sur la suppression des allocations familiales en cas d'absentéisme répété soit rapidement examinée et souhaite trouver une solution pour les élèves décrocheurs (jeunes entre 16 et 18 ans livrés à eux-mêmes).
La dernière question a porté sur les retraites :
La aussi, le Président de la République, après avoir dénoncé les sachants qui n'ont jamais rien fait, a confirmé que cette réforme devait avant tout être utile pour la France.
Un sommet social à ce sujet se tiendra le 10 mai.
Au final, réunion très intéressante, dans un très bon climat.
De retour sur Paris pour examiner dès cet après-midi, dans l'hémicycle, le projet de loi relatif aux réseaux consulaires, je prend quelques minutes pour revenir sur la réunion d'hier soir, salle Pierre Lamy.
Première remarque : étant donné la tournure politique du tract annonçant la réunion, la salle était pleine ... dommage que lorsque j'organise des réunions publiques sur l'économie, la formation l'emploi, la taxe carbone ou les déficits publics mais il est vrai sans tract racoleur, il ne soit pas de même ... mais à priori ces sujets n'intéressent pas grand monde, sauf quand il y a lieu de polémiquer.
Ces sujets sont pourtant au coeur de notre activité de parlementaires.
La réunion a démarré par trois interventions générales de la FRAPNA, de Lac Annecy Environnement et des Amis de la Terre.
Eric Feraille, président de la FRAPNA, a parlé, à propos du texte à venir sur le Grenelle de l'environnement, de détournement de l'appellation développement durable. Désolé Mr Feraille, mais ce texte, quoi que vous en pensiez, sera l'un des plus important de la législature. C'est un texte lourd, qui comporte 187 articles, et qui s'attache aux chantiers de :
... excusez du peu, aucun Gouvernement n'en a fait autant ... donc rendez-vous à ce sujet en 2012.
Ensuite, Thierry Billet a détaillé, au nom de la mairie d'Annecy, les principes de la loi littoral et de la DTA des Alpes du Nord.
Pour être honnête, peu de gens ont capté les tenants et les aboutissants de tout celà face au déluge de dates, de décrets, d'amendements, d'articles du codes de l'urbanisme. Une interview dans la salle à ce sujet après l'exposé aurait été édifiante ... heureusement la présentation n'a pas duré 2 heures.
Ensuite, Christophe Léger, président de la FDSEA est intervenu (le seul parmi les 30 signataires du tract à m'avoir rendu visite), suivi de Bernard Bosson.
Bernard Bosson a tout d'abord précisé que sur des sujets comme la loi littoral et la DTA il ne fallait pas être sectaire (on est bien d'accord, personne n'a le monopole du coeur de l'environnement). Il a ensuite détaillé son combat pour la loi littoral, approuvé les amendements déposés dans le bon sens à l'Assemblée, mais surtout souligné les dangers d'une application en l'état de la DTA des Alpes du Nord. Il souhaite que le commissaire enquêteur revienne à la définition d'avril 2000, sinon la DTA annihilera la loi littoral.
La réunion s'est poursuivie par le jeu des questions/réponses :
Bref le temps passait et ... on tournait un peu en rond.
Tout juste salué par les différents protagonistes (sauf par Bernard Bosson) et toujours pas invité à prendre la parole, bien que député de la circonscription, je suis donc monté de moi-même à la tribune.
Après avoir dénoncé le tract qui fustige le travail des parlementaires locaux, j'ai refait un petit cours sur le fonctionnement du travail parlementaire.
Tout d'abord en expliquant la façon dont cet amendement avait été voté au Sénat, et voté par TOUS les sénateurs.
Ensuite en expliquant que depuis le 7 octobre 2009, date de l'adoption de l'amendement Vial, si décrié ... auncune des associations ou parti politique signatures du tract de mobilisation pour la loi littoral, n'est venu à ma permanence pour me demander de corriger cet amendement à l'Assemblée.
Un seul est venu me voir, la FDSEA : accompagné de 6 agriculteurs, Christophe Léger m'a longuement expliqué le point de vue de son syndicat et j'ai donc cosigné un amendement présenté dès le 31 mars en commission qui, encore mieux que l'amendement Vial, permet de revenir à la case départ, c'est à dire à la loi de 2005 : que demander de plus !!!!
J'ai également expliqué que ce n'est pas la première fois que députés et sénateurs ne sont pas d'accord sur un amendement, et que tout le travail d'un parlementaire et de recueillir les arhuments pour ou contre un texte, avant de se prononcer ... encore faut-il qu'il soit sollicté , ce qui n'a pas été le cas pour ce problème de loi littoral.
Comme je l'ai martelé :
Bref, tout celà ne fait pas très sérieux de la part de présidents d'associations censés surveiller l'activité parlementaire.
Tous les textes de loi sont disponibles au moins six semaines avant leur examen en commission, à chaque association de s'organiser au niveau local ou national pour rencontrer les parlementaires, plutôt que les les mettre au pied du mur quelques jours avant l'examen d'un texte.
C'est comme celà que l'on fait du bon travail. En tout cas c'est ma façon de travailler et PERSONNE n'a eu à s'en plaindre jusqu'à présent.
Et si vous avez encore des amendements à déposer sur ce texte, c'est à faire avant jeudi 29 avril 17 heures 30.
Bref, ce qu'il faut retenir de cette soirée, c'est que l'ensemble des associations et partis politiques signataires du tract ... soutiennent et appellent à voter dans l'hémicycle l'amendement voté à l'unanimité en commission à l'Assemblée : J'EN SUIS COSIGNATAIRE DONC J'Y VEILLERAI.
Que sur la DTA des Alpes du Nord, l'ensemble des participants à la réunion souhaitent que le commissaire enquêteur revienne à la définition d'avril 2000 : à vous de jouer chers participants, en demandant rendez-vous au commissaire enquêteur.
Voilà, voilà ... ah si, une petite dernière :
Je viens de recevoir au courrier de ce matin, à ma permanence parisienne, une lettre signée de Jean-Paul Amoudry et de Jean-Luc Rigaut, respectivement président et vice-président du Nouveau Centre de la Haute-Savoie et donc cosignataires du fameux tract. Un courrier en date du 21 avril ... qui m'arrive donc le 27 avril.
Il me demandent de soutenir l'amendement voté à l'unanimité à l'Assemblée nationale.
Je dois dire que j'ai trouvé ce courrier particulièrement déplacé.
Premièrement, venant d'élus absents lors de la réunion d'hier soir (j'avais des rendez-vous au moins aussi important qu'eux à Bruxelles que j'ai annulé pour être présent) et d'un sénateur qui, qu'il le veuille ou non, a VOTE l'amendement Vial au Sénat ... je dois reconnaître que je suis resté sans voix.
Là aussi messieurs les élus du Nouveau Centre, tout comme pour les associations et syndicats, suivez l'activité et le vote de votre député (je suis un des seuls parlementaire à tenir à jour quotidiennement un blog) ... et adressez vos courriers en priorité à vos parlementaires du Nouveau Centre qui ont particulièrement brillés par leur absence lors de tous ces débats au Sénat et à l'assemblée, celà sûrement plus judicieux.
Le Premier ministre, François Fillon, a réuni ce jour à l’Hôtel de Matignon :
... sur les conséquences de l’éruption volcanique en Islande.
Le Premier ministre a fait un point sur les dernières évolutions météorologiques et leur impact sur le trafic aérien. Il a par ailleurs été informé des premiers résultats des vols tests conduits en France, par Air France sous couvert de la DGAC, ainsi qu’en Allemagne et aux Pays-Bas.
Jean-Louis Borloo a présenté les conclusions des réunions d’Eurocontrol et des Ministres chargés des transports qui se sont tenues aujourd’hui au niveau européen.
Sur proposition de la France, il a été convenu de distinguer :
Le territoire français serait concerné par ces zones de précaution, ce qui signifie que la réouverture de l’ensemble des aéroports va être progressivement engagée.
En coordination avec nos partenaires européens et au vu des derniers vols tests effectués sous le contrôle de la DGAC, les décisions suivantes ont été prises :
Le maintien de l’ouverture des aéroports du sud et l’ouverture des corridors aériens permettront de réacheminer le plus grand nombre possible de passagers en provenance de l’étranger, et de reprogrammer des vols vers l’étranger au départ de Paris.
Les passagers doivent préalablement contacter leur compagnie aérienne ou leur agence de voyages avant de se rendre dans les aéroports.
La cellule de crise, mise en place sous l’autorité de Jean-Louis Borloo et de Dominique Bussereau, continue à coordonner l’action en matière de transports, et assure la mobilisation des capacités ferroviaires, terrestres et maritimes nécessaires.
Christine Lagarde et Hervé Novelli réuniront dès mardi les représentants des compagnies aériennes et des tours opérateurs pour évaluer l’impact de l’interruption du trafic aérien pour ces secteurs.
Les députés ont rencontré ce soir le Président de la République pendant 1 heure 30, en présence du Premier Ministre, du Président de l'Assemblée nationale, du Ministre chargé des relations avec le Parlement et du Président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Après une brève introduction de Jean-François Copé, à la manoeuvre depuis une semaine avec le Premier Ministre pour écouter les députés, place à l'intervention du Président de la République.
Nicolas Sarkozy a tout d'abord souhaité que cette rencontre avec les députés soit reconduite tous les mois.
Il a ensuite insisté sur le contexte économique, sur la crise et indiqué qu'il ne souhaitait qu'une défaite électorale soit pretexte, comme celà se fait trop souvent, a brûler tout ce que nous avons bâti. Il a raison.
Les français ont besoin de stabilité, de repères, d'un cap, mais pas d'un bateau dont la quille est sciée.
Il n'est pas autiste, mais ne veut pas de surréaction.
Est-ce qu'on pouvait gagner ces élections ? L'histoire montre qu'aucun Gouvernement n'a gagné des élections intermédiaires, ce qui est encore plus vrai lorsqu'un scrutin a lieu en pleine crise économique.
Il est conscient que les français ne voient pas encore les résultats des réformes engagées, mais le quiquennat n'est pas fini. Notre contrat est un contrat de 5 ans. Il ne faut pas changer de cap sur l'essentiel : économie, réformes, compétitivité.
Plutôt que de débattre du bouclier fiscal, débattons de la fiscalité en général, sans hausse d'impôts ... mais ne serait-il pas mieux d'assurer une certaine stabilité fiscale ? Si un débat sur la fiscalité doit s'engager, il se fera selon le calendrier fixé par le Gouvernement.
Après une intervention sur l'école et la TVA dans la restauration, le Président de la République a réaffirmé le lien privilégié qui le lie au Premier Ministre : ils ont élaboré le projet présidentiel ensemble et sont chargés de sa mise en application, tout le reste n'est que spéculation.
... le reste est confidentiel.
Questions des députés :
Quel planning pour la réforme des retraites ? On attend le rapport du COR (Conseil d'Orientation des Retraites) qui sera remis le 14 avril, puis travail en commission et examen dans l'hémicycle en septembre.
A une question sur la pédagogie et l'image présidentielle, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il n'avait pas été élu pour éviter les coups. La mi-mandat est toujours une période difficile, on a voté des réformes qui porteront leurs fruits d'ici 2012.
A une question sur les nominations de personnalités de gauche, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il avait voulu mettre en place cette ouverture dans une volonté d'apaisement, pour pouvoir engager des réformes sans affrontement. La nomination d'un élu de l'opposition à la tête de la Cour des Comptes fera jurisprudence.
... le reste est confidentiel.
Aujourd'hui de 16 heures à 19 heures, les députés et sénateurs UMP se réunissent pour un "séminaire parlementaire" de travail à la Maison de la Chimie à PARIS.
Je n'y assisterai pas, car j'ai d'autres engagements pris de longue date (réunion à 14 heures pour les JO 2018 à Annecy et réunion à 16 h 30 au Consulat de France à Genève avec Pierre Lellouche), et surtout, je ne vois pas tellement l'utilité de cette réunion.
Il doit y être question d'un nouveau Pacte Majoritaire : pour ma part, j'estime que notre ligne de conduite est et doit rester le pacte présidentiel présenté et approuvé par les français en 2007. Nous avons été élus sur un programe et un mandat de 5 ans, nous serons jugés à ce moment là, ne mélangeons pas les échéances.
Nous en avons déjà parlé mardi lors de la réunion du groupe UMP et un certain nombre de parlementaires se sont déjà largement exprimés publiquement à ce sujet.
Nous rencontrerons d'ailleurs le Président de la République ce mercredi soir pour faire le point sur le programme de la majorité pour 2010 et 2011.
Ce qu'il me semble impératif de corriger :
Nous avons examiné trop de textes depuis 2007, dans des conditions souvent execrables qui ne permettent pas de bien travailler.
Nous sommes sans cesse en train de revenir sur les mêmes sujets, faisant et défaisant des textes avant même que leurs décrets d'application ne soient parus, corrigeant les erreurs et les bugs de la loi précédente. Les français sont perdus et nous aussi parfois...
Utiliser la procédure accélérée sur la plupart des textes importants, ce n'est pas normal, surtout quand on se rend compte que le texte a trainé plusieurs mois sur le bureau de l'Assemblée nationale et que derrière, les décrets d'application mettent du temps à sortir.
Nous devons nous recentrer sur les textes intéressant vraiment la vie quotidienne des français, plutôt que de gesticuler sur des sujets, comme le droit pénal, où tous les instruments existent déjà, et où il faudrait d'abord mettre en place des moyens budgétaires adéquats plutôt que de changer la loi.
Un sujet comme le port de la Burqa est une perte de temps. Sans parler que dans les départements ruraux ... tout le monde s'en fout. Que l'on mette en place une mission d'information, pourquoi pas si cela peut animer le débat, mais que l'on ne perde pas de temps avec une loi mal ficelée qui risque fort d'être censurée par le Conseil Constitutionnel. Cette loi concerne en tout et pour tout environ 3000 personnes et si le Conseil d'Etat écarte finalement la possibilité d'une interdiction générale en limitant l'application aux lieux nécessitant une identification (aéroport, gare, banque ...), qu'en restera-t'il ??? Beaucoup de bruit pour rien.
Il faut en finir avec tous ces textes "faits divers" : un fait divers le matin, une réunion l'après-midi, un projet de loi le soir (dans la précipitation).
Et je ne vous parle pas du temps et de l'énergie gaspillés sur la loi Hadopi, pour un résultat ridicule ! Résultat, on fait plaisir aux majors, qui tôt ou tard se rendront compte que ce projet de loi ne va leur assurer aucun revenu supplémentaire ... et on se met tous les jeunes et les forums sociaux à dos ... beau résultat.
Je suis persuadé qu'il faut, en cette période de crise, se concentrer sur les textes qui touchent directement le quotidien de nos compatriotes : le texte sur la réforme du crédit à la consommation, que nous examinons en ce moment, en est un bel exemple. Il y a plus de 700 000 ménages surrendettés, plus de 1,5 millions de ménages qui ont un niveau d'endettement supérieur à 30% ... et le texte était en attente depuis juillet 2009 : voilà enfin du concret.
A coté de celà, on perd du temps sur des textes comme celui portant sur la réforme des chambres consulaires, texte mal ficelé et à des années lumières des préoccupations de nos compatriotes. Idem pour le texte à venir concernant le Conseil Economique et Social ... Il faut revoir nos priorités.
Je ne twitterai pas la réunion de lundi :
... n'étant pas là, ce serait dur !!!
Mais après les remarques acerbes de certains de mes collègues qui se sont offusqués que l'on puisse live twitter une réunon du groupe UMP en direct, je suis assez curieux de voir combien de temps va tenir le huis clos de cette réunion entre députés et sénateurs.
Allez je prend les paris : tout le détail de cette réunion sera dans les journaux du soir et dans la presse du lendemain ... sous forme anonyme ... car il semble que beaucoup de parlementaires se fassent très discrets dès qu'il s'agit de publier des réactions en utilisant leur propre identité numérique.
Allez un peu de courage politique, les français apprécient les élus qui assument leurs propos !
Réunion publique à VILLE-LA-GRAND
jeudi 18 mars à 20 heures
Salle du Savoy
En présence de :
Françoise GROSSETETE
Tête de liste régionale
Bernard ACCOYER
Président de l'assemblée nationale
Pierre LELLOUCHE
Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes
Réunion publique à MEYTHET
vendredi 19 mars à 20 heures
Salle le Météore
Bernard ACCOYER
Président de l'Assemblée nationale
Réunion publique à LYON
lundi 15 mars à 20 heures
Palais des Congrès (Quai Charles de Gaulle)
Bernard ACCOYER
Président de l'assemblée nationale
Hervé MORIN
Ministre de la défense
Eric BESSON
Ministre de l’Immigration, de l’Intégration,
de l’Identité nationale et du Développement solidaire
Xavier BERTRAND
Secrétaire Général de l'UMP
Françoise GROSSETETE
Tête de liste régionale
Réunion publique à SALLANCHES
vendredi 12 mars
Salle Léon Curral à 20 heures
Beaucoup de monde pour cette réunion publique à Faverges ... malgré la concurrence du match Réal Madrid - Olympique Lyonnais.
L'occasion de rappeler que 50% des électeurs restent à convaincre : l'élection se jouera donc sur la capacité à mobiliser les abstentionnistes.
Bien que ce soit une élection intermédiaire, de transition (mandat de 4 ans seulement) avec un scrutin de liste manquant singulièrement de visibilité, l'enjeu est d'importance : les régions ont en charge un budget de 28 milliards d'euros/an.
Les parlementaires ont souligné le manque de cohérence entre la région et les actions du Gouvernement :
Le président sortant promet dans son programme de soutenir l'emploi, de former (rien fait), de soutenir l'hotellerie familiale (rien fait), de réhabiliter les lycées et de construire des internats (pourquoi ne l'avoir pas fait dans ce mandat au lieu de construire un palais de région à 200 millions d'euros = coût de 10 lycées).
Il promet également de régler le problème de l'accès à l'ADSL et au très haut débit sur le département ... on ne l'as pas attendu car pour l'ADSL, le dossier est bouclé depuis octobre 2009, sans aucune aide de la région et pour le très haut débit ... l'étude est déjà achevée.
Enfin, Jean-Claude Carle a insisté sur le besoin de remettre de l'ordre dans les dépenses du Conseil Régional :
Qui a dit que les régionales ne mobilisent pas les électeurs.
En tout cas ce soir à Annecy-le-Vieux, plus de 600 personnes sont venues à la rencontre de la liste de la majorité présidentielle.
Bernard Accoyer (Président de l'Assemblée nationale), Gérard Larcher (Président du Sénat) , puis Christian Monteil (président du Conseil Général) et enfin Jean-Claude Carle (tête de liste départementale) se sont longuement exprimés sur les enjeux de cette élection.
Qu'il s'agisse de fiscalité (0% d'impôts supplémentaires), d'emploi, de sécurité, de logement, de transports, d'agriculture ... toutes nos propositions ont été détaillées à l'assistance présente.
L'équipe régionale en place n'a pas été épargnée.
En 6 ans la majorité socialo-écolo-communiste de la région Rhône-Alpes s'est particulièrement distinguée :
En présence du Président de l'Assemblée nationale et du Président du Sénat, Etienne Blanc, député-maire de Divonne-les-Bains, chargé d'une mission transfrontalière par le Premier Ministre, a présenté les premières ébauches de son travail.
Le constat est alarmant : en matière transfrontalière, la France décroche. Le constat n'est pas unique, mais très différent selon que nous soyons frontaliers avec un pays de l'UE, avec Monaco ou Andorre, ou avec la Suisse. Suivant que la ville centre soit en France (Strasbourg) ou à l'étranger (Genève), là aussi les choses sont très différentes.
Parmi les réflexions en cours, voici quelques propositions qui se dessinent :
Etienne Blanc a insisté sur le fait qu'il est grand temps de s'occuper du portage politique du dossier : depuis 15 ans, quels que soient les élus, ce dossier patauge du fait du peu d'engouement des parlementaires nons frontaliers, alors que les problématiques transfrontalières concernenet 10 millions de personnes.
Bernard Accoyer a rappellé qu'il n'existe pas de politique transfrontalière, que ce soit en France ou au niveau de l'Europe. Les rapports sont gérés au fil de l'eau, d'où l'intérêt de cette démarche et de cette mission parlementaire.
Quelques remarques de Laurent Wauquiez, Secrétaire d’Etat à l’Emploi, lors de son intervention :
Mensonge sur les "62 millions d'euros" de la Région accordé à la vallée de l’Arve (tract PS) : en réalité, seulement 600 000 euros été débloqués. L’Etat à mis 6 millions d’euros sur la table et les OPCA ont mis également 6 millions d’euros.
Queyranne avait promis 6000 emplois tremplin, seulement 700 ont été mis en place.
La hausse de la fiscalité sur les 6 ans de mandat a représenté une "manne" de 179 millions d'euros (même pas le prix du Palais de région en cours de construction).
Les régions socialistes gèrent 28 milliards d'euros. Pour quel bilan ?
L’une des compétences majeures de la Région est l'emploi. Et que répondent-ils ? L'emploi ce n'est pas nous, alors que cela représente 30% de leur budget. En temps de crise, nous avons besoin de former. Et quelle ligne budgétaire ont-ils baissé ? celle de la formation. L'Etat a transféré 70 millions d'euros pour les apprentis, seulement 50 millions ont été effectivement dépensés, les 20 millions restant ont été consacré aux dépenses de fonctionnement …
Date | Lieu | Invité |
Vendredi 19 février | Seynod | Françoise GROSSETÊTE |
Lundi 22 février | Groisy | Luc CHATEL |
Mardi 23 février | Rumilly |
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Mercredi 24 février | Morzine |
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Jeudi 25 février | Vétraz-Monthoux | Frédéric LEFEVRE |
Vendredi 26 février | Thonon-les-Bains |
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Lundi 1er mars | Abondance |
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Mardi 2 mars | Saint-Julien-en-Genevois |
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Mercredi 3 mars | Seyssel |
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Jeudi 4 mars | Lyon | François FILLON (à confirmer) |
Vendredi 5 mars | Bonneville ou Cluses | Laurent WAUQUIEZ |
Lundi 8 mars | Annecy-le-Vieux | Gérard LARCHER |
Mardi 9 mars | Chamonix |
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Mercredi 10 mars | Faverges |
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Jeudi 11 mars | Thônes |
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Vendredi 12 mars | Sallanches |
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Le grand emprunt national annoncé par le président Nicolas Sarkozy à Versailles sera lancé en 2010. Il permettra de financer les dépenses des « grands projets d'avenir » identifiés comme prioritaires par le gouvernement :
Afin de faire le point sur ce sujet et répondre à vos questions, le député Lionel Tardy et le sénateur Pierre Hérisson vous invitent lors de la prochaine rencontre / débat :
Comment investir
pour préparer
l'avenir ?
le vendredi 2 octobre
à 20 heures
Salle des Fêtes,
Place Avet
THONES
Cette réunion est ouverte à tous
Animée par :
Lionel TARDY, Député,
Pierre HERISSON, Sénateur,
en présence de
Jean-Bernard CHALLAMEL, Maire
La tenue la semaine dernière du Congrès de la FNCCR, qui a rassemblé plus de 1100 congressistes, a prouvé une fois de plus tout le potentiel de l'agglomération d'Annecy en terme d'accueil de séminaires d'envergure nationale.
L'ouverture de l'A41 Nord ouvre également des perspectives vis à vis de manifestations qui pour l'heure se déroulent à Genève.
Encore faut-il que l'agglomération d'Annecy se dote enfin d'un Centre de Congrès digne de ce nom.
Le site de l'Impérial a les faveurs de tous les congressistes (et de beaucoup d'élus dont je fais partie) : son cadre et sa facilité d'accès sont des atouts primordiaux. Notre liste avait soutenu cette proposition lors de la campagne des municipales.
Alors pourquoi s'entêter à aller installer un Centre de Congrès sur le terrain Balleydier : espace contraint, circulation en entrée de ville déjà saturée ... honnêtement, pour ceux qui ont encore des doutes, la démonstration a été une nouvelle fois faite de tout l'intérêt du site de l'Impérial.
Ce dossier devient réellement urgent. Combien de fois faudra-t-il, faute de Centre de Congrès digne de ce nom, installer des structures démontables qui coûtent un argent fou (plus de 250 000 euros rien que pour la structure installée dans le parc de l'Impérial en ce qui concerne le Congrès de la FNCCR).
A chaque fois il faut se battre pour que malgré tout les organisateurs décident de venir ... mais combien de congrès perdus.
Il faut construire une structure permettant d'accueillir confortablement 1000 personnes en séance pleinière + 1 surface d'exposition + 1 surface de restauration + des parkings concentrés sur un même lieu.
Appliqué au Congrès de la FNCCR celà donne actuellement :
Il y a du boulot ... alors mettons nous déjà d'accord sur l'emplacement du futur Centre de Congrès ... en évitant le sketch de la mosquée, qui tôt ou tard sera installée sur un autre terrain là aussi plus approprié.
Après une longue rencontre et un dîner hier soir avec Patrick Bonneville, Directeur de l'Institut français de Taïwan (c'est à dire l'officieux "ambassadeur" de France à Taïwan, car la France n'a pas officiellement de relations diplomatiques avec Taiwan), la délégation va rencontrer ce matin son Excellence MA Ying-Jeou (photo ci-dessous), Président de la République de Chine Taipei (là aussi il ne faut pas parler de Taiwan, diplomatie oblige).
Puis nous rencontrerons le ministre de la Santé, le vice-président et 4 députés du Yan Legislatif (l'équivalent de l'Assemblée nationale) avec déjeuner sur place, puis après une visite du Musée National du Palais, nous rencontrerons la ministre de la Culture.
L'occasion de parler économie, grippe H1N1, loi Hadopi ... FIFA (Festival International du Film d'Animation d'Annecy) et à nouveau JO d'hiver 2018.